Winter wonderland (xaveyla)

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Noël était synonyme de familles, de joies, de bonnes humeurs, et surtout de nourriture. Cette année, destination le chateau familial pour des vacances en famille. Toute fois, tu ne partais pas seul, mais à 3 autres personnes. Bon en soit, cela n’était qu’une seule personne, et deux chiens, ta petite famille à toi. Tes soeurs avaient déjà rencontré Keyla, et ta mère aussi, pendant ton traitement. Tu ne pouvais pas dire qu’ils approuvaient vraiment de ton couple, mais tu continuais de te battre pour celui-ci, malgré tous les obstacles que l’on te mettait sur ton chemin. Cette année, vous passeriez les fêtes de Noël ensemble dans le chateau familial. Keyla n’y avait jamais mis les pieds. Tu ne lui avais pas vraiment dit que vous alliez le passé de LE chateau de la famille, juste dans une de vos nombreuses demeures. Vous veniez d’atterrir à l’aéroport de Stuttgart après une longue journée dans l’avion. Heureusement que vous aviez pris première classe, tu aurais jamais pu passer les 10 heures de vol en économie. Pauvre Max, qui avait dû le faire alors que toi et Keyla profitiez de l’avant de l’avion. Quelqu’un vous attendait déjà à l’aéroport, le chauffeur de ta mère, qui clairement n’avait pas l’air très heureux de voir deux petits chiens en votre compagnie. Tu le taquinais en allemand. « Albert, verzieh doch nicht dein Gesicht so, Cacao und Carambar werden dich nicht essen! » Tu montais à l’arrière après avoir laissé ta chère dulcinée s’asseoir, avant que vous vous mettiez tous en route pour le chateau. Tu viens chuchoter à l’oreille de Keyla pendant que Max et Albert parlaient à l’avant. « Il va falloir qu’on se trouve un code secret pour communiquer sans que personne ne nous comprenne. »

La première fois que tu posais les pieds en Allemagne, même lors de ta carrière sportive, tu n'avais pas eu le loisir de te rendre dans le pays germanique. Il y a une première à tout comme on dit. De longues heures de vol mais tu n'allais pas te plaindre vu le confort qu'offrait la première classe. C'est pas plus mal, tu avais pu déstresser car passer quelques jours avec ta belle famille te rendait anxieuse. Toujours cette peur de ne pas être à hauteur qui te hante. Mais tu faisais confiance à Xaver, s'il avait tenu à passer les vacances de Noël dans sa famille, c'est que tout se passerait bien, mieux que dans ta famille de toute façon. Tes parents ne cesseraient jamais de te reprocher tes erreurs et tes choix de vie et ce même si tu avais désormais mis tous tes problèmes derrière toi. A L'aéroport, le taxi vous attendait déjà alors que tu gardais Carambar dans tes bras, le protégeant du froid hivernal. Tu sourcillais en entendant Xaver parlait au chauffeur dans sa langue maternelle, ne comprenant que le nom de vos deux bébés. Ca t'intriguait de savoir ce qu'il s'était dit. Prenant place dans l'immense voiture, presque un carrosse, tu libérais ton bébé, le laissant s'installer sur tes genoux, il ne faudrait pas qu'il saute sur votre chauffeur. Xaver te chuchotant à l'oreille, tu souriais amusée, lui murmurant en retour." Tu veux te la jouer espion ? On peut tenter le langage des signes. " Même si tu n'avais nul besoin de parler ou gesticuler pour te faire comprendre de lui. Un simple regard suffisait.

