Noah & Wyatt ► This is how I remember it.

This is how I remember it.
ft. NOAH

Un jour ordinaire. Une routine ordinaire. Après avoir déposé un baiser sur le front de Devyn et Cadence, il avait pris le volant pour Harvard. A l’inverse des professeurs, il portait un sac-à-dos pour transporter son ordinateur et ses notes. Wyatt n’était qu’un simple remplaçant. Rien de stable. C’était déjà extraordinaire qu’à son âge, on lui est laissé sa chance. Néanmoins, il éprouvait une lassitude qui n’était pas compatible avec sa jeunesse. Cette vie quotidienne, n’était pas forcément ce dont il avait le plus rêvé. La seule chose dont il était fier, s’était d’être près de son fils.

Arrivé devant l’université, le jeune homme fut surpris par une pluie torrentielle. Courant vers le bâtiment, il pénétrait dans l’amphithéâtre trempé. L’archéologue avait opté pour des habits décontracté. Un haut noir à manche longue, accompagné d’un jean noir. Seule sa veste grise apportait une touche de clarté. Rapidement, il prenait place derrière le bureau, alors que les étudiants faisaient leur entrée. Aujourd’hui, il allait aborder un cours sur les récentes découvertes archéologique celtique. Ainsi, que les rites funéraires à tendance rituel.

Après deux heures de cours général, Wyatt mettait fin à la séance. Peu à peu, l’endroit se vidait de ses étudiants. Cela apportait une sorte de sérénité et de travail accompli. Le jeune homme n’avait jamais voulu être professeur, mais le secteur archéologique était bouché. Il était rare d’obtenir une bonne fouille à cette période de l’année. De plus, sa famille avait besoin de lui. Il refusait de voir son fils grandir sans lui. Pourtant, tôt ou tard, il devrait s’absenter. C’est pourquoi, il voulait être présent le plus possible. Fermant son sac, il s’apprêtait à les mettre sur les épaules, lorsqu’il remarquait une silhouette immobile. C’était une jeune femme aux cheveux bruns. L’air lui semblait familier. « Je peux vous aider ? » Lasse, il n’avait pas tout de suite remarqué les traits de la jeune femme. Pour lui, elle devait être une étudiante croisée sur le campus. Pourtant, quelque chose au fond de lui, se mettait en alerte.

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ft. WYATT

Je commençais réellement à me rendre compte des bienfaits d'un petit aux sources, aux études, à la vie normale et pas seulement aux cotés strass et paillettes ; j'étais bien satisfaite de ce choix alors je redécouvrais un nouvel endroit, l'université Harvard depuis septembre. Habitant un loft assez somptueux dans le grand boston, je le quittais fraichement levée, macbook au bras et sac à dos bien rempli pour mes cours. Je me sentais heureuse de marcher dans les rues pour une balade pleine de reflexion jusqu'à mes cours : la voiture ça va cinq minutes !

Quand 9h sonna, je pénétrais dans l'enceinte de mon bâtiment pour mon premier cours de la journée ; café en main, je venais me poser à une place excentrée, préférant la solitude durant les cours - sinon je ne savais me concentrer et je faisais la folle, je suis bien trop dissipée. Soucieuse de ne rien rater, je préparais déjà mon document afin de prendre des notes précises et concises. Ce fut fort intéressant mais le premier court semblait toujours bien trop court ou trop rapide, je ne sais pas ce qu'il est bon de dire. Ayant un gros trou entre les deux cours, je décidais de me balader dans les couloirs, découvrant comme à chaque fois des cours ou autres choses, c'était mon petit grain de folie matinale, disons. Je passais par le département archéologie et je vis quelques étudiants sortir d'un amphithéâtre alors, j'entrais, curieuse. Je regardais dans la salle, les élèves vidaient la salle peu à peu et j'entendis cette voix singulière mais me rappelant quelques choses, c'était si étrange. Je me rapprochais et derrière un bureau, les yeux rivés vers son sac, je vis ce bel homme dont l'air, la silhouette et dont la voix semblait si familière. Je restais immobile en regardant le jeune homme et quand il leva le regard, je le dévisageais presque, bloquant. Ses traits m''étaient bien trop familier... j'avais l'impression de connaitre ce visage alors quand il parla, à nouveau, laissant sa voix claire devenir bien plus audible. Je fus estomaqué et rien qu'à sa façon de parler, la façon dont ses lèvres bougeaient, je compris. Wyatt... dis-je avec étonnement et dans un soupir de soulagement comme si j'avais trouvé mon sauveur. Ma folie revenait tant je me sentais heureuse, réalisant que mon ami d'enfance, si je ne me trompais pas, me faisait face et j'osais, dingue, comme toujours. Je fonçais vers lui ; tu.. vous etes Wyatt Guerin .... vous venez de roswell non? Mais quelle bonheur si c'était le cas !

