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I'm my own worst enemy. Mira

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Ce n’était vraiment pas son jour songea Bonaventure alors qu’il marchait d’un pas lourd vers la seule personne susceptible de lui remonter le moral ou surtout d’apaiser sa colère. Il n’arrivait pas à le croire : sa mère était enceinte. A son âge. Le pire dans toute cette histoire, c’est qu’elle semblait totalement s’en ficher de ses conseils, de son avertissement. Merde, il était quand même diplômé de médecine, il savait de quoi il parlait mais non ! Elle n’en faisait qu’à sa tête et son mari était tout aussi taré qu’elle. Le Quincy ne savait plus s’il devait en rire ou en pleurer car trois heures de prise de tête avec ses parents avaient suffi à mettre en l’air des années et des années de contrôles sur ses émotions. Même la cigarette n’apaisait pas sa tension nerveuse. Alors, en désespoir de cause, il s’était résolu à partir à la rencontre de la seule personne capable de remettre un peu d’ordre dans sa tête et surtout de l’apaiser. Okay dit comme cela, cela pouvait paraitre être le bagne mais ce n’était pas le cas. Bonaventure avait longuement hésité à se rendre au travail de sa petite-amie parce qu’il se connaissait : quand il était dans un état de nerf comme ça, un rien pouvait le faire partir en live. Je vous rassure, il n’irait pas jusqu’à se battre contre quelqu’un. Le jeune Weasley était un piètre bagarreur et surtout il n’était pas dingue : avec son dos, il se ferait mettre à terre en moins de temps qu’il ne faut pour dire ouf. Par contre, s’en prendre une à cause d’une parole acerbe, là, c’était possible. Le pire, ce serait de se prendre la tête avec Mira car la dernière chose qu’il souhaitait, c’était bien cela. Pourtant, il prenait le risque tant il avait besoin de la voir, de se calmer sous peine de repartir à la charge avec ses parents. Son père le harcelait déjà suffisamment en sms depuis qu’ils s’étaient quittés au cabinet de sa mère.

Bonaventure poussa la porte du Lord Hobo, trouvant rapidement sa petite-amie derrière le bar. En temps normal, il aurait aussitôt souri mais là, le simple fait de la voir rire avec un client, de la voir faire son numéro de charme pour obtenir un pourboire le mit dans un état de nerf encore plus profond. Il s’installa au bar, pianotant dessus comme si cela pouvait l’aider à se calmer. « Salut » lâcha-t-il à Mira quand elle vint près de lui. « Je peux avoir un whisky sec ou je dois attendre que tu finisses d’emballer le type là-bas ? » reprit-il en fronçant les sourcils. Bien joué Weasley… Belle entrée en matière pour ne pas te prendre la tête avec ta petite-amie.