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Etre de retour en Allemagne te ferait le plus grand bien. Tu n’y avais plus mis les pieds depuis plusieurs mois à cause de tes empêchements personnels et l’université. Tout devenait simplement trop pour toi. Il s’agissait de ta dernière année à Harvard. A la fin de cette année, tu seras diplômé d’une maitrise en politique de la meilleure université du monde. Tu savais que tu allais d’abord reprendre la tête de l’empire familiale après la fin de ton éducation, avant d’entrer dans la politique. C’était toujours un sujet délicat au vue de ton héritage, de ton arrière-arrière-grand-père, l’ancien Empereur de Prussie, mais il s’agissait de ton pays, et tu allais t’investir dedans, le rendre meilleur. Enfin, tu n’allais pas penser à cela tant que cela pendant tes vacances. Noël avec la famille, Keyla y comprit. Aujourd’hui, elle était une des personnes les plus importantes de ta vie, et tu ne la voyais plus sans elle. Tu savais que ta mère n’approuva pas tellement de votre relation. C’était donc le moment parfait pour que ta mère puisse apprendre à connaître d’avantage ta copine. Installés dans la voiture, vous vous mettiez en route pour le chateau, environ 40 minutes de route. « Non pas espion, mais ma famille n’a pas besoin de tout savoir ce que je te dis! » Dis-tu à Keyla, venant lui dérober un baiser. « Ça serait un peu difficile d’apprendre le langage des signes en 40 minutes tu ne penses pas? » Rigolais-tu, bien que l’idée n’était pas mauvaise.

Noël en famille, c'était une évidence pour toi. Pour ta mère attachée à la religion, c'était même vital et jamais tu n'avais échappée à la messe de minuit, aux gigantesques repas entourés de tes oncles, cousins, grand-parents... Retrouver les tiens le temps de quelques jours, c'était une bouffée d'air frais dans ta vie mouvementée de sportive. Tout avait changé le jour où Cassidy s'était envolé. Plus rien n'avait été pareil depuis et ta nouvelle vie d'étudiante n'avait rien arrangé non plus. Vous les Hepburn n'étiez plus une famille si soudée. Plus de Noël à Chicago pour toi. Et cette année tu prenais la direction de l'Allemagne, avec ta nouvelle famille. Et ce n'était pas rien que de te rendre avec Xaver dans sa famille. Il s'agissait là d'une étape de plus dans votre relation mais tu ne pouvais nier que cela t'effrayait un peu. Sa mère ne devait pas te voir comme la meilleure compagne pour son fils. Après tout tu n'étais qu'une simple roturière et tu ne connaissais rien au monde de la haute société. Alors tu comptais sur Xaver pour t'enseigner les principes de base histoire de ne pas faire tâche dans le décor. T'étais déjà paumée par l'allemand, une langue étrangère qui t'étais totalement inconnu. Le baiser qu'il te vole te rassure et ta main s'accrocher fermement à la sienne." On peut inventer notre propre langage des signes. Puis à mon humble avis on a juste besoin de quelques phrases essentielles du type SOS ou je t'aime. " Tu risques de te trouver perdue assez souvent durant ce séjour et il n'y a que Xaver qui saura comment te venir en aide. Il te connait plus que tu ne te connais toi même.

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Tu te doutais bien que cela allait être un grand événement, toi à la maison pour Noel. Au cours des dernières années, tu ne l’avais pas toujours fait, ce qui avait pu parfois mettre en colère ta mère. Le fils prodigieux, à la tête d’une maison impériale préférait passer les fêtes de Noël aux Etats-Unis. Cela ne faisait jamais très plaisir à tes oncles, qui cherchaient sans cesse des excuses pour de discréditer. Tu les voyais déjà venir avec les remarques quant à ta copine, qui ne faisait pas partie d’une famille noble. Mais si le Prince de Monaco avait pu épouser une grande sportive, alors toi aussi tu pouvais le faire. Cela serait la première fois que tu allais présenter Keyla au reste de ta famille, l’ayant déjà présenté quelque fois à ta soeur Ophélia et à ta mère lors de ton dernier traitement. Tu croisais les doigts pour que tout se passe bien, et puis même si cela ne se passait pas bien, il y aurait assez de pièces dans le château pour se cacher des foudres de ma famille éloignée. Ta mère était quelqu’un de très adroite sur les us et coutumes de votre famille que tu essayais peu à peu d’apaiser pour donner une image plus ouverte à votre famille. Enfin, tu verrais bien ce que cela allait donner. Si ta mère savait se tenir devant tout le monde, ce n’était pas le cas de certains de tes oncles, frères de ton père ou même les maris de tes tantes. Tu ne préférais pour le moment ne pas y penser, voyant simplement le paysage familier défilé sous tes yeux. « Je suis d’accord, juste SOS c’est bien. Je t’aime, je le gueulerai si il faut du bout de la table pour que tout le monde puisse entendre que c’est toi que j’aime. » Rigolais-tu venant dérober une nouvelle fois un baiser. « Ca va être bizarre de retourner au château. Y aura toute la famille, les chiants et les gentils. Je pense que tu vas adore Maria. C’est ma toute grande soeur, elle a dix ans de plus que moi. C’est elle qui nous a élevé, Ophélia et moi. » Et elle t’avait toujours soutenu dans les choix de tes copines, et du bien qu’elles pouvaient te faire. Maria saura toute de suite que Keyla était faite pour moi, malgré son look « atypique », mais ce n’est pas du physique de ma copine dont je suis tombée amoureux mais bien de sa personnalité. Même, si tu n’allais pas nier que tu rinçais bien souvent l’oeil quand elle sortait de la salle de bain.

