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« La vie peut-être. » Bambi & Annalynne.

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La vie peut-être ▬ Bambi.

Retourner dans ce magasin, à la vérité, je savais pertinemment que c'était une mauvaise idée. La première fois que j'avais fait un peu à l'intérieur de ce dernier, j'étais accompagnée. Nous venions d'apprendre que c'était un garçon … Micro teub, premier du nom. J'avais en moi cette étrange légèreté, ce bien être que j'ai égaré. Et dans les rayons, dans ma tête, se répétait comme une rengaine son ancienne proposition. Celle de vivre sous le même toit, si je pouvais parvenir à le supporter. Mes taquineries, mon acceptation, cette curieuse persuasion d'avoir franchit l'un des plus grands pas. Sauf que ça aussi, il l'a détruit, tous mes souvenirs sont obscurcis quand je n'ai de cesse de l'imaginer avec une autre fille, celle avec laquelle il m'a trompée oui, mais un tas d'autres aussi … Une nouvelle à chaque fois, parce que ça me serait trop difficile de l'envisager sérieusement avec une d'elle, alors que de lui, je ne guéris pas. Trop douloureux que de penser que d'une autre il pourrait s'amouracher, que son esprit je ne l'ai que trop peu marqué.


Mais je suis allée dans cette boutique, bien décidée à dépenser mes pourboires dans des affaires pour enfant, pour me dire que Tobias, même seule, je peux l'assumer. Que les coups durs ne me dicteront pas quoi faire et que je peux très bien assurer. Après cela je suis rentrée, et une journée plus tard, je regarde mes exploits. J'ai monté une table, sans trop m'énerver, ironie, puisque j'ai envisager à un moment donné de la foutre par la fenêtre ou bien de l'exploser. Et puis ce parc, dans lequel il se trouve maintenant à gazouiller, me lancer des regards parce que sans aucun doute, il me reconnaît. Et de mon occupation physique et mentale j'en avais oublié que dans la matinée j'ai reçu un message de Bambi, me proposant de venir squatter. Et même si de ma part elle n'aura reçu qu'un mot pour l'approuver « Viens. » je sais qu'elle ne se sera pas offusquée. Je m'assoie dans le canapé tout en regardant l'horloge digitale sur le décodeur télévisuel … Frappée par le fait de me dire que ça n'a pas marché. Si je voulais l'oublier ne serait-ce que quelques heures, je réalise qu'il a été là, dans le moindre de mes gestes, toujours ancré en moi. Pourquoi le temps n'efface pas ?

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Bambi ne s'était effectivement pas offusquée de la réponse obtenue de la part d'Annalynne. Bien au contraire. Cette dernière aurait pu cent fois ne pas répondre, l'envoyer bouler, prétexter être occupée... mais son viens restait une invitation. Depuis le temps, l'italienne avait appris à lire entre les lignes, en plus d'être la personne la moins susceptible de la création, au bas mot. Un tempérament faisant un parfait écho à celui de la jeune maman, l'ayant secouée et aidée plus que quiconque à garder la tête hors de l'eau là où tous l'auraient traitée comme une pauvre petite chose fragile à manier avec infimes précautions. L'étudiante en médecine avait eu besoin qu'on lui offre un autre point de vue, une perspective d'avenir, pas qu'on la complaisent dans son mal être. Annalynne lui avait offert cette bouée de sauvetage. Au jour d'aujourd'hui, Bambi était bien loin d'imaginer la tourmente amoureuse dans laquelle se trouvait sa meilleure amie... sans doute le renvoi d'ascenseur serait il de mise, qui sait. Quoi qu'il en soit, c'était armée d'un panda tout doux, d'une bouteille de vin et de viennoiseries maisons que l'italienne avait frappé à la porte de sa pote préférée, attendant sagement que cette dernière lui ouvre... pour mieux s'exclamer un : surpriiiiise !! en levant légèrement ses paquets, se penchant pour embrasser la joue d'Annalynne. Merci de m'avoir permis de venir ma biche j'avais trop envie de te voir puis j'avais pas encore donné son cadeau à ton p'tit bout !!
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La vie peut-être ▬ Bambi.

