Never again + Gabriella

NEVER AGAIN

Nouvel an sonne les cloches des nouvelles résolutions. Pas moyen de s'en sauver. Même si la plupart du temps, on en choisi qu'on suit la première semaine uniquement. Ou le premier mois si on est bien motivé. Cette année, ma résolution était différente des années passées. Normalement, je me promettais de continuer à bien manger, à faire du sport. Ce que je faisais déjà avant. Cette année, j'avais décidé qu'il était temps de mettre les choses au clair avec Gabriella. Depuis que j'étais entrée dans la vie de mon père qu'elle me menait la vie dure. Comme si c'était de ma faute que notre père avait eu une aventure avec ma mère! Normalement, je faisais profil bas pour que Gabriella finisse par m'accepter dans la famille. Ellen'avait clairement pas l'intention de le faire et j'en avais marre. Autant lui dire que j'avais fini de jouer les petites filles pauvres devant elle.
C'est avec cette idée en tête que je me rendis à la résidence des bleus, résidence à laquelle je ne mettais jamais les pieds, pour aller cogner à la porte de chambre de ma demie-soeur (ou ma méchante demie-soeur devrais-je dire).

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06 janvier 2017. Chez les Eliot, il fallait vivre tous sur le campus alors autant dire que cela ne m'avait pas franchement ravie, moi qui aimait ma petite liberté acquise depuis presque deux ans grâce au loft que papa m'avait payé. Heureusement qu'ils acceptaient ma chienne ou sinon j'aurais surement décidée de rester Student pour garder ma liberté. Du moins au départ, j'avais ma cousine comme coloc mais mademoiselle avait décidée de retourner au pays après une grosse dispute avec son petit ami. Tout cela pour une potentielle grossesse. Bref je l'avais soutenu bien évidemment mais je devais avouer ne jamais avoir compris la réaction de son petit ami qui avait fui plutôt que de rester à ses côtés. Mais pour l'heure, Alba s'en était sortie et s'était trouvée une nouvelle vocation auprès des chevaux, cela lui avait même permis de se rapprocher de sa mère, ce qui me faisait plaisir. Malheureusement, comme un bonheur ne dure pas, il avait fallu que j'apprenne l'existence d'une demie soeur et qu'elle me suive jusqu'Harvard. Comme si elle s'imaginait qu'on allaient être les meilleures amies du monde alors qu'on avait rien à se dire. D'ailleurs, alors que je m'apprêtais à sortir ma chienne pour sa promenade quotidienne, c'est là que je vis cette demie soeur dans l'entrée de la Eliot. Que foutais elle ici ? Voulait elle me foutre la honte devant les autres ? Alors je vins croiser les bras, tenant toujours la laisse de Bella entre mes mains et venant répondre à cette "soeur". "Kacy, quelle bonne surprise dis donc",lui dis je d'un ton ironique avant de reprendre. "Ca t'aurait dérangée d'appeler avant de venir ? Oh mais c'est vrai, j'oubliais que tu n'as pas les moyens de t'acheter un téléphone portable.", lui fis je sur un ton méprisant et me demandant ce qu'elle me voulait encore celle là.

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NEVER AGAIN

Je ne pouvais pas croire que je m'étais présentée dans cette résidence. S'il y avait bien un type de personne que je ne supportait pas, c'était bien les enfants de riche qui croient que tout leur est dû. Un peu comme Gabriella finalement. Je trouvais la guerre entre mathers et eliot complètement enfantine mais je comprenais le point de vue des verts, je comprenais pourquoi ils méprisaient tant les bleus. Je cohabitait quand même avec deux mathers dans le loft que me payait mon père.
Aussitôt qu'on entrait dans la résidence, on pouvait sentir le snobisme qui s'y trouvait. Probablement parce que ma demie-soeur marchait vers moi tenant son chien en laisse. "Oh, je savais que je te manquais." répondis-je avec le même ton insolant qu'elle avait utilisé. Je n'étais le genre de fille à être garce mais avec elle, j'allais faire une exception. Elle voulait la jouer garce, on allait jouer à deux. Fini les efforts dans un sens unique. "Tu te souviens pas? J'en ai un payé par les bons soins de notre papa." J'insista d'ailleurs beaucoup sur le notre papa lui rappelant ce qu'elle détestait le plus au monde.

