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There is no greater agony than bearing an untold story inside you (slonathan)

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JONATHAN T. LYNCH & SLOAN BUSHNELL

Sloan n'avait pas trouvé meilleur endroit pour étudier. Son appartement était source de déconcentration et de tentation aux conneries, sa chambre d'hôtel restait désespérément vide et bosser avec ses potes était juste hors de question. Avec les récents événements, il avait du mal à aller de l'avant. Focalisé vers l'année plutôt catastrophique qu'il venait de passer, il était incapable de tourner la page. 2017 aurait du prendre des airs de renouveau ou de renaissance mais c'était sans compter sur un deuil qu'il n'arrivait pas à faire, une absence qu'il n'arrivait pas à assumer. L'Eliot se sentait plus seul que jamais depuis la récente disparition de sa mère, il se sentait comme abandonné et laissé pour compte. Lui qui avait, depuis son plus jeune age, constamment besoin d'attirer l'attention sur lui, il souffrait énormément. Mais le Bushnell ne montrait rien. Oh que non. Il restait fort face à son beau-père plus exigeant que jamais, il souriait à tout le monde et se permettait même de lancer quelques blagues. Mais avec lui, il fallait vraiment se méfier des apparences. Sous ses airs de beau gosse que rien n'atteint, se cachait un petit délinquant affaibli et meurtrie depuis la mort de sa mère, sans doute la seule femme qui n'ai jamais compté dans sa vie. Cette dernière était sa confidente, elle savait trouver les mots pour calmer et canaliser son fils. Résultat aujourd'hui, Sloan faisait n'importe quoi. Il fumait plus que de raison et se frayait lentement mais surement un chemin vers une certaine overdose. Sa consommation plus qu'abusive se reportait largement sur les traits de son visage qui étaient beaucoup plus tirés. De fines poches s'étaient dessinées juste sous ses yeux et ses joues semblaient s'être creusées avec le temps. Le regard vide, il contemplait ses bouquins sans bouger. Le coude lourdement posé la table et la tête adossée sur la main, il semblait même s'endormir. L'Eliot ne clignait plus des yeux, il n'en avait plus la force. Ses cours l'emmerdaient royalement mais il devait avancer son mémoire, il avait perdu assez de temps comme ça. Voilà huit ans qu'il parcourait les couloirs d'Harvard, il faisait presque parti des meubles et il enchaînait les années avec une facilité déconcertante. Il lui restait un an et demi avant l'obtention de son doctorat aussi, le beau brun s'était juré de se donner à fond mais également d'en profiter un maximum. Son avenir était plus qu'incertain mais il devait mettre toutes les chances de son côté pour réussir. Juste au cas-où son beau-père déciderait du jour au lendemain de ne plus l'aider. En attendant, il restait là à étudier et en avait certainement encore pour une bonne heure. Plongé dans les inepties que contenaient ses bouquins, son coude glissa sur la côté avec son poids et Sloan manqua de se casser la gueule. Il fit un bruit monstre avant de rigoler légèrement en revenant à la raison. Ouais, le pauvre, il s'endormait presque. Il était dans un état second entre le rêve et la réalité. Quoiqu'il en soit, la bibliothèque se leva et s'approcha de lui, le regard noir. « Monsieur Bushnell, tenez-vous correctement. » lui chuchota-t-elle. Le jeune homme se redressa et regarda la femme avec un large sourire et des yeux respirant l'innocence. « A vos ordres. » répondit-il le plus naturellement du monde. Elle leva les yeux au ciel tandis qu'il rigola silencieusement pour éviter d'attirer les foudres de cette grosse dame. Alors qu'il essaya tant bien que mal de retrouver un semblant de motivation, son regard se posa sur la personne assise à la table un peu plus loin. Sloan plissa les yeux et eut presque du mal à reconnaître Jonathan. Bordel, qu'est ce qu'il foutait là ? Il fronça les yeux avant d'approcher son visage, comme si cela allait changer les choses; « Pssss » sifflota-t-il pour attirer l'attention de Jonathan. Putain, ce mec il ne l'avait pas vu depuis des années. C'était à la fois troublant et intrigant. L'Eliot n'a jamais été de nature rancunier, il ne lui en voulait pas d'avoir disparu de la circulation, il devait certainement avoir ses raisons. Et puis entre nous, entre Rory, son ex qui s'était barré sans donné de nouvelles à personne. Charline qui a quitté le pays il y a quelques mois et sa mère disparu, il commençait à être habitué à l'abandon. Quoiqu'il en soit, ne voyant qu'aucune réaction s'émanait du jeune homme, il vint surenchérir. « Pssss Jonathan ! » se risqua-t-il à lancer un peu plus fort. Il se redressa pour regarder où était la grosse dame avant de reporter son attention sur Jonathan. Ce dernier ne semblait pas lui accorder la moindre importance. Il était gonflé le Lynch là. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, Sloan attrapa son crayon et griffonna quelques mots sur le coin de sa feuille avant de déchirer le bout et de le plier soigneusement. Tel un gamin de quatre ans, il leva légèrement la main, plissa un oeil et sortit sa langue pour se concentrer. Il fit un faible mouvement du poignet avant de lancer le bout de papier sur la table de Jonathan. L'Eliot a toujours été bon aux lancés, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'il avait intégré l'équipe de basket de l'université. Si Jonathan l'avait ignoré jusqu'ici, il ne pouvait pas passer à côté de ce mot. Mort de rire, Sloan étouffa un rire, ne lâchant pas son pote des yeux. C'était bon de le revoir, vraiment. Sur le papier y était écrit les quelques mots suivants : Eh Lynch, t'es devenu un vrai Eliot à snoober les gens ?
