Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityC’est plus facile de tomber dans la drogue que d’affronter la vie. Ft Calypso
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C’est plus facile de tomber dans la drogue que d’affronter la vie. Ft Calypso

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Encore une bonne soirée à l’évidence, pensais-je, plutôt ironiquement. Je me tenais au mur, ou plutôt, le mur me tenait. Je venais de rentrer d’un voyage éprouvant. A Chicago. Sur les conseils de Reia, j’avais acheté une robe vraiment splendide. Un fourreau rouge dans lequel il était impossible de passer inaperçu. C’était bien le but de la manœuvre d’ailleurs : se pointer au gala organisé par mon père et le mettre en l’air. Et j’avais réussi. Mais pas sans me briser encore un peu plus. J’avais débarqué au gala, sans avoir prévenu mon père. Je n’avais donc pas de place à table et le videur à l’accueil du musée où avait lieu la fête avait commencé par refuser de me laisser entrer. Mais j’avais réussi à pénétrer l’espace. Et j’avais fait sensation. Je revoyais encore le regard ébahi de mon père. Que j’avais snobé. J’avais dénigré son entreprise auprès de tous les invités, je lui avais fait une scène en public. Pour ce que ça avait donné… Il m’avait fait virer par deux videurs en disant à tout le monde que je devais aller faire une cure de désintoxication, et qu’il était un père généreux, il avait voulu m’offrir un dernier bon souvenir avant d’être enfermée pendant trois mois. Il était soi-disant si déçu de me voir me comporter ainsi.
Je n’arrivais pas à croire qu’il ait encore réussi à me briser un peu plus. Et je n’arrivais pas à croire que j’y étais vraiment allé. Je n’aurais jamais du écouter Reia…
Je n’avais pas attendu un vol. J’avais loué une voiture et roulé aussi vite que je pouvais pour rejoindre mon appartement. Je m’y étais enfermé pour descendre une bouteille de Tequila. Ma meilleure amie du moment. Et ensuite, toujours vêtue de ce magnifique fourreau rouge, je m’étais débrouillée pour trouver la porte de sortie et dénicher un peu de poudre blanche.
Ivre morte, j’étais adossée à un mur, dans une rue crasseuse. Ma robe, si belle quelques heures plus tôt était dans un état lamentable… Et je ne savais même pas où je me trouvais. Je connaissais Cambridge, mais pas assez pour pouvoir rentrer chez moi.
Le sachet de poudre était bien tranquillement rangé dans mon soutien-gorge, et je voulais rentrer. Pouvoir le dévisager de tout mon content, histoire de lutter contre moi-même pour ne pas le prendre. Ce soir c’était tellement difficile de se tenir loin de la drogue.
Accrochée au mur, je finis par trouver un bar qui avait l’air vraiment étrange. Et je m’adossais au comptoir et commandais trois verres de Tequila en une seule fois que j’avalais en moins d’une minute. Le serveur me dévisagea pendant un certain temps avant de sortir la bouteille et de la poser juste à côté de moi. Je lui en étais reconnaissante.
Je pris mon portable. Sans me poser de question, j’envoyais un SMS à ma meilleure amie, Calypso. Très sobrement un simple ‘Perdue. Incapable de rentrer chez moi.’ Auquel je joignis mes coordonnées GPS qui m’étaient très gentiment fournies par mon smartphone. Une petite pépite de technologie bien utile.
On était en plein milieu de la nuit mais je ne me posais même pas de question pour savoir si elle dormait. J’étais bien au-delà de ça vu mon état. Je tanguais, même assise sur ma chaise… J’ôtais le bouchon de la bouteille, ne prenant même pas la peine de me servir dans un verre. Taciturne, j’attendais sagement ma sauveuse. Ou presque sagement.
Je finis par sortir le sachet de drogue et le posait sur le comptoir. Le barman ne me disant rien je dévisageais la poudre blanche, me demandant si j’allais la prendre ou non.
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Ebony & Calypso
Mais dans quelle merde tu t'es encore fourrée ?

