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Ethan & Solweig
« Goodbye everybody, goodbye the world, goodbye my love ... »
" Les mars sa colle au dent et tu vas t'étouffer, c'est une autre tentative c'est ça ? ... Je plaisante, j'y vais de ce pas " " J'arqua les sourcils en le regardant, tiens quelle bonne idee, si je me suicidais dans un hopital ! Mais je ne dis rien, il essayait d'etre gentil avec moi alors je le laissa partir a la recherche de ma barre chocolatee. Je n'en avais pas vraiment envie, c'etait juste soit ca, soit lui demander de me prendre dans ses bras. J'ai choisi la facilite. Il mis un temps fou a trouver mon mars, si bien que je me demanda un court instant s'il ne m'avait pas encore abandonnee dans cet hopital. Mais a peine y avais-je pense, qu'il revint ma friandise a la main. Il me fixa de la tete au pied avant de dire quoi que ce soit comme s'il pensait revenir en trouvant a nouveau mon corps gisant.
" T'en fais pas Ethan, je suis vivante ... " ... par ta faute, avais-je envie de continuer. " La voilaaaa, je me suis perdu en chemin désolé pour le temps que j'ai mis. " me dit-il en s'approchant de moi pour me donner du chocolat fondu " Pas grave .. " Alors que je mangeais ma barre de chocolat, je repensais a la reaction qu'avaient pu avoir Aby et Rose a mon anniversaire lorsque je leur avais appris que j'etais enceinte d'Ethan, puis au moment ou je me suis reveillee a l'hopital... seule. C'etait en realite ce sentiment la qui m'avait poussee a la mort. La solitude.
" Tu vois, finalement il n'en voulait pas, ils ne l'ont pas eu " dis-je t'en parlant du bebe. Ethan etait croyant et ce qui m'enervait la dedans, c'est qu'il voulait tout interpreter en signe de la vie. Le bebe etait mort, c'etait le signe que nous n'etions pas fait l'un pour l'autre. Moi j'etais plus terre a terre, je ne croyais pas au destin, ni aux signe, ni aux fantomes, ni en dieu, ni meme a la vie apres la mort. J'avais pourtant recu du cote de ma mere une education catholique, mais ma remise en question incessante m'avait poussee a croire que c'etait impossible que quelqu'un nous entende la-haut...
© Chieuze
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