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ft. NOAH

De ses grands yeux verts, la jeune femme l’observais comme si elle tentait de se remémorer un quelconque souvenir. Doucement, un malaise s’installait chez le jeune homme. Il y avait quelque chose chez cette femme qui lui rappelait une impression d’enfance. Gentiment, il avait tenté de chasser cet inconfort tout en lui demandant s’il pouvait l’aider. En guise de réponse, elle prononçait son prénom. Ce n’était pas tant le fait qu’elle le connaisse, qui le surprenait, mais plutôt le ton qu’elle avait employé. Cela cachait une certaine délivrance. Rapidement, elle mettait fin à la distance qui les séparait. A présent, elle était à ses côtés derrière le bureau. Ainsi, il pouvait voir avec plus de détails, ses longs cheveux bruns et ses yeux verts si familiers. Lorsqu’elle prononçait sa ville natale, l’archéologue, su qu’un détail lui échappait. « Oui c’est moi, mais … » Le jeune homme s’apprêtait à lui demander comment elle pouvait détenir cette information, lorsqu’il fut coupé par un souvenir. Un parfait souvenir de ses treize ans. Cela se passait durant l’été à Roswell. A vélo, ils avaient quittés la ville sous une chaleur écrasante. Dans leur sac-à-dos, des bouteilles d’eaux glacés et des Wonka laffy (bâtonnets de bonbons cerise). Wyatt s’était mis en tête de parcourir le canyon qui se trouvait à quelques kilomètres. Son esprit d’aventurier, avait réussis à la convaincre de le suivre. A présent, il se trouvait en présence de cette personne. Ils étaient loin du Nouveau-Mexique et de ses souvenirs d’enfance. « Noah… » Un sourire venait prendre possession de ses lèvres. Il n’avait jamais prononcé ce prénom pour une fille. Sauf pour Noah-Leen. Sa meilleure amie d’enfance. Celle qui était partie à l’âge de quatorze ans, alors qu’ils allaient rentrer dans la cours des grands. Répondant à cette joie naissante, il venait la prendre dans ses bras, avant de s’écarter d’elle. « Comment tu m’as reconnus ?! Avoue t’as tricher en lisant mon prénom sur la fiche à l’entrée. » Quoi qu’il se demandait comme la jeune femme avait retenu aussi facilement son nom de famille après tout ce temps.  

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ft. WYATT

C'était tellement étrange de se trouver face à face avec mon meilleur ami d'enfance, je me sentais tellement heureuse de le retrouver, c'était étrange ! Je n'étais pas certaine de moi quoique je l'avoue. Franchement, c'est une coïncidence complètement dingue ; qui aurait pu croire que des années après, je pourrais tomber pile dans l'université où travaille Wyatt Guerin ? personne, je crois. Il semblait ne pas réaliser ou ne pas être sur de lui ou de me reconnaitre. J'étais estomaquée ; avais-je tant changé ? Il changea peu à peu d'expression, me reconnaissant j'imagine et se remémorant surement des souvenirs. Notre époque, où nous étions à Roswell, au nouveau mexique dans les rues tranquilles faisant les 400 coups. Plus tard, il décida un peu plus de me détailler et bientôt, il prononça à son tour mon nom... Il m'avait reconnu et j'en étais comblé. C'était réellement bien lui et ça m'enchantait, j'avais enfin du soutien alors... quoique peut-être ne voudrait-il pas qu'on reprenne le contact comme avant ? Mais pour moi, rien n'avait changé! Là, il me prit dans ses bras, me serrant en fort avant de s'écarter et me regarder de haut en bas comme cherchant à remettre mon nouveau physique vis à vis de ce qu'il connaissait de moi avant. Là, il me demanda comment je l'avais reconnu et je souriais simplement. Je venais m'appuyer sur un bout table derrière mois, croisant mes bras sur mon torse et j'entrepris de répondre, soupirant : Je pense que tout simplement on se connaissait tellement... ta voix enfin non la façon de dire les choses comme l'enfant si mature que je connaissais avant de partir et puis, tes expressions de visage... enfin je sais pas ! Mais aie-je tant changé que cela? Je poussais un petit hoquet et je riais légèrement.

