Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Les hommes c’est des chochottes, parait-il. » - Vadada
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« Les hommes c’est des chochottes, parait-il. » - Vadada

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Vadada & Newton
   
« Tu apprendras bientôt qu'un être aimé, ma petite, ce n'est que l'occasion d'un rêve. Et cette illusion - retiens bien cela - est la seule vérité de l'amour. Il n'y a que l'illusion qui compte. »
Un Dimanche de Décembre n’est pas n’importe quel dimanche. Ici, aux États-Unis, la culture de Noël est différente comparé au reste du monde. L’extravagance dans chaque événement et la ferveur que le peuple américain apporte donne à n’importe quel événement une allure de fête nationale. C’est ce qui rend ce pays si intéressant, si magique. Même s’il m’arrive encore parfois de le détester quand j’entends parler de fusillades, meurtres ou conneries du même genre. Cela me replonge dans mes idées plus ou moins pessimistes concernant l’avenir de l’être humain et de la planète. Pas que je me sente l’âme écologique mais que je suis persuadé qu’il y a une justice en ce monde et que chaque méfait sera payé plus cher que l’or du monde. C’est pour cela que je me motive dans mes études de Psychologie, peut-être qu’en ouvrant les yeux sur la pensée de l’Homme je pourrais aider ce qui sont perdus comme je l’ai été et avancer dans leur vie sur un chemin plus droit, plus sain. Un chemin où aucune n’arme ne s’y trouve, un chemin où la mort naturelle est la seule douleur que l’on peut accepter. Les routes de la ville sont enneigées en ce Dimanche et j’ai fait mon tour de ronde envers les sans-abris, leur apportant un peu de nourriture et des habits qui leur tiendront chauds, leur donnant des bonnes adresses où trouver un toit. Le plus difficile dans l’aide au sans domicile et de les approcher, le reste est assez facile, il ne faut pas forcer les choses, juste laisser aller. Comme dans tout. C’est sur le chemin du retour que j’entends au fur et à mesure que je m’approche des bruits de moteur ne démarrant pas. Avec le froid, c’est courant et les personnes ne s’y étant pas préparé suffisamment doivent le ressentir. Après avoir entendu un soupir d’énervement et une parole pas très.. américaine que je me suis approché, piqué dans ma curiosité. Me rapprochant de la bête (la voiture, hein) une belle Chevrolet Camaro (mate sur le net (a)) comme j’avais l’habitude de vouloir conduire celle de Caleb mais dont il a dû se séparer après qu’on se soit amuser à la retaper de A à Z. « Haii.. Hello.. Hm.. Vous semblez avoir besoin d’aide M’dame, je peux vous aider ? » Dis-je en tant que bon samaritain, me positionnant côté conducteur, elle était de profil et j’avais pas vu sa main pour voir si elle était mariée ou pas donc, autant pas prendre de risque et l’appeler Madame. Même si, je remarque qu’elle est jeune et que ce serait mauvais pour moi si elle n’était pas réellement mariée !
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Elle est à la fois ici et ailleurs, baignant entre deux mondes. D'un côté la dure réalité à affronter, alors qu'elle n'y était absolument pas préparer. Ca fait mal de se prendre un train en pleine figure. Elle git encore sur le sol, des plaies béantes sur tout le corps. On essaye de la réparer en vain, de recycler son corps sans âme. Son esprit lui s'est envolé dans le doux monde des souvenirs. Vivre dans le passé, c'est là beaucoup moins douloureux que d'affronter le présent et surtout la pitié des autres. Elle a toujours refusé de se plaindre, trop respectueuse des autres et aussi par pudeur. L'afro américaine n'est pas timide loin de là, le social a toujours fait parti de sa vie sauf qu'elle préfère écouter que d'être écouté. A vrai dire elle ne saurait pas dire pourquoi. Elle n'a aucune blessures profondes, aucuns secrets à cacher, rien, à croire qu'elle fait juste ça pour cultiver le mystère autour d'elle. Rares sont ceux qui ont le luxe de la connaître par coeur. Son mari avait cette chance, qu'il a malheureusement réduite à néant en la laissant en plan comme une moins que rien. Trois années parties en fumée. Il lui a tout enlevé; sa fierté, son coeur, son sourire et surtout sa splendeur. Seul le fruit de leur union demeure. Un fils qu'elle devra élever seule et qui finira forcément par lui demander un jour comment son père a osé commettre l'acte si terrible que de renier sa propre chair. Un comportement qui ne s'excuse pas. Le cerveau embrouillé, elle a perdu toute notion du temps alors qu'elle avait promis à la baby sitter d'être rentrée avant 17h. C'était foutu pour le coup et s'activer trente minutes plus tard ne changera rien au fait qu'elle a failli à son obligation. D'un pas rapide, elle rejoint sa voiture. Encore heureux que sa mémoire n'est pas défaillante. Son cerveau est assez torturé comme cela, il ne faudra pas qu'en plus l'alzheimer pointe le bout de son nez des années en avance. D'un geste quasi fébrile elle ouvre sa portière, avant d’enclencher le contact. Rien. Aucun bruit de moteur. Elle retente sa chance. Toujours le même silence annonciateur d'ennuis dont elle se serait bien passé. Ses lèvres laissent échapper un juron bien français. Elle a toujours eu le don d'employer sa langue maternelle pour signifier sa colère. Le mauvais karma semble s'acharner sur la jeune femme bien qu'elle n'ait pas mérité un tel sort. Une voix masculine la sort de sa torpeur. Elle ne s'attendait pas à telle intrusion. Désespérée, elle tourne la tête, fixant de longues secondes son interlocuteur inconnu avant d'oser prendre la parole." Je crois qu'elle m'a lâché. " Elle n'y connait rien en mécanique et ne saurait déterminer les raisons de cette panne alors elle dramatise. Dans un soupir elle se retient pour ne pas laisser couler ses larmes. Jamais en public c'est sa règle d'or et surtout pas devant un inconnu. Loin d'elle l'envie de passer pour une dépressive bien qu'elle en ait toutes les raisons.
