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When the night become wild.

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When the night become wild.

« Je t'avais dis de ne pas traîner tard le soir !»
Quelques jours étaient passés depuis que j'avais administrer à Solweig une gifle monumentale. Je l'avais entre-aperçut une fois en allant à l'Université et il semblait qu'un autre bleu c'était ajouté à sa propre collection. Je ne pouvais pas dire que je ne regrettais pas mon geste. Depuis, j'avais l'impression que le Monde entier m'en voulait : J'avais accumulé quelques mauvaises notes, ma cousine Sophia venait de se faire hospitaliser et j'étais trop loin pour prendre part à la situation, les étudiants me toisaient et me craignaient d'autant plus et mon humeur était au plus bas. Cette nuit, j'avais décidé de la passer loin de ma confrérie et d'aller me réfugier dans le petit studio que j'avais louer et arrangé à ma sauce. J'y passais souvent mes week-end, mes jours de repos, ou comme aujourd'hui j'y passais mon temps afin d'avoir la tête au calme et les idées au claires. Il était 23h04 précisément et j'étais planté devant ma télévision. Assis sur ma table à manger, une bière à la main, je jetais un coup d'oeil, l'esprit ailleurs, sur le petit écran. Je vidais la petite bouteille de verre en quelques minutes. De mon briquet, je m'amusais à faire glisser la flamme sur les goûtes d'alcool qui avaient déferlées sur le verre de la bouteille avant de la jeter violemment contre le mur. Je restais un instant planté là, la tête entre mes mains, mes coudes appuyés sur mes genoux. Les croquis que je devais rendre pour mon cours de dessin étaient étalés par terre. Encore un travail qui serait bâclé et qui me vaudra une mauvaise note.. Au bout d'une heure à tourner en rond, après avoir flinguer un paquet de cigarettes entier, je décidais de descendre m'acheter un autre paquet de bière et me mettre au boulot. Il fallait que je me ressaisisse au plus vite. J'attrapais ma veste noire posée sur le canapé et l'enfilait en relevant les manches jusqu'à mes coudes. Sur le comptoir j'attrapais les clés de ma voiture, mon paquet de cigarettes et sorti. Une fois dans la voiture, j'allumais ma cigarette et la laissa entre mes lèvres en tirant longuement dessus avant de sortir ma voiture du petit parking. Ouvrant la fenêtre, je soufflais doucement la fumée du tabac.
- Ce que ça peut détendre, cette connerie ! dis-je alors avec la clope dans la bouche. Je dépassais alors Cambridge et garait ma voiture près d'un supermarché lugubre, encore ouvert pour l'heure. Remplie de ruelles sombres ; la ville était bien déserte... A une exception près.



Solweig & Aleksey.

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Comme depuis ce terrible accident, chaque journee de ma vie etait lente et sans reel interret. Je n'avais pas revu ce connard qu'il m'avait giflee en plein parking depuis, et a cause de lui tout le campus etait au courant de ma tentative. Je le detestait de toutes mes forces. Je n'avais donc plus besoin de ce foutu foulard, desormais je laissais mon bleu apparant aux yeux de tous les sadiques qui se rejouissaient interieurement de voir cette marque bleuatre a mon coup. J'avais l'impression d'etre totalement seule au monde depuis qu'Ethan m'avait abandonnee dans cet hopital, puis quittee, surtout depuis que ce bout de chou que j'avais l'habitude de caresser de mon ventre, le matin en me levant.

Il etait environ 22 heures et demi lorsque je quitta les Eliots. J'avais besoin de prendre l'air et surtout voir du monde... du monde que je ne connaissais pas. J'avais entendu parler de ce bar pas tres loin du campus, et j'avais envie de bouger, de me divertir, meme si ca voulait dire retomber dans la decheance. Je m'appreta, chose que je n'avais pas faite depuis ma rupture. J'enfila une mini robe moulante noire et des tennis. Je detacha mes cheveux et mis du col autour de mes yeux. J'avais peut-etre l'air d'une de ces autres putes, ce n'etait certainement pas moi, et c'etait bien comme ca. Je pris ma voiture donc en direction de ce bar et en sortant du parking, je vis un groupe d'homme dans la penombre. Il avaient bu et s'approchaient lentement de moi. J'accelera le pas sans meme les regarder, seulement un vint se positionner devant moi brutalement. Qu'est ce que j'avais avec les parking merde ! Le monde etait-il decide a me pourrir la vie ou quoi ? Pourquoi on ne me laissait pas en paix ? Meme mourir, il a fallu qu'on m'en empeche comme pour dire 'non, tu reste la et souffre en silence'.