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06 janvier 2017. Faire des efforts avec cette demie soeur sortie de nulle part et d'ailleurs qu'est ce qui me prouve que c'est vraiment ma soeur après tout ? Si ça se trouve, elle a entendu parler de la fortune de ma famille alors elle s'est dit "oh tiens si j'allais pondre une histoire à coucher par terre juste pour récupérer l'héritage du papa". Sauf qu'elle était tombée sur la soeur la plus rancunière et chiante à souhait qui pouvait exister, je savais parfaitement comment j'étais et je m'en moquais bien car si l'on ne m'aime pas, qu'à cela ne tienne, passe ton chemin. Mais pour l'heure, ma chère demie soeur -ou fausse demie soeur- vint me répondre sur le même ton ironique que je venais de lui répondre, je vins hausser les sourcils, voyant qu'elle commençait à se rebeller. Elle pensait sincèrement qu'elle m'avait manqué ? Elle pouvait toujours courir pour que je la prenne dans mes bras celle là. Elle n'est rien à part une petite arriviste qui n'a pour unique but de profiter de l'argent de notre père. D'ailleurs, elle vint me signaler qu'elle avait un portable payé par notre cher papa, en insistant bien sur ce nom. Alors je vins lui répondre. "Mais oui bien sur, prends pas trop tes rêves pour la réalité ma petite", vins je lui dire, sans quitter mon ton insolent et ironique avant de reprendre. "Profite pas trop de notre père parce que je compte bien prouver que tu n'est pas sa fille et que tu lui as menti sur toute la ligne juste pour son argent", lui fis je, presque sur le ton de la menace puisqu'elle n'est rien à mes yeux et j'étais bien déterminée à prouver par A + B que cette fille n'était en rien de la même famille que moi. Alba était de ma famille mais cette Kacy ne l'était absolument pas.

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NEVER AGAIN

J'avais terminé de me laisser marcher sur les pieds, de tenter de plaire à cette soeur qui ne voulait clairement pas de moi. Pas de chance pour elle, j'étais là pour rester. "Oh, t'inquiète, je sais très bien ce que tu penses de moi." Je savais bien qu'elle me détestait. Tout a pour ne pas mettre la faute sur son père. Mademoiselle était incapable d'accepter le fait que son petit papounet chéri n'était pas parfait. Il n'était pas le mari fidèle qu'il avait toujours prétendu être. Il avait fait une erreur, et alors? Passe à autre chose, ma chère. Mais non, il fallait qu'elle bogue sur le même refrain depuis les rois dernières années. "Passe à autre chose, sérieux. Ça fait trois ans. Tu as pas autre chose à faire que de perdre ton temps à me pourrir la vie? Comme si la fortune de papa m'intéressait. Ou son entreprise. Tu peux bien la garder, ce n'est pas du tout ce que j'ai envie de faire." Je n'avais aucune envie de devenir propriétaire des hôtels de notre père. Je n'avais aucune envie de rester assise dans un bureau et de donner des ordres aux autres. Je voulais aider les gens, je voulais sauver des vies. J'étudiais en médecine, ce n'est pas pour rien.

