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When the night become wild.
« Je t'avais dis de ne pas traîner tard le soir !»
Quelques jours étaient passés depuis que j'avais administrer à Solweig une gifle monumentale. Je l'avais entre-aperçut une fois en allant à l'Université et il semblait qu'un autre bleu c'était ajouté à sa propre collection. Je ne pouvais pas dire que je ne regrettais pas mon geste. Depuis, j'avais l'impression que le Monde entier m'en voulait : J'avais accumulé quelques mauvaises notes, ma cousine Sophia venait de se faire hospitaliser et j'étais trop loin pour prendre part à la situation, les étudiants me toisaient et me craignaient d'autant plus et mon humeur était au plus bas. Cette nuit, j'avais décidé de la passer loin de ma confrérie et d'aller me réfugier dans le petit studio que j'avais louer et arrangé à ma sauce. J'y passais souvent mes week-end, mes jours de repos, ou comme aujourd'hui j'y passais mon temps afin d'avoir la tête au calme et les idées au claires. Il était 23h04 précisément et j'étais planté devant ma télévision. Assis sur ma table à manger, une bière à la main, je jetais un coup d'oeil, l'esprit ailleurs, sur le petit écran. Je vidais la petite bouteille de verre en quelques minutes. De mon briquet, je m'amusais à faire glisser la flamme sur les goûtes d'alcool qui avaient déferlées sur le verre de la bouteille avant de la jeter violemment contre le mur. Je restais un instant planté là, la tête entre mes mains, mes coudes appuyés sur mes genoux. Les croquis que je devais rendre pour mon cours de dessin étaient étalés par terre. Encore un travail qui serait bâclé et qui me vaudra une mauvaise note.. Au bout d'une heure à tourner en rond, après avoir flinguer un paquet de cigarettes entier, je décidais de descendre m'acheter un autre paquet de bière et me mettre au boulot. Il fallait que je me ressaisisse au plus vite. J'attrapais ma veste noire posée sur le canapé et l'enfilait en relevant les manches jusqu'à mes coudes. Sur le comptoir j'attrapais les clés de ma voiture, mon paquet de cigarettes et sorti. Une fois dans la voiture, j'allumais ma cigarette et la laissa entre mes lèvres en tirant longuement dessus avant de sortir ma voiture du petit parking. Ouvrant la fenêtre, je soufflais doucement la fumée du tabac.
- Ce que ça peut détendre, cette connerie ! dis-je alors avec la clope dans la bouche. Je dépassais alors Cambridge et garait ma voiture près d'un supermarché lugubre, encore ouvert pour l'heure. Remplie de ruelles sombres ; la ville était bien déserte... A une exception près.
- Ce que ça peut détendre, cette connerie ! dis-je alors avec la clope dans la bouche. Je dépassais alors Cambridge et garait ma voiture près d'un supermarché lugubre, encore ouvert pour l'heure. Remplie de ruelles sombres ; la ville était bien déserte... A une exception près.
Solweig & Aleksey.
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