" Eh ou tu vas comme ca bebe ?... " Ils commencaient a m'entourer et un autre dit a son accolyte " Elle est bonne dans sa mini robe ... " C'etait vraiment pas gagne pour me sortir de quatre mecs en chaleur et bourres. J'essaya de passer entre deux de ces gars, mais ils me stopperent net.

" Laissez moi passer ... " dis-je avec nonchalence, et tout de meme avec agacement. Mais ils ne firent rien de ma requete. Au meme moment, je vis une voiture s'arreter et quelqu'un en sortir. Etais-je sauvee ? Aleksey ... manquait plus que lui, c'est bon, ma vie est foutue.


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« Je t'avais dis de ne pas traîner tard le soir !»
Lugubre. C'était vraiment le mot approprié pour l'endroit où je me trouvais. Tchernobyl après l'explosion nucléaire, ou encore la ville fantôme du Grand Canyon. Une des villes qu'on ne pouvait voir que dans ces vieux films d'horreurs un soir d'Halloween. Au moins, ils devaient le fêter comme il se doit ici !. Je sortais de ma voiture et finissais doucement ma cigarette avant de l'écraser par terre. La nuit ne m'effrayais pas, au contraire, je l'avais toujours appréciée à la lumière du jour. Elle marquait comme une fin. Comme l'arrêt d'un temps. Un repos après une journée difficile. Alors que j'écrasais ma cigarette et en soufflais doucement l'épaisse fumée, un rire gras me sorti de mes pensées. Je relevais doucement la tête et apercut deux hommes tournés autour d'une silhouette qui m'étais quelque peu familière. C'est en plissant doucement les yeux que je reconnus Solweig en robe moulante et courte. Mais qu'est-ce qu'elle fout ici elle..? me dit une petite voix dans mon esprit. Je regardais ces deux abrutis, une bouteille à la main, entrain de s'approcher d'elle tel des lions traquant la pauvre gazelle égarée. Je secouais doucement ma tête de droite et de gauche. Relevant doucement les manches, comme pour me préparer à une tâche, et croisant mes bras contre mon buste, je m'appuyais nonchalamment contre ma voiture. J'arquais un sourcil en me délectant du spectacle qui venait s'offrir à mes yeux. Je savais très bien ce que ces deux abrutis avaient derrière la tête. Ces trois là n'étaient qu'à quelques mètres de moi. Je me raclais alors la gorge dans un bruit exagéré jusqu'à ce que l'un deux ne se tourne enfin vers moi. Toujours dans ma position, je les fixais :
- Ca va les mecs, je vous dérange pas trop ? lançais-je quand le deuxième se retourna vers moi.
- T'es qui toi..?!
- Moi ?
Je partais dans un rire à sa question aussi débile qu'il en avait l'air. Je suis le mec qui va sûrement assister à ce que tu vas faire subir à cette fille. Repris-je en pointant du doigt Solweig. Les bras de nouveau croisés, je m'avançais de quelques pas vers eux :
- Non pas que je l'apréçis fortement, mais j'ai pas envie de finir ma nuit en cellule de dégrisement chez les flics, si jamais tu portes la main sur elle. Encore pire, je n'ai pas envie de finir complice si jamais tu franchissais l'étape de sa petite culotte, tu vois ce que je veux dire..? Un fin sourire se dessinait au coin de ma bouche. J'adorais ce moment où je savais que je prenais le contrôle.



Solweig & Aleksey.