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06 janvier 2017. Elle semblait déterminée à me démontrer qu'elle avait fini de se laisser marcher sur les pieds et que même si je ne l'aimais pas, cela ne l'empêchera pas d'avancer. Mais qu'avait elle espérer en me suivant jusqu'à Harvard il y a deux ans ? Que l'on soit les meilleures amies du monde ? Elle pouvait toujours rêver car nous venons définitivement pas du même monde. Certes mon père a peut être fauté avec ma mère et ce ne serait pas à Kacy d'en payer le prix mais j'ai du mal à croire qu'elle soit véritablement ma soeur. Mais lorsqu'elle me fit savoir qu'elle savait bien ce que je pouvais penser d'elle, je ne pouvais m'empêcher de pouffer de rire avant de lui répondre. "Comme je sais ce que tu dois penser de moi", lui fis je, me doutant qu'elle devait me détester mais après tout, elle n'était rien pour le moment à mes yeux. Peut être qu'avec un test ADN, j'arriverais à accepter la dure vérité en face, celle que mon père a pu être infidèle à ma mère ? Mais pour l'heure, c'était au dessus de mes forces. Cependant, Kacy semblait vouloir passer à autre chose, il est vrai que je lui mène la vie depuis presque trois ans, ce devait être fatiguant pour elle qui avait sans doute toujours voulu une grande soeur. Et même si au fond de moi j'aimerais cesser de penser qu'elle n'est pas de ma famille, je sais pertinemment qu'il va falloir un jour que j'accepte enfin la dure réalité. Quand je vins l'entendre que la fortune de notre père ou même l'entreprise ne l'intéressait pas, je vins lui répondre. "Encore heureux que tu comptes me laisser ce qui me revient de droit et puis tu as assez à faire avec tes études de médecine, n'est ce pas ?", lui fis je, plutôt contente que cette dernière se dirige vers la médecine puisqu'après tout, si elle aime soigner les gens, autant qu'elle suive sa vocation. Pour ma part, le sens des affaires est un peu dans ma peau depuis toujours alors il est tout naturel que je reprenne l'entreprise familiale après mes études, je travaille déjà avec notre père. Dans le fond je ne voulais pas être méchante avec elle car elle n'a rien fait pour mériter, elle subit autant que moi la trahison de notre père alors je vins lui répondre de nouveau. "Tu sais, je ne m'empêche pas de vivre parce que tu as décidé d'entrer dans ma vie et peut être qu'un jour je t'accepterais mais pour le moment, j'ai encore besoin de temps pour accepter que notre père n'est pas si parfait qu'il me l'a toujours montré, j'espère que tu comprends ?", lui dis je afin de lui montrer que je n'avais pas un si mauvais fond au final mais je ne comptais pas lui dire que je comptais tout de même faire un test ADN qui me prouverait qu'elle est bien la fille de mon père.

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Je savais très bien ce que ma demie-soeur pensait de moi. Elle avait été très clair sur ce point quand j'avais débarqué chez mon père, trois ans plus tôt. Sa mère aussi, d'ailleurs. Toutes les deux m'avaient littéralement repoussée, elles n'acceptaient pas du tout le fait que mon père a été infidèle. "Je serais bien curieuse de savoir. dis-je alors qu'elle mentionna qu'elle se doutait bien de ce que je pouvais bien penser d'elle. J'hésitais souvent entre la détester parce qu'elle me menait la vie dure, parce qu'elle tentait par tous les moyens de gâcher ma vie depuis qu'on s'était rencontré alors même que je venais de perdre ma mère, de la retrouver morte en plein milieu d'une ruelle ou encore me dire qu'elle était ma soeur et que je voulais qu'elle m'apprécie. Je lui signala que je n'avais aucune envie de lui piquer la fortune de notre père ou encore de reprendre l'entreprise de ce dernier. Je ne me plaignait aucunement du fait que papa payait la plupart de mes dépenses mais j'avais toujours vécu avc très peu de moyen. Je pouvais donc facilement m'en passer. "Te piquer ce qui te reviens?! Comme si j'en avais quelque chose à faire de ce que tu as. J'ai pas besoin de papa pour réussir, moi." J'étais capable de prendre mes propres décisions et de décider par moi-même ce que je voulais faire de ma vie. Gabriella se contentait de suivre les traces de notre père et de reprendre ce pourquoi il avait travailler si fort. Elle n'aurait pas le moindre effort à faire pour obtenir cet empire.
Soudainement, la voilà toute gentille à dire qu'elle a seulement besoin de temps pour accepter qie papa n'tait pas parfait. "Et ta façon de faire est de me pourrir la vie? Sérieux, on a déjà vu mieux." Elle n'allait pas m'avoir avec ces faux airs.