Les minutes s’amoncellent alors que j'attends son arrivée, et face à la solitude ambiante, j'ai encore et toujours cette impression de perdre pieds. Pourtant, je me suis toujours vantée, de préférer l'indépendance au reste … C'est juste qu'il y a des habitudes desquelles jamais on ne se déleste. Presque deux ans à le savoir proche de moi, même lorsqu'on était pas ensemble et qu'on se jouait de nous-même, lui et moi. Et à présent plus rien, le néant, un trou noir, bien trop béant. Et ça abîme ma poitrine, ce qui se trouve en dessous, organe vital qui bat, envers et surtout contre moi. Alors les coups donnés à ma porte d'entrée sonnent comme une délivrance, un arrachement à ce cuisant aparté. C'est presque d'un bon que je me lève afin d'aller lui ouvrir, de m'accorder ces minutes passées avec elle à tenter d'oublier. Chose qui à la vérité relève bien trop de l'exploit et que je me sais incapable à réaliser. Quand une fois l'entrée ouverte, elle m'assène d'un : « surpriiiiise !! » qui me fait presque froid dans le dos, parce que j'ai toujours eu du mal avec les gens trop heureux, trop démonstratifs, faut croire que j'ai vraiment un souci de fabrication, un défaut de construction. Elle m'embrasse et j'en fais de même ne pouvant empêcher mes prunelles de se poser sur ce qu'elle tient entre ses mains.

Pas la peine d'être extrêmement intelligente pour comprendre quel présent est destiné à qui. La peluche, pour mon enfant, et le reste pour nous, évidemment. « Merci de m'avoir permis de venir ma biche j'avais trop envie de te voir puis j'avais pas encore donné son cadeau à ton p'tit bout !! » Une seconde, je tique sur le mot utilisé, « permis » comme si c'était interdit avant que je ne dise quoi que ce soit. Il est vrai que je ne suis pas des plus accueillante et que la formule « fais comme chez toi » est peu souvent de mise avec moi, mais je crois que je ne suis pas aussi monstrueuse que cela. Bien que depuis ce que Clay m'a fait, j'avoue que cette impression n'en fini pas de s'ancrer. Le fait de ne pas « être assez ». D'être répugnante au point de l'avoir vu fuir vers d'autres entres cuisses à contenter. Alors je me décale sur le côté, histoire de la laisser plus facilement passer. Lui permets de rentrer chez moi, même si j'ai en horreur cet appartement qui ne me ressemble pas. Et quand je lui prends la bouteille des mains, je me remémore ma dernière cuite … laquelle j'ai terminé sans clefs et chez lui, déplorable à souhaits. Aux aboies même alors que je l'ai quitté. Pourtant, sans y penser je murmure, presque inaudible. « Exactement ce qu'il me fallait. » Qu'importe si je passe pour une ivrogne, il n'y a que l'alcool qui parvient un tantinet à m'apaiser pour que la douleur revienne encore plus forte après. « Je te laisse aller lui donner. » La peluche, évidemment, pas les gâteaux, vu que petit homme ne se nourrit encore que de lait.