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" - Ca va les mecs, je vous dérange pas trop ? " lanca Aleksey apres un raclement de gorge pour faire par de sa presence. Je leva les yeux au ciel. Apres m'avoir giflee il n'essayerait pas de se faire pardonner en jouant a Superman, j'espere. Franchement pathetique. N'empeche que je suis en galere. J'essaye de me debattre pour sortir de la, mais les deux gars me serrent fort mes poignets.
" Ca vous generait pas d'aller vous trouver une meuf plus en chaleur que moi ? " lancais-je en commencant a m'enerver a cause de la douleur qu'ils me font subir. Meme aller danser dans un bar, j'y ai pas droit ? Les gars ne font meme plus attention a moi, mais a Aleksey.

" - T'es qui toi..?! " demande un des ivrognes avec enervement. " - Moi ?... Je suis le mec qui va sûrement assister à ce que tu vas faire subir à cette fille. " repondit Slovansky lachant un petit rire sournois, comme a son habitude, me pointant du doigt. Je me tourne alors vers lui " Ah parce qu'en plus tu comptais assister ? Tu veux des popcorns ? " C'est carrement du foutage de gueule.

" - Non pas que je l'apréçis fortement, mais j'ai pas envie de finir ma nuit en cellule de dégrisement chez les flics, si jamais tu portes la main sur elle. Encore pire, je n'ai pas envie de finir complice si jamais tu franchissais l'étape de sa petite culotte, tu vois ce que je veux dire..? " J'arque un sourcil. Il n'avait pas mieux a faire de sa nuit celui-la ? Et ca tombe bien, moi non plus je ne le porte pas vraiment dans mon coeur. Je penche ma tete vers le ciel feignant d'attendre qu'un miracle se produise pour que je puisse me retrouver d'un seul coup dans mon lit. Je souffle un bon coup et fini par regarder Aleksey" Si t'as pas envie de faire un sejour chez les flics, tu peux toujours retourner dans ta voiture ni vu ni connu Slovansky ! " Un des gars nous demande : " Vous vous connaissez ? " Parce que lui aussi trouve le moyen dans cette situation de poser des questions stupides. Je lui reponds par un simple " Ta gueule ! " vraiment enervee. Mais ce dernier agacee par mon insolence me pousse violemment contre le mur ou ma tete se cogne. Je glisse contre le mur jusqu'au sol, il y a des moments ou je me demande si tenir tete a plus fort que moi vaut vraiment le coup. J'aurai un troisieme bleu au crane comme ca...


