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fck u i love u et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours. |
Dire que je m'amuse comme un petit fou est un euphémisme. Je m'éclatais en réalité. Et je savais parfaitement que le jeu ne faisait que commencer. J'avais prévu quelques autres lieux où on pourrait foutre notre petit bordel, on n'avait jamais fait ça avant, et j'avais envie de lui montrer combien j'étais con avant. Tout en évitant de lui montrer pourquoi je me prenais des baignes en permanence. Enfin, une fois à la caisse, James me rejoint en jetant ses articles et je mime une moue outrée. « Ouais, en revanche, Sophie n'a pas apprécié, c'est peut-être parce que t'as choisi d'me tromper avec la pute du campus ! Tout lui est passé dessus, sauf le train. A croire que t'aimes les vagins bien écartés. » Je soupire plus lourdement cette fois, et passe une main sur mon visage, alors que mon amant jette sa carte au visage de la caissière. Je me retiens, mais j'ai tellement envie d'éclater de rire, c'est dingue. Surtout quand il la reprend en disant qu'il ne prendra rien de tout ça. J'aime bien quand il fait son petit con, et je ne peux m'empêcher de ricaner à la fin de sa phrase, mais je me rattrape pour faire passer ça pour du mépris. « Vous avez vu comment il fait son macho ? Vous avez vu avec quoi je dois vivre ?? » Je siffle entre mes dents, pour jouer le mécontentement, jusqu'à ce que je vois le vigile arriver vers nous. James continue son jeu de petit con, et je me mets entre eux, regardant le vigile. « Excusez-le, il est insortable. J'ai essayé de lui expliquer pourtant mais il comprend rien.. Enfin, on s'en va. » Je me tourne vers mon amoureux et lui lance un regard foudroyant, le poussant vers la sortie. Puis une fois qu'il est dehors, je repars en direction de la caisse pour payer le pull que je voulais, rapidement, puis je ressors très vite en prenant James par le bras l'emmenant plus loin. Et une fois que je suis sûr qu'on ne nous voit plus, je lui tends le sachet en souriant largement. « C'était pour toi, p'tit con. » Je me laisse aller et ris enfin, venant le câliner, le serrer contre moi, et l'embrasser tendrement. « Tu peux me le dire, que toi aussi t'as fait le petit con dans ta "jeunesse". »
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