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Je rejette à l’arrière de mon crâne quelques mèches de cheveux me tombant devant les yeux tandis que je regarde tour à tour les 5 personnes, associant à chaque visage la boisson qu’il vient de commander, la répétant en 2 secondes dans mon esprit, avant de leur adresser un sourire et la phrase habituelle « je vous apporte ça » faisant rapidement demi-tour, retournant derrière mon comptoir pour préparer cette commande . Un léger soupir s’échappe de mes lèvres, lorsque je vois un homme m’appeler un peu plus loin, soit pour régler soit pour commander de nouveau. Ils ne sont pas loin d’une dizaine à sa table, ce qui n’a rien de surprenant pour un vendredi soir mais qui me saoule tout de même, mon patron ne comprenant toujours pas qu’il faut mettre au moins un employé de plus les week-ends. Économie, crise, tous les synonymes du dictionnaire passent entre ses lèvres pour trouver des excuses. Finalement je demande à ma collègue d’aller prendre la commande tandis que je termine celle de la table du fond. Tant pis, même si je passe à côté d’un gros pourboire. Je termine le dernier mojito et repars à la quête de la table, toujours mon sourire accroché aux lèvres, déposant devant chaque personne le cocktail qui correspond. La note laissée sur la table, je ne cesse de courir, prendre une commande, la servir, la régler. Je me pose quelques secondes au bar, rageant les quelques verres trainant encore sur le comptoir, les posant sur un plateau qui finira dans quelques secondes dans le lave-vaisselle si ce dernier n’est pas déjà plein. Une pause clope ne me ferai pas de mal, mais un rapide coup d’œil vers l’extérieur m’apprend que je ne suis pas la seule à rêver de ce moment que d’autres ont déjà pris. Je souffle une nouvelle fois, pense à ta paye Mira, aux pourboires en cash aussi. Une nouvelle personne s’installe au comptoir, me facilitant d’une certaine façon la vie, ne m’obligeant pas ainsi à faire de multiples allers-retours.. Rien que pour ça, je lui adresse n grand sourire , lui servant sa bière, et me permettant une légère pause en discutant un peu avec cet homme d’une trentaine d’année , sortant à priori du boulot comme il me l’explique. Je discute encore plusieurs minutes avec lui, un léger sourire aux lèvres, avant de voir arriver Bonaventure. Je m’excuse auprès de l’homme avant d’aller vers mon petit-ami un grand sourire au bord des lèvres. « Salut mon chat ! » dis-je déposant mes lèvres sur les siennes, en levant légèrement les yeux au ciel à ce qu’il dit. « Rho je discute juste avec » dis-je en me retournant pour prendre la bouteille et un verre « Tu travailles pas ce soir ? »

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Bonaventure savait deux choses ce soir : la première, qu’il était en rogne. La seconde, qu’il ferait bien de faire comme d’habitude et d’aller s’enfermer dans sa chambre ou dans son appartement. Bref, de ne côtoyer personne avant de s’être calmé. Dans ce genre de moment, il n’apparaissait plus vraiment comme le gendre idéal ou le petit-ami romantique et parfait. Non, il devenait ce petit con que beaucoup de ses anciens amis connaissait : celui capable de vous regarder droit dans les yeux et de vous envoyer chier, sans aucun remord voire même avec le sourire. Il était généralement imbuvable et pourtant, malgré qu’il sache cela, malgré le fait que l’envie de se shooter n’en était que plus forte ; il s’était tourné vers Mira dont la seule présence réussissait à le calmer – du moins d’habitude. Là, rien n’y faisait, il avait tout simplement envie de tout envoyer péter, à commencer par ses chers parents. Quelle idée de tomber enceinte à son âge ?! Surtout qu’il s’agissait là d’une grossesse à risque, que sa mère allait devoir rester allongée une bonne partie de la gestation. Pour son fils, c’était clair et net, elle devait se séparer de cet alien qui squattait son utérus. Une petite voix lui souffla que sa rancœur et sa colère venaient bien plus du fait qu’il n’allait plus être le seul fils de la famille et que surtout, cet enfant serait leur enfant biologique. Deux raisons pour qu’il se sente menacer, lui qui venait à peine de retrouver sa vie. « Mouais… j’aime ta façon de discuter avec lui ! » grommela-t-il en haussant les épaules, de mauvaise foi. En temps normal, il n’aurait même pas prêté attention à cette conversation, partant du principe que Mira bossait et que cela faisait partie « du jeu ». Hélas, ce soir n’était pas un soir comme les autres. « Si je devais bosser mais j’ai eu une urgence familiale dont je me serais bien passé. Du coup, je suis libre comme l’air pour m’envoyer un verre ou deux » reprit-il en haussant une nouvelle fois des épaules. Ce soir, il se foutait bien d’être musulman ou même d’être le pape. « On a le droit de fumer ici ? » demanda-t-il avec l’envie de se griller le paquet. Bon sang, elle allait lui servir son verre ou elle avait besoin d’une invitation ?! songea-t-il avec agacement. Oh que c’était pas bon quand il s’énervait aussi facilement… Contrôle toi mec où non seulement tu vas te faire déshériter par tes parents mais en prime, tu finiras avec une main devant, une main derrière car tu auras plus de copine.