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Argh !
Depuis quelques temps déjà c’est la seule expression qui me vient à l'esprit . Un Argh, suivit d’un fuck, ou d’un putain que je penses tellement fort, que j’ai l’impression de l’avoir prononcé à haute voix. Mais non. Je ne dis rien.
Bibliothèque et tout ça.
Je n’ai pas le droit de parler, j’ai a peine le droit de respirer, et je dois profiter des nombreuses heures que je passe ici, pour remplir mon esprit d’informations, utiles seulement pour les exams qui se rapprochent.
Penchant la tête de côté et affichant sans le vouloir une moue dubitative, j’ai l’air d’un mec complètement concentré sur le livre qu’il est entrain de fixer. En vrai, j’ai remarqué que quelqu’un avait écrit avec un crayon sur la marge du livre, et qu’on a gommé le paragraphe qui avait je pense noircit la page de ce livre. “Les techniques de communications non verbales” raconté par un mec n’ayant apparemment jamais parlé de sa vie. J’ai passé le dernier quart d’heur à essayer de déchiffrer ce qui y avait été marqué, oubliant le contenu du libre en lui même. En vain, je n’arrive pas à savoir si on avait écrit : “Bitte” ou “Bête”.
Alors je fais la moue.
Et je fixe encore plus.

La bibliothécaire, Rita, se dirige vers moi, et j’ai peur qu’elle vienne me reprocher, encore, le son de mes écouteurs, qui dérange ceux qui m’entourent. Mais non, elle me contourne et je la suit des yeux vers une table derrière moi. Pauvre mec ! Il a l’air tellement fatigué d’avoir révisé. Plus je regarde les gens qui parcourent ces murs, plus je remarque les mêmes cernes, le même visage fatigué et traits tiré que le brun la. A croire que quand les exams approchent les étudiants deviennent des zombie.
Luii la, il va surement se faire tapper sur les doigts pour avoir fait un quelconque bruit… Peut être qu’il a éternué très fort. Ou pire! peut être qu’il a éternué sur les pages d’un livre.
Je me tourne devant moi, l’air de rien, quand Rita se remet en marche et rejoint son bureau au centre de la bibliothèque. Moi je lui souris avec un clin d’oeil, avant de me replonger dans le livre que j’ai devant les yeux, écoutant distraitement la musique à mes oreilles, relisant pour la 13ème fois le début du deuxième paragraphe sous mes yeux.
Fuck !
Bon d’accord, c’est peut être le moment ou il faut que je me prenne une pause. J’ai dit à Benji que je le contacterais plus tard, mais il m’a fait promettre de pas venir chez lui, pour me concentrer sur mes exams … Sauf que passer 2 jours à la bibliothèque c’est pas sain ! j’ai besoin de sortir de …
Hein, qu’est ce que c’est?
Un bout de papier atterrit juste devant mes yeux, sur la table devant moi.
C’est toi dieu? tu veux me parler? T’aurais pas pu le faire par SMS ?
Je prends le bout de papier et l’ouvre pour regarder le mot écrit… Peut être est il destiné à quelqu’un d’autre. Peut être que quelqu’un drague quelqu’un … à la bibliothèque ...mais qu’il vise très mal. Peut être qu’on drague RITA !
Lisant la ligne je me rends compte que … en fait non!  Quelqu’un me drague moi. Enfin non ce mot m’est destiné, ce n’est pas de la drague. Je me tourne derrière et essaie de deviner de qui ça pouvait venir. Le brun aux traits tiré me regarde. Je lui sourit , et lève la main en signe de salut, hésitant.

Quelques instant plus tard, je me décide finalement à me lever, enlever mes écouteurs, et aller vers lui.