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06 janvier 2017. Ce que je pouvais penser de cette demie chose que pouvait être Kacy n'était plus un secret pour personne. Dans la mesure où depuis presque trois ans, je m'amuse à lui pourrir la vie afin qu'elle comprenne qu'elle n'a pas le monopole sur moi. Certes je peux me montrer méchante en apparence mais au fond de moi je suis plutôt contente d'avoir une petite soeur. Pourtant il m'est encore compliquée de passer du statut de fille unique à celle de grande soeur et ce malgré le fait que j'ai toujours considérée ma cousine comme une petite soeur. Contradictoire, je peux l'être, je ne le nie pas. Mais je peux être tout autant rancunière et malheureusement pas contre la bonne personne visiblement. Elle semblait surprise que je me doutais ce qu'elle devait penser de moi, elle voulait même savoir. Alors je vins lui répondre. "Tu veux savoir quoi ? Que je ne t'aime pas ? C'est un fait et ce même si je ne te connais pas plus que cela", lui dis je avec toute la franchise qu'on me connait, je n'allais pas lui mentir et faire semblant. Encore moins lorsque j'ai cru à un moment que la seule chose qui l'intéressait était la fortune de notre père mais me voilà rassurée, je n'aurais pas de concurrence à avoir lorsque je reprendrais les rênes de l'entreprise. Elle vint d'ailleurs m'attaquer sur le fait qu'elle n'avait pas besoin de notre père pour réussir, je n'avais pas spécialement besoin de lui non plus mais l'entreprise était mon héritage et je comptais le garder pendant un moment. Alors je vins lui répondre. "Oh parce que tu crois que je me sers de papa pour réussir peut être ? Certes j'idolâtre notre père parce qu'il est parti de rien pour avoir cet empire et que c'est mon héritage. Mais je sais me montrer indépendante et je saurais prendre les décisions qui s'imposent sans pour autant rendre de comptes à papa une fois en poste. J'ai surtout besoin de son expérience dans le monde des affaires, de ses conseils mais c'est évident que tu ne dois pas connaitre ça, vu le métier que faisait ta mère n'est ce pas ?", lui dis je d'un air quelque peu méprisant parce qu'on peut pas dire que sa mère était une femme très intelligente pour donner son corps au premier venu contre de l'argent. Cependant, je ne pouvais qu'applaudir l'envie de réussir de ma demie soeur et je décide de lui faire savoir. "Malgré tout, je suis ravie de voir que nous avons toutes les deux la même envie de réussir dans la vie, même si c'est dans deux domaines très différents", vins je lui faire savoir avec un léger sourire qui allait paraitre faux à ses yeux mais je pensais chacun des mots que je pouvais lui sortir. Attendant sa réponse, je vins caresser ma chienne qui commençait à s'impatienter à l'idée d'aller se promener.

