Il y a des choses qui ne se contrôlent pas - Enweiss

Il y a des choses qui ne se contrôlent pas
Enweiss ♥

Il faut faire des choix dans la vie, en fonction de ce que l'on veut et ce que l'on recherche. Mais il faut savoir aussi écouter ses émotions et son coeur quand ceux-ci nous crient d'aller dans une certaine direction plus qu'une autre et c'est ce que j'ai fais. Depuis des mois elle me hante, Lou et aujourd'hui elle m'a ouvert les bras et me donne ses sentiments, alors comment les refuser..? Oui, j'ai rencontré Edel' entre deux, elle m'a ouvert son coeur et fait confiance et je l'ai toujours respecté mais dés lors que Lou m'a réclamé... J'ai accouru. Je n'ai pas su résister et pour ces même raison j'ai tout arrêter avec Edel' avec regret de la blesser. Je n'ai que faire des sentiments des gens, de beaucoup de monde autour de moi en fait, mais elle... Elle compte à sa façon. Après tout j'ai été tuer son violeur ce n'est pas pour rien. Si certes ça m'a donné une excuse de plus pour prendre une vie mais malgré tout, je l'ai quand même fait pour elle et elle le sait. Ça c'est important. Elle sait ce que j'ai fais, ce que je suis et malgré ça, je lui ai dis au revoir ou du moins j'ai stopper notre relation. Certes, elle compte toujours à sa façon et je vais continuer de veiller sur elle mais plus comme avant. Lou m'a imposer des choses et je vais les respecter, désolé Edel'... Je sais que j'ai dû la blesser mais je suis franc et je la respect toujours alors oui, il en est ainsi. Je suis seul chez moi ce soir, un verre de whisky à la main à préparer la mise à mort d'un salaud de plus mais celui ci, on m'a demandé de le tuer, c'est un contrat du coup j'y mets d'autant plus de rigueur au travail. Je n'ai pas le droit à la faute, surtout depuis que la police de Boston s'est remise sur l'enquête du "chirurgien de Boston" alias moi même... Je dois redoubler de prudence mais je l'ai bien cherché il faut dire, à toujours laissé ma petite marque. Ainsi soit-il.

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Tes larmes roulent sur tes joues de porcelaine et tu trembles. Tu viens de boire encore un verre, tu ne sais même pas où tu es rendue, tu ignores à combien de verres tu vas encore avoir droit de boire puisque le barman te regarde d’un drôle d’air. Tu es avachie sur le comptoir et tu pleures à chaudes larmes à cause de ta récente rupture avec Enzo. Tu ne sais plus quoi faire, où te mettre, tu as juste envie que cette douleur dans le creux de ta poitrine s’arrête pour de bon. Tu as osé, malgré les dires et conseils de ton cousin, tu as osé ouvrir ton cœur à un homme qui s’est contenté de le piétiner. Tu souffres pendant que lui s’éclate avec une autre jeune femme blonde. Tu commandes un autre verre et le barman te fou dehors, il te commande un taxi et te force à monter à l’intérieur, tu hurles mais tu te laisses faire, à bout de forces. Cela ne te ressemble pas, d’être ivre, de vouloir mettre fin à ta vie et ce n’est pas forcément qu’à cause d'Enzo, c’est un tout. Ton viol, ton cœur piétiné, ta rupture, le départ de Maxence, c’est un monde dont tu veux te détacher, que tu ne veux plus voir exister. Ivre, tu prends une décision que tu regretteras plus tard, te rendre chez ton ancien petit ami le serial killer. Tu donnes son adresse au chauffeur puis tu montes les escaliers jusqu’à son appartement une fois arrivé. Tu attends sagement devant la porte quelques minutes, ta tête tourne terriblement. La dernière fois que tu es venue ici, tout était si simple, si beau. Tu te remémores ses paroles, puis de nouvelles larmes roulent. Tu frappes alors de toutes tes forces sur sa porte jusqu’à ce qu’il t’ouvre. Une fois qu’il fait cela, sous son regard plus que perplexe, tu tentes de le pousser pour entrer dans son appartement. « Tu n’es qu’un pourri, je me suis confié à toi, tu as dit de belles choses et maintenant tu te pavanes avec cette pouffe blonde ! Elle est plus jolie que moi je le sais, mais tu aurais pu au moins être honnête avec moi, tu m’as menti ! » Tu tentes de le frapper après t’être retournée vers lui mais avec l’alcool, tu n’as aucune force.