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Mes yeux se lèvent de même au ciel en voyant l’état, ou plutôt l’humeur de mon petit ami. C’est pas le jour pour lui demander de m’emmener à Disney World, je crois. Tant pis, je ravale cette idée au fond de mon esprit, préférant lui adresser un petit sourire face à son air grognon, jetant un coup d’œil dans la salle pour voir si personne n’attend d’être servi ou de régler avant de redéposer mon regard clair sur Bonaventure. « Les gens viennent ici pour te détendre tu sais, pas sûr qu’ils continuent de venir si la serveuse leur tire la tronche. » dis-je en penchant légèrement la tête de côté, lui adressant un sourire ayant vocation à le faire craquer, avant de me retourner attrapant ce qu’il faut sur l’étagère pour le servir. Je croyais qu’il n’avait pas le droit de boire, mais bon, je pense pas que ce soit le moment de lui faire la remarque. « un verre ou deux ouais… » dis-je en posant son verre devant lui, ne pouvant m’empêcher un léger regard noir. L’alcool quand on est de mauvaises humeurs je connais, et j’aime pas trop ça . « Qu’est-ce qui va pas ? » demandai-je, tendant la main vers lui pour prendre la sienne, espérant que ce contact le calme un peu, lui permette de s’ouvrir à moi? Je ne connais pas sa famille, je n’y connais rien non plus en famille en général, mais écouter… ça j’ai l’habitude avec mon boulot. Au pire qu’il voit ça comme la plupart des clients ici, on se confie seulement à la barmaid, ça n’a pas de conséquence. Mais ça, pas sûr qu’il soit prêt à le comprendre, et encore moins à le vouloir.. « À ton avis ? » demandai-je en haussant un sourcil. L’interdiction de fumé dans les lieux publics elle ne date pas d’hier à ce que je sache, il me prend pour une cruche ou quoi . Je souffle doucement. « on peut aller fumer dans la cour derrière si tu veux, c’est plus calme… » si tu veux parler en même temps . je me pince un peu les lèvres en attendant sa réponse, avant de voir de nouveaux clients rentrés. « je reviens. » dis-je filant vers la table où est installé le groupe de jeunes venant d’arriver. J’ai ‘l’impression d’être surveillé par Bona ce qui me met encore plus mal à l’aise lorsque je leur souris et leur demander ce qu’ils veulent boire. J’espère juste que ce n'est pas les dragueurs du vendredi soir, sinon Bon' va péter un câble.