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et le grand méchant loup
Être entre deux mondes, c’est un sentiment que l’on ressent quand l’on grandit. Les épreuves de la vie forgent bien souvent trop tôt. J’ai dû en faire l’amère expérience du haut de mes douze ans, apprendre à vivre avec, l’accepte malgré soi et avancer dans la vie, se trouver des objectifs. Quand un malheur touche notre vie, le temps continue son cours et nous laisse généralement pantois, choqué à attendre quelque chose : la libération. Une libération qui peut se faire de différentes façons : négativement, positivement et la plus commune : la stagnation. C’est cette étape qui est la plus décisive et qui est la plus longue, elle déterminera la suite de sa vie, si l’on va bien tourner ou pas, si on a décidé de relever la tête et d’assumer ou bien de baisser le regard et en vouloir à la Terre entière. C’est ce qui différencie les humains le plus : le caractère, la personnalité. Chacun peut être fort d’apparence ou faible et l’inverse au niveau du mental, les gens devraient le comprendre dès le plus jeune âge : le mental est le plus résistant et omniprésent, tout se joue dans sa tête. C’est donc ainsi que j’ai pu moi-même stagner, prendre mon temps pour voir où avaient été mes fautes et pouvoir me corriger. Cela m’a aidé à être plus mature, plus apte à m’analyser et à me corriger si nécessaire, à aller de l’avant en quelque sorte, c’est ce qui m’a sauvé de ma torpeur. Aujourd’hui je suis heureux dans ma vie, je veux vivre la vie sans avoir aucun regret et passe le plus clair de mon temps à être occupé et ne laisser aucun répit à mon esprit, je veux aller de l’avant coûte que coûte, pour ne pas flancher. J’ai encore ma famille, je ne suis pas le plus à plaindre, j’ai la chance d’être ici, à faire des études près de mon grand-frère. Et aujourd’hui la vie m’a donner une occasion d’aider une personne de plus et même si celle-ci à l’air d’avoir les moyens vu la Chevrolet sous mes yeux, on a tous besoin d’un coup de pouce dans la vie. Mon attention se reporte donc sur la voiture et sa conductrice, lorsque nos regards se croisent pour la première fois j’en reste surpris. Très légèrement et écoute la courte parole qu’elle laisse échapper. Son attitude, la mimique de son visage, elle ressemble étrangement à quelqu’un de perdue. Je sais ce que c’est, je l’ai vécu, lorsqu’on s’en veut pour des raisons qui ne sont pas de notre fautes, du moins pas réellement, quand on veut un peu à la vie. Je laisse rapidement ces interrogations dans un coin de ma tête et esquisse un léger sourire, pas de quoi la charmer mais plutôt de lui redonner le sien, il doit être joli, j’en suis sûr. « Je peux ? » Dis-je en ouvrant la porte et démarrant la voiture, aucun bruit, elle ne démarre pas. Je regarde le tableau de bord et le voyant de la batterie semble être le problème, ainsi que celui de l’huile. Je n’ai pas attendu sa réponse pour agir et ai pris des initiatives, elle pourrait me baffer cela serait compréhensible mais je ne pense pas, hein. (a) J’appuie sur le petit levier sous le tableau de bord pour ouvrir doucement le capot et sort de la voiture. J’ai fait attention à ne faire aucun geste envers elle, pas qu’elle n’est pas mignonne mais voilà, je ne suis pas un violeur comme elle (a). Mes mains soulèvent rapidement le capot et mes yeux fixent la batterie de la bête. « Vous pouvez enlever les clés au cas où ? Ce n’est pas que j’ai pas confiance en vous mais si le courant revient, j’ai pas envie de finir.. . » Un regard éclaire sur la fin de ma phrase, elle est déboussolée et clairement prête à lâcher un torrent de larmes, alors je ne la regarde pas plus et me concentre sur mon travail. Je remercie du fond du cœur mon père adoptif de m’avoir appris à me débrouiller un peu. Je commence d’abord par débrancher la batterie et la rebrancher, puis je vérifie le niveau d’huile qui est correct mais un peu.. gelé. Je pense que c’est peut-être la cause du problème mais ça m’étonnerait vu la voiture. Heureusement il existe un moyen très simple d’arranger le problème : rajouter de l’huile. « Vous avez de l’huile moteur dans votre coffre Mademoiselle ? Essayer de démarrer pour voir si le problème n’est peut-être déjà pas régler. » Si ce n’est pas résolue, il faudra aller à un magasin, acheter l’huile et revenir à la voiture pour rajouter l’huile et donner du répondant à cette voiture récalcitrante. Mes mains sont pleines de cambouis, rien de dramatique mais quand même, au moins, elle et moi aurons nos mains en communs, ahaha. Blague pas à voix haute, surtout pas. J’aime bien les noirs en plus.