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Je regardais le plan d'un bâtiment et quelques photos lorsque j'entendais frapper à ma porte mais... Ça frappais fort et longtemps, sans s'arrêter. Fronçant les sourcils je range alors mes "affaires" dans la commode du salon, fermant le tiroir à clé pour ensuite marcher vite jusqu'à la porte car ce son devenait insoutenable puis j'ouvrais enfin et là je voyais Edelweiss mal, en pleure et saoule "Edel' mais qu'est ce que tu fais ici..?" pas le temps d'en dire plus qu'elle me pousse à l'intérieur, me faisant reculer de trois pas alors qu'elle entre en déchargeant sa rancoeur « Tu n’es qu’un pourri, je me suis confié à toi, tu as dit de belles choses et maintenant tu te pavanes avec cette pouffe blonde ! Elle est plus jolie que moi je le sais, mais tu aurais pu au moins être honnête avec moi, tu m’as menti ! » et elle me frappe, encore et encore jusqu'à ce que je retienne ses mains en attrapant ses poignées "Arrête, calme toi s'il te plait tu vas te faire mal." ça me peine un peu de la voir ainsi. Un peu malgré que je n'ai aucun sentiments d'empathie d'ordre général mais elle oui, ça me chagrine. Ok pas au point de m'effondrer ni de m'en vouloir mais... La voir ainsi, ça ne me plait pas non. Je la tire alors vers moi, vers le salon pour fermer la porte et la regarder l'air désolé "Écoute Edel' je ne t'ai pas menti... Je ne t'ai juste pas parlé d'elle c'est différent." oui lors de ma rupture, j'ai dis poliment qu'il fallait qu'on en arrête là, que je ne pouvais pas aller plus loin avec elle mais sans en préciser la raison. Je baissais les yeux un instant avant d'ajouter "Je ne voulais pas te blesser..." et ça c'est sincère.

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Tu es affaiblie, triste et désespérée, tu as envie de le frapper, de lui hurler dessus et même d’être violente. Cela ne te ressemble tellement pas… Toi la douce fleur qui ne ferait pas de mal à une mouche, toi la gentille fille qui préfère se taire plutôt que de dire une bêtise et brusquer quelqu’un voir le blesser… Pourtant à cet instant, tu tentes de le frapper de toutes tes forces pour le faire reculer, tu as besoin de déverser toute ta haine sur lui. Au bout d’un moment il en a marre de tes petites frappes et il te saisit les poignets. « Ne me touche pas !! » Tu tentes de te débattre mais il faut que tu te rendes à l’évidence, tu n’as absolument pas de force, encore moins depuis que l’alcool s’est emparée de ton sang. La pièce tourne autour de toi et ta vision est totalement brouillée à cause de tes larmes chaudes qui ne cessent de rouler sur tes joues. « C’est faux, tu n’as pas été clair, tu m’as juste laissé comme une vieille chaussette uniquement parce qu'elle, elle voulait bien coucher avec toi !! » Tu pars peut-être dans tes délires mais tu as l’impression d’avoir raison. La première fois que vous avez tentée de passer à l’acte, tu as pris peur à cause de ton viol et tu t’es enfuie avant de tout lui raconter quelques jours plus tard. « Je te déteste… » Tu te laisses presque tomber car tes jambes ne te tiennent plus, tu es tellement affaiblie à force d’avoir pleuré…