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ft. NOAH

Il ressentait une légère gêne de ne pas l’avoir reconnu tout de suite, mais tant d’année avait passée. Lui-même, pensait avoir changé. Pourtant, elle n’avait pas hésité. Malgré toutes ses années, elle l’avait reconnu. Comme pour camoufler cette gaucherie, l’archéologue se passait nerveusement une main dans les cheveux. Sa question, était-elle un léger reproche ? A en juger par son petit rire, ce n’en était pas un. Wyatt décidait de répondre avec cette honnêteté gauche qui le caractérisait. « T’es plus haute comme trois pommes. A part ça, t’es la même. Fin’ tu fais plus mature. » Seigneur, Noa allait penser qu’il la vieillissait dans le mauvais sens du terme. Il tâchait de sourire pleinement comme pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas eu l’intention de la critiquer. Son manque de tact faisait entièrement partie de lui et cela, depuis qu’il était petit. Les mauvaises habitudes, avaient la vie dure, disait-on ! « T’as un peu de temps libre devant toi ? J’peux t’offrir un café. » Cela serait certainement plus confortable pour eux. De plus, l’amphithéâtre devait recevoir un autre cours. Et comme pour valider sa pensée, un professeur faisait son entrée. Elle enseignait l’architecture moderne en histoire de l’art. Aussi, elle faisait partie intégrante de ce bâtiment. Guerin lui adressait un sourire de salutation, avant de reporter son attention sur Noa. « J’crois bien qu’on nous jette » murmurait-il, un sourire ironique flottant sur ses lèvres.  

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ft. WYATT

C'était tellement étrange de le savoir ici, à mes cotés au final et j'aurai pu le savoir plus tôt aussi, c'est ce qui est encore plus frustrant dans la chose de le retrouver seulement à présent en fin d'année, proche des fêtes de fin d'année alors que ça fait 4 mois que je suis là. Enfin je n'étais pas spécialement fâché qu'il ne me reconnaisse pas car a vrai dire, cela signifiait que j'avais bien grandi et changer ; encore heureux ! je n'aurai pas voulu garder ma bouille de petite gamine curieuse et folle dingue, faut pas pousser. Je souriais donc simplement au jeune homme pour qu'il reprenne confiance en lui et ne s'en veuille pas trop. Humoristique, il me rappela qu'effectivement je n'étais plus haute comme trois pommes et j'eus un petit rire, passant une main rapidement dans mes cheveux pour éviter que ceux-là, cache mes yeux. Je m’aperçois qu'il s'en veut un peu de ne pas m'avoir reconnu mais je ne lâche pas mon petit sourire en coin afin qu'il comprenne que "keep calm" tout va bien mon petit, je suis là et je vais pas m'offusquer si il ne m'a pas reconnu. Je le vois reprendre son rangement et il me demande, plus calme, mes disponibilités du moment. Je souris en me relevant un peu plus de la table, me remettant sur pieds, droite ; Et bien, j'ai une pause entre mes cours donc je passerais un peu de temps avec vous Professeur Guérin sans aucun doute ! Je lui offre un sourire posant une main derrière son épaule, amicale et montrant ma joie en me rapprochant de lui ; si bon de retrouver un ami que jamais on n'a oublié et qui a tant bercé notre enfance. Bien sur, il avait une bonne idée car très vite, une collègue bint pour donner son cours et on dut quitter la salle cote à cote. Je ne pus m’empêcher de reprendre la parole : Mais alors, Wyatt est devenu professeur ? dis-je moqueuse, comme si j'y croyais pas, toujours aussi taquine qu'avant, haussant les sourcils. Je rattachais mes cheveux tout en marchant, galérant à tenir mon mac en bras ayant par chance le sac à dos et non un sac à main sinon une véritable épreuve tout en poursuivant ; Non mais allo, Wyatt professeur alors noa PRÉSIDENTE !? je lui tapais le dos, moqueuse, lui montrant que je voulais que tout redevienne comme avant.