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Sauf que le murmure ne passa pas dans l'oreille d'une sourde. Non pas que Bambi soit d'une ouïe extrême mais en lui donnant la bouteille de vin, quelque chose parut changé chez Annalynne. Sans savoir quoi exactement. Peut être parce qu'au bout de tant d'années, elle n'avait plus besoin de décodeur pour savoir quand sa meilleure amie allait mal ? Tu vas voir ce vin est une tuerie ! fit elle avant de hocher la tête pour aller voir Tobias, gazouillant joyeusement dans son parc. Le panda que lui apportait Bambi était safe, elle l'avait lavé deux fois depuis l'achat et demandé au moins trois fois à la vendeuse s'il n'y avait pas de risque de décollement de petites particules dangereuses pour un bébé. Cette dernière lui ayant juré ses grands dieux que non, elle avait intérêt à avoir raison sans quoi l'italienne saurait où la trouver pour lui refaire la tronche façon puzzle. Hey bonhomme... j'espère qu'il te plait le panda ? J'ai mis du temps à le choisir... je voulais une peluche trop belle pour toi ! lui expliqua-t-elle sans utiliser de mot débile, la brunette n'ayant pas pour habitude d'infantiliser plus que de raison même les bébés. Tobias méritait qu'on lui parle normalement... n'est ce pas ? Bambi déposa la peluche à côté de l'enfant, déposant un gros bisou sur son front avant de se tourner vers sa meilleure amie, s'armant d'un sourire tendre. Tu veux en parler ma belle ? Je sais pas ce qui se passe mais je sens que quelque chose va pas... me demande pas pourquoi !
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La vie peut-être ▬ Bambi.

« Tu vas voir ce vin est une tuerie ! » A l'instar de ma vie. Mais je n'en dis rien de plus, parce que je l'ai déjà bien trop fait, et je réalise que j'ai de plus en plus de mal à le cacher. Le fait qu'il est parti, ou plutôt que je l'ai fait, mais il l'a fait en premier lorsqu'il a décidé de me tromper, je ne peux m'empêcher de le penser. Le fait est qu'au moins, la bonne humeur qu'elle semble porter est parfaite pour trancher avec la mélancolie qui ne désire me quitter. « Hey bonhomme... j'espère qu'il te plait le panda ? J'ai mis du temps à le choisir... je voulais une peluche trop belle pour toi ! » Elle prononce en s'adressant à mon enfant, et n'en résulte pour ma part qu'un faible sourire. Elle dépose le-dit panda tout à côté lorsque je m'approche de ce tableau qui me plaît assez. Cela fait des jours que je ressasse ma rupture avec Clay, que je m'enferme entre ces murs, au Nirvana, et que je me coupe du monde sans faire quoi que ce soit. Aujourd'hui, je voulais juste changer les choses, tenter d'oublier sans positionner l'alcool dans l'équation. Sauf que cette bouteille je la tiens toujours entre mes doigts, je l'observe en pensant que j'en bois trop, que la dernière fois que je l'ai fait, c'est chez lui que je me suis retrouvée. Elle l'embrasse finalement avant de m'arracher à mes délires, me prenant par surprise. « Tu veux en parler ma belle ? » Pour une fille qui se vante de ne laisser transgresser ses sentiments, au moins, avec elle, c'est carrément loupé. « Je sais pas ce qui se passe mais je sens que quelque chose va pas... » Preuve qu'on se connaît un peu trop, et que ça me perturbe, comme à chaque fois. J'en perds mes moyens et délaisse la bouteille sur la table basse quand mes mains dérident les traits de la fatigue de mon visage. « me demande pas pourquoi ! » Parce que j'ai accepté de te faire entrer dans ma vie, il y a des années. Parce que pour quelqu'un qui m'a connu de cette manière durant plusieurs mois, est capable de comprendre que ce sont différents masques que je porte envers et contre moi. Si je veux en parler … Je ne saurai vraiment le définir, parce que j'avoue que je ne sais pas quoi en dire. C'est soudain comme ça me démange, j'ai une impression d'un urticaire grandissant et mes ongles arrachent une seconde mon cou. Toujours à la recherche de ce collier dont la non-présence me hante. Cette laisse dont je me suis défaite et dont j'ai bien trop de mal à me passer. « Après quelques verres. » Peut-être que j'oserai lui dire ce qui me tracasse, ce qui me bute et tourmente. « D'ailleurs ... » Je la délaisse un instant en faveur de la cuisine, porte de placard ouverte afin d'en sortir deux verres à ballon que je m'en vais poser tout à côté de ce qui pourrait – éventuellement – me permettre de délier ma langue au sujet de Clay. « Sers le premier. »