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Elle est... Furieuse, enfin de mon point de vue en tout cas. Elle m'en veut comme jamais et même si je devais m'attendre à ce que ça arrive, je ne pensais honnêtement pas qu'elle réagirait aussi violemment. Qu'elle le prenne mal peut-être, après tout il y avait quelque chose entre nous, sûrement de plus fort chez elle, mais je ne voyais pas cela... Si fort? Je suis très mauvais pour ces choses là c'est clair. Elle est mal, en pleure, amochée par l'alcool et le combo est fatal. Elle me tape dessus du mieux qu'elle peut mais ça ne suffit pas. Moi je ferme la porte pour ne pas attirer la curiosité mal placée des voisins et attrape ses poignets pour la faire stopper. Elle me crie « Ne me touche pas !! » tentant de se débattre mais je ne la lâche pas, pas tout de suite "Pas tant que tu ne te seras pas calmé." tu resteras entre mes mains, dans mon emprise comme j'aime avoir le contrôle sur tout même sur tes larmes. J'en suis désolé... Ou pas? Je n'en sais rien, je ne sais pas réellement ce que c'est que tout cela, même si j'en ai envie, même si j'essaie, ce n'est pas moi. Tout est fake ou presque chez moi, même si j'aimerais du concret. Triste réalité de ma personne. De là elle reprend pour me répondre « C’est faux, tu n’as pas été clair, tu m’as juste laissé comme une vieille chaussette uniquement parce qu'elle, elle voulait bien coucher avec toi !! », en entendant cela je la lâche pour la fixer quelques secondes "Arrête c'est faux. Je t'interdis de dire ça." elle n'a pas à dire ça non je ne la laisserais pas faire, je ne suis pas comme ça. Elle ajoute « Je te déteste… » et mon regard un instant avant plus ferme s'adoucie et je soupire "Je suis désolé Edel'... Il y a des choses qui ne se contrôlent pas, ça y compris." me léchant la lèvre inférieur "Tu aurais préféré que je te mente..? Que je te trompe?" autant le dire clairement car j'aurais pu.

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Tu as envie de le frapper, tout s’est écroulé une nouvelle fois. Tu en as marre de te faire avoir, de souffrir en silence, tu as juste envie que tout s’arrête. Ton viol à une fois de plus tout gâché, est-ce qu’Enzo serait resté avec toi si tu avais laissé ton corps s’unir avec le sien ? Tu l’ignores mais tu veux juste que cette mascarade s’arrête une bonne fois pour toutes. « Je n’ai pas pu succomber alors tu m’as laissé pour une blonde un peu plus docile, j’ai l’habitude, avec moi c’est le schéma classique. » Tu es dépitée, meurtrie une nouvelle fois par ce qu’il vient de se passer, tu aurais dû t’y attendre, après tout Enzo est trop classe, trop beau pour une frêle fleur comme toi. Les garçons ne s’intéressent pas aux femmes comme toi, trop fragiles, trop brisées. « Je m’en fous, je n’étais pas en couple avec toi, je ne t’aimais pas, mais tu m’as pris pour une sotte, je t’ai vu avec elle. Tu ne sais pas être honnête avec les gens, ni avec toi-même. Voilà c’est ça, j’aurais voulu que tu sois honnête et que tu me dises que c’était pour elle, non une excuse débile que tu me sors comme dans les films romantiques ! » Ce n’est pas moi, c’est toi, ce genre de réplique, tu les connais par cœur, tu regardes énormément de films romantiques afin de t’achever un peu plus chaque jour. Ta vie sentimentale est misérable. « Maintenant lâche-moi, je ne veux plus rien à faire avec toi. Tu es juste un connard possessif qui est aveuglé par tout ce qui brille. » Sacrée métaphore mais après tout tu es ivre, il ne peut pas t’en vouloir.