-Salut.
Rita se racle la gorge, je jette un regard vers elle et lui sourit. Revenant vers le brun toujours avec un sourire, je tire la chaise à côté de lui, lui pique son crayon, et me met à écrire sur le bout de papier. C’est toujours plus facile de parler sans parler.
“T’es Eliot aussi si je me rappel bien ? ”
De plus près, je me suis rendu compte d’avoir vu ses traits quelques fois pendant les événements. De loins. Sans jamais se croiser.

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JONATHAN T. LYNCH & SLOAN BUSHNELL

C'était incroyable, improbable. Sloan eut un court moment d'hésitation avant d'affirmer qu'il s'agissait bien de Jonathan. Aucun doute possible sur son identité, c'était bien le petit Lynch assit non loin de lui. Il avait exactement les mêmes mimiques, cette même façon de froncer les sourcils lorsqu'il se concentrait. Il n'a jamais été très physionomiste mais il s'attachait toujours au détail qui tue. Sloan n'était pas un observateur dans l'âme, le plupart du temps il oubliait jusqu'au prénom des gens. Mais là, il fut assez proche de Jonathan pour savoir que c'était lui. Que faisait-il ici ? Cela faisait surement des années qu'il ne l'avait pas vu et même s'il avait disparu de la circulation sans prévenir personne, cela faisait du bien de le voir. Pas rancunier, il n'hésita pas une seule seconde avant de l’interpeller d'un psss pas très discret. Visiblement assez discret pour que Jonathan ne l'entende pas. Merde, il était sourd ou quoi ? L'Eliot ne pouvait pas se permettre de se faire trop remarquer par la grosse bibliothécaire. Déjà qu'elle l'avait repris deux fois depuis son arrivé cet après-midi, la troisième fois allait être le bannissement des lieux à coup sur. C'était plus fort que lui, Sloan ne pouvait pas l'ignorer et faire semblant qu'il ne le connaissait pas. Il brava donc la grosse dame en griffonnant quelques mots sur une feuille avant de lui lancer le bout de papier sur sa table. Semblable à un gamin faisait une connerie, il se retourna pour essayer d’apercevoir la bibliothécaire. Espérons simplement qu'elle ne l'ait pas vu faire. Les deux hommes devaient avoir une tonne de choses à se raconter, depuis tout ce temps. Des années qu'ils ne s'étaient pas vu et si on devait faire un petit bilant de sa vie durant cette période, je dirais qu'elle fut mouvementée. De belles choses lui sont arrivés mais aussi des événements beaucoup plus tragiques comme la disparition de sa mère ou encore la prise de pouvoir de son beau-père sur lui, ou même sa bipolarité. L'accumulation des événements l'a conduit à être ce qu'il était aujourd'hui, un gamin torturé, en manque d'attentions. Rien que son comportement dans cette bibliothèque pouvait témoigner son besoin d'attirer les regards sur lui. L'Eliot avait besoin qu'on s'occupe de lui, qu'on lui parle, qu'on lui accorde la moindre attention. C'était plus fort que lui et tout comme sa bipolarité, il ne pouvait pas lutter contre ça. Un large sourire se dessina sur son visage lorsque Jonathan tourna sa tête vers lui. Bon, c'était pas très chaleureux mais c'était déjà ça. Le petit Lynch ôta ses écouteurs de ses oreilles et vint jusqu'à lui avant de lancer un bref salut. La grosse dame se racla la gorge en les voyant faire. Qu'elle pouvait être chiante celle-là putain. Sloan lança un regard à son pote qui voulait dire : assis-toi sinon elle va nous faire chier. Et c'est ce qu'il fit. Amusé par la situation, il le regarda écrire, à son tour sur le papier, refrénant un léger rire. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il attrapa la feuille et lu avant de froncer les sourcils. Jonathan était sérieux de lui dire ça ? Le beau brun releva la tête pour lui lancer un regard d'incompréhension. Attrapant un deuxième crayon qui traînait là, il arracha une feuille de son bloc et vint écrire une réponse avant de lui tendre.
T'es sérieux mec ? T'es juste parti quelques années, déconne pas. Qu'est-ce que tu fou ici ? Tu es de retour à Harvard ? Genre, sans m'le dire ? J'ai fait un truc qu'il ne fallait pas ou quoi ?
Tant de questions qui restaient sans réponses. Sans vraiment s'en rendre compte, Sloan bombardait son ancien pote de questions, il avait le don pour agir sans réfléchir celui-là. Quoiqu'il en soit, il ne tarda à tendre le papier à Jonathan, l'air intrigué et surpris. Vraiment surpris par ce qu'il avait lu.