   
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Dès son plus jeune âge, la franco américaine avait mis un point d'honneur a privilégié les autres plutôt qu'elle même par sentiment de culpabilité sans doute. Elle s'en était toujours voulu d'avoir une vie qu'on pouvait définir comme parfaite et sans accrocs. Pourquoi le bonheur venait toujours frapper à sa porte et pas à celle des autres qui avaient plus besoin d'un coup de pouce qu'elle. Privilégiée voilà ce qu'elle était depuis toujours, et elle détestait ce sentiment même si on ne lui en avait jamais tenu rigueur au vu de son nombre incalculables de bonnes actions. Mais là encore le statut d'ange tombée du ciel était un poids lourd à porter. On attend tellement d'elle que la moindre erreur peut lui être fatale. Et puis jamais elle ne s'est considérée comme une mère Theresa. Bien sûr que la jeune femme est douce, aimante, altruiste et spontanée sauf qu'elle a un vraiment caractère de cochon quand elle s'y met. Sa ténacité lui a souvent jouer des tours. De toute façon c'est jamais bon d'être trop gentil, de trop donner. Elle s'en mord d'ailleurs les doigts aujourd'hui. Jamais elle n'aurait mis tout son amour, sa passion et son dévouement dans cette relation qu'elle pensait éternel. La voilà désormais anéanties, explosée en mille morceaux tel un miroir qui serait venu s'éclater au sol. Elle gardait la tête haute pour faire bonne figure mais elle s'enlisait de plus en plus chaque jour. Chaque pas qu'elle faisait sur cette Terre n'était qu'une souffrance supplémentaire et le karma s'acharnait sur la demoiselle alors qu'elle ne méritait pas telle punition. Elle n'avait peut être pas été toutes blanche ces vingt-cinq dernières années mais de là à lui faire subir épreuve sur épreuve, c'était cher payé. Désespérée, elle s'apprêtait à s'exploser le crane contre le volant mais un inconnu arriva avant qu'elle ne s'inflige cette douleur supplémentaire. D'une voix hésitante et monotone, elle lui annonce ce qui semble être la mort précoce de la voiture. D'un hochement de tête, elle l'autorise à jeter un coup d'oeil. Il lui semble prévenant, qualité rare chez un homme à notre époque. Collée contre son siège, elle le laisse faire, il a l'air de s'y connaître alors elle lui fait confiance. Si c'était un psychopathe, il l'aurait sans doute déjà violée donc pas de quoi s'alarmer pour le moment. Concentré, elle le laisse faire et sort de la voiture tandis qu'il ouvre le capot. Les bras croisées sur la poitrine elle se mordille la lèvre inférieure. Toujours aussi paumée, elle met un certain temps à réagir quand il lui demande de retirer les clés." Bien sûr. Je ne voudrais pas que ce soit le cas non plus. " Ce serait con de tuer la personne qui vient à son secours mais avec la veine qu'elle a ces derniers-temps, elle pourrait lui porter la poisse. S'exécutant, elle range les clés dans les poches de son manteau d'hiver. Elle ne s'inquiète pas de savoir si l'inconnu est réellement en train de réparer sa voiture ou si au contraire il dérobe des pièces ni vu ni connu. Elle est sûrement trop naïve mais il lui inspire une certaine confiance et écoute ses paroles comme s'il était la voix de Dieu (t'excites pas hein « Les hommes c’est des chochottes, parait-il. » - Vadada 387742012) " Je ne sais pas, c'était la voiture de mon mari. Je vais voir. " Pourquoi lui raconte t-elle sa vie ? Elle n'en sait absolument rien mais comme on dit il est toujours plus aisé de se confier à un anonyme. Elle fouille dans le coffre tout en se morfondant dans des excuses." Désolée de vous faire perdre votre temps. Vous avez certainement mieux à faire. Je vais appeler une dépanneuse, ce sera plus simple pour nous deux. " dit-elle en ravalant ses sanglots. Le visage à moitié caché par sa chevelure noire. Elle a trop honte et préfèrerait rester seule plutôt que de s'effondrer en public, face à un homme surtout. L'évocation de son mari venait de la mettre dans un état second.
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Venir en aide à quelqu’un ce n’est pas aussi évident que l’on peut le croire. Il faut faire preuve d’empathie et de compassion, mais il ne faut pas que ça soit trop. Ne pas rentrer dans la sphère intime de l’autre, ne pas interférer dans son monde, juste être comme un ange gardien, un coup de pouce alors que l’on ne s’y attend simplement pas. Il est difficile de sortir d’une situation dans laquelle on a été trop compatissant, trop empathique car il y a des risques de se faire écraser par le monde de l’autre, par sa souffrance et de s’en sentir mal d’être dans son propre confort. Cette situation, je l’ai vécu de nombreuses fois à mes débuts en tant que bénévole et j’ai rapidement pu