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La conversation n'allait pas du bon côté. Quoi que je ne m'attendais pas à ce qu'elle le soit non plus. J'étais quand même venue ici avec l'intention de lui balancer ces quatre vérités avant de lui faire clairement savoir que je n'allais plus essayer de m'intégrer auprès d'elle, ni de sa mère. Elles ne m'aiment pas? Et puis, alors? L'important était que j'avais retrouvé mon père et que celui-ci m'accepte dans sa famille. Après tout, c'était lui ma famille. Pas Gabriella, ni sa mère. Gabriella avoua clairement qu'elle ne m'aimait pas. Je m'en doutais assez. Depuis que j'avais commencé l'école que cette gamine ne me lâchait pas. C'était simplement pire depuis qu'on avait apprise qu'on avait le même père. "T'as le mérite d'être claire. Dis-toi que je ressens la même chose." Fallait pas se le cacher non plus. Ça faisait des années et des années que tout le monde le savait. Alors que je lui avais fait savoir que je n'avais aucune envie de sa fortune ou de l'entreprise de notre père, j'ajouta que je n'avais pas besoin de ce dernier pour réussir. Gabriella partit sur la défensive en disant qu'elle n'avait pas besoin de papa pour réussir. Qu'il allait seulement être là pour la guider, lui donner des conseils. J'avais failli baiser ma garde et c'est à ce moment-là qu'elle osa évoquer ma mère. Ce n'était pas un secret pour ceux qui me connaissaient depuis longtemps. Des rumeurs concernant le métier de ma mère avaient couru dans l'école.Beaucoup l'avait su avant que je le sache moi-même. Confronter ma mère à ce sujet avait été un des moments les plus difficiles de tout ma vie. À ce moment-ci, j'aurais sauter sur Gabriella pour la frapper au visage si je n'aurais pas su me contrôler. "Tu connais rien de ma mère! Tu crois que ta famille est mieux, peut-être? Ta mère est même pas capable de garder l'intérêt de son mari, de l'empêcher d'aller voir ailleurs. Ça m'étonnerait pas qu'il l'ait trompé plus d'une fois." Plus rien de ce qu'elle disait n'avait de l'importance maintenant. Ma mère avait été la personne la plus importante de ma vie, elle avait tout sacrifier pour me donner ce dont j'avais besoin.

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06 janvier 2017. Si elle pensait que tout allait s'arranger juste en venant me voir devant la Eliot, elle pouvait se mettre le doigt dans l'oeil car même si cela fait plus de deux ans, il faudrait qu'elle se mette un peu à ma place aussi. Après tout, j'ai toujours grandi en voyant mon père réussir de grandes choses et voilà que d'un coup j'apprends qu'il a mis enceinte une prostituée avec qui il avait trompé ma mère. J'aurais sans doute pu passer outre et apprendre à connaitre cette demie soeur mais ce n'est pas dans ma nature d'apprendre à connaitre une parfaite étrangère. Parce que Kacy est encore une étrangère pour moi, même si je dois reconnaitre qu'on a tout de même la même envie de réussir dans des domaines qui nous tiennent à coeur. Au moins pas de langue de bois entre nous au sujet du fait qu'on ne s'apprécie pas, ce qui m'a valu d'esquisser un léger sourire. La discussion aurait pu être positive si seulement je n'avais pas eu le malheur de venir parler de sa mère. Puisque cette dernière était décédée et visiblement c'était un sujet encore sensible pour Kacy qui vint me faire savoir que ma mère n'était même pas capable de garder son mari et que cela l'étonnerait pas que notre père ait trompé ma mère plus d'une fois. Ma mère a toujours été relativement passive et même si je ne connaissais rien de sa mère, je savais que ma mère avait tout de même un peu plus de mérite que la sienne mais je ne compte pas lui dire alors je décide de me contenter de lui répondre simplement. "Tu crois que j'ai pas remarqué en 24 ans que mes parents ne sont plus un couple amoureux ? Crois moi que tu ne m'apprends rien sur le fait que ma mère doit savoir qu'il la trompe. Seulement dans le milieu dans lequel j'ai évolué, on ne parle de ses choses là au risque de voir une réputation se casser", lui fis je, me demandant ce qu'elle attendait de moi exactement alors je repris. "Si tu me disais clairement pourquoi tu te tiens devant moi, les choses iraient plus vite, tu crois pas ? Ne me dis pas que tu es seulement là pour tenter de faire la conversation avec moi car j'ai du mal à y croire", lui dis je, me doutant qu'elle voulait me sortir mes 4 vérités, ce qui pourrait la soulager et ce qui me ferait ni chaud ni froid car même si j'ai remarqué un point commun avec elle, j'accepterais à la connaitre seulement lorsqu'un test adn sera fait et je compte bien faire en sorte de le faire à son insu car elle pourrait refuser.

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