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Vous connaissez ce sentiment? celui qui vous parcourt tout le corps, propageant des ondes de chaleurs sur toutes vos extrémités, laissant a son sillage un sentiment de vide, de picotement, de froid. Un sentiment qui vous excite, mais en même temps vous fait tellement peur que le mélange vous donne envie de ne plus bouger. De cliquer sur un ctrl+z magique et de faire d'autres choix. Ou de ne pas le faire...vous ne savez plus. Parce que votre esprit, pendant ces quelques secondes s'arrête de tourner. De penser.
Pourquoi est ce que mon corps frissonne? Parce que je viens de lire ce que cette homme à écrit :“T'es sérieux mec ? T'es juste parti quelques années, déconne pas. Qu'est-ce que tu fou ici ? Tu es de retour à Harvard ? Genre, sans m'le dire ? J'ai fait un truc qu'il ne fallait pas ou quoi ?”
Qu’est ce que tu fou ici …. Comment lui expliquer? comment lui dire que je suis ici pour étudier, et que je ne pensais pas que, cette idée était si bizarre, avant qu’il ne me demande ce que je faisais ici ? Que je ne savais qui il était avant quelques secondes, ou plutôt que je ne sais toujours pas qui il est .
Vous vous demandez peut être la raison pour laquelle je voudrais revenir en arrière, un ctrl+z magique? C’est simple: Pour ne plus me rappeler qu’il y a des gens qui me connaissent, sans que ce soit vrai inversement. Pour ne plus me demander comment expliquer à celui qui attendait ma réponses, qu’en fait je ne me rappel pas de lui. Puisque le mec, le Jonathan, qu'il connait, celui de quelques années plus tôt, n’est pas le même que celui actuellement assis à coté de lui.
Comment vais je faire pour lui demander de me parler de moi?
L'une des rare autres personne que j’ai rencontré qui m’a connu c’est Aurora. Mon ex petite amie. Et je n’ai réussi à rien savoir de sa part. A part que j’étais gentil et sympa.
Oui ça je le sais. Je peux être gentil et sympa quand je le veux. Sauf que … maintenant que je vois avec qui je sors, et qui ne ressemble en rien à la blonde fragile qu’est Aurora, je ne sais pas pourquoi j’étais avec elle… Elle devait plaire au Jonathan du passé…
3, 2, 1, respire.
Je dois me concentrer !
Quand je stresse, mes pensées s’entrechoquent dans mon crâne, me faisant perdre pied avec la réalité,  mon trouble de la concentration n'est plus aussi controlé, je dois refaire des exercices de "focus" . Respirer. Compter. Afin d'occulter le souvenir d'Aurora qui me perturbe, alors même que j’ai le stylo au dessus de la feuille sans rien y écrire.

Je regarde le jeune homme à côté de moi et réponds.  
“Tu veux sortir de la bibliothéque? ”
Je lui montre l’inscription ensuite la reprends et ajoute
“Pour qu’on puisse parler au moins ! ”
Je me lève, incapable de rester assis encore une seconde, et sors de la porte la plus proche, n’attendant même pas de voir l'autre me suivre, et prenant une grande inspiration fermant les yeux, prêt à affronter cet “ami” oublié.

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Sloan n'a jamais été un grand travailleur ou un acharné du travail. Il avait énormément de mal à se concentrer et s'il était à la bibliothèque aujourd'hui c'était dans l'espoir de trouver un minimum de motivation et de concentration. C'était assez pénible pour lui. Un rien le distrayait, une jolie étudiante qui passait devant lui, un livre qui tombait, le bruit d'une chaise ou même une mouche volante, il avait énormément de mal à se concentrer. Malgré tout, il était assis sur cette chaise depuis un bon moment maintenant et il n'avait certainement pas terminé. Tomber sur un ancien ami n'était pas prémédité. L'Eliot ne pouvait pas passer à côté de Jonathan, pas après tout ce qu'ils avaient vécut ensemble, c'était impossible. Son retour était passé inaperçu puisqu'il n'avait même pas prit la peine de le prévenir. Le jeune homme avait la blinde de questions à lui poser mais se trouver dans une bibliothèque où la grosse dame avait les yeux rivés en permanence sur lui, n'arrangeait absolument rien. Sloan griffonna quelques mots sur le papier, il ne doutait pas une seconde que Jonathan ne le reconnaissait pas. Il ne semblait pas vouloir comprendre où il voulait en venir avec son : t’es Eliot aussi si je me rappel bien ? Le petit Lynch voulait jouer la carte de l'indifférence. Très bien. Mais pour quelle raison ? Avait-il fait ou