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Bambi avait su décoder une sorte de mal être implicite, silencieux, douloureux chez Annalynne car de son côté, elle aurait été capable de faire exactement la même chose. De cette manière, elle seule avait pu la sortir du marasme de dépression dans lequel se trouvait l'italienne en arrivant à Boston. L'en sortir en la secouant, en lui foutant les bons coups de pieds au derche quand il le fallait l'avait complètement guérie, un pas après l'autre. D'une certaine façon, la brunette souhaitait renvoyer l'ascenseur. Prouver une fois encore que sa confiance était digne et que la jeune maman pouvait, juste une toute petite fois, se reposer contre son épaule. Cela n'avait même pas à sortir d'ici, le seul qui en serait témoin, c'était Tobias, mais fort heureusement, son si jeune âge l'empêcherait de faire autrement que de garder jalousement le secret de sa maman et de Bambi. Une chance à saisir ! Mais Annalynne ne ferma heureusement pas la porte des confidences. Sa condition expresse et indiscutable, c'était de boire quelques verres avant... et que la sicilienne serve le premier, chose qui lui arracha un petit rire au passage. Elle s'empara aussitôt des deux verres ballons sitôt sortis ainsi que de la bouteille, qu'elle débouchona avec un geste quasi professionnel. Quasi seulement... cela prouvait notamment qu'elle allait très souvent en soirée et qu'ouvrir les bouteilles était devenu aussi simple qu'énoncer le mot soirée pour elle. Verre tendu à l'attention de sa pote, petit sourire en coin, elle énonça, d'un air tout fier : santé à toi ma belle, et à ton p'tit bout qui va faire tourner toutes les têtes du monde tellement il est aussi beau que toi ! A ses paroles, elle dégusta sa première gorgée, constatant que son vin n'était pas mal. Bon choix, c'était déjà ça. Je t'étonne si je te dis que moi... qui pensait que ça me retomberait jamais dessus après tout ce que j'ai vécu, j'ai trouvé quelqu'un ?
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La vie peut-être ▬ Bambi.

Alors il ne faut pas plus de temps pour le penser qu'elle s'exécute, attrape la bouteille, l'ouvre en un sourire, s'en suit les verres qu'elle remplie, le premier pour moi, le second pour elle, forcément. Elle est d'un naturel qui perturbe mes sens, parce qu'elle tout comme moi savons que j'ai du mal pour entretenir des relations. Mais elle fait la balance, elle joue les équilibres, dans ses mots et dans ses gestes qui pallient aux miens des plus incertains. « santé à toi ma belle, et à ton p'tit bout qui va faire tourner toutes les têtes du monde tellement il est aussi beau que toi ! » D'un regard lancé à mon fils, j'approuve même si ça me tue, parce que moi, malgré sa peau qui s'apparente plus à la mienne qu'à la sienne, je sais, que cet enfant est tout son père … Et que par association, selon les élans de mon coeur, je l'aime comme il me crève. Parce qu'il accentue ce manque ardant. Mais qu'importe, je me dis simplement que ça passera avec le temps. Alors elle boit, et j'en fais de même, non par plaisir mais par envie d'éradiquer le moindre de mes sentiments. Constat des plus récurent en ce moment. « Je t'étonne si je te dis que moi... » Directement, je suis sur la défensive, parce que je m'attends à tout comme à rien quant à sa prochaine déclaration. « qui pensait que ça me retomberait jamais dessus après tout ce que j'ai vécu, j'ai trouvé quelqu'un ? » Ma réaction ne se fait pas attendre. Sur le verre, j'en crispe mes doigts. Ne sachant pas si je dois m'agacer de la voir venir me balancer son bonheur en pleine gueule alors que mon histoire m'a butée. Parce que j'en suis devenue estropiée. Je ne sais plus sur quel pied danser. « Pardon ? » L'histoire de Bambi, je la connais, ses larmes, je les ai écouté, même si ce n'est pas mon fort, j'ai quand même aidé à la faire sortir de son trou noir, j'en suis persuadée. Choquant son âme et son coeur à plusieurs reprises afin qu'elle en reprenne la parfaite maîtrise. A la vérité, je ne m'imaginais pas qu'elle resterait célibataire toute sa vie, bien évidemment, mais je perds en lucidité face à l'amour depuis quelques jours. « Raconte. » que j'en sache plus, avant de me prononcer. De le mettre – par haine – dans le même sac que Clay, parce que je te jure, je me déteste d'encore l'aimer.