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ft. NOAH

Noa acceptait son invitation, un sourire dessiné sur ses lèvres. Une main sur son épaule, elle osait un contact le plus naturellement du monde. Comme s’il n’y avait eu aucune coupure dans leur amitié. Ironiquement, elle le taquinait avec son statut de professeur. A son tour, il ricanait doucement, avant de prendre la parole. « Alors là, j’te corrige. J’suis un simple remplaçant. Sinon, j’ai deux autres métiers, mais peut-être que je t’en parlerais toute à l’heure. Noa présidente j’sais pas, mais je l’ai été haha ! » Alors qu’il adressait une salutation à la chercheuse qui venait de pénétrer dans l’amphithéâtre, il ouvrait la marche pour sortir du bâtiment. Le but étant, d’aller boire quelque chose de chaud au café de l’université. Si Noa était surprise de le savoir professeur, comment réagirait-elle en apprenant sa paternité. Tout en sortant dehors, il décidait d’en apprendre davantage sur elle. Qu’avait-elle fait pendant tout ce temps ? Wyatt se souvenait qu’elle était partie vivre en Angleterre avec son père. C’était un peu une manière de changer de vie. Du moins, c’est ce qu’il s’était dit. « Et toi alors. Qu’est-ce qui s’est passé après ton départ ? T’es là depuis longtemps ? » Venait-elle d’arriver à Harvard ou était-elle ici depuis la rentrée ? L’université était grande et elle contenait beaucoup d’étudiant. Ayant été président de la Winthrop House, cela lui avait permis de connaitre la partie la plus influente du campus, mais à présent, le jeune homme était redevenu une ombre parmi tant d’autre.

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ft. WYATT

Je me rappelais de ces instants taquin, ces moments où on se chariait tant dans l'enfance. Amoureux de la taquinerie, des betises en tout genre, on n'en avait tant fait alors forcément, je n'avais pas hésité à utiliser son statue professoral pour quelques moqueries gentillettes mais en réalité, je me sentais impressionnée de sa réussite et j'étais heureuse qu'il ne soit pas forcément ultra people connecté comme ça, j'avais des choses à dire et surtout, je pouvais réellement donner de mes nouvelles, pas comme avec les autres trop habitué à l'univers web et à me connaitre pour youtube, et le reste. Il me rassura, montrant qu'il n'était pas que professeur et qu'il avait d'autres professions, je le reconnaissais bien là. Il ne poursuivit pas plus voulant garder un certains suspens et bien sur, coquin, il décida d'entamer la discussion sur moi parlant directement de mon après départ, mes quatorzes ans... oh que c'est loin, je ne me souviens que de ma tristesse de partir, de quitter mon point de repère ... lui et j'imaginais que ça par contre il s'en souvenait : Te souviens-tu de mon départ ? Je voulais jamais pleurer devant toi et là, j'avais fait le bébé grave ... dis-je en riant bêtement, d'une manière presque enfantine et trop nostalgique. Je soupirais, réfléchissant a quoi répondre, que dire : Écoute, je vois que t'es un vrai papy ... je riais et me moquais encore pour qu'il me retrouve complètement, mes vannes pourries comme d'habitude, comme à nos 14 ans. Je veux dire... je traine un sale bagage, je regrette pas bien sur car j'adore ce que je fais mais c'est pas simple de pas pouvoir parfois se trouver tranquille dans la rue et de voir quelques demoiselles venir te voir car elles te connaissent par youtube et sont fans ... Je ne parlais que rarement de ces petits soucis mais Wyatt, c'était comme un frère, je n'avais jamais oublié ce garçon alors de nature sympahtique et spontanée, c'était comme à l'époque et je me livrais avec naturel. Oui, enfin... voilà dès que je suis arrivée en Angleterre, j'ai ouvert un blog et puis ensuite une chaine youtube, c'était de la merde et c'est devenu ma vie... Mais au fond, je crois que tu l'avais prédit mon cher, non ? souviens-toi... je souriais car oui, il avait toujours dit qu'un jour, j'apporterais quelques choses à des gens, à du monde parce que j'adorais le partage.