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Bonaventure se sentait si laid à cet instant précis. Son cerveau lui signifiait clairement qu’il agissait comme un crétin puéril et capricieux aux yeux de sa petite-amie mais sa bouche refusait de se taire et continuait de déverser sa mauvaise humeur. Si cela continuait, il allait se prendre un verre dans la figure et il ne l’aurait pas démérité. « Tu marques un point ouais » grogna-t-il en ayant un mal de chien à approuver ses dires. Dans sa tête, il avait simplement envie de lui rétorquer qu’elle n’était pas obligée de rire aussi fort avec eux comme s’ils étaient les hommes les plus drôles du monde. Et puis, sa tenue était trop décolletée. Bon sang, pourquoi était-il venu la voir ? Il n’allait faire que bousiller davantage sa soirée si cela pouvait être encore possible. Le pire était de voir son regard noir alors qu’elle lui servait ENFIN son verre. Crânement, il en but quelques gorgées comme pour lui dire : je suis un grand garçon, garde tes conseils. Oui, il était vraiment mal luné ce soir mais le contact de sa main sur la sienne l’apaisa légèrement. Le Quincy soupira et caressa le dos de sa main d’un revers du pouce. « Mise à part que mes parents sont les pires tarés du monde et que j’ai l’impression de pisser dans un violon en leur parlant.. rien » grommela-t-il en oubliant toute sa maitrise naturelle. A cet instant précis, si vous saviez comme il se fichait d’être vulgaire ou mal élevé. « Sait-on jamais, l’espoir fait vivre » soupira-t-il en sortant son paquet ainsi que son briquet. Il n’avait pas envie de sortir avec les autres pour fumer mais s’il n’y allait pas s’en griller une, il allait très certainement appeler Emilia pour qu’elle lui donne des médicaments pour soulager une douleur fictive. Enfin, elle n’était pas si fictive que cela car il avait été tellement crispé durant ces trois dernières heures qu’il avait l’impression d’avoir un bloc de béton dans le dos. « Si c’est plus calme, je ne dis pas non » répondit-il finalement en la regardant partir vers d’autres hommes avec un air maussade. Qui sait, il allait peut-être revoir ses positions concernant la violence car des coups de canne, certains en mériteraient. A la place, il préféra boire son verre cul sec, continuant de la surveiller du coin de l’œil. Il la sentait mal à l’aise. Qu’est-ce qui se passait ? Elle n’arrivait pas à faire son numéro de charme avec son mec dans la salle ? Elle n’avait pas la conscience tranquille ? L’envie de se lever et d’aller marquer son territoire était grande mais son téléphone portable sonna encore une fois. Sa mère cette fois-ci. « Tin’ mais ils me saoulent » jura-t-il en éteignant son téléphone. Le jeune Weasley l’aurait bien envoyé contre un mur mais même de mauvaise humeur, il ne pouvait se résoudre à briser en mille morceau son petit bijou de technologie.
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Un silence pesant aurait le même effet sur ma personne. Le silence vaut parfois mieux que certains mots, qui font beaucoup plus mal. La gêne, le mal à l’aise sont tout aussi déstabilisants que la douleur, mais cette dernière reste présente et laisse beaucoup plus de trace, comme en témoignent mes cicatrices, ou encore mon manque de confiance en moi. S’il y a un endroit où je me ressens d’une certaine façon, reconnue, apprécié, c’est bien dans cet endroit ; où la plupart des personnes viennent ici uniquement pour passer un bon moment, ce que je contribue à faire par mon sourire et ma bonne humeur. Mais cela, Bonaventure ne semble pas vouloir le comprendre ce soir. « J’ai toujours raison chat. » dis-je avec un petit sourire, voulant voir le sien réapparaître sur son visage, surtout que je ne comprends pas pourquoi il tire une tronche d’enterrement. Vendredi soir, week-end, les fêtes passé, l’occasion de se voir plus souvent également. Je pose doucement ma main sur la sienne en lui posant la question, voulant être présente pour lui, que ce soit dans les bons moments comme dans les mauvais, préférant ravaler mes remarques concernant son verre d’alcool. Un verre ou deux ouais. Le troisième, s’il y a, il pourra aller le boire ailleurs. Je souffle doucement en l’entendant avant de reprendre. « Tous les parents sont tarés… après le degré de gravité dépend de ce qu’ils ont fait. » dis-je avec un petit sourire, espérant vraiment que mon « humour » réussira à le dérider un peu. Je le regarde sortir son paquet de cigarettes, me gardant une nouvelle fois de lui dire