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Elle n'écoute pas, elle ne veut rien entendre et elle n'écoutera rien. Furieuse elle part dans un délire dans lequel je ne veux pas la suivre. Je reste calme, pour l'instant mais ce qu'elle dit ne me plait vraiment pas « Je n’ai pas pu succomber alors tu m’as laissé pour une blonde un peu plus docile, j’ai l’habitude, avec moi c’est le schéma classique. », je ferme les yeux, secouant la tête "Non c'est faux, ça n'a rien avoir avec ça..." mais elle ne sait pas, elle ne s'en rend pas compte parce qu'elle a sa version de l'histoire qui lui convient. J'essaie d'expliquer mais en vain « Je m’en fous, je n’étais pas en couple avec toi, je ne t’aimais pas, mais tu m’as pris pour une sotte, je t’ai vu avec elle. Tu ne sais pas être honnête avec les gens, ni avec toi-même. Voilà c’est ça, j’aurais voulu que tu sois honnête et que tu me dises que c’était pour elle, non une excuse débile que tu me sors comme dans les films romantiques ! », je la fixais, fronçant les sourcils avant de répliquer "Si tu ne m'aime pas pourquoi tu réagis de cette façon?" ouais je la pique où ça fait mal mais c'est pour qu'elle arrête puis je reprend "J'ai été honnête avec toi bien plus que je ne l'ai été avec qui que ce soit au monde." oui souvient toi... Tu sais qui je suis réellement et ça personne d'autre ne le sait. La douleur est clairement là en elle, même si elle le nie « Maintenant lâche-moi, je ne veux plus rien à faire avec toi. Tu es juste un connard possessif qui est aveuglé par tout ce qui brille. », je me mors la lèvre une seconde avant de lui répondre "J'ai tué pour toi Edel'. Celui qui t'a blessé, qui t'a fait mal, je lui ai arraché le coeur pour toi! Ça ne signifie déjà plus rien à tes yeux?" j'ai tué pour elle... L'homme qui l'a violé, l'homme qui l'a traumatisé et elle semble déjà avoir tiré un trait dessus, ça non, je ne peux pas l'accepter.

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Ton corps est tétanisé par la colère, tu as mal dans chaque muscle, tu as tellement mal que tu as envie de le frapper de toutes tes forces et pourtant tu sais que tu as du mal à aligner un pied devant l’autre à cause de l’alcool. Tu as des hauts le cœur, des nausées à cause de l’alcool et ton crâne commence à te faire mal, notamment à cause de tes larmes qui ne cessent de couler. « Je suis comme ça parce que tu n’es qu’un connard qui s’est joué de moi ! » Tu tentes de le frapper à nouveau alors que tes jambes chancellent. Tu sens qu’il te retient de ne pas tomber, tu te sens fragile, une petite poupée de porcelaine que l’on manipule comme bon nous semble. « Ce n’est pas vrai… » Tu en as marre de crier, tu n’en as plus la force. Tu ravales tes dernières larmes parce que tu ne vois plus rien, ta vision est troublée par toute cette eau saline. Cette fois, quand tu entends les mots tués, tu ne tiens plus, c’est le coup qui t’achève. Tu te laisses littéralement tomber dans de gros sanglots. Tu sens que tu ne contrôles plus rien. Enzo te soulève et va te poser sur le canapé. « Non arrête, laisse-moi… » C’est sorti comme dans un souffle presque inaudible. Une fois sur le canapé, tu tentes de te tenir droite et tu plantes ton regard dans le sien. Tu as envie de l’embrasser, pourquoi ? Il t’a détruit le cœur et c’est un monstre. Pourtant tu as cette envie de te blottir dans ses bras et de le détester en même temps. « Il ne fallait pas faire ça… Ce n’est pas bien… Je ne vais pas arriver à vivre avec ça. » Car c’est ce qui te consume, l’image du corps de cet homme qui a osé abuser de toi.