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« Je t'avais dis de ne pas traîner tard le soir !»
" Ah parce qu'en plus tu comptais assister ? Tu veux des popcorns ? " Son arrogance me fit esquisser de nouveau un sourire. Alors que mon attention était portée sur les deux hommes, je posais un instant mon regard sur Solweig. La détaillant de haut en bas, je n'en ratais pas une miette. Je comprenais finalement pourquoi ces deux alcolos avaient choisis Solweig plutôt qu'une autre. Du moins, ils étaient tombés sur un bon grappin !. Je sortais de mes pensées en reposant mon regard sur les deux jeunes hommes. Même éloigné d'eux, j'étais persuadé qu'ils puaient l'alcool. Ca se serait su à des kilomètres. Il me faisait marrés, tous les trois. Du moins ces deux là. Le genre de bonhomme qui valent pas un sous mais qui se croient les maîtres du Monde quand une opportunité de ce genre se présente à eux. Ils tenaient Solweig bien fermement, mais ne lui arrivaient même pas au niveau de la gorge. Bien qu'ils étaient plutôt petits, et qu'ils n'avaient pas un gabarie extraordinaire, je doutais du fait que Solweig puisse s'en sortir puisqu'ils étaient quand même à deux et que si je n'avais pas été là, ils auraient été seuls et auraient pu bien s'amuser. " Si t'as pas envie de faire un sejour chez les flics, tu peux toujours retourner dans ta voiture ni vu ni connu Slovansky ! " Alors que je n'avais pas dis un mot depuis un moment, Solweig se chargea bien de me sortir de nouveau de mes pensées. J'arquais mes sourcils en la fixant et en affichant le plus sincère des sourires :
- Toujours aussi aimable. Je fis un signe de tête vers les deux Hommes avant de reprendre à leur attention : Vous avez raison, profitez en ! Vous avez mis la main sur un bon lot, là. Mais je vous préviens elle est farouche. J'explosais de nouveau de rire avant de me retourner et de repartir en direction de ma voiture. Mais au même moment, un bruit assourdissant me rattrapa. L'arrogance de Solweig lui avait joué des tours, de nouveau. Je fronçais des sourcils et sans plus attendre, ni même vouloir discuter calmement comme je venais de le faire je me dirigeais vers un des types. De mon mètre quatre vingt cinq, je savais que j'avais plutôt l'air impressionnant. Je saisissais l'homme qui venait de la pousser par le col. Non pas énervé, mais presque, ce qui me surpris. Il lâcha sa bouteille au sol qui ne se brisa pourtant pas.
- J'te conseille de partir maintenant. Elle aussi en a fait les frais. Dis-je en faisant un signe de tête vers Solweig. Je le poussais violemment sur le sol alors que le caissier du magasin dans lequel j'étais censé m'acheter mon paque de bières :
- Qu'est-ce qui se passe ici ?! hurlait-il.
- Vous feriez mieux de partir, car si moi je n'appelle pas les flics, ce vieux n'aura pas la même pitié. Sans dire un mot, les deux déguerpirent aussi vite qu'ils étaient arrivés. Le caissier, qui semblait un peu fou, ou tout simplement dépassé par la situation reparti dans son trou. J'expirais longuement en fermant les yeux avant de passés mes mains derrières ma nuque et de bougonner entre mes dents :
- Merde, merde, merde !. Je donnais un coup de pieds dans la bouteille de cet alcoolique, la respiration irrégulière avant de me retourner vers Solweig, visiblement sonnée par le choc qu'elle venait de subir. J'hésitais. Mais je ne pouvais la laissée là, gisant ici. J'approchais doucement avant de m'accroupir à sa hauteur en la regardant avec dédain.
-Tu devrais arrêter tes conneries de petite fille provocatrice. Je passais ma langue sur mes lèvres avant de reprendre en me levant :
- Dis moi directement si il faut appeler le samu ou un truc du genre. Il y'avait dans ma phrase comme un reproche envers celle que j'avais giflée, quelques jours auparavant. Mais aussi de l'inquiétude, à l'idée qu'elle ne pourrait pas se lever.



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Alors qu'Aleksey etait vraiment entrain de partir vers sa voiture, il entendit le vacarme qu'avait fait mon dos contre le mur. Alors que j'etais completement sonnee, je me surpris a etre presque contente de le voir revenir pour m'aider. Il saisis un des types par le col " - J'te conseille de partir maintenant. Elle aussi en a fait les frais. " il avait l'air enerve et je restais perplexe en repensant a comment il avait pu me traiter la fois derniere. Il le lacha violemment de telle facon que l'ivrogne alla s'etaler contre le sol. Je crois meme que j'entendis quelqu'un hurler au loin, mais je ne compris pas tout a fait de quoi il parlait.

" - Vous feriez mieux de partir, car si moi je n'appelle pas les flics, ce vieux n'aura pas la même pitié. " lanca Aleksey. Je crois qu'il fut obeit car je ne sentis plus leur odeur infecte autour de moi. En revanche, j'entendis Aleksey s'enerver tout seul. Je ne le voyais pas, j'avais les yeux dans le vague mais je pouvais l'entendre donner des coups de pieds, jurer ... " - Merde, merde, merde !. "
Decidement, celui la ne savait vraiment pas canaliser sa colere, autant que moi je ne savais pas tenir ma langue ! Je sentis qu'il s'approchait de moi, et en effet, il vint s'accroupir a cote de moi. " Tu devrais arrêter tes conneries de petite fille provocatrice. " Encore agacee par ce genre de remarque a deux balles, je tenta de me relever avec un peu de difficulte, mais hors de question de rester a cote de lui. N'avais-je plus le droit de m'amuser qu'on me prenait pour une gamine provocatrice ?

" - Dis moi directement si il faut appeler le samu ou un truc du genre. " Je me retourna enfin vers lui le regardant avec mepris. Je serra le poing comme mon pere me l'avait montree etant plus jeune, et je ne manqua pas mon coup en pleine arcade sur le visage d'Aleksey. Sa tete bascula meme en arriere, j'etais plutot fiere de moi, c'etait pour la claque qu'il m'avait donnee, et l'insulte avec laquelle il avait ose me qualifier.