que lorsque je suis seule, à la fin du service, je ne me gêne pas pour m’en griller une à l’intérieur. On a tous droit à notre jardin secret après tout non . « J’arrive dans deux secondes et on ira fumer. »» lui dis-je pour le faire patienter quelques minutes le temps d’aller prendre une nouvelle commande, étant légèrement crispée en sentant le regard de Bonaventure me brûler le dos. Mais bon, après c'mon boulot, on ne peut pas en dire autant du sien, il ne risque pas de discuter ou de rire avec ses morts. J’adresse un dernier sourire aux jeunes hommes avant de revenir vers le comptoir, entendant Bonaventure gueuler. " Hey évite de gueuler ici t'as qu'à le couper ton téléphone si tu veux pas qu'on t'appelle" dis-je calmement avant de faire le tour, ne pouvant me permettre de passer au-dessus avec les clients et surtout avec ma jupe. Je n'ai aucune envie que Bonaventure pique une crise ici, devant tous les clients, et mes collègues également. Je veux bien qu'il soit de mauvaise humeur, mais se faire remarqué, est proche des limites. Je vois d'ailleurs une de mes collègues revenir de sa pause, j’en profite pour lui donner justement la commande, avant de faire signe à Bonaventure de me suivre pour aller fumer dehors, passant avant chercher mon paquet dans mon sac avant de sortir dans la cour, nous faisant envelopper par le froid de janvier. J’aurai peut-être dû mettre un manteau avant de sortir, tant pis. Je porte mon briquet à mes lèvres, où déjà coince ma cigarette, tirant une première bouffée avant de soupirer. « il caille … tu vas rester jusqu’à la fermeture ? »




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Il avait trop entendu de « j’ai toujours raison » pour ce soir. Sa mère n’avait pas arrêté de lui dire que c’était encore elle l’adulte responsable dans cette famille et qu’elle faisait ce qui lui chantait avec son corps. Bon, c’était une version très « romancée » de ses propos mais au final, cela signifiait la même chose. Elle risquait sa vie et tout allait bien dans le meilleur des mondes ! Il n’arrivait toujours pas à le croire et surtout de savoir que son père était d’accord avec elle, c’était le toupet. Au pire, ils n’avaient qu’à adopter une nouvelle fois si elle voulait pouponner mais qu’elle arrête cette histoire de grossesse. Le pire c’est qu’il avait l’impression d’être un idiot dans toute cette histoire : ses conseils médicaux, ils s’en fichaient totalement. On lui avait simplement demandé d’être heureux pour eux. La belle affaire. « Ouais tout le monde a raison ce soir, sauf moi bien entendu » râla-t-il pour la forme. Ce n’était vraiment pas sa soirée et Mira, au lieu de l’apaiser ne faisait qu’ajouter de l’huile sur le feu sans même en avoir l’air. En fait, il avait beau se dire qu’il n’avait pas envie de se prendre la tête avec elle, en réalité, il commençait à se demander si c’était pas ce qu’il recherchait finalement. Après tout, autant tout foutre en l’air en une soirée : sa famille, sa relation avec Mira. Il n’aurait plus qu’à boire jusqu’à pas d’heure pour tout oublier et se convaincre que le monde entier lui en voulait pour aller mieux et arrêter de se dire qu’il n’était qu’un crétin égoïste. « La chose la plus stupide à leur âge, voilà ce qu’ils ont fait » répondit-il sans entrer dans les détails. Ils auraient tout le temps de leur pose cigarette pour en discuter car il sentait qu’elle n’allait pas le lâcher avant de tout savoir.

« Pourquoi c’est interdit dans le règlement ? Quand ces crétins rigolent comme des cons à cinq mètres de là, tu ne leur dis rien mais moi, je fais une remarque à voix haute et voilà que je dois me taire ? Je peux te donner un pourboire si tu veux, comme ça, j’aurais des passes droit » répondit-il avec une mauvaise foi des plus évidentes. Il rangea son téléphone dans la poche de son jean et la suivit jusque dans la petite cour où il alluma sa clope pour mieux tirer dessus avec presque du soulagement. Enfin quelque chose d’agréable. « Je sais pas… tu as envie que je reste ou c’est une façon déguisée de me demander d’aller voir ailleurs pour boire quelques verres… C’est peut-être ma présence qui t’empêche de jouer les jolies cœurs avec les clients pour qu’ils se sentent trèèèès détendus » lâcha-t-il en se traitant de tous les noms. Décidément, l’américain n’arrivait pas à se décider sur ce qu’il voulait réellement. « Prends ma veste, tu vas geler sur place ! » grommela-t-il en enlevant sa veste pour la lui tendre. De mauvaise humeur… oui. Sadique… non.

