(jaley) les emmerdeurs sont de sortie

Cela faisait un petit moment que j'étais rentré. Une heure passée dans le canapé, James venait à peine de rentrer lui aussi. Après un doux baiser, je le laissais aller prendre une douche, tandis que je continuais de zapper les chaines les unes après les autres. C'est pas un passe temps intéressant pour moi, ça ne l'a jamais vraiment été. Je préfère rester sur l'ordinateur, ou dans mon atelier mais dans celui-ci, quand j'y vais, je n'en ressors que quelques heures plus tard. Or, j'avais en tête un petit projet pour ce soir. Alors que j'entends James dans la chambre, je me lève en écrasant ma cigarette et vais à sa rencontre. Je le regarde avec un petit sourire en coin. « Habille toi mon lapin, on sort ce soir. » Je ne lui dis rien de plus, je me penche simplement au-dessus de lui pour lui mordiller la lèvre et au passage, l'embrasser rapidement. Une caresse dans le cou, puis je pars mettre mes bottes et ma veste, je prends mon sac dans lequel je fourre quelques petites choses, notamment des clopes puisque mon paquet est presque vide. Et puis je pars au salon enfiler ma veste et caresse nos deux chiens en attendant James, assis sur l'accoudoir du canapé.

Des enfants.

Je venais à peine de rentrer du boulot, que mon regard tombait directement sur Harley qui vient comme à son habitude m’accueillir. Il est adorable, et j’espérai au fond de moi qu’il garde cette habitude. Je l’embrasse doucement, puis sans autre je me dirige en direction de la salle de bain afin de prendre rapidement une douche. C’était une journée très mouvementée, mais bizarrement je n’étais pas épuisé et au contraire j’étais même disposé à faire des tonnes de choses. Pénétrant dans la chambre, avec seulement une serviette autour de ma taille. Je soupirai grandement en m’étirant, tout en faisant voyager mon regard sur les alentours. Je ne savais pas si je devais m’habiller ou rester en boxer. Mais, ma réponse fut rapidement répondue à la présence d’Harley qui me dictait de m’habiller. Arquant un sourcil. J’allais lui demander pourquoi, mais il vint à m’embrasser pour ensuite disparaître. Alors rapidement, j’enfilais un pull noir, un jean noir, et une veste de la même couleur sauf mes baskets qui étaient d’un blanc parfait. Je revenais auprès de l’homme que j’aime, passant un bras autour de sa taille, l’incitant à rester ainsi dans cette position. « Je vois qu’on est bien excité ce soir… » Ma muqueuse passait sur la largeur de mes chaires masculines, alors que j’incline mon visage pour venir poser ma bouche contre le sienne, et de passer mes doigts chauds dans ces cheveux en tirant son visage en arrière brusquement. « T’es beau. »

©S a n i e

J'aimais bien faire des petites surprises à mon homme. Parfois, il se demande trop ce que c'est, et me fait presque la gueule parce que je ne veux rien lui dire. Mais là, ça ne restera pas secret. Dans le salon en train de finir de me préparer, je regarde par la fenêtre. Les boutiques fermeront dans une heure, et je me dis qu'on ferait mieux de se dépêcher si je veux que mon programme fonctionne. Alors que j'attrape mes clés, je sens son bras m'entourer et mon corps s'accole au sien alors que sa bouche entraîne la mienne dans un baiser tendre. Mes bras passent autour de son corps tandis que je souris, je le garde contre moi quelques secondes, relevant mon regard sur ses yeux. « Et toi t'es trop canon. Tu sens bon. T'es beau. » Je tends la main jusqu'aux patères pour attraper sa casquette que je visse sur ma tête, souriant de toutes mes dents. « J'ai l'air d'un gangsta comme ça, hein ? » Je fais une moue, comme dans les clips de rap américain pour appuyer mes paroles et puis j'éclate de rire. « J'la garde quand même ! Je te la rendrais en rentrant, t'inquiète babe. » Un clin d'oeil, puis je l'entraîne dehors en coinçant une clope entre mes lèvres. Je l'allume et la tends à James, avant de m'en rallumer une autre, une fois dans la rue, marchant vers le centre ville dans le but de trouver une boutique où on pourrait casser les couilles des vendeuses. « Tu me fais confiance ? »

Des enfants.

JIl était tellement adorable. Je le regarde longuement en abordant un large sourire, lorsqu’il impose ma casquette sur son crâne j’en viens même à rire de bon cœur en roulant des yeux d’un air exagéré. Bon sang, quand je le vois ainsi rire cela me fait tellement du bien. Je ne préfère rien dire, parce que bon, il reste canon. Et je veux pas qu’il prenne la grosse tête. Je le laisse m’entrainer en dehors de notre appartement puis de notre bâtiment. Il m’offre une clope que je pince du bout de mes chaires en aspirant la fumée qui s’évade dans mon organisme. Je fronçais les sourcils, je ne savais pas les projets qu’il nous avait réservés. Alors je me permets de lui poser la question. Bien que la plupart du temps il préfère garder tout pour lui. « On va où exactement ? » J’ai bien envie de l’emmerder sur un petit sujet. C’est vrai qu’en arrivant j’avais plutôt une envie d’activité physique. Mais j’étais persuadé que celle-ci pourrait très bien se dérouler durant les moments qu’il prévoit pour nous. Je passe un bras autour de sa taille en plongeant ma main sous son tissu pour venir caresser son ventre et son bas-ventre du bout de mes doigts. « Alors bébé, tu m’emmènes où ? Dans ton lit ? » Je ris, en affichant toutes mes dents dans un sourire bien plus large. Les yeux brillants je vins à plaquer ma bouche contre sa tempe, laissant mes doigts caresser cette zone que j’affectionnais tout particulièrement.