" J'avais pas besoin de toi Slovansky, t'aurai mieux fait de rester dans ton trou ! " Qu'allait-il me faire de plus, me battre ? Tout ca etait tellement pathetique, me retrouver avec un sauveur pareil. Je grimaca en touchant l'arriere de mon crane qui avait cogne le mur, quelle magnifique soiree...




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« Je t'avais dis de ne pas traîner tard le soir !»
Une fois accroupi face à elle, j'avais bien vu dans son regard qu'elle se sentait mal. J'avais juste peur qu'une fois levée elle vacille et qu'elle perde connaissance. Il n'y avait pas un chat ici, et le temps que les secours arrivent, ce n'était pas le vieillard du supermarché qui m'aiderait le plus. Certes, je l'avais giflée. Mais je n'osais même pas imaginer ce que ces mecs auraient pu lui faire subir par rapport à moi. Et même si je ne la portais pas forcément dans mon coeur, je ne pouvais pas la laisser ici. Ca aurait été irresponsable de ma part. Et je n'avais pas envie d'un nouveau scandale. Je n'étais pas ici pour faire le justicier, mais ça me semblait cependant important de la sortir de là. Malgré le choc qu'elle venait de se prendre, et même avec une moue fatiguée, elle gardait une certaine fraîcheur. Je regrettais ce que j'avais pu penser d'elle à ce moment : elle n'était pas une petite fille, une môme, mais bien une vraie femme. Certes, elle avait un visage enfantin, elle était plus jeune que moi, mais elle faisait preuve d'une belle maturité. Mais bon sang, ce qu'elle pouvait être dur !. C'est avec difficulté qu'elle se relevait. Je l'aurais bien aidée, mais deux fois en une soirée serait casser mes principes. Je n'avais pas cherché à me faire pardonner pour la gifle en faisant ce geste envers elle, mais j'espérais seulement que ça atténuerait une tension. Alors que j'étais près à sortir mon téléphone pour appeler du renfort si il le fallait, Solweig m'envoya un poing en pleine figure et atteignit mon arcade. Sous le choc, ma tête bascula légèrement en arrière.
- Putain.. Bordel ! lâchais-je entre mes dents avant de m'accroupir en grimaçant de douleur. La main placée sur mon oeil droit, je serrais des dents pour ne pas crier ou sortir d'autres jurons. Je retirais alors ma main et quelques goûtes de sang s'écrasèrent au sol. J'avais peur qu'elle m'ait ouvert l'arcade sourcilière, mais quand je vis qu'elle portait une bague à son doigt, elle m'avait simplement bien irrité. Au moins, on était quitte !. Chacun notre bleu. Je me levais alors, sans même lui jeter un regard. Je rentrais dans le supermarché, la main toujours placée sur mon oeil et allait acheter deux bières. En quelques minutes, l'affaire était réglée. Je tendais une bouteille glaciale à Solweig avant de placer la mienne sur mon arcade, en guise de glaçon. Je lui lançais un regard froid, sans un mot, juste en faisant un signe de tête pour lui dire de la placée sur la blessure de son crâne.
- J'étais ici pour ça, à la base. Pour m'acheter un paque et me casser. Tu me feras le plaisir de la boire quand ton hématome aura dégonflé.




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Aleksey ne devait pas s'attendre a ca de ma part, d'ailleurs il s'accroupit posant sa main contre sa tempe. " - Putain.. Bordel ! " lacha-t-il. Il finit par enlever sa main de la blessure, c'est alors que je vis la plaie que ma bague m'avait aide a lui faire. Il se releva, et sans meme me regarder, se rendit a l'epicerie juste en face. Incroyable. Il ne m'avait pas frappee en retour, je crois qu'il avait compris que c'etait simplement ma vengeance et que nous etions desormais quittes. Quelques minutes apres, alors que j'etais restee plantee la, j'ignore encore pourquoi, il ressortit deux bouteilles de bieres a la main. Il placa la sienne sur sa tempe avant de me donner la deuxieme me faisant signe de la placer derriere la tete. A la place je la placa sur mon poing. Je ne voulais pas l'avouer, mais ce coup de poing que je lui avais donne m'avait certes, fait le plus grand bien, cependant, je m'etais fait horriblement mal au passage. Il me regardait froidement, je lui rendis un regard mefiant, a vrai dire malgre que je l'avais deteste, pour la premiere fois, je me disais que finalement il pouvait etre un brin attentionne, et meme si je lui avais dit que je n'avais pas besoin de lui, j'avais evidemment menti. S'il n'avait pas ete la, je me serais surement fait violer, et traumatisee a jamais, pour changer. Mais je ne preferais pas lui montrer ma gratitude pour le moment.