même dit quelque chose qui ne lui aurait pas plus à l'époque ? Il essayait de se remémorer les derniers souvenirs avec lui mais rien ne lui venait en tête. Ou du moins, rien de mal. Sloan disait parfois beaucoup de conneries mais il ne fallait pas tout prendre au pied de la lettre. Ses mots dépassaient souvent ses pensées et il parlait pour ne rien dire. Quoiqu'il en soit, Jonathan lui rendit le bout de papier en lui proposant de sortir pour discuter. En voilà une bonne idée. Cela ne lui était même pas venu à l'esprit. En fait, ils auraient pu parler ainsi encore longtemps avant qu'il ne capte qu'ils pouvaient sortir. Parfois, il ne réfléchissait pas plus loin que le bout de son nez celui-là. Jonathan se leva et prit ses affaires. Sans chercher à comprendre plus loin, l'Eliot fit de même. Il rangea maladroitement ses bouquins dans son sac, qu'il ferma et mit sur son épaule. Il se leva, replaça sa chaise en prenant soin de faire un maximum de bruit pour faire chier la bibliothécaire et sortit de la pièce. Il alla rejoindre Jonathan et à peine fut-il arrivé à sa hauteur, qu'il lui balança un « Viens on va dehors, faut que je m'en grille une là. » C'était bon de pouvoir parler normalement sans appréhender les reproches de la grosse dame. Sans même attendre son pote, il se dirigea vers la sortie et ouvrit les portes pour aller dehors. Un peu d'air frais allait lui faire le plus grand bien. Sloan avait besoin de fumer, il commençait à ressentir le manque. Il n'avait pas touché à la weed depuis hier, il ne pouvait pas se passer aussi du tabac. Une chose en son temps. Alors qu'il prit une grande inspiration d'air pu, il fouilla dans sa veste à la recherche d'un paquet de clope qu'il sortit. « Alors dis-moi, t'es revenu depuis quand ? » le questionna-t-il. Ouais, parmi toutes les questions qu'il avait à lui poser, c'était celle-ci la plus importante. Allez savoir pourquoi. L'Eliot était curieux de connaître son histoire. Machinalement, il sortit une clope qu'il déposa sur le bord de ses lèvres avant de tendre le paquet à Jonathan. « T'en veux une ? » lui proposa-t-il, le plus naturellement du monde. Sloan sentait bien que quelque chose n'était pas normal, Jonathan n'était pas comme d'habitude, quelque chose avait changé mais il était incapable de savoir quoi.
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Je veux sortir d’ici.
L’interdiction de parler, que la bibliothécaire nous avait rappelé à l’un et à l’autre, plusieurs fois au cour des heures précédentes, me donnait l’impression de suffoquer. C’est comme si, j’avais BESOIN de parler mais qu’elle nous l’empéchais.
Mais qu’est ce que je raconte? oui, OUI ! J’ai besoin de parler, et elle nous en empêche.
J’ai tellement de questions… des questions que je n’ai en même temps pas envie de poser, puisqu’elles impliquent une explication de ma part, que je ne suis pas prêt à répéter pour la énième fois.
Pas comme ça, pas sur le papier. Je ne saurais même pas comment les écrire.
Pensons y quelques secondes … qu’est ce que je pourrais dire ? “Accident, Bombes, 2013. Coma. Et pouf réveil après 3 ans. Je suis amnésique. Bisous”. Ah ben c’est pas si dur finalement. Ces mots clés résument assez bien la situation…
Argh !
Faut que je sorte! Faut que je parles! Faut que je connaisse ce mec!
Lui proposant cette solution, je n’attends même pas de voir s’il me suis, tellement l’envie d’arriver dehors est insoutenable.
Je passe à côté de ma table, prends mes affaires, les fouttant en vrac dans mon sac en bandoulière, et l’entends. Il est apparemment aussi maladroit que moi, vu le bruit qu’il fait avec sa chaise.

L’air frai de cette journée enneigé m’arrache un frisson. La bué que j’exhale et que je regarde s’évaporer, me calme. Le choc thermique y est pour beaucoup aussi.
“Alors dis-moi, t'es revenu depuis quand ?”
Sa voix. Maintenant que je fais faisait attention, c’est exactement comme avec Nienke, et Aurora. La  voix de Sloan m’est familière.
Sloan...
Sloan?
Comment est ce que je connais son nom?
Sloani. Slove. Ces mots me viennent dans l’esprit sans que je les comprenne. Ou plutôt je suis sur d’une seule chose : “Ce sont ses surnoms”
“ T'en veux une ? ” Ajoute t il en attendant que je lui réponde à la première question. Me tournant vers lui, je vois sa main tendue vers moi, avec son paquet de cigarette, et cette ...expression quand il me regarde.