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Au tout début de confession de Bambi, elle ne manqua pas de remarquer la crispation des doigts d'Annalynne contre le verre dont elle vient à peine de boire une gorgée. Sûrement ladite confession aurait-elle pu attendre, sans doute. Mais justement, le mot doute n'a de cesse de s'allumer comme un putain de sapin de Noël dans son esprit et c'est aujourd'hui la raison pour laquelle l'italienne est venue lui en parler. N'est-ce pas ce que font les amies, après tout ? Et les meilleures amies, plus encore... quoique, avec la jeune maman, leur amitié n'est jamais rentrée dans une case précise, est toujours plus ou moins sortie des clous et c'est ce qui a toujours plu à la brunette lui faisant face, cherchant ses mots, peinant à les trouver. Parler de Ciarán à Annalynne ne devait pas être synonyme de le défendre. Lui, au moins, ne lui avait fait aucun mal jusqu'à lors. Il la traitait avec respect, lui avait annoncé la couleur dès le départ : s'étendre sur son passé, ses sentiments, ce n'est pas son truc. Très bien. A Bambi de l'accepter au même titre que le Mather accepte bien d'autres défauts de la Cabot, comme sa maladresse, sa jalousie violente, et j'en passe et des plus mûres. On s'est rencontrés au Summer Camp en fait. On s'est plu tout de suite... je veux dire, c'était évident. Pourtant, ni lui ni moi n'avons tenté quelque chose. Je crois qu'inconsciemment on a attendu... on voulait voir, apprendre à se connaître. A la rentrée, il m'a sauvée d'un sale type qui m'avait attaquée et blessée dans la rue. Sans savoir pourquoi, c'est son numéro que j'ai appelé, et il est venu commença-t-elle à expliquer d'une voix posée, sans fuir le regard de son amie. Nos sentiments se sont liés petit à petit. On s'est cherchés, disputés, fuit... enfin surtout moi, quand je suis retournée quelques jours en Sicile, parce que je pensais que c'était mieux de l'oublier et puis... je suis revenue pour Noël, déguisée en Maman Noël d'ailleurs, et je lui ai fait la surprise. C'est ce soir là que tout a vraiment commencé. Officiellement, je veux dire. Ce n'est pas évident tous les jours, nous sommes très différents mais il me fait du bien... il a vu mes cicatrices tu sais. Et c'est bien le seul qui m'a trouvée sexy quand même...
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Alors qu'elle commence à raconter, je bois mon verre lentement, lançant un regard à Tobias de temps en temps. « On s'est rencontrés au Summer Camp en fait. On s'est plu tout de suite... » Oui, hein, c'est toujours tout de suite dans ces cas là, ça a été aussi le cas pour moi. « je veux dire, c'était évident. Pourtant, ni lui ni moi n'avons tenté quelque chose. Je crois qu'inconsciemment on a attendu... » C'est un début de conte de fée, et je me retiens de lui dire d'arrêter. « on voulait voir, apprendre à se connaître. A la rentrée, il m'a sauvée d'un sale type qui m'avait attaquée et blessée dans la rue. Sans savoir pourquoi, c'est son numéro que j'ai appelé, et il est venu » Un tantinet inquiète sur le fait qu'elle ait pu encore subir quoi que ce soit, j'en fronce les sourcils, et comprends qu'au moins elle n'était pas seule à ce moment là. « Nos sentiments se sont liés petit à petit. On s'est cherchés, disputés, fuit... enfin surtout moi, quand je suis retournée quelques jours en Sicile, parce que je pensais que c'était mieux de l'oublier et puis... » La fuite quand les choses deviennent trop sérieux, c'est un truc que j'entends parfaitement, comme les disputes, les recherches. Et j'ai mal au coeur, j'accuse à nouveau mon malheur. « je suis revenue pour Noël, déguisée en Maman Noël d'ailleurs, et je lui ai fait la surprise. C'est ce soir là que tout a vraiment commencé. » On était allé au restaurant Clay et moi, tu sais, je ne pensais pas que cette soirée se finirait comme ça. J'avais eu tellement peur, ce soir là. « Officiellement, je veux dire. Ce n'est pas évident tous les jours, nous sommes très différents mais il me fait du bien... » J'en finis mon verre, quand j'entrevois mon brin de jalousie à son égard, son bonheur étalé sous mes yeux, alors que je suis en train de crever de ne plus vivre à deux. « il a vu mes cicatrices tu sais. Et c'est bien le seul qui m'a trouvée sexy quand même... » Bambi n'a jamais eu réellement conscience du fait que si, elle l'est, sexy. Elle l'est beaucoup plus que certaines d'ailleurs, et pour bosser au Nirvana, des filles, j'en ai vu des tas. Mais qu'importe, il lui fait du bien et même si je désire au plus haut lui dire que c'est foutrement faux les histoires comme ça, que l'amour n'est que factice et ne dure pas, je me tais, préfère de loin finir mon verre pour m'en resservir un dans la foulée. Que je bois de moitié, sans même le calculer. « Bambi ... » que je commence dans l'intention de ne pas paraître trop blasée, encore une œillade lancée à mon enfant, tout ce qu'il me reste de Clay, un point d'ancrage, ce à quoi je suis attachée. « Méfies-toi. » Parce qu'on ne sait jamais, parce qu'on ne connaît jamais les gens. Parce que je pensais que Clay m'aimait jusqu'à encore quelques jours, et que je ne réalise toujours pas à quel point je me suis fourvoyée. Et je bois encore, plutôt que crever.

