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Je vois les larmes monter aux yeux de mon amie, et ce n'était pas l'effet escomptée. La pauvre. Hé ! Je plaisantais, Capu. Je suis désolée. Je passe mes bras autour de ses épaules et je la serre contre moi, posant mon menton sur le sommet de son crâne, la berçant comme le ferait une maman avec son enfant. L'instinct maternel, que voulez-vous. Depuis la naissance d'Olivia j'ai l'impression de trop materner mes amis. Heureusement la situation s'arrange, Capucine retrouve un peu le sourire, elle me tire même la langue. Alors je la lâche et lui donne une légère tape sur l'épaule avant de sourire moi aussi. Je préfère la voir comme ça, je n'aime pas la voir triste. Et si tu veux mon avis, tu as un plus beau sourire que toutes ces bimbos décolorées. Et là je n'exagère rien. Capucine est magnifique, je ne comprends même pas comment elle ne peut pas le remarquer. J'envie ses cheveux, sa taille fine, ses jolis yeux et son sourire éclatant. Genre je vendrais mon âme au diable pour lui ressembler un tant soit peu. Bon, ça va, je n'ai pas trop à me plaindre de mon physique non plus, mais quand même ! Je vois Olivia subir une attaque de léchouilles et je viens la secourir, la posant ensuite sur le lit sur lequel elle peut jouer en sécurité. En soit, je n'est pas peur du chien de Capucine, mais on ne sait jamais hein. Je tire la langue à Capucine. Je ne peux pas m'empêcher de la surprotéger. Tu n'imagines pas à quel point c'est fatiguant. Mais d'un autre côté je ne pourrais pas me comporter autrement. C'est ma fille, la chaire de ma chaire, la prunelle de mes yeux. Toutes les mamans agissent comme ça je crois. Je ne peux pas vraiment te contredire. Ça fait du bien de partir, je suis bien placée pour te le dire. je pose une main sur l'épaule de ma sœur de coeur, la regardant avec compassion. Je ne pense pas que t'es en train de merder. T'es une fille brillante, tu réussis tes études haut la main. Il faut juste que tu te fasses un peu plus confiance et tout ira bien. Et je viens déposer un baiser sur sa joue. En tout cas, je suis heureuse que tu ne sois pas rentrée en Angleterre. Tu me manquerais énormément. J'ai perdu beaucoup d'amis ces dernières années, certains sont partis, d'autres n'étaient que de passage. Mais Capucine, elle est là depuis le début, et je ne me vois pas rester à Harvard sans elle. Il y aurait comme un énorme vide dans ma vie, dans mon cœur. On va bientôt pouvoir se changer les idées avec le Spring Break. Tu y vas, hein ?
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