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Elle est mal et elle a bue, le combo fatal qui fait qu'elle est totalement irraisonnable en ce moment même et malgré tout, j'essai, sans succès... « Je suis comme ça parce que tu n’es qu’un connard qui s’est joué de moi ! », je ferme les yeux en soupirant, détournant la tête le temps qu'elle frappe pour se décharger de sa colère et de sa peine. Elle dit ne pas m'aimer mais sa réaction semble me prouver le contraire. On a pas mal ainsi quand on n'aime pas, en tout cas c'est ce que la vie m'a appris. C'est la voir trembler autant qui me dérange, je ne veux pas qu'elle se blesse, qu'elle tombe alors je l'attrape, la retiens et ce même si ça ne lui plait pas, même si elle me demande le contraire. Elle fatigue, elle a mal et ça se voit mais je ne sais pas quoi faire de plus hélas, ce n'est pas mon domaine, j'suis même à chier pour le sentimental des autres car j'ai zéro empathie à mon grand regret, ou pas du tout en fait « Ce n’est pas vrai… ». Et là c'est la goute de trop pour moi, j'en viens à lui rappeler un évènement lourd... J'ai tué son violeur pour elle et vraiment pour elle, pas pour moi. Sauf que ça a l'effet d'une bombe et elle s'effondre en sanglots alors je la rattrape à nouveau "Non Edel' ne fais pas ça." pour ne pas qu'elle se laisse tomber au sol "Viens là..". Je fais en sorte de la tenir jusqu'au canapé pour l'y poser encore une fois contre sa volonté qui n'est même plus là pour gérer quoi que ce soit chez elle « Non arrête, laisse-moi… », et non je ne la laisserais pas s'affaler à genoux sur mon tapis au milieu de mon salon, elle ne mérite pas ça. Alors je viens m'asseoir près d'elle et la regarde plusieurs secondes, autant qu'elle le fait elle aussi avant qu'elle ne dise « Il ne fallait pas faire ça… Ce n’est pas bien… Je ne vais pas arriver à vivre avec ça. », je me lèche alors la lèvre inférieur avant de baisser les yeux vers ma table basse "Tu vivras avec Edel'... Parce que tu ne lui a rien fait. C'est moi qui l'ai tué. Tu n'as plus rien à craindre maintenant." et je relève les yeux vers elle venant poser ma main sur la sienne doucement "Je l'ai fais pour que plus jamais il ne te hante, pas l'inverse." il n'y a qu'elle qui sait, pas tout certes, mais elle sait ce que je suis capable de faire, ce que j'ai fais à ce type et elle l'a accepté. Je ne veux pas perdre ce lien unique que l'on a, même si j'ai choisi Lou, je ne me vois pas la perdre pour autant.

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Tu te sens faible, tu es totalement impuissante face à lui. Tu te rappelles ce fameux jour, celui où tu as appelé Enzo encore et encore, où tu as décidé d’entrer dans cette pièce devenue trop froide et sombre à ton humble avis. Tu as continué à avancer jusqu’à tomber sur Enzo qui n’était pas seul. Tu as crié puis tu as étouffé tes sanglots et il s’est mis à courir vers toi pour t’enlacer. En l’espace d’un instant, tu te sentais mal et surtout sale. Tu avais envie de partir en courant mais tes jambes, comme aujourd’hui, ne semblaient pas être du même avis. Par terre, le corps d’un homme que tu connaissais malheureusement bien, un homme qui s’en était tiré malgré ce qu’il t’avait fait, malgré la vie qu’il t’avait arrachée. Tu t’étais alors mise à trembler comme une feuille en demandant à ton petit comment il avait fait pour le retrouver, comment il avait su que c’était lui et pourquoi il était en train de faire cette chose horrible avec, visiblement, le corps de ton violeur, étalé sur le sol et probablement sans vie. Aujourd’hui, dès que tu fermes les yeux, tu vois ce corps allongé par terre, tu revois Enzo avec ce sourire presque lubrique attaché aux lèvres et tu te lèves en criant. Les filles de la Cabot House ont l’habitude que tu pleures pendant ton sommeil et que tu débattes mais depuis cet événement, les cris ont changé. Tu t’assois alors sur le canapé, presque de force, à contre cœur en tout cas, puis tu regardes Enzo. « Ne lui fait pas de mal, s’il te plaît… Pas comme a moi. » Tu détestes Lou pour ce qu’elle t’a volé mais d’un autre côté tu ne peux pas lui en vouloir car c’est une fille bien. Tu souffles longuement et tu plantes ton regard larmoyant dans le sien. « Je ne vais pas y arriver, je revois ces images chaque nuit… Tu l’as tué Enzo et moi je suis au courant de toi, j’ai tout vu, on ne peut pas vivre avec ça sur la conscience. »