Ouvrant ma porte d'entrée, je prie de tout mon être de ne pas retrouver mon coloc en plein milieu du salon s'envoyant en l'air avec une belle demoiselle. Quoique, ce n'est pas le genre de Ryan, mais vu la soirée que les Mathers avaient organisé, cela ne m'étonnerait guerre. Je pénètre dans l'appartement doucement, m'attendant au pire à vrai dire. Pourtant je ne devrais pas m'en faire, Ryan est un garçon respectueux et pas du genre à enchaîner les conquêtes. C'est sûrement pour ça que je l'aime bien. J'allume la lumière et constate avec un certain soulagement que Ryan n'est pas encore rentré. Génial, j'ai l'appartement pour moi toute seule pour l'instant. Qui dit solitude, dit télévision et lit combinés à un bon pot de glace au chocolat. Il ne m'en voudra pas que je lui prenne sa nourriture.
Je laisse tomber mon sac à l'entrée, me défait de mes chaussures, enlève ma veste et titube en baillant vers ma chambre. En cinq minutes chrono me voilà en pyjama et dans mon lit, la couette m'arrivant pratiquement aux oreilles. Il fait vraiment froid à cette période de l'année ! Je jette un petit coup d'oeil vers mon ordinateur qui me crie de le prendre pour continuer ma série, mais mon corps me résonne. Je suis vraiment crevée. Je tends mon bras, et après un combat acharné, j'éteins la lumière avant de m'endormir comme une masse.

J'ai toujours eu le sommeil léger, et c'est assez chiant à force. Toujours à me réveiller pour le moindre petit bruit. C'est devenu une habitude maintenant de me réveiller au moins cinq fois voire plus pendant la même nuit. J'ouvre les yeux. Il fait sombre, mon portable indique 3h30 du matin. La lumière qu'émet l'écran de mon téléphone éclaire une bonne partie de ma chambre. Le petit logo vert m'indique que j'ai un message. En bougonnant j'agrippe l'objet que j'essaye de lire malgré mes yeux pratiquement clos. Je fronce des sourcils, et comprends qu'il s'agit d'un message de ma meilleure amie, Ebony. Je me redresse de mon lit sans avoir lu la suite. Quand j'y pense, en ce moment elle ne va vraiment pas fort du tout. Enfin, c'est vrai que ça fait longtemps qu'elle est comme ça, mais avant je pensais que c'était plutôt de la rigolade et qu'elle profitait de son adolescence, comme tout le monde quoi ! Cependant quand j'en ai plus appris sur elle, sur sa mère et son père, j'ai tout de suite compris qu'elle noyait son désespoir dans l'alcool et la drogue. Depuis, j'essaye vraiment de la changer de cap et de la résonner, mais c'est pas toujours facile et elle est assez compliquée à faire changer d'avis. Je lis le message : « Perdue. Incapable de rentrer chez moi. » qui est suivi d'une coordonnée GPS. Putain mais qu'est-ce qu'elle a bien pu faire encore ? Je vais sur Google et recherche la coordonnée. Mais c'est qu'elle est loin en plus de ça ! J'ai pas de temps à perdre. Il fait nuit, il est tard, même très tard, or c'est ma meilleure amie et elle a besoin de moi. J'enfile un vieux jean, un tee shirt, saute dans mes baskets et me rue vers l'entrée. Tant pis si je ressemble à rien, y'a plus urgent là. J'empoigne mon sac pour payer le taxi, mes clefs, sans oublier ma veste et sors en trombe de l'appartement.