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« si tu le dis » dis-je simplement en haussant les épaules. S’il est venue ici pour chercher disputes, c’est loin d’être mon cas. Le vendredi soir et le samedi soir, sont les soirs les plus importants au bar et je tiens pas à ce qu’il foute tout en l’air, juste parce que monsieur est grognon. Je suis pas contre le fait qu’il soit là, au contraire, j’aime sa présence, j’aime lui voler des baisers entre deux commandes, venir m’installer à ses côtés, pour discuter avec lui de tout et de rien lorsque j’ai deux minutes. Mais il ne semble pas disposer à ça ce soir., tant pis, je ne vais pas passer mon temps à le plaindre et à lui faire de sourires en petit-amie gentille, j’ai autre chose à faire moi aussi. Malgré tout j’essaie de comprendre le problème, de lui laisser une chance d’expliquer son humeur pour peut-être réussir à l’apaiser avec des conseils ou un peu de réconfort, mais même de ce côté-là, monsieur n’est pas très bavard. Faut que je me mette à genoux peut-être . Je lève les yeux au ciel à ce qu’il dit , soupirant même légèrement. Les énigmes de Sherlock Holmes, ce n'est pas mon truc, mais bon il veut jouer à ce jeu, pas de problème. « bah j’espère que t’es pas aussi stupide qu’eux à leur âge. » dis-je avant de m’éloigner . Je connais même pas ses parents, ni même leur âge à vrai dire , alors je ne peux pas l’aider de toute manière, autant que je fasse mon boulot, et que j’essaie de choper un peu de pourboire. Ce n'est pas tout mais c’est en partie mes pourboires qui me permettent de vivre.

Je reviens rapidement vers Bonaventure en l’entendant gueuler, me faisant doucement lever les yeux au ciel, ayant limité l’impression d’être une mère avec son gosse, se faisant remarquer à cause de lui. Je sais que ce n’est pas le cas mais Bon' est tout de même lié à moi dans ce bar. S’il cause des problèmes, ça finira par me retomber dessus mais Monsieur fils à papa ne semble pas comprendre ça ! « Quand tu’auras fini ta petite crise tu me feras signe ? je tiens juste pas à ce que tu te fasses mettre à la porte mais libre à toi de faire ce que tu veux. » dis-je en partant dans la cour fumer sans rien ajouter, serrant simplement les dents à l’évocation de la fin de sa phrase. Il insinue quoi avec les pourboires là au juste . Je préfère même pas savoir, préférant fermer ma gueule pour le moment et allumer ma cigarette, ne lui adressant qu’une simple phrase pour le moment, laissant la fumée brûlait lentement la tranchée de ma gorge, avant de tourner de nouveau mon regard clair vers lui, qui pourrait passer au noir très facilement. « t’insinues quoi là au juste et tout à l’heure ? Va au fond de ta pensée ! Tu me prends pour une allumeuse juste pour avoir des pourboires, ou tu me traites carrément de pute là !? » dis-je en avançant d’un pas vers lui, laissant ma cigarette brûler entre mes doigts, ayant totalement oublié sa présence. « Si c’est le cas, je n'ai qu’à aller directement travailler au Nirvana. Tu veux peut-être aller déposer un CV pour moi ? après tout que ta copine travaille en tant que serveuse ou en tant que strip-teaseuse qui se fait sauter dans la réserve, c’est la même chose pour toi a priori ! »» Et puis les pourboires sont tellement plus avantageux, sincèrement je vois pas ce que je fous encore là c’est vrai. Autant aller écarter les cuisses pour le premier venu… Je n'aurai pas besoin de sourire au moins, comme ça il sera content ! « Bah non voyons, autant que je me les gèle, comme ça après j’aurai qu’une envie : aller me faire réchauffer dans les bras d’un de ces types ! M’asseoir sur leurs genoux, je suis sûr que ça les détendra très bien... 100$ tu trouves que c’est un prix raisonnable ? » demandai-je en haussant un sourcil, mon envie de sourire ou de l’apaiser ayant totalement disparu. « Garde ta veste et trouves-toi un autre chien à insulter. » dis-je en jetant ma cigarette sans l’avoir vraiment fumé et rentrant à l’intérieur du bar sans me préoccuper de lui . Après tout, pourquoi le chien se soucierait de son maître alors qu’il en a clairement rien à foutre ?