Je le revois, je l’entends me demander “ T'en veux une mon poussin? ” , avec ce même regard, ce sourir en coin, cette même voix, mais autre part, il est plus jeune, avec d’autres habits “T'en veux une ...” . Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que c’est un souvenir. Que l’image dans ma tête est celle d’un Sloan que l’autre Jonathan connaissait.
Je l’enlacerais presque !  
Mais je me retiens, prenant le paquet de sa main, le fixant, tirant une cigarette, dans une tentative pour gagner du temps, préparer ma réponse… le regarder encore.
J’ai envie de me rappeler d’encore plus de choses MERDE !
Trois … deux ...un.
“Je ...“ Ma voix est hésitante quand je me remet à parler. Un peu enroué, m’obligeant à m’éclaircir la gorge “Je suis revenue cette année“
La réponses est claire, concise, simple. Alors pourquoi je me remet à parler.
“Pendant l’été“
Sait il pour mon coma ? Mère m’a affirmé que personne n’avait demandé de mes nouvelles. Sauf qu’elle peut mentir…alors je ne sais pas.
“... Je me suis réveillé du coma en juillet“
Voila. Bien. Je lance ça subtilement, l’air de rien, évoquant le sujet comme une vérité générale, afin de prêcher le vrai du faux.
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Sloan regarda son pote prendre le paquet de cigarettes qu'il venait de lui tendre. Plissant légèrement les yeux, il examinait son comportement et sa prestance. Quelque chose avait changé mais il était incapable de dire quoi. Jonathan n'était plus le même et son petite voyage avait du le transformer. Ou était-il durant toutes ces années ? Pourquoi n'a-t-il jamais donné de nouvelles et pourquoi était-il partit comme un voleur, sans prévenir personne. A l'époque, l'Eliot avait essayé de savoir ce qu'il était devenu mais n'avait pas trouvé de réponse à ses questions. Comme évaporé dans la nature, le petit Lynch avait simplement disparu de la circulation, sans laisser de traces. C'était à la fois intriguant et brutal. Quelque chose avait changé dans sa façon d'être, même son visage n'était plus le même. Sans doute plus creusé, plus torturé. Il s'était passé un truc, il en était persuadé. A son tout, Sloan attrapa le paquet de clope et en sortit une qu'il vint déposer délicatement sur ses lèvres. A l'aide du briquet, il essaya de l'allumer mais le vent joua en sa défaveur. Du coup, il se tourna et encadra sa clope de sa main pour pouvoir l'allumer correctement. Il prit une grande inspiration pour en extraire un maximum de tabac. C'était appréciable après des heures de révisions. Jonathan ne mit pas longtemps avant de prendre la parole, sa voix était assez faible et hésitante. Il avait réussit à capter toute l'attention de Sloan qui ne détachait pas ses yeux de lui, essayant de décrypter ses moindres mots. Il recracha lentement la fine fumée blanchâtre dans l'air frais du campus et entrouvrit la boude lorsqu'il l'entendit parler. « Quoi ? » lâcha-t-il, bêtement. L'Eliot n'était pas très doué pour faire dans le discret, il n'arrivait pas à s'exprimer correctement et passait souvent pour un mec maladroit dans ses mots. Putain, le coma. Etait-il sérieux ? Il avait l'air en tout cas. « Tu déconnes ou quoi ? Il t'es arrivé quoi ? » En réalit, il avait de nombreuses questions à lui poser. Choqué et peiné pour lui, Sloan ne savait pas comment réagir. C'était une nouvelle assez bouleversante. Il avait assisté au coma de sa mère durant deux mois et savait à quel point cela pouvait être douloureux. Heureusement pour Jonathan, il s'était réveillé. « On doit te le demander à chaque fois. Désolé pour mon manque de délicatesse, j'suis choqué de ce que j'entends, je ne savais pas. Et genre, t'as des séquelles ? » le questionna-t-il. Sloan avait arborer un ton assez doux et compréhensif, il ne voulait pas non plus l’assommer de questions, le pauvre.
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Fumer n’est pas une habitude chez moi.
D'après mon docteur, ça l’était avant mon coma, mais depuis mon réveil je n’en ai pas ressenti le besoin.  
Sauf que j’ai voulu essayer, pour savoir ce que ça faisait. J’en ai donc parlé à Benji, quelques fois.. et j’ai fini par en fumer une, ou deux, chez lui.
Au début ça m’avait paru déroutant, fascinant, bizarre. J’ai toussé à en cracher mes poumons, et me suis promis de ne jamais réessayer.
Sauf que le paquet de cigarettes de sa mère, était toujours sur la table de nuit, de mon côté du lit. Alors j’ai répété l'expérience, une ou 2 autres fois.