Le taxi s'arrête devant un bar à l'allure miteuse. Le genre d'endroit où tu veux pas être vu ni le genre d'endroit où t'arrive que des belles choses. « Restez-là, je vais chercher quelqu'un je reviens dans cinq minutes. » dis-je rapidement au chauffeur avant de me ruer hors de la voiture pour entrer dans le bar. Bony est assise, ou plutôt avachie sur le compteur. Elle tient dans sa main une bouteille de Tequila et elle fixe quelque chose sur le comptoir, on dirait.. Putain, non. Je cours vers elle et chope le sachet rempli de poudre blanche qu'elle fixait stoïquement. Je l'enfouis dans une poche de mon jean. « Non mais tu te fous de moi Bony là ?! » dis-je en haussant le ton. Je la fais lâcher la bouteille et m'excuse auprès du barman pour Ebony. Je lui donne de l'argent, sûrement trop, et agrippe mon amie par le bras. « Allez viens-là, je t'emmène chez moi... » je murmure en passant son autre bras autour de mon cou. Je marche avec difficulté, car elle fait son point quand même, en direction du taxi qui m'a heureusement attendu. J'aide Bony à rentrer à l'arrière « Vas-y.. Non attention à ta tête.. Doucement... Non ne vomis pas ! Voilà.. doucement... chut.. » dis-je en soupirant puis je m'assieds à côté d'elle. Je m'adresse de nouveau au chauffeur « C'est bon, vous pouvez nous ramenez à Cambridge … Oui le même appartement. » Puis je me tourne vers Ebony. Est-elle en état d'avoir une conversation maintenant ?
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Entre le moment où j’avais envoyé le texto et le moment où ma meilleure amie est entrée dans le bar telle une sauveuse ou un super héros, il s’était écoulé quelques minutes, pendant lesquelles je n’avais pas pu me résoudre à avaler cette drogue. Cela n’aurait pas été ma première fois, c’est certain. Mais tout était différent ce soir. Et tout avait changé. J’étais sur la ligne dangereuse depuis bien longtemps maintenant et si je plongeais personne ne pourrait plus rien pour moi.
Quel destin brisé… Et pourtant j’avais tout eu pour réussir une belle vie talentueuse. Il avait suffi d’un père pour que tout parte en vrille. Et maintenant, j’étais brisée. Et pas prête à me reconstruire. Le serais-je jamais ? Perdre sa mère à l’âge de dix ans, alors qu’on a le plus besoin d’elle en entrant dans l’adolescence. Et perdre toutes ses illusions à dix-huit ans alors qu’on est supposé idéalisé le monde et la vie… Mon père avait bien réussi son coup. J’étais foutue. Alors qu’est-ce que ça changerait que je devienne une vraie droguée ? Que je lâche les études ? Que je disparaisse ?
Je frissonnais dans ma robe, si légère pour un bar aussi miteux. Et dire que quelques heures seulement auparavant j’étais dans une salle de Gala… J’étais vraiment forte.
Quand Calypso arriva pour me sauver, je la laissais me sortir du bar et me trainer dans ce taxi. J’étais trop arrachée pour protester. Je ne tenais même pas debout… Si elle n’avait pas été là pour moi, je serais sans doute rentrée à quatre pattes. De toute façon, je ne tenais pas debout. Alors je l’écoutais. Comme toujours. Ma meilleure amie, ma bouée de sauvetage.
Une fois casée dans le taxi, je finis par retrouver ma voix. Et je protestais mollement. « Caly. Tu m’as pris ma drogue. Ca m’a coûté cher cette poudre… » mais je n’étais pas vraiment convaincante. Mon entrainement à la boisson me permettait au moins de réussir à aligner des phrases. « En plus j’avais déjà payé le mec pour la bouteille de Tequila… » continuais-je à déblatérer. J’avais dix minutes de retard, mais j’étais assez lucide pour pouvoir répondre à tout ce qu’elle avait dit jusqu’à présent.
« Je suis pas très sûre de vouloir aller chez toi… » avais-je finis par lâcher. Même ivre morte, je connaissais ma meilleure amie. J’allais avoir droit au pire sermon du monde pour mon comportement indigne de ma personne.
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Ebony & Calypso
Mais dans quelle merde tu t'es encore fourrée ?