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Merde. Bonaventure avait poussé le bouchon trop loin visiblement et il s’en mordait déjà les doigts. Pourtant, malgré cela, il n’arrivait pas à s’excuser, c’était comme si une petite voix lui dictait sa conduite et le poussait à foncer droit dans le mur. Il savait qu’il risquait de tout perdre en continuant sur sa lancée et les paroles de Mira ne firent que lui confirmer ce qu’il pensait. « Tu as l’air bien au courant des pratiques des danseuses dans ce club » lâcha-t-il en se traitant d’idiot. En même temps, comment pouvait-elle s’imaginer qu’il veuille qu’elle aille travailler dans un bar comme celui-ci ? Et pire, qu’il prenne plaisir à ses mots ? Bonaventure avait envie de la secouer dans tous les sens. « Bon sang, tu t’entends parler ?! Comme si je pouvais souhaiter que tu fasses la prostituée ou la stripteaseuse » répliqua-t-il finalement avant qu’elle ne décline sa veste.

Pourquoi réagissait-elle comme cela ? Il voulait se montrer galant avec elle et à la place, elle l’envoyait bouler. Il détestait cette conversation, il détestait cette journée et encore plus sa vie. Par moment, il avait l’impression que tout irait dans le meilleur des mondes. Puis, tout allait de travers et il revenait à la case départ. S’il avait été tout à fait honnête, Weasley junior admettrait qu’il avait une grande proportion à gâcher tout ce qui était bon dans sa vie à croire qu’il se complaisait dans le malheur. « Mira !! » tenta-t-il de la retenir alors qu’elle retournait à l’intérieur du bar. Il ne savait pas quoi lui dire mise à part lui demander pardon. Là encore, la solution s’imposait à lui mais une part, une infime part de sa personne rejetait complétement cette dernière. C’était elle qui prenait mal ses propos, qui prenait la mouche. Il n’avait rien dit ! Voilà, tout était de la faute des autres car dans le fond, personne ne l’écoutait.

« Weasley, t’es qu’un crétin » marmonna-t-il en écrasant sa cigarette. Il n’avait plus envie de fumer mais de retrouver sa petite amie pour lui expliquer ce qu’il se passait dans sa tête. « Ma mère est enceinte alors qu’elle s’est toujours cru stérile. Cette une grossesse à risque mais elle refuse d’avorter alors que c’est ce que tout les médecins lui préconisent de faire. Même moi, je lui donne ce même conseil. Elle ne veut rien entendre, mon père non plus. Ils sont tous les deux complétements tarés et c’est comme si je parlais dans le vide. Bon sang, je suis médecin, j’ai le diplôme qui atteste mais aucun des deux ne m’écoutent… » lui expliqua-t-il sans savoir si elle l’écoutait réellement. « Et… je suis désolé si tu as mal pris mes propos. J’ai jamais dit que je voulais que tu te transformes en prostituée… Tu ne vois pas comment ils te dévorent des yeux ! » tenta-t-il à la fois de s’excuser, à la fois de se justifier auprès d’elle alors qu’il n’osait pas se rasseoir derrière le bar, comme s’attendant à ce qu’elle le mette à la porte du Lord Hobo.