" Merci... pour la biere..." lachais-je tout de meme entre mes dents, m'irritant quelques peu la gorge. Il devait penser que j'etais sacrement culotee de le remercier pour une simple biere et non pour m'avoir rendue ma fierte, voire ma vie sauve, mais je ne voulais vraiment pas lui donner ce plaisir, trop facile.

" - J'étais ici pour ça, à la base. Pour m'acheter un paque et me casser. Tu me feras le plaisir de la boire quand ton hématome aura dégonflé. " Je le regardais froncant les sourcils avant de plaquer une fois encore ma biere contre mon poing, qui me faisait encore plus mal que l'arriere de ma tete. Nous n'etions plus vraiment quittes du coup, mais ca, c'est une autre histoire...

" Et moi, a la base, j'etais venue pour m'amuser, pas pour me faire violer par de sales ivrognes frustres ! " repondis-je. A vrai dire, je remarquais qu'avec lui, j'avais toujours ce besoin de lui repondre avec arrogance, lui tenir tete. Mais pourquoi ? Moi aussi avais-je quelque chose a prouver ? Je ne supportais pas de me savoir dominee, je n'aimais pas qu'un homme ai son emprise sur moi, et je m'en serais toujours voulue si j'avais fait ma soumise avec lui. Im-po-ssible. Il voulait jouer les durs, on allait jouer a ce jeu ensemble. Je finis par sortir une cigarette de mon sac, j'en avais bien besoin ! Je porta le filtre a mes levres et l'alluma avec mon briquet. J'inspira une longue bouffee avant de l'expirer dans l'atmosphere. Quel bien fou... Je repensais au jour ou Aleksey avait balance a mes amies que j'avais tente de me suicider, en leur montrant ce bleu que j'avais d'ailleurs toujours autour de ma gorge.

" Pourquoi tu leur as dis ? T'avais pas a leur montrer ca, c'etait pas tes affaires ! " disais-je froncant encore les sourcils passant la main sur mon hematome pour lui faire comprendre de quoi parlais-je. A cause de lui, je m'etais fais engueulee par mes amies qui m'avaient traitee d'idiote stupide et egoiste. C'etait vrai, d'accord, mais il me semblait encore avoir le droit de decider de ma mort.