mettre une barrière par la suite afin de ne plus être toucher autant et ne pas me reprocher la vie que je mène, même si je ne vis pas dans la luxure j’ai reçu mon lot de douleur dans la vie : perdre sa mère est quelque chose d’inimaginable par personne, une souffrance en continue quoique l’on fasse, on apprend simplement à vivre avec. La première impression que j’ai eu avec cette belle afro-américaine a été celle-ci, que si je me laisse tomber dans son regard, je risque de tomber dans son monde et de ne plus en y ressortir, car en la regardant ne serait-ce que trop longtemps, on risque de s’attacher d’un rien et puis d’y penser par la suite pour vraiment ne penser qu’à cette personne. C’est ainsi que la plupart des cas de dépressions mais surtout de légère déprime se crée et donne de la jalousie et de l’envie aux gens, les changes pour avoir ce qu’ils veulent quitte à ne plus être la même personne. Je ne sais pas son histoire, mais il est facile de le deviner il suffit de voir la voiture. Ce n’est pas clairement une voiture de femme et si ça l’avait été, elle aurait connu un tant soit peu son véhicule, on n’achète pas une Camaro sur un coup de tête et puis c’est une voiture qui a de la gueule et surtout un moteur qui donne envie. Une voiture pour un mec comme moi, je n’en ai même pas, la honte. Mais bon, je ne m’en plains pas. Ensuite, les informations qu’elle peut donner comme là, par exemple lorsque je lui ai demandé si elle avait de l’huile elle dit que ce n’est pas sa voiture, mais de son mari. Du moins, c’était. Je fais donc rapidement le lien avec son état. Elle doit avoir le cœur brisée, c’est assez simple à déduire. Son regard triste, sa mine légèrement déconfite et lorsqu’elle part je sens dans sa voix qu’elle retient quelque chose en elle, peut-être des sanglots bloquer par sa fierté. Il n’est jamais aisée de pleurer et surtout de s’accepter dans cet état, alors imaginez devant quelqu’un. J’entends sa voix à la limite de se briser lorsqu’elle se morfond d’excuses alors qu’elle cherche dans le coffre, je pense qu’elle craque totalement, j’ai de la chance de tomber sur une dépressive. Non, elle ne l’est pas et ce n’est pas drôle (a). Il faut que j’intervienne mais avec délicatesse. J’inspecte mes mains pour voir si au moins deux doigts sont pas salis par le cambouis par chance j’en trouve trois, un sur la gauche et deux sur la droite, super. Si elle me voit elle verrait que j’essaye d’ouvrir ma veste avec trois doigts, super marrante la scène. Tout ça pour ne pas me salir, ah lala. L’exercice n’est pas évident et je ne réussis pas à ne pas tâcher ma veste, je la laverais tant pis. Le plus facile est de prendre un mouchoir en soie que je n’utilise jamais pour me moucher mais que je garde car il appartient à ma mère. Il est chaud car il était contre moi, dans la poche de ma veste. Je le tiens entre deux doigts et la rejoint lentement à l’arrière de la voiture. Je ne la regarde pas, elle cache légèrement son visage et moi je regarde le coffre. Je pose doucement le mouchoir près de sa main tout en prenant de l’autre le liquide d’huile. Je me dirige vers le siège conducteur par la suite, la laissant tranquille. Je mets le contact tout en accélérant bien mais rien de plus, mais la batterie marche bien, le moteur doit être en froid pour ne pas qu’elle démarre comme ça. Je ne sais pas ce qu’elle fait, mais je pense lui laisser assez d’intimité, une petite attention peut donner le sourire ou faire céder une façade. Je ne veux pas qu’elle craque mais je ne veux pas qu’elle se fasse du mal, pleurer fais du bien parfois et je pense connaître sa douleur. Je m’occupe donc de nouveau du moteur, pour ne pas sombrer dans son monde, pour ne pas être trop curieux ou jouer le mec qui la réconforte, elle n’en a pas besoin, il ne faut pas entrer dans l’intimité des gens aussi maladroitement même si cela part d’une bonne intention. Je remets le niveau d’huile qu’il faut pour une voiture de ce calibre et retourne devant le volant. Les volants sont tous éteins, signe que le problème n’est plus, normalement, ça devrait marcher, il faut juste laisser le contact un certain temps. 5 bonnes minutes devraient suffire, puis laisser le moteur chauffer avec un bon démarrage forcé pour la réveiller. Je reste sur le siège de la voiture, confortable, j’ai toujours rêvé d’une voiture comme celle-ci aimant assez la vitesse, j’ai le permis mais les transports en communs sont pas mal pour l’écologie bien sûr. Ma curiosité me pousse à regarder dans le  rétroviseur pour voir si elle va mieux et sur le siège arrière il me semble voir un siège enfant, mais un bruit me surprend et m’oblige à regarder devant moi : la voiture est prête, enfin, je crois.