©S a n i e

Nous marchons un peu plus tranquillement pour arriver jusqu'au centre ville, là où toutes les boutiques sont. Heureusement que ce n'est qu'à quelques pas de notre appartement. Et quand il me demande où on va, je lui souris de toutes mes dents sans rien dire. Je me contente de fumer ma cigarette et rajuste sa casquette de façon à cacher un peu mon regard. Bon, je vois pas grand chose devant, mais au moins, je ne vois pas la tête des gens et je n'ai qu'à relever le visage pour le voir. On s'arrête quand il passe un bras autour de moi, je pose ma main contre la sienne alors que mon corps entier frissonne, un large sourire sur les lèvres. « Mh oui c'est prévu.. Mais en fin de soirée mon lapin. » Je tourne et relève le visage pour l'embrasser chastement du bout des lèvres, puis je lui prends la main et l'embarque devant une boutique de fringues. « En premier on va là. On va emmerder la vendeuse en nous disputant tous les deux. Genre, on va choisir des fringues et une fois à la caisse on va faire genre de se disputer, ça marche ? » Ouais, je suis toujours un sale emmerdeur de première, mais là, je l'étais avec mon mari et je fais absolument ce que je veux. Et puis, j'étais sûr que cette idée lui plairait. On est un couple de petits cons, c'est un fait.

Des enfants.

Je faisais un peu la moue, lorsqu’il vint à me dire que cela sera que pour la fin de soirée. Je sais, j’ai l’air d’un impatient, mais c’est toujours comme ça quand on regarde bien les choses. Surtout quand il s’agissait d’Harley. Mon bas-ventre réclame toujours. Cependant à la suite de ces propos, quand nous nous arrêtons face à un magasin de fringues je fronçais les sourcils. D’habitude nous ne faisons pas cela en couple, mais on a l’habitude d’emmerder les gens. Je hausse les épaules, je lâche son corps pour lâcher également la cigarette que je broie du bout de ma chaussure. « Très bien. Nous avons là, un très bon programme. » Je l’embrasse une dernière fois avant de passer devant lui, les mains dans les poches. Je crois que le mieux serait de commencer directement. Pour faire comprendre aux gens juste à nous regarder qu’on n’est pas trop en accords. Et puis bon, je me connaissais. Je pouvais facilement faire exprès d’être énervé et d’emmerder les gens autour de moi. Je scrutais derrière moi, les vendeuses nous regardaient déjà assez mal puisque nous arrivions à juste 1h00 de la fermeture et qu’elles ne devaient pas être très enchantées de nous voir ici. Je prends dans une main, un tee-shirt que je regarde longuement. Les traits tirés, mordillant l’intérieur de ma joue. Je lâche quelques regards à Harley qui de l’extérieur pourrait croire que je le fusille littéralement, alors que c’est tout le contraire. J’aimais bien, être complice avec mon mari. Faire ce genre de blague.

©S a n i e

J'attendais son avis quant à mon idée, et lorsqu'il hausse les épaules, je lève les sourcils avant d'entendre sa réponse. Oh, ça lui plait ! Et il est déjà dans le personnage on dirait. Je soupire en secouant la tête dans un bon jeu d'acteur, puis me place dos à la porte d'entrée pour terminer ma cigarette. Quelques secondes plus tard, je l'écrase du bout de ma godasse, puis entre dans la pièce toute petite et me mets à râler parce qu'il fait chaud. J'ignore volontairement tous les regards de mon mari, ses regards tranchants, il joue très bien la comédie d'ailleurs. Mais c'est pas fini ! Levant un sourcil, je vois un lot de caleçons larges et roses, un bon alibi pour une dispute. Je le prends puis vais voir James en lui tendant le lot. « Tiens, tes dessous. Ils sont assortis à ta tête de gland, t'as vu ? » Sans une once de sourire, je lève mon regard faussement froid et distant sur son visage fermé, puis je le bouscule de l'épaule, pour le contourner, prenant soin de frôler sa main. J'adore quand on joue comme ça, mais je veux quand même m'assurer qu'il ne prenne pas mal mes mots. Enfin, je me dirige vers un pull en laine gris que je regarde longuement, dos à lui, en râlant parce que je n'y trouve pas ma taille. Forcément, je suis trop maigre pour qu'il y ait ma taille.

Des enfants.