On peut dire qu'à force de boire, Ebony avait su prendre l'habitude. Tellement qu'avec ce qui restait de la bouteille de Tequila, je me demande encore comment elle peut tenir debout. La connaissant, ça ne devait pas être sa première bouteille de la soirée. Mais grâce à moi, c'était la dernière. Maintenant, nous sommes dans le taxi direction mon appartement. Et que cela lui plaise, ou non, elle vient avec moi un point c'est tout. Elle me parle d'une voix molle, très lente, à peine audible mais que j'arrive à distinguer. Comme quoi, moi aussi j'ai pris l'habitude maintenant. Elle se plains que ce sachet lui a coûté cher : tant pis pour elle. Je le garde. Je ne sais pas ce que j'en ferai, si je l'utiliserai lors d'une soirée ou si je m'en servirai pour Bérénice, mais dans tous les cas plus jamais elle ne touchera à cette poudre blanche. « Ne te fous pas de moi Bony. Toi et moi savons très bien que l'argent n'est pas un problème pour toi. Tu as d'ailleurs bien d'autres soucis à résoudre, comme celui là par exemple » dis-je en la pointant du doigt. Je reprends. « Tu te rends compte de ton état quand même, Ebony ? Je sais que ce que tu as enduré est particulièrement difficile, mais c'est pas comme ça que t'iras mieux ma vieille. Ça va te tuer et t'anéantir. Encore pire que ton père l'a fait. ».

Seulement, on dirait qu'elle ne m'entends pas. A croire qu'elle est dans son petit monde et qu'elle cherche encore à se défendre en se rembobinant la scène du bar. Elle me reparle du barman, qu'elle avait déjà payé, et je lui réplique que je m'en fiche et qu'il a bien mérité un pour-boire pour avoir eu à servir une cliente dans un tel état. J'avoue que je ne la ménage pas, ma petite Bony, mais à un moment il faut la secouer. Stop de la dorloter, stop de lui dire que c'est normal. Non ça ce n'est pas, et il faut qu'elle bouge son cul. Et voilà que maintenant elle me réplique qu'elle ne veut pas venir chez moi. Mais, nous savons parfaitement toutes les deux que, de un, j'aurais le dernier mot, et de deux, qu'elle n'avait pas le choix. « Je m'en fiche Ebony. Tu as vu l'état dans lequel tu es ? Et encore, je ne sais pas même pas si tu pourrais tenir debout devant un miroir assez longtemps pour observer ton reflet. Alors maintenant ça suffit. On rentre chez moi. Tu vas prendre une douche, j'vais te passer des vêtements, on va parler, et t'iras te coucher. T'as pas le choix et tu le sais. » ajoutai-je avant de me focaliser sur la route. On est bientôt arrivées.

Après avoir payé le taxi et l'avoir remercié, nous montons vers l'appartement. Bony, toujours appuyée sur moi, j'ouvre la porte d'entrée et l'aide à s'asseoir, ou plutôt s'affaler, dans le canapé, après avoir refermé derrière moi. Je me dirige vers elle, et m'assois par terre à côté d'elle. « Bon, explique moi. Que s'est-il passé ce soir ? » dis-je d'une voix beaucoup plus adoucie que tout à l'heure.
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Me faire remonter les bretelles par Calypso… Voilà au moins quelque chose que je n’avais pas anticipé. Je devais bien avouer que j’étais tellement aviné au moment d’envoyer mon texto que je ne m’étais même pas posé la question de savoir si elle allait me gronder… J’aurais peut-être dû prévenir Silas à la place ? Au moins lui ça l’aurait fait rire. Mais il m’aurait encouragé à boire encore. Et en plus il ne savait pas tout. Et je n’avais aucune envie de lui raconter toute ma vie. Avec Silas on faisait des bêtises, mais rien de plus.

Alors j’écoutais religieusement Calypso me mettre devant le fait accompli. Trop ivre pour lui voler dans les plumes. Mais d’un autre côté, si je ne l’avais pas été, elle n’aurait pas eu de raison d’agir comme ça. Le chauffeur de taxi devait se demander ce que nous foutions à l’arrière…
Je ne cherchais même pas à répondre à ses remontrances. Elle avait raison. Simplement, tout était tellement plus facile quand l’alcool et la drogue pouvait endormir mes émotions. Pourquoi faire l’effort de ressentir à quel point tout cela faisait mal quand on avait une solution toute prête pour ne plus rien ressentir ? Mais c’était un mensonge, de toute façon. Rien n’était jamais facile, même avec quatre grammes dans chaque bras… Pourtant, j’adorais me bercer d’illusions.
J’avais bien cherché les remontrances de Calypso. Je m’en rendais compte. Je dérapais de plus en plus loin ces derniers temps. Tout était parti en vrille et je ne maitrisais plus rien. Mais le pire, je ne savais même pas si le recadrage de ma meilleure amie allait me faire changer de comportement. J’adorais la facilitée. Mais ce soir, alors que ma meilleure amie me mettait face à ce que j’étais devenue, je me sentais vraiment minable.