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ft. NOAH

Avait-il seulement oublié son départ ? Loin de là. Cela avait été une déchirure pour lui. Il avait une bande d’ami bien sûr, mais Noa était particulière. Il avait perdu son repère. Au début, il l’avait envié de pouvoir partir du Nouveau-Mexique et de faire autre chose que de sa vie. Roswell était la capitale des ovnis sur terre. Le monde le voyait ainsi et cela, depuis le crash de 1947. « J’ai pas oublié. » A ses mots, il lui jetait un regard discret, avant de reporter ses yeux sur le chemin. Curieux, le jeune homme, lui avait demandé ce qu’elle avait fait durant ses années. Au début, il ne comprenait pas argument sur ses fans. Quel genre de célébrité avait-elle ? Il n’était pas porté sur la technologie et ne retenait pas souvent les visages des films. Aussi, elle s’empressait de l’éclairer. Ainsi dont, elle avait fait carrière sur youtube. En parlant de jeunes demoiselles, l’archéologue comprenait que cela avait surement un rapport avec la mode et le maquillage. Peut-être que sa petite sœur la connaissait, mais ça, il n’en était pas vraiment sûr. Sa sœur était tout comme lui, portée sur les escapades dans la nature. D’ailleurs, elle avait choisi l’université de Santa Fe. Contrairement à lui, elle n’avait pas bénéficiée d’une bourse pour une grande université comme Princeton ou Harvard. « Si mes souvenirs sont exacte oui. T’es vidéos youtube parle de quoi ? » Il se souvenait lui avoir soufflé quelques mots par rapport à son pouvoir sur la communication. Petit, il l’avait toujours imaginé sur le devant de la scène. A l’inverse, il s’était toujours vu caché derrière un arbre. Il n’avait pas été aussi extraverti qu’à Harvard. Bien sûr, il n’avait jamais été le genre de garçon renfermé, mais il aimait sa tranquillité et être entouré de ce qu’il appréciait.

Bientôt, ils apercevaient un stand de café. A cette heure-ci, la cafétéria de l’université ne proposait plus de pâtisserie et la tirette à céréale était surement vide. « Tu le prends comment ton café ? » Les deux jeunes gens, trouveraient bien un endroit où se poser.

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ft. WYATT

Je n'en revenais pas au fond et puis, c'était comme si on ne s'était jamais quitté ; j'en étais fort étonné ! Je me sentais toute folle de retrouver une sorte de repère car de vraie repère, des personnes qui connaissent ce que je suis et mon passé, la base quoi : personne ! Je fus estomaquée qu'il poursuive et s’intéresse encore plus à ce que je faisais sur youtube mais ça me faisait vraiment plaisir, j'avais réellement l'envie de retrouver le jeune homme et pas le lâcher. Bien, un peu de tout... voyage, conseils, mode maquillage, lifestyle ... mes bouquins coups de coeur, chanson etc.. vraiment de tout, je veux partager sur ma chaine, tu vois ? Je souriais tout  de meme fière de moi et de présenter ça à une personne si chère au final. Il m'emmenait dans un coin de l'université que je ne connaissais d'ailleurs pas, c'était donc deux fois plus originales et plaisant. Je regardais tout autour de moi comme si je découvrais un nouveau monde alors que ça prouvait juste que sur ce coup, avec un emploi du temps chargé, j'avais pas été une si bonne exploratrice. Il me demanda alors à l'arrivée près d'un stand de café comment je le prenais et soupirant, pleine de réflexion ; j'en prend rarement mais quand j'en prend, c'est avec un peu de lait toujours, tu sais que je faisais ça pour réussir à le boire quand je voulais faire les grandes avant qu'on nous sépare mon wywy ! Je souriais avant de poursuivre plus joyeuse que jamais alors qu'il commandait et qu'on attendait patiemment les boissons chaudes ; Et toi ? Dis-moi tout parle moi de toi s'il te plait que deviens-tu?Je me sentais alors curieuse de tout sur lui ; j'étais vraiment concernée. Je souriais tout en cherchant du regard une belle place pour se poser et profiter de cet instant rapide de retrouvailles.