J’aime ce genre de situation, honnêtement. Quand je rentre dans le magasin, je ne fais pas trop gaffe aux alentours et je bouscule un peu tout. Sans réellement prendre le temps de réfléchir à ma stratégie d’emmerdeur de première, j’entends les propos d’Harley. Et lorsqu’il me montre en plus de ça les bas de cette manière. Je fronce les sourcils, je serre la mâchoire en le dévisageant. Je lui prends des mains en balançant le tissu sur une étagère sans lui adresser la moindre parole. Je gueule de mon côté, je jure entre mes dents. Et quand une vendeuse vient à moi pour demander mon aide, je la fusille du regard en montrant mon mari d’un mouvement de tête. « Ouais, vous devriez sans doute aller l’aider à trouver le rayon enfant. Ici Il n’y aura pas ça taille. » Je souris, faussement. Je tousse alors que la vendeuse écarquille des yeux en s’excusant tout en s’éloignant pour me laisser le choix. Je me mords volontairement la lèvre inférieure en posant mon regard faussement furieux sur la silhouette de mon tendre amant, alors qu’il devait s’en douter que c’était un signe d’excitation face à l’instant que lui et moi passions. « Tu n’as pas compris ? Il n’y a pas ta taille ici, va chez les gosses. Et encore, j’suis gentil. » Je roule des yeux, exagérément. En soupirant, je traverse le magasin pour m’approcher des jeans, tout en ignorant les vendeuses qui nous regardent, comme les autres clients qui ne peuvent s’empêcher de nous envoyer des regards.

©S a n i e

Avec James, on aimait beaucoup mettre en place des petits jeux tous les deux. Ca permet de pimenter le couple, mais le truc, c'est que ça se fait généralement naturellement entre nous. On ne se force pas, on fait ça comme ça vient, et c'est ça qui est plutôt chouette. Je ne sais pas si c'est parce qu'on s'aime qu'on est autant complices, en tout cas, on l'est. Et ça me plait au plus haut point. Alors que je regarde un pull maintenant, j'entends James parler et je fais la moue en me retournant vers lui, mimant une moue faussement outrée. Je croise les bras en soupirant jusqu'à ce qu'il s'avance, je lui lance un regard noir avant de lever un sourcil. Je le regarde passer à côté de moi et je grogne lentement entre mes dents, faussement énervé, puis je fais volte face pour gueuler à travers tout le magasin. « Bah j'ai peut-être une taille de gosse en fringues, mais au moins j'ai pas une taille XS en Durex, pas comme certains ! » Je le regarde de loin en soupirant lourdement, bien sûr ce n'est qu'un jeu d'acteur. Pourtant, tous les regards sont braqués sur nous. Les gens ont l'air gêné, et ça me fait rire intérieurement. Quelques clients s'en vont, et je me demande si les vigiles ne vont pas nous demander de partir à un moment ou à un autre.. En tout cas, je place la casquette de James à l'envers sur ma tête et vais à la caisse avec le pull que j'ai choisi, sans faire attention à James, enfin c'est ce que je montre. Parce qu'en réalité mes sens sont en éveils pour l'entendre et le sentir arriver.

J’aimais ce petit con, littéralement. Quand je le regardais du coin de l’œil je pouvais identifier à quel point il s’amusait en ce moment. Cependant, je fus presque réellement choqué par les propos qu’il vint à aborder. Je sais que c’était faux, mais c’était tellement bien joué que ma tête en devenait presque réelle. Ou… Je le faisais exprès ? Évidemment. Je soupire bruyamment en détournant le regard sur les nombreux articles. C’est après quelques secondes que je vins prendre un tas de vêtements. Au pif, quelques jeans, ainsi des pulls que je ne vais sans doute jamais foutre. Et je me précipitais en direction de la caisse où je jetais le tout sur le comptoir. Les pupilles dilatés, par cet amusement dont cela venait naturellement. « Ah ouais ? Pourtant tu ne t’en plains pas. C’est peut-être parce que t’as un petit cul ? » Je lui souris, dans étirement assez crispé. Alors que nous étions en proximité de l’un de l’autre. Je frôlais timidement sa phalange avant de sortir sauvagement ma carte bleu en le jetant face à la vendeuse qui paraissait scandalisée par nos attitudes respectives. Avant de la reprendre, ouais bon. Je n’allais pas payer des trucs que j’allais pas mettre surtout que c’était vraiment des articles douteux. « Finalement, je vais rien prendre. Je ne vais pas m’excuser du bordel. C’est un peu votre job de ramasser. » Je détournais le regard sur les alentours, quelques bonnes femmes étaient en train de ranger minutieusement nos bordels. J’en souriais, presque fièrement alors que je fis signe à Harley d’observer la même scène que moi. « Regarde, tu pourrais apprendre comment ran… » C’est à ce moment que j’ai été coupé. Un gars, élancé. Une taille parfaite, vêtu d’un noir impeccable. Il se tenait là, à mes côtés en me scrutant de toute ma longueur. « Vous devriez partir Messieurs. Vous éloignez la clientèle. » J’arquais un sourcil. « La clientèle ? Mais, nous sommes des clients. » Il plisse des yeux, et je fais pareil. Mes mains sur mes hanches. Les lèvres pincées. Comme un con, ouais. Un con qui se fout littéralement de sa gueule.