Je détestais pleurer sur moi. Ce n’était pas un mode d’expression. Les dernières fois où j’avais versé des larmes, c’était pour ma mère. Quand j’avais découvert la trahison de mon père, j’avais ravagé son bureau, pleine de rage. Et cette rage ne m’avait jamais quittée. En quittant Chicago quelques heures auparavant, je n’avais pas pleuré. Non, j’étais encore plus furieuse que d’habitude. J’avais repoussé les limites en rentrant. Mais il était tout simplement hors de question que je m’effondre. Alors forcément, quand Calypso, après m’avoir ramené chez elle, me demanda, gentiment, ce qu’il s’était passé, je n’étais pas prête du tout à le lui raconter. Je n’étais pas prête à verbaliser.

« Il ne s'est rien passé. » avais-je commencé par répondre. J’étais en mode garce. Et je me supportais de moins en moins quand je me comportais aussi méchamment. Surtout envers Calypso qui n’avait rien fait d’autre que venir me chercher gentiment… « J’ai… J’ai vu mon père hier soir. » Phrase qui voulait plus ou moins tout dire… « Je suis allée à Chicago. Il m’avait demandé d’assister à un espèce de gala de charité. »

Punaise. Je n’y croyais pas… Comment avais-je pu être aussi conne pour me rendre à cet événement, hein ? J’étais vraiment une idiote parfois…
« Je… J’avais aucune envie d’y aller. Et puis je sais pas… Je suis tombée sur cette robe » dis-je en montrant ce qu’il en restait désormais « et je me suis dit que… Je sais même plus, Calypso… Je savais que je n’aurais pas dû y aller. C’était la pire bêtise que j’ai jamais fait je pense… »
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Ce qui est bien avec Ebony, c'est que je sais quand elle ment. L'expression qu'elle prend et les plissures de son visage ne mentent jamais : elle est en train de me cacher la vérité. Comme quoi même complètement bourrée je peux encore lire en elle comme un livre ouvert. Je lui lance alors mon fameux regard, celui auquel elle ne peut pas succomber, celui qui tétanise quiconque le croise, celui qui me fait toujours avoir ce que je veux. « Bony, dis moi la vérité. » dis-je doucement pour l'inciter à m'expliquer. Après tout, si elle ne me dit rien, elle ne se libère pas et en plus de ça je ne peux pas l'aider. Or, c'est justement mon job de meilleure amie. Même si j'avoue que ça serait pas du luxe de me faire rémunérer vu tout ce que je subis avec Ebony. Mais comme je l'adore cette fille malgré tout je fais avec et j'essaye de l'aider au mieux possible.

Qu'est-ce qui lui a pris d'aller à ce gala ? Et surtout pourquoi son père l'a invité ? Je ne comprends pas vraiment, et je n'ai pas non plus envie de m'embrouiller les idées et encore moins les siennes. Chicago, c'est extrêmement loin de là où nous habitons toutes les deux. Pourquoi y est-elle allée ? Je pense qu'elle ne devait déjà pas être très.. sobre, pour avoir accepté l'invitation. Je fronce des sourcils. « Pourquoi il t'a demandé ça ? Je croyais que vous ne vous parliez plus ? Et tu sais très bien que tu n'aurais jamais du y aller, tu dois une bonne fois pour toute l'effacer de ta vie Bony. Sans ça, tu n'avanceras jamais, jamais. » dis-je en lui tendant un mouchoir après l'avoir sorti de la boîte derrière moi.