   
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Elle croyait sa vie déjà toute tracée et c'est forcé quand on se marie avec quelqu'un, qu'on lui offre le plus beau cadeau qui soit à savoir un enfant, alors évidemment qu'on pense mourir à ses côtés également. C'est bien ce qu'annonce le serment du mariage non ? Ou alors son mari n'a pas entendu la même chose qu'elle. Nevada n'aurait donc pas droit à son happy ending, celui où elle s'imaginait sur le perron de sa maison de campagne perdue dans le Sud de la France a apprécié les rayons de soleil de l'automne tout en tricotant des pulls pour ses petits enfants en train de jouer dans le jardin. Ce futur parfait n'était plus d'actualité. Elle devait tout reconsidérer, tout reconstruire alors qu'elle avait aspiré à prendre du bon temps pour l'année à venir. Une année sabbatique pour s'occuper de ses proches, d'elle même, voir agrandir la famille. Un plan qui tombe à l'eau. Elle se retrouve coincée dans un monde sans saveurs et sans couleurs. Simple spectatrice du désastre qu'est devenue sa vie. Elle avait besoin d'aide, c'était certain mais elle refusait qu'on lui accorde la moindre attention, tout simplement parce qu'elle se dégoutait elle même ne parvenant pas à appliquer les conseils qu'elle avait si souvent insufflé aux autres pour les relever. Les premiers jours elle avaient fait quelques efforts, comme pour prouver qu'elle parviendrait à surmonter cette épreuve. On pourrait presque appelé cela du déni. Mais aujourd'hui, elle se faisait dévorée par cette amer solitude. Alors forcément lorsque quelqu'un essayait de pénétrer dans sa bulle, elle était prise de court et se murait dans le silence. Elle n'avait rien contre le jeune homme au contraire sa bienveillance la rassurait dans son malheur mais elle n'avait plus le courage ni la patience de parler aux autres. Que pouvait-elle bien lui dire alors qu'il avait le malheur de tomber sur la femme la plus paumée de tout Boston à l'heure actuelle. Elle s'en voulait de l'avoir emportée dans son malheur alors elle gardait ses distances, lui imposant même de partir loin d'ici, de la laisser elle avec la voiture qui l'avait abandonnée tout comme le propriétaire. Les mains fermement cramponnées sur le rebord du coffre, elle se cachait sentant au plus profond d'elle même que les larmes ne tarderaient pas à couler sur ses joues. Le croyant parti, étant donné qu'elle lui avait demandé, elle sursauta au contact du tissu sur sa main, ne comprenant pas pourquoi il s'évertuait à agir de manière si courtoise alors qu'elle avait presque était détestable dans ses paroles précédentes, ce qui ne lui ressemblait pas d'ailleurs. Une nouvelle fois, il tente de faire démarrer le moteur comme si un miracle pouvait se produire. Le coeur tambour battant dans sa poitrine, le regard de la brune se pose délicatement sur le mouchoir raffinée, en totale contraste avec le physique viril de son sauveur d'un jour. Prudemment elle relève la tête, remontant en surface après de longues minutes en apnée. Elle le scrute dans le rétroviseur intérieur, curieuse de cet inconnu tombé du ciel au bon moment. Elle ne décèle aucunes lueurs de méchanceté dans ses yeux et il faut savoir qu'elle a rarement de mauvaises intuitions. Elle fuit son regard qui s'est posé sur l'arrière de la voiture alors que le moteur vrombit au même moment. Croisant les bras sur sa poitrine, elle se sent bête d'avoir été odieuse et muette à son attention, loin de la personne agréable et touchante qu'elle avait pu être par le passé. S'approchant du jeune homme, gênée comme jamais auparavant, son sourire se fait timide." Je ne sais pas comment vous remercier. " Elle n'a pas grand chose à offrir, exceptée son nom peut être. Elle esquive son regard. A croire qu'elle ne savait plus comment se comporter envers un homme." La voiture vous intéresse ? Si oui je vous l'offre. " Un cadeau certainement bien trop généreux envers un homme qu'elle ne côtoie que depuis une poignée de minutes mais elle ne lui sert plus à rien lui remémorant de trop douloureux souvenirs. Et puis ce n'est pas là une voiture adaptée pour un enfant. Stoïque, elle attend une réaction, un mot à moins qu'il ne déguerpisse au vu de sa folle proposition.
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Une étreinte se relâche sur mon cœur, je ne m’attendais pas à que cela marche réellement, c’est tellement con de plus, mais bon, j’en suis content, même soulagé. Je ne me voyais pas la traîner avec moi jusqu’à la prochaine boutique automobile, tant soi peu qu’il y en a pas loin. Je souris intérieurement, ne montrant sur mon visage qu’un léger sourire empli d’une fierté forte. Caleb serait fier de moi s’il m’avait vu, j’en suis sûr et Maman aussi, même aussi peu pour une action si facile soit-elle, je l’ai fait par moi-même et l’accomplissement de soi et la chose la plus importante si l’on veut avancer, c’est ce que m’a dit ma psychologue dans ma jeunesse. J’avais à peine douze ans et j’étais encore choqué par le meurtre lâche de ma mère par mon paternel biologique. Elle m’a simplement demandé mon objectif dans la vie, je ne m’attendais pas à cette question et je lui ai répondu de finir premier de ma scolarité à chaque fois afin de rendre fier Caleb et Maman même si elle n’était plus là. La psychologue m’a dit de prendre cet objectif comme priorité cette année et dès maintenant ne penser qu’à ça. Cette solution m’a permis de m’en sortir et réussir à être pratiquement premier dans tout à chaque fois, je précise, premier dans tout ce que j’aimais, je n’allais pas me forcer plus que ça dans ce que je n’aime pas je suis réaliste quand je sais que je suis mauvais dans un domaine malgré mes efforts pour y remédier. C’est ainsi que j’ai pu survivre dans ce monde cruel et apprécier la vie réellement, se donner des objectifs m’a permis de m’en sortir et j’en ai grandement remercié ma psychologue lorsque j’ai mis fin à notre collaboration car c’était un réel plaisir d’aller la voir, j’ai appris le métier que je voulais faire plus grand avec elle. Aujourd’hui, j’ai appris à avoir un esprit analytique sur ma vie, même parfois un peu trop mais ça me donne un temps d’avance sur pas mal de choses et une vision de la vie que rares de personnes peuvent se vanter d’avoir, d’ailleurs je ne m’en vante pas : c’est la vie qui m’a donné les moyens d’avoir cette vision, mais j’ai eu mon lot d’épreuves que je n’aurais pas aimé avoir si j’en avais eu le choix. La belle afro’ est toujours derrière, j’accélère un bon coup pour lui faire savoir que le moteur est bel et bien de retour et je ne la vois plus dans le retro’ je sors du siège conducteur tout en laissant tourner la machine, il faut qu’elle chauffe. Elle me remercie, je vois enfin un vrai et timide sourire sur son beau visage, laissant apparaitre une belle dentition je présume, elle a de belles lèvres quand je regarde de plus près. Je ne connais même