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HJ : Excuse moi pour le temps de réponse, le boulot m'a tuée « La vie peut-être. » Bambi & Annalynne. 927261665
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Expliquer tout ce qui s'était passé entre elle et Ciarán fut libérateur pour Bambi. Si l'italienne n'avait pas été jusqu'au bout, elle aurait sûrement eu l'impression de dissimuler des choses à Annalynne et ça, impossible. Impensable, même. Depuis que cette dernière avait réussi à la sauver d'elle-même, à son arrivée à Boston, la brunette s'était juré de ne jamais rien lui cacher. Le bon comme le mauvais, le drôle comme le honteux, tout. Aujourd'hui, elle lui parlait d'amour... mais si le tempérament de sa meilleure amie ne l'étonnait plus, la voir se descendre son verre de vin de la sorte alluma une sorte de loupiotte d'attention dans son esprit. Quelque chose cloquait. Ou quelque chose manquait, peut-être. Depuis quand ne râlait-elle plus ? D'ordinaire, point de conseil, elle envoyait surtout des piques qu'il fallait savoir traduire et fort heureusement, Bambi avait appris depuis le temps. Mais une fois qu'Annalynne eut prononcé le prénom de l'italienne, après avoir entamé un second verre, ce fut un méfie toi qui suivit. Anna, tu es sûre que tu vas bien ? ne put-elle s'empêcher de lui demander dans la seconde qui suivit, sourcils froncés, alors que son propre verre était à peine entamé. S'il fallait garder l'esprit clair, alors autant ne pas démarrer tout court, c'était plus sage... du moins du point de vue de l'italienne. Je me méfie tout, tu me connais, c'est bien pour ça que je n'ai fait confiance à aucun homme pendant des plombes. Mais d'ordinaire tu ne m'aurais pas dit ça... qu'est-ce qui se passe ? Tu as bu, maintenant raconte.

HJ : c'est pas grave du tout ma belle « La vie peut-être. » Bambi & Annalynne. 2659158125
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