Je l'écoute en train de tenter d'aligner des mots correctement, de se plaindre, de se demander pourquoi elle a fait ça, de me montrer sa robe qui n'est plus qu'un chiffon. J'ai peur pour ma meilleure amie. Peur pour sa vie et de ce qu'elle va devenir si elle continue dans cette dangereuse voie. « Ce n'est rien, Bony... Tu vas m'enlever cette robe, on la mettra au pressing, d'accord ? Puis tu vas aller te laver pendant que je te prépare mon lit, on dormira ensemble. Et demain matin, on parlera quand tu iras mieux. D'accord ? » lui dis-je d'une voix douce après l'avoir enlacé fermement contre moi. « Allez, viens. » Je l'aide à se lever en l'agrippant par la taille tandis qu'elle s'appuie sur moi. Nous nous dirigeons vers la salle de bain, et tandis que je lui dis de faire comme chez elle et de prendre son temps pour bien de nettoyer, je repars en direction de ma chambre. Je vais lui chercher un pyjama à moi, ou plutôt le sien quand elle vient dormir, et le dépose au pied du lit. Puis je me dirige vers le salon et ensuite la cuisine histoire de nous préparer de quoi grignoter.
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J’étais trop ivre pour me rebeller contre Calypso. Trop ivre pour l’envoyer bouler plutôt que de parler de mon père. Ce crétin. J’évitais toujours soigneusement de penser à lui, de me souvenir de son existence… J’avais trouvé un moyen parfait pour éviter qu’il me contacte. Il était dans les numéros bloqués de mon téléphone portable, j’étais sur liste rouge pour le fixe de mon appartement. Et toutes ses adresses mails étaient aussi configurées pour terminer dans mes spams. Tout était parfait pour qu’il n’arrive pas à me contacter.

« Mais il pense que je fais un caprice depuis deux ans. » je répondis à ma meilleure amie, sans vraiment être sûre qu’elle comprendrait. « Lui il veut toujours me parler. J’avais simplement réussi à contrer toutes ses prises de contact… Tu sais, c’est pas pour rien qu’il continue d’alimenter mes comptes ». Mon père m’avait toujours préparée à lui succéder ou à épouser un riche héritier qui prendrait sa suite. Je ne devais être qu’une potiche. Ce qui avait tué ma mère… « J’avais pas prévu qu’il envoie une lettre. Y avait rien qui montrait que c’était lui alors j’ai ouvert… » Je me revoyais encore ce soir-là. Caly ne le savait pas mais après avoir ouvert cette fameuse enveloppe, j’avais passé deux jours très difficiles, dans mon appartement, à boire encore et encore… « Il a fait affréter le foutu jet privé pour me faire venir et il m’a filé sa super carte illimitée aussi pour la robe… Je voulais pas y aller mais après je me suis dit que je pouvais foutre en l’air sa soirée en mettant le bazar. J’avais pas prévu que ça se ferait à mes dépends » finis-je de raconter tous les événements. Je n’étais pas sûre que ma meilleure amie aie bien compris tous les détails… Je n’étais pas très claire dans ma tête…

Le programme dressé par Calypso me plaisait moyennement. Mais je n’allais pas lui dire non. Simplement, au réveil, et avec une gueule de bois, je savais que je serais plus aigrie encore qu’un tigre en cage. Il faudrait que je me fasse violence pour lui parler de tout ce que je lui avais confié ce soir.
« Je veux pas garder cette robe Caly. Je veux que tu la jettes. Ou garde là pour toi d’accord ? Je paierais le pressing et je te la donnerais ». Je n’avais aucune envie de voir ce fourreau rouge dans ma penderie.
Une fois qu’elle m’eut posé sous la douche, j’en profitais longuement pour nettoyer toute trace de mes différents périples. L’eau m’aida aussi à dissiper le brouillard dans lequel m’avait plongé mon alcoolémie. Une fois sortie, je trouvais mon pyjama habituel, je l’enfilais avant de la rejoindre dans la cuisine. « Et voilà la toute nouvelle Bony » dis-je dans une tentative de blague.
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J'avais compris tous les détails de son histoire, mais je ne m'attendais pas à un périple qui s'étalait sur quelques jours. J'avoue être assez vexée : elle aurait dû venir me voir pour me parler. Dès l'instant où elle a reçu cette lettre, elle aurait dû sonner chez moi, me harceler par messages s'il le fallait, mais elle aurait dû me mettre au courant ! Putain, pourquoi elle l'a pas fait ? Elle sait très bien que je ne critique pas, que je la conseille comme je le peux, mais que surtout, je suis une oreille attentive. Je l'ai toujours écouté, pour quoi que ce soit. Je suis sa meilleure amie, et je serais toujours là pour elle. Ça fait nian nian, quand je le dis comme ça, mais si je n'avais pas été là ce soir, que lui aurait-il arrivé, hein ? Je n'ose même pas m'imaginer, mais trop tard. Je lui ai dis. Après qu'elle ai finit de m'expliquer je l'ai engueulé, je lui ai dit que c'était une des pires idées qu'elle avait eu. Un jour elle fuit son père, l'autre elle lui colle aux basques pour anéantir des dîners, des bals, des gala, sa vie quoi. Non non, je ne suis pas du côté de son père, mais c'est juste que ses réactions ne l'aident pas du tout et qu'elles ne font qu'entretenir cette rage et cette blessure qu'elle a. A cause de sa persévérance, et au fait de voir son père et de penser à lui, elle ne peut PAS l'oublier, elle ne peut PAS tourner la page. Je ne cesse de lui répéter, et pourtant, elle n'en fait qu'à sa tête. Mais je sais, qu'au fond, elle m'écoutera et qu'en réalité elle a conscience que j'ai raison. Il lui faut juste du temps.