pas son prénom et j’ai une grande envie de le savoir, ou peut-être d’en rester là, je lui ai filé un coup de main je ne suis pas venu pour plus, à la base je ne devrais même pas être devant elle, mais le destin m’a peut-être donner un coup de pouce en lui en donnant un. Mon regard essaye de rentrer en contact avec le sien, elle fuit. Je lui plais ou plutôt elle m’en veut peut-être de ne pas être partie. Je ne dis rien et l’écoute. Sa proposition me surprend assez, je lui fais dos pour regarder ce bijou, puis je la regarde. Dans ces gestes, sa proposition semble être une délivrance pour elle, mais je ne suis pas ce genre de mecs. « Vous n’avez pas à me remercier, je n’ai fait que vous donnez un coup de main, mais si vous habitez dans le coin je voudrais bien, en remerciement, me laver les mains si ça ne vous dérange pas trop.Dis-je en lui montrant mes mains pleines de cambouisEt puis pour la proposition c’est gentil mais vous n’alliez pas quelque part ? A voir votre tête vous sembliez assez.. des.. enervée, vous étiez en retard peut-être ? » Contournais-je habilement. Il ne manquerait plus que je me ramène avec une caisse comme ça, un don. En voilà une bonne idée, un don, mais pas à moi. Peut-être que.. oui, je lui en ferais peut-être par un jour. Pour l’instant j’ai d’autres chats à fouetter. Le moteur tourne encore et il a tourné suffisamment. Je lui tourne dos et retourne sur le siège conducteur, le tableau de bord a fait son analyse et indique que tout est ok, c’est parfait. J’éteins le moteur et coupe le contact, je retourne vers elle et ose prendre sa main extérieur à son corps sur ces mains pliés sur elle-même, y engouffre la clé et referme moi-même sa main, le cambouis est sec et ne la tâchera donc pas « Gardez cette voiture, vous en avez plus besoin que moi pour l’instant. Mais si vous voulez réellement qu’elle soit utile à quelqu’un, eh bien, le destin fera en sorte qu’elle soit utile.. je ne veux pas faire le gars qui drague ou quoi mais je connais une association qui aurait bien besoin d’argent pour aider les nécessiteux, alors si vous voulez réellement la donner et que vous n’avez pas besoin d’argent vous-mêmes, faîtes naître le sourire sur le visage des autres, ça vous le donnera aussi, n’est-ce pas ? » Dis-je en laissant naître un coin de sourire sur mon propre visage. Je remarche que ma main referme toujours la sienne et la lâche directement, voir avec une moue surprise-gêné à la fois. Je pose mes mains le long de mon corps sans que cela ne touche mes fringues dans le fragile espoir de juste pouvoir les nettoyer. Ou pas.
   
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La roue tourne comme on dit et celle qui avait toujours eu chanceuse dans sa vie se trouvait désormais totalement démunie. Enfin non elle n'était pas à la rue, sans argent à faire la manche. Elle n'avait aucun soucis de ce côté là, l'argent n'était pas source de problème dans sa famille. Ce qui lui manquait aujourd'hui, c'était son âme. L'essence même de son esprit s'était envolée loin d'ici la laissant se débrouiller toute seule, avec ce fardeau qu'est la solitude. Le moindre de ses muscles tremble, menace de la lâcher à la seconde suivante alors elle s'est fermement accrochée à cette voiture, vestige d'une vie ô combien parfaite et sans accrocs. Elle aurait tellement aimé que la roue continue de tourner dans le bon sens, qu'elle continue d'être généreuse envers la jeune femme et son fils à peine plus haut que trois pommes. Il n'avait pas à subir ça non plus et elle culpabilisait. Si son père était parti c'était peut être à cause d'elle même, de cette flamme qui s'était éteinte sans qu'elle s'en aperçoive. L'amour rend aveugle c'est ce qu'on dit et c'est sans doute cela qu'il lui est arrivé. Enfin elle n'aura jamais la réponse. Elle devait vivre avec, du moins survivre pour être plus exacte. Ce n'était pas une vie que de rester cloitré chez soi à morfondre, à régler les détails d'un divorce parce que son mari ne donne plus signe de vie. Mais elle aurait mieux fait de s'enfermer à l'appartement où elle réside temporairement, cela lui aurait évité des misères en plus, de sombrer sous les yeux d'un inconnu. Elle se demandait encore pourquoi il n'avait pas fui, pourquoi il s'évertuait à lui tendre la main alors qu'elle l'avait repoussé. Ce n'était pas dans ses habitudes d'agir ainsi. La souffrance et la douleur l'ont transformé, la rendant ainsi nonchalante presque médisante. Elle avait honte mais malgré tous les efforts qu'elles faisaient, elle ne parvenait pas à faire abstraction de cette douleur vive et continue. Face à lui, elle parvient tout de même à offrir un sourire simplet, presque forcé. Mal à l'aise, elle n'arrive pas à soutenir son regard. Elle se méfie des hommes désormais, du coup de foudre surtout. Elle a connu ça et voyez où ça l'a mené. Vers les ténèbres. Mais aussi vers cet inconnu dont elle ne connaît rien excepté qu'il doit avoir une certaine expérience en mécanique. Il hésite à sa proposition folle et c'est compréhensible." Je réside à Boston, ca fait un petit bout tout de même. " Il lui sauve la vie et elle n'est même pas capable de lui offrir ce qu'il lui demande, une simple banalité qui plus est. Il décline son offre et à vrai elle s'y attendait un petit peu. Elle baisse soudainement la tête, fixant le sol, peu désireuse qu'il lise en elle comme dans un livre ouvert sauf qu'il semble avoir déjà fait cette erreur." Je devais juste rendre sa liberté à la babysitter qui garde mon fils. " Mais désormais elle lui doit presque 1/2h de rab. Elle devrait vraiment rentrer avant que d'autres tuiles lui tombe dessus, ce serait plus sage et au moins elle ne passerait pas pour une mère indigne qui a oublié son fils. Il jette un nouveau coup d'oeil à sa voiture avant de lui rendre les clés. Un contact étrange qu'elle n'a pas reçu de la part d'un homme depuis fort longtemps. L'afro reste pantoise face au discours du jeune homme. D'ordinaire c'est elle qui conseillerait à quelqu'un de se tourner vers une association et non l'inverse. Pour le coup il l'intrigue." Je me doute que cette voiture ferait plaisir à bon nombre de gens. Mais en règle général les plus nécessiteux n'ont pas besoin d'argent ou autre juste un peu de réconfort et d'attention. Enfin je vais la garder pour le moment mais peut être que vous changerez d'avis un jour." Sa main délivrée, elle range les clés dans sa poche, sentant dans celle-ci, le mouchoir qu'il lui a prêté quelques minutes plus tôt. Elle lui tend." Excusez moi j'allais oublié. J'avais la tête ailleurs. " Ailleurs est un bien faible mot. En voyant ses mains noires." Il doit bien y avoir un café pas loin d'ici. Vous pourriez utiliser leurs toilettes je pense, le temps que je vous prenne un café." Elle se surprend elle même d'oser une telle proposition et préfère donc chercher des yeux le dit possible café, comme pour oublier ce qu'elle vient de dire.