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Aller dans le même sens que les paroles du jeune homme, après tout, ça semble être ce qu’il veut. Lorsque j’essaie de l’apaiser, de lui remonter le moral comme je peux, je me fais littéralement jeté. Je n’avais aucunement l’envie de me disputer avec lui ce soir, mais je ne peux m’empêcher de lui répondre face à ses remarques. Je n’ai jamais beaucoup estimé dans ma vie. Les coups et les paroles blessantes faisaient partie de mon quotidien, réussissant même à me faire douter de moi, à me faire croire que ces paroles étaient réellement, sinon pourquoi les dirait-on ? Pourtant j’ai réussi à m’échapper de cet enfer, à recommencer une nouvelle vie, totalement différente à Harvard, et cette partie de ma vie, je tente de l’effacer, de la faire disparaître de mon esprit, en commençant par ne jamais l’aborder. Pourtant face aux dires de Bonaventure, j’ai l’impression d’avoir remonté le temps, de me retrouver face à mon père, me disant sans esse que je ne sers à rien, que je finirai serveuse dans un bar miteux, si ce n’est pas en me prostituant. N’est-ce pas ce que Bonaventue essaie de me faire comprendre en disant que je joue des jolis cœurs et que je donne des passe-droits à ce qui me donne des pourboires ? Je lève de nouveaux les yeux aux ciels face à sa petite remarque sur le fait que je m’y connaisse dans les pratiques des stripteaseuses. « Qu’est-ce-que tu veux que je te dise Bonaventure ? Quoi que je fasse où dise, tu le retourneras contre moi, car tu as déjà ton opinion sur moi. » Dis-je ne haussant les épaules. Il est inutile d’argumenter sur les démocrates avec un républicain. C’est la même chose ici. « A priori c’est ce que je fais ici d’après toi alors là-bas où ici il n’y a pas tellement de différences non ? »dis-je en haussant un sourcil, je ne fais que reprendre ses dires. Je n’ai jamais dit, qu’il serait heureux que je le sois, mais qu’au contraire, cela ne changerait rien aux jugements qu’il a déjà de moi. Je préfère abandonner la partie, en ayant assez entendue comme ça. Être rabaisser par une personne que l’on aime est encore pire… ce n’est peut-être pas grand-chose, il ne l’a peut-être pas dit à haute voix, mais ces pensées ne viennent pas de nulles part, justement il y a pensé et c’est déjà trop.


Derrière le bar, je reprends rapidement mon service, ne me préoccupant plus de Bonaventure je tiens pas à foutre en l’air mon boulot de « simple serveuse » vivant de pourboire, mais justement j’ai besoin de ces derniers, peut-être pas assez bien pour lui, je sais pas. Je soupire doucement, portant un plateau pour pouvoir aller emmener les commandes à une table un peu plus loin, revenant rapidement au bar pour voir Bonaventure rentrer. Je pose les verres vides dans l’évier, encaissant un client, écoutant d’une seule oreille ce qu’il dit . Maintenant monsieur se révèle bavard. Je souris de nouveau au client, le remerciant d’être vu alors que ce dernier semble interloqué par les dires de Bonaventure. Je lève les yeux au ciel, rangeant la monnaie et les billets dans la caisse. « Et alors ? C’est sa vie ? T’as essayé de la comprendre . De les comprendre . Non, parce que tu penses qu’à toi ! » dis-je en retournant à une table pour la débarrasser de nouveau et passer un coup de torchon sur la table qui sera bientôt occupé par de nouveaux clients. Je soupire, me redressant pour regarder Bon'. « Et du coup ça veut dire quoi . Que je profite d’eux ? où Qu'il faudrait que je me transforme en thon pour venir travailler ici ! »

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