Je comprends qu'elle ne veuille pas garder la robe. J'hésite entre la jeter ou la garder dans un coin pour lui donner quand elle ira mieux. Mais je préfère opter pour la poubelle. Là où elle a sa place, vu son état de toute façon qui est presque irrémédiable. Une fois qu'elle est sous la douche je me faufile dans la salle de bain pour prendre le bout de tissu presque troué, et le jette dans la poubelle une fois revenue dans la cuisine. Je finis les sandwichs, pop-corn, marshmallow, glace, et tout ce qui n'est pas très bon pour la ligne. Mais bon on s'en fiche ce soir, on se fait plaisir. Je commence à tout mettre sur un plateau en alignant tout correctement, puis je commence à le porter quand je crois Ebony. Elle a mis mon/son pyjama, et je lui décoche un sourire. Ouais, la toute nouvelle Bony. Ou plutôt, ma meilleure amie que je retrouve enfin. « Pas mal ce pyjama dites-moi madame, j'en serais presque jalouse ! » dis-je en ricanant en l'entraînant, elle et notre plateau, vers le salon.

Une fois que j'ai posé nos gourmandises je m'affale dans le canapé et je lance à Bony un plaid et un coussin, faisant de même pour moi. « Je ne sais pas du tout ce qu'il y a à la télé, en plus il est tard mais.. » dis-je en réfléchissant. « Je dois avoir des vieux CD's de Marvel, des conneries comme ça ! Ca te dit ? » je reprends d'un ton enjoué. J'en profite pour plonger afin de voler quelques morceaux de pop-corns et de sandwich pour les engloutir. Cette petite escapade de ce soir m'a donné une faim de loup !
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Une fois avec Calypso, je me rendais compte à quel point j’avais été bête d’entreprendre ce voyage. Pour le reste, la drogue, l’alcool… elle commençait à avoir l’habitude de me trouver dans ces états. Et je savais que cela ne lui plaisait pas, qu’elle voulait que je change et que je sorte de cette spirale infernale dans laquelle j’étais en train de m’enfoncer. Mais cela ne me paraissait pas possible. Uniquement parce que ce soir je n’allais pas très bien ? Je n’en savais rien. Peut-être que je pourrais faire un effort. Arrêter de prendre une cuite à chaque fois que je ne vais pas bien. Mais je ne m’en sentais pas capable. La puissance que je ressentais une fois ivre, ou sous l’emprise de la drogue. C’était quelque chose de majestueux. Et je me sentais presque bien. C’est malsain comme comportement et je le sais. Mais pourtant… Je ne savais pas comment je pourrais m’empêcher de me comporter comme je le fais. C’est presque affreusement triste en fait…
Mais je n’avais pas envie de penser à toutes ces choses. Ce soir, enfin cette nuit, j’avais trouvé un endroit merveilleux pour moi. Chez Calypso, je me sentais toujours bien. Alors forcément, même si quelques heures plus tôt, j’étais dans un état lamentable, je me sentais presque toute neuve. Même si pour elle, je savais qu’elle retrouvait aussi un peu la Bony d’avant. J’étais enfoncée dans la noirceur en permanence, j’avais oublié à quel point j’avais pu être enjouée et heureuse avant… Cela faisait bizarre d’avoir ma meilleure amie qui était comme un souvenir de la fille que j’avais pu être avant d’être cette personne minable…