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Little Princess
et le grand méchant loup
La noirceur des pensées de Nevada commence bel et bien contre moi à me toucher. Sa tristesse je la ressens plus que je n’aurais dû la ressentir, était-ce parce que je lui avait passé quelque chose de mon monde auquel j’apporte beaucoup d’importance que sans le vouloir je m’étais enfoncé dans le sien et ressentir son étrange détresse ? Je veux m’échapper, je veux fuir, l’habituel assurance que j’arbore n’est plus là, je ne le suis plus. Il est parfois important de savoir prendre ses distances et sur le coup, je n’y ai peut-être pas fais assez attention. Mon regard glisse dans le sien, elle se fait fuyante et moi aussi j’essaye de le fuir mais contradictoirement mon esprit ne s’y résout pas, attirer peut-être ou bien habitué à aider les gens. Je peux tout simplement partir maintenant que je l’ai aidé mais je reste là, près d’elle, la raison m’échappe et c’est peut-être mieux comme ça. Je ne sais pas si elle me fait de l’effet mais je n’ai plus l’impression d’être le maître de mon propre corps, comme si elle a une emprise dessus alors qu’elle ne semble pas pourtant y prêter grande attention, au contraire elle fuit devant moi. Mes oreilles suivent ses paroles et me permette de corriger les plans qui me sont à prévoir mais peut-être que je n’ai pas besoin d’en prévoir elle doit partir et je le devrais aussi. « Alors ne perdez pas de temps, votre fils vous attend et n’allez pas perdre plus d’argent à cette baby-sitter. » Dis-je en remettant mes affaires, fermant mon blouson du mieux que je le peux sans salir ma veste mais ce n’est pas une mince affaire, j’arrête d’essayer pour ne pas paraître tel un débile à ces yeux et peut-être que je devrais agir en tant qu’homme au lieu de laisser son désespoir m’atteindre, mes mains glissent sur le capot de la voiture pour le refermer sans réellement quitter la femme des yeux, je ne connais même pas son prénom et peut-être que ne pas la connaître me sauverait de devenir son désespoir ou de l’ouvrir encore plus. Mon idée n’a pas l’air de lui convenir et sa réponse me fait penser plus à elle qu’à ce que je lui propose réellement, j’essaye d’en faire le lien mais voilà qu’elle me tend mon mouchoir, celui de ma maman. Je n’ose le toucher avec mes mains dans cet état, alors je m’approche d’elle mais pas trop « Ce que je vous proposer était plus de la vendre et de faire don de cet argent à cette association afin qu’elle puisse mieux travailler à donner du réconfort et de l’attention à ces personnes. Vous savez, en y travaillant, le réconfort que l’on donne aux gens, l’attention qu’on leur porte peut être une bénédiction comme une malédiction. Soit il l’accepte et avance de sourire de nouveau à la vie, soit ils ne supportent pas la pitié et s’enferme encore. Quand on est un sans domicile la deuxième option est fatale, surtout en Hiver. Alors positivez, voulez-vous ?Lui donnant un conseil, un regard ni compatissant ni froid mais un simple conseil sincère en face à face, je laisse un blanc se former avant de reprendre Ne prenez pas ça pour une avance mais ce mouchoir a une grande valeur pour moi, si vous pouviez le mettre dans n’importe quel poche de ma veste ça m’irait, merci.. et si vous pouviez me fermer la veste aussi je ne vous dirais pas non. Encore merci pour le café, mais je me laverais juste les mains, merci. » Finis-je, je sens que je dois prendre mes distances de cette femme car sinon je vais avoir envie de vouloir la sauver des ténèbres qui assaillie son cœur. Je sais que j’ai osé lui faire une ‘morale’ entre quelque sorte même si ce n’était pas ça, mais lorsqu’on est dans un état ou chaque réflexion nous fait souffrir on a tendance à prendre les choses pour soi et non comme on devrait les comprendre. Sa proposition m’intéresse mais il va falloir que je parte loin par la suite, surtout ne pas m’attarder. « Sinon, on peut peut-être enfin se présenter.. Moi c’est Kaleb. » Et voilà, il suffise que je pense à ne plus vouloir la voir que mon esprit s’amuse à son tour à me faire des tours ! Qu’ai-je fais pour que ma propre personne agisse normalement alors que mon cœur se sente en danger près d’elle, avoir de l’empathie est une mauvaise chose par moment mais l’habitude de ne rien laisser paraître et de jouer le mec impassible est mauvais aussi. L’habitude m’a rendu comme je suis aujourd’hui, à aider les gens, à leur donner des conseils alors que moi-même j’en ai besoin. A m’immiscer dans leur vie alors que je n’en ai peut-être pas envie et pas eux, à être en mode d’analyse au lieu de vivre tout simplement et vivre la vie comme elle me vient. Mes défaut que je pensais qualités me sautent au visage à cet instant où je pense tout être acquis, comment Papa toi tu ferais ? Comment toi Devan tu ferais quand le malheur d’une femme vous touche et que vous allez quand même vers elle ? C’est ça ce que l’on appelle le courage ? Le début de la folie peut-être ? Ou simplement tomber sous son charme.. ?