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« Je t'avais dis de ne pas traîner tard le soir !»
Je n'avais pas eu l'air bête avec ma main qui cachait mon oeil à la caisse. De plus, je ne faisais que de grimacer devant le caissier qui me prit mes deux bières sans poser de question. Mais quand j'allais pour franchir le seuil de la porte automatique il avait tout de même balancer un "Farouche, n'est-ce-pas ?" à l'intention de Solweig. Au lieu de répondre à sa question qui n'était qu'une affirmation venant de lui, je pointais une lampe mal en point qui ne faisait que de clignoter au dessus de sa tête : "Il faudrait penser à changer l'ampoule." dis-je en lui lançant un regard avant de m'en aller. Maintenant, nous n'avions pas l'air bêtes, elle et moi, sur ce parking avec nos deux bières. Ce n'était pas la meilleure des soirées mais j'avais connu pire. Au lieu de placer la bouteille derrière l'arrière de son crâne comme je lui avais conseiller, elle alla la placer sur ses phalanges. Je lâchais un rire tel un soupire en baissant les yeux. Il manquerait plus qu'elle se les ait cassées..! L'aller retour à l'hôpital, non merci, pas pour moi ! C'est avec un peu de difficulté que je réussis à ouvrir ma bouteille et en bu une grande gorgée alors que le bouchon métallique allait rebondir sur le sol dans un bruit cristallin. Je fermais doucement les yeux et penchais la tête en arrière en laissant le doux alcool glissé le long de ma gorge. " Et moi, a la base, j'etais venue pour m'amuser, pas pour me faire violer par de sales ivrognes frustres ! " Je redressais ma tête en avant et avalais doucement ma bière avant de lui répondre en la regardant droit dans les yeux :
- Et je n'étais pas venu pour me prendre un poing alors qu'ils n'auraient fais qu'une bouchée d'une fille comme toi ! Certes, j'avais mal agit en la giflant, et je pensais bien qu'elle allait me le reprocher. Alors que je portais la bouteille de verre à mes lèvres une seconde fois, Solweig en profitais pour s'allumer une cigarette. Entre l'alcool et le tabac après une telle soirée, je ne savais pas ce qui était le plus relaxant. Comme un imbécile, j'avais laissé mon paquet dans la voiture. Mais je me disais que j'avais bien le temps d'en fumer une plus tard. Nous restâmes un moment là, dans la pénombre, et sans un mot avant que Solweig ne reprenne : " Pourquoi tu leur as dis ? T'avais pas a leur montrer ca, c'etait pas tes affaires ! " Je laissais de nouveau le silence nous submerger. J'hochais simplement de la tête, bêtement. Contournant Solweig, j'allais donc m'asseoir derrière, en me laissant glisser contre le mur. Après une longue gorgée de bière, je me suis dis qu'il était tant de lui répondre :
- De une pour te faire chier. Je la fixais un long moment sans mot dire puis repris : Et de deux, pour que tes petites copines prennent conscience dans l'état dans lequel elles t'ont laissée sombrer. Je me relevais alors avec difficulté et m'approchais doucement d'elle, une fois à quelques centimètres je pointais son hématome du doigt avant de la fixer de nouveau dans les yeux : Je ne sais pas ce qu'il t'est arrivée, et je n'ai aucune envie de le savoir. Mais on ne fais pas ça sur un coup de tête. Ca vient peu à peu. On souffre, on déprime, on ne mange plus, on dort plus, on a plus envie de rien. Ce sont des signes qui ne trompent pas, qui se voient. Et même si tes amies étaient au courant de ce qu'il se passait, elles n'ont pas pris ça au sérieux. Et si tu avais eu suffisamment confiance en elles, tu les aurais appeler, le jour où tu as fais ça. Je ravalais ma salive, sentant ma gorge se nouer doucement. Les propos que je lui tenais étaient plus que sincères, et, pour une fois, j'espérais qu'elle ne réagirait pas mal sur tout ce que j'étais entrain de lui dire : Si je t'avais rencontré avant, je ne t'aurais certainement pas laissée faire une chose pareille. Comme je ne t'aurais pas laissé sous les mains de ces mecs ce soir. Je pense que tu es forte, mais que le jour où tu as fais ça, tu as été une putain de lâche. Tu as quoi ? 18 ? 19 ans ? A notre âge on croit que la vie est un échec, mais ta vie n'a même pas encore commencer. Tout ce que je peux te dire c'est que la vie est remplie de merde, mais si tu es ici c'est parce-que tu as envie de t'accrocher. Et si tu n'as pas pu, tes amies auraient du le faire pour toi. Puis, je me tus. Je n'avais jamais autant parlé depuis que je l'avais rencontré. Je la fixais dans les yeux, sans méchanceté apparente dans le regard. Juste une simple sincérité..




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Suite a ma question, Aleksey laissa un long moment de silence. Il me contourna, allant s'asseoir contre le mur derriere moi. Je me retournais le suivant toujours du meme regard mefiant, attendant une reponse. Il pris son temps buvant une gorgee de sa biere avant d'enfin me repondre. " - De une pour te faire chier. "me dit-il fixant mon visage. Je leva la tete vers le ciel avec un sourire ironique. A vrai dire, je m'y attendais a celle la ! Il reprit : " Et de deux, pour que tes petites copines prennent conscience dans l'état dans lequel elles t'ont laissée sombrer. " Je redressa ma tete dans sa direction, essayant de lire dans ses yeux. A vrai dire je ne m'y attendais pas a celle la. Il voulait me faire croire que d'un coup il s'interressait a ce que mes amies pouvaient me faire subir ?