Alors que je la croisais dans le couloir et qu’elle me complimentait sur mon pyjama, je rétorquais du tac au tac. « C’est marrant, t’es jalouse d’un truc qui t’appartient quand même » en souriant. « Mais si tu veux, je te le rends tout de suite » avais-je continué avant de rire.
Je la laissais m’entrainer vers le salon, affamée par toutes les choses qu’elle avait empilé sur son plateau. J’adorais le pop corn. « Il est tellement tard, y a que des trucs nuls à la télé » lui répondis-je de ma voix blasée avant qu’elle propose un Marvel. « Oh oui !! J’adore. S’il te plait, on peut regarder ça ? » Je devais avoir l’air d’une petite fille surexcitée à l’idée de voir un film qu’elle savait qu’elle allait adorer. Parce que quand même, Marvel, c’est la vie. « Et sinon, comment ça se passe ? Tu as prévu qu’on prenne vingt kilos cette nuit ? » avais je ajouté, dans un sourire. « Tu as même pas mis de feuille de salade pour faire genre on est des filles et on fait attention à notre ligne, regardez y a des légumes sur notre plateau » avais-je conclu en prenant une voix suraiguë parodiant les filles qui ne mangent que des légumes toute la journée. J’explosais de rire toute seule face à ma bêtise.
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Ebony & Calypso
Mais dans quelle merde tu t'es encore fourrée ?

Ebony a raison : à cette heure là il n'y a rien de décent à la télé. Mais en général les gens dorment à cette heure là ma chère, et ne se bourre pas la gueule dans un bar pour oublier son père. Pour l'instant, je la laisse tranquille pour au moins la soirée. Mais demain, je compte bien lui faire sa fête quand elle aura les idées bien claires. Si je le fais maintenant, je risque d'abord de gâcher la bonne ambiance que j'ai réussi à installer, et je risque ensuite de dire des choses qu'elle aura certainement oublié demain. Donc ce n'est pas la peine.

Après avoir farfouillé j'ai réussi à dégoter le premier Captain America, mon préféré, et le sien également si je me rappelle bien. Une pierre deux coups comme on dit ! Elle devient une vraie pile électrique à la vue de la pochette du CD. Je rigole, et souris en repensant que je préfère cette Ebony que celle faisant la tournée des bars et que je suis obligée d'aller chercher.  « Ouiii, c'est mon préféré aussi donc on mets ça ! » dis-je en riant. Je mets le Saint-Graal dans le lecteur prévu à cet effet et accoure dans le canapé me faufiler dans mon plaid. Je lui lance un large sourire avant de prendre un autre sandwich au fromage. Je laisse ceux aux saucissons pour Bony, même si je ne comprends toujours pas comment elle fait pour manger de la viande.

C'est vrai que je n'y avais pas été de main morte en confiseries, chocolats, salés, et autres nourritures pas très saines pour nos corps. « Je t'avoue que je m'étais pas rendue compte d'avoir fait autant, mais bon ! Mieux vaut trop que pas assez hein ? Puis pas grave pour la salade, on ira courir demain ! Je sais que t'aime pas, mais c'est ta punition. » lui dis-je en souriant, n'ayant pas du tout le but d'être méchante ni de casser l'ambiance. Ça me faisait du bien de la voir sourire de la sorte, et je me dis que je suis heureuse de la connaître. Je ferais toujours tout pour elle. « Olala, Chris Evans est vraiment un dieu. » dis-je dès la transformation de mon acteur préféré, à la limite de baver devant ses muscles.

***
Une fois le film terminé, je constate avec étonnement que tout ce que j'avais préparé avait disparu. Oui, nous avons toutes les deux englouti tout ça, à nous seules. Je me retourne vers Bony en baillant : « Fatiguée m'dame ? »
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