   
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On a tous des addictions qu'elles soient dévastatrices ou au contraire salvatrice, contrôlable ou non. Des addictions qui définissent la personne qu'on est. Ca peut être l'amour, l'alcool, la drogue, le sexe, le bonheur, l'argent, le pouvoir, la nourriture. Certains seraient capables de tout pour les satisfaire. Nevada elle, se nourrit d'altruisme, d'entraide si l'on peut dire ainsi. Cette simple satisfaction d'avoir sauvé quelqu'un la rendait vivante. Le bonheur des autres fait le sien, c'est aussi simple que ça. Elle sait pertinemment que jamais elle ne pourra défaire le monde entier de toute sa peine et sa souffrance mais ce n'est pas une raison pour ne pas essayer. Elle s'est donné corps et âme à ses proches, à des inconnus aussi. Son adolescence fut ponctuée de voyages humanitaires, des séjours qui ont laissé des traces. Difficile de retourner à son petit confort, à une vie normale lorsque la misère vous a frappé de plein fouet. Depuis ce jour, elle s'est promise de dédier sa vie à ceux qui en ont besoin. Hélas aujourd'hui, c'est sa propre personne qui doit être sauvée. La brune s'est perdu dans un monde inconnu, celui de la souffrance. Elle aurait préféré ne pas y tomber hélas son mari ne lui a pas vraiment demandé son avis. L'abandonnant à son propre sort à la différence de cet inconnu qui a tenu à l'aider coûte que coûte malgré sa contre indication. Il lui ordonne même d'aller retrouver son fils. Il n'a pas tort mais une partie d'elle semble vouloir la retenir ici. Sans doute parce qu'elle est touchée par sa dévotion autant que celle-ci la déstabilise. Elle n'est pas habituée à recevoir tant d'attention alors elle fuit son regard, honteuse. On dirait presque une enfant perdue, loin de l'image qu'on avait de la belle il y a de cela encore quelques mois. Elle est soudainement réveillée de sa léthargie lorsqu'il referme le capot mais surtout par son discours moralisateur, comme si elle était novice en matière d'altruisme. C'est qu'il la connait très mal, pas du tout même pour dire vrai. Elle haussait les sourcils quand il lui demandait de positiver. C'était la chose à ne pas lui dire." Je n'ai pas le coeur à être positive en ce moment. Et croyez moi je suis la dernière personne à qui vous devez expliquer comment fonctionne une association. " C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Cette fois-ci elle soutenait son regard parce qu'il l'avait mise hors d'elle. Enerver Nevada, c'est s'exposer à un volcan en éruption. A sa demande, elle fut surprise. Après la leçon moralisatrice qu'il venait de faire, il ne méritait pas un geste bienveillant de sa part mais elle ne pouvait pas non plus refuser. Ce serait déplacé et surtout mesquin. Il n'avait pas à subir sa mauvaise humeur soudaine bien qu'il en était à l'origine. Elle glissait le mouchoir dans l'une de ses poches, avant de relever la fermeture de sa veste. Au lieu de faire un pas en arrière, elle restait planté face à lui. Elle était déçue de son refus." Vous n'avez pas voulu partir quand je vous ai demandé de le faire et maintenant vous n'acceptez pas que je vous offre un café ? Vous ne seriez pas un peu contradictoire par hasard ? " C'est bien la première fois qu'un homme lui disait non. A croire qu'en ce moment, elle vit toutes les premières fois possibles. Cet homme était intriguant et comme elle a horreur des mystères, elle ne peut s'empêcher d'être curieuse à son égard." Vous n'aurez le droit à mon prénom qu'après le café. " Elle aussi pouvait se montrer têtue quand elle le veut. Sortant son portable, elle appelait enfin la baby sitter pour annoncer qu'elle ne serait pas là avant au moins une heure." On a donc 1h devant nous pour un café ou autre, et que vous puissiez enfin vous nettoyer. " Maintenant qu'elle avait enfin oser poser son regard sur lui plus de dix secondes, elle soutenait son regard plein d'assurance. Jamais elle ne s'était autant attardé sur un homme, surtout pas depuis son mariage. Jouait-elle avec le feu ? Sans doute mais elle n'en avait pas vraiment conscience. Tout ce qu'elle souhaitait, c'est que cet homme lui accorde un peu de son temps. Elle avait besoin de se changer les idées et il lui semblait que cet homme pourrait l'aider dans cette tâche.
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