Un copain du cour d’informatique m’en a proposé une.
Et maintenant Sloan.
J’ai accepté dans les deux cas.
Ca ne fait pas de moi un fumeur confirmé n’est ce  pas? ça reste occasionnel. Et en prenant le briquet des mains de Sloan, pour allumer ma cigarette, c’est pas comme si j'enfreins n’importe quelle règle , je suis majeur, et consentant.
…. Et oui ! En pensant au tabagisme, j’essaie inconsciemment d’oublier le sujet principale de notre conversation : Mon accident, mon amnésie, mon coma.
Sauf qu’il le faut. Faut que je lui réponde.

Tirant sur ma cigarette, je respire cette fumé qui infiltre mes poumons, détends les muscles et ferme mes yeux. Sa surprise n’est pas feinte, ça me trouble tellement que j’attends qu’il termine ses questions et me demande pardon, pour tout lui expliquer.
C’est plus si difficile à faire après l’avoir répété plein de fois.
“Oh t’as pas a t'excuser, ça me fait toujours plaisir de revoir des gens de … mon passé.”
C’est vrai!  Mais pour lui, cette phrase ne veut rien dire. Courage Jona, faut que tu explique tout.
“Pendant les attentats de la Bombe en 2013, j’étais à la bibliothèque, et un des rayons m’est tombé dessus. ça m’a plongé dans le coma pour les 3 dernières année, parce que apparement ça a touché une partie de ma tête qui à eu besoin de tout ce temps pour se guérir. Et ça n’a pas complètement guéri, ça a effacé toutes mes années à Harvard avant le coma.”
J’arrête mon bla bla, et tire sur ma cigarette, avant de sourire et de sortir la phrase que j’ai préparé pour alléger le sérieux de mes paroles
“En résumé : J’ai 18 ans dans ma tête. Je recommence tout juste à avoir des souvenirs, et Je crois que je te connais.”
Ajoutais je, en plissant les yeux, me rappelant le flash que j’ai eu de lui . “Poussin”.

Je me tait, attendant de voir sa réaction. Appréhendant ce qu’il allait dire.
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JONATHAN T. LYNCH & SLOAN BUSHNELL

Choqué par une telle révélation, Sloan n'en revenait pas. Il s'attendait à tout sauf à ça. C'était complètement dingue, son histoire était folle. Comment avait-il pu passer à côté du coma de Jonathan ? Comment avait-il pu se montrer aussi indigne de son pote ? Sur le coup, la culpabilité vint l'envahir. Il se sentait indigne de son amitié. A l'époque, il avait cherché à avoir de ses nouvelles mais personne n'en avait. Il avait prit son départ pour un burn out, une opportunité qu'il avait su saisir ou simplement un déménagement. Il était tellement de s'imaginer l'envers du décor. Le coma était une chose très grave et délicate surtout pour l'Eliot qui en avait une très mauvais expérience. Son pote avait su s'en réveiller, c'était une chance, une bénédiction même. Tous ne subissaient pas le même sort. Encore affecté par la disparition de sa mère, il avait un peu de mal à appréhender ses questions et se montrait parfois un peu maladroit sur les bords. Il était ainsi, il ne réfléchissait jamais avant de parler mais ça partait d'une bonne intention. Il voulait en savoir un peu plus sur son histoire, sur le miracle dont il a été témoin. Jonathan avait eu beaucoup de chance dans son malheur. Curieux et peiné, Sloan voulait connaitre la vérité mais se montrait peut-être trop intrusif dans sa vie. Il l'ignorait. Après tout, le petit Lynch était assez grand pour savoir ce qu'il acceptait de lui dévoiler ou non. Il ne le forçait pas, il voulait juste essayer de le comprendre. Il l'écoutait parler mais le regardait pas. C'était surement plus facile ainsi. Il entrouvrit la bouche avant de la refermer et de tirer sur sa clope. « Ah putain, c'est chaud quand même » commença-t-il bêtement. L'Eliot ne savait pas trop quoi dire, c'était assez délicat comme situation. Finalement, il se tourna vers lui et écarta légèrement les bras. « Si ça peut t'aider, t'as devant toi Sloan Bushnell. On s'est connu à la Eliot House, on a tout de suite bien accroché. J'me rappelle plus exactement quand on s'est rencontré ni comment mais toujours est-il qu'on s'en ai tapé des fous rires. On a aussi bien fumé. J'te vois venir d'ici " la drogue est interdite chez les bleus " mais crois-moi, on s'est mit minables et pas qu'une fois. Ah mais attends, j'ai surement une vieille photo qui traîne dans mon portable. » dit-il avant de poser sa clope sur ses lèvres et de sortir son portable de sa poche. Maladroitement, il fouilla dans ses photos. Il avait dedans des archives de plusieurs années, c'était limite une encyclopédie son truc. « Mec, j'peux te poser une question ? Pendant que tu étais dans le coma, tu entendais ce qu'on te disait ? J'veux dire, tu savais ce qui se passait autour de toi ou genre c'était comme quand tu dors et tu n'as aucun souvenir ? » Sa question pouvait paraître bizarre mais il voulait savoir, ça lui brûlait les lèvres. Il avait besoin de savoir si tout ce qu'il avait avoué à sa mère pendant qu'elle était dans le coma, elle l'avait entendu ou non. Le stress commençait à le gagner. Sloan se sentait mal mais le montrait pas du tout. Il restait impassible. D'ailleurs, histoire de se déchargé de la pression qu'il était en de se mettre et en attendant la réponse de Jonathan, il lui tendit son portable. « Tiens, téma les beaux gosses qu'on faisait. » lança-t-il, le sourire aux lèvres. Sur son portable était affiché une photo des deux étudiants, quelques années auparavant, avec un joint à la bouche. Sloan avait alors passé son bras autour de ses épaules. On aurait dit deux frères, deux potes. Ah nostalgie, quand tu nous tiens.