" Mes amies n'avaient rien a voir la dedans Alek ... " mentis-je. Non pas qu'elles etaient la raison de ma tentative, loin de la, seulement j'avais appris certaines choses entre mon ex et ma meilleure amie, tandis que l'autre me faisait la gueule parce que j'etais enceinte de son frere. Disons qu'elles n'etaient plus vraiment presentes au moment ou tout est parti en vrille. Je le vis alors se lever et s'approcher lentement vers moi. Il etait alors tout pres de moi, a seulement quelques centimetres. Je pouvais sentir son souffle sur mon front. Je reculais alors d'un pas, troublee par cette proximite. Il pointa son index sur ma gorge endomagee par la corde avant de plonger son regard dans le mien, ce qui avait le don de me deconcentrer, ca me destabilisait alors que je voulais etre forte face a lui.

" Je ne sais pas ce qu'il t'est arrivée, et je n'ai aucune envie de le savoir. Mais on ne fais pas ça sur un coup de tête. Ca vient peu à peu. On souffre, on déprime, on ne mange plus, on dort plus, on a plus envie de rien. Ce sont des signes qui ne trompent pas, qui se voient. Et même si tes amies étaient au courant de ce qu'il se passait, elles n'ont pas pris ça au sérieux. Et si tu avais eu suffisamment confiance en elles, tu les aurais appeler, le jour où tu as fais ça... Si je t'avais rencontré avant, je ne t'aurais certainement pas laissée faire une chose pareille. Comme je ne t'aurais pas laissé sous les mains de ces mecs ce soir. Je pense que tu es forte, mais que le jour où tu as fais ça, tu as été une putain de lâche. Tu as quoi ? 18 ? 19 ans ? A notre âge on croit que la vie est un échec, mais ta vie n'a même pas encore commencer. Tout ce que je peux te dire c'est que la vie est remplie de merde, mais si tu es ici c'est parce-que tu as envie de t'accrocher. Et si tu n'as pas pu, tes amies auraient du le faire pour toi. " m'affirma t-il. Je restais interloquee face a la facon dont Aleksey me parlait. Je ne comprenais plus rien. Il me prenait pour une amie la, ou bien ? Pourquoi tout d'un coup me donnait-il l'impression de s'interresser a moi, alors qu'il n'y a pas deux semaines il me denigrait, me traitait de salope et me giflait ? J'essayai de le sonder pour comprendre ses intentions, mais il avait l'air vraiment sincere. Et il avait vraiment raison sur beaucoup de point, j'avais certes ete un lache, mais vu ce que j'etais partie pour devenir, ca n'avait plus grande importance. Bien que je fut agrablement surprise par ses paroles intelligentes, je ne pu m'empecher une fois encore de garder mes distances avec sa soudaine attention pour moi.

" Tu veux connaitre ma technique ? " Dis-je avant de m'approcher de sa joue pour lui murmurer " je souriais ". Je me redressa quelques secondes le regardant droit dans les yeux. " Voila ce que je faisais en compagnie de mes amies, et ca marchait a tous les coups. ... et qu'est ce que t'en sais de si 'je t'avais connue avant je t'aurais pas laisse faire' ? Tu crois que j'ai appelle qui que ce soit pour prevenir ? Tu ne me connais pas, t'aurais rien su du tout, comme mes amies. " Etait-ce la souffrance qui m'avais rendue aussi hargneuse, j'avais pourtant pour habitude d'etre douce, fragile et toujours de bonne humeur, jamais je n'aurais ose parler a quelqu'un de la sorte lorsque je voyais une once de bienveillance dans ses yeux, mais la, j'avais bien change. Etait-ce seulement une bonne chose ... Je plongea tout de meme la main dans mon sac, fouillant a la recherche d'une cigarette pour Aleksey.

" Tiens, pour toi ... " lui dis-je en lui tendant ma garo. Je finis par ouvrir ma bouteille de biere pour en boire une gorgee, fixant le visage de mon pseudo adversaire, qui n'etait pas deplaisant du tout ...


© Chieuze

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