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JONATHAN T. LYNCH & SLOAN BUSHNELL

Sa réaction m’arrache un rire. Je suffoque presque avec la fumé inhalé de ma cigarette, mais je me reprends vite, pour le voir se reprendre.
Sloan Bushnell de la Eliot house .
Ami du passé qui semble aussi drôle qu'intéressant. Un mec avec qui j’aurais facilement pu être ami vu la manière avec laquelle il parle.
Comment dire? le feeling est passé. Le feeling passe encore la tout de suite. Cette façon qu’il a à converser. Son aisance à réagir à mes aveux… Ce n’est pas difficile à comprendre qu’on était “pote”. Ce qui l’est moins, c’est qu’on soit pote de fumette… qu’on se “soit mis minable”. Vu que je n’ai jamais fumé avant la clope d'il y a quelques semaines. D'après Sloan, c’est déjà arrivé, et PAS que du légal apparement, faut juste croire que je ne m'en rappelle pas.
D’accord. Calme toi Jonathan ! Comme dit Benji,  tu n’as pas à être cette personne de ton passé. Cette personne que tu ne connais pas, et que tu découvre. Celle qui t’as fait tout ces tatouages sur l’avant bras, qui a fumé, et a connu Sloan L’eliot.
Le brun me promet de me trouver une photos de nous dans son téléphone, et je suis de plus en plus intéressé, et reconnaissant envers lui.
-Oh merci !
Quel étrange sentiment!
Ce serait comme voir une personne qu’on connaît vaguement, et dont on entends parler souvent, sans vraiment l’avoir jamais rencontré. Sentiment étrange quand c’est nous même qu’on va rencontrer.
Sentiment que je délègue au second plan dés que j’entends la question de mon nouvel ancien ami.
-Pendant le coma?
Répétais je pour gagner du temps. Difficile comme question. Je vais tout de même essayer de combler sa curiosité. Lui expliquant le tout, en regardant la photo de ce moi qu’il me montre dans son appareil.
...
Non, en fait je vais continuer à me regarder encore un peu, quelque secondes, silencieusement, avant de débiter le flot de paroles qui réponds à sa question.
-Le traumatisme crânien que j’ai subit, a endommagé assez de tissus de mon cerveau pour me plonger dans un “coma réparateur”. C’est le terme qu’utilise mon docteur.
Je détache difficilement mes yeux de la photo, m’obligeant à continuer mon exposé en regardant mon interlocuteur.
-Je ne me rappelle de rien avant le coma. Alors même si j’ai entendu quoi que ce soit pendant, je peux l’avoir perdu avec tous mes souvenirs.
Je hausse les épaules, feignant la nonchalance, tandis que mes doigts se referment sur l’appareil que j’ai entre les mains, l’image de moi et Sloan, gravé sur ma rétine. Sentant mes membres se contracter, je n'ai qu'une hâte : Prendre congés, et aller hyperventiler quelque part loin du brun.
-Hey, tu crois que tu peux m’envoyer la photo, et si t’en trouves d’autres de nous deux? Je te passe mon numéro.
Lui proposais je.
Le rictus qui déforme mes lèvres devait initialement être un sourire, quelque chose de serein. Sauf que je n'y arrives pas complètement, pas quand tout ce que je veux faire, c'est m'éloigner de toute personne vivante, et essayer de me calmer, seul.

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