T'avais côtoyé du beau monde du temps de ta carrière sportive mais jamais les hautes sphères de la société. Rencontrer la famille de Xaver, c'était stressant, angoissant pire que de jouer la finale d'un tournoi du grand Chelem. T'as l'impression que ta vie est en jeu. Le regard des autres t'effraie c'est certain, encire un des multiples inconvénients de ton manque de confiance. Mais t'essayes de relativiser en ne cessant pas de te répéter que Xaver serait présent à tes côtés H24. Il peut être certain que tu ne vas pas le quitter d'une semelle durant tout ce séjour. Tu croises les doigts pour être acceptée par sa famille et tu feras tout pour les impressionner. Peut être que tu n'as pas de sang royal mais ton amour pour Xaver est incommensurable, et tu comptes bien leur prouver que tout ce qui compte à tes yeux c'est son bonheur. L'amour triomphe toujours. Tu te battras pour vous et ce à n'importe quel prix. Tes yeux s'illuminèrent quand il t'assurait pouvoir crier son amour pour toi à toute sa famille s'il le devait. C'était là, la plus belle déclaration qu'il ne t'avait jamais fait." Si tu fais ça, je risque de vouloir te sauter dessus mais je ne pense pas que de telles manières soient acceptées à table. " Tu te délectais de son baiser, n'en perdant pas une seule seconde, comme au premier jour. Bon il ne te rassurait guère en te disant qu'une partie de sa famille était loin d'être agréable mais visiblement tu pourrais compter sur sa soeur aînée. A sa voix, tu devinais que Maria était un pilier dans sa vie. Si seulement tu pouvais en dire de même de Cassidy." Oh je vais pouvoir lui demander des détails croustillants et tous les dossiers de toi quant t'étais plus jeune ! " Tu n'allais pas te priver pour jouer ta curieuse tiens." Bon tu m'apprends quelques mots en allemand le temps du trajet. Parce que j'ai feuilleté quelques bouquins mais je crois que la prononciation et moi ça fait deux. " Cette langue c'était du charabia pour toi. Il te fallait le meilleur professeur qui soit et il était bien évidemment le mieux placé pour t'enseigner les bases de sa langue maternelle. Enfin pas besoin d'être bilingue, quelques notions devraient suffire.

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Si il y avait une certaine disparité au sein de ta famille, il fallait dire que beaucoup vous pensait encore au dessus du restes de la civilisation. Pour toi, ton titre, ton status étaient un signe de respect pour l’ancien monde, que tu portais avec honneur pour ta famille. Cependant, jamais n’irais-tu proposer à ce que la famille royale reprenne le pouvoir dans le pays. Tout cela était un concept n’appartenant plus à la culture moderne de ton pays. Il y avait cette règle secrete comme quoi on devait pas parler de politiques à table, et pourtant, dans ton cas, il y avait toujours un cousin ou un oncle qui pensait qu’ouvrir sa gueule serait une bonne idée. Tu verrais bien ce que les vacances en famille donneraient cette année, mais il ne fallait plus beaucoup se douter de ton absence régulière. Parfois, tu pouvais comprendre Ophélia, elle rêvait de libertés et d’une chance à une vie normale, mais ta petite soeur restait enfermée dans la cage dorée de votre mère. Tu ne savais même pas si elle allait venir, si Ophélia ferait le même effort que toi. Dans tous les cas, tu voulais présenter ta copine au reste de la famille. « Non pas vraiment, mais après plusieurs verres, les manières sont parfois oubliées à notre table. » Faisant references aux caractères parfois douteux de ta famille quand l’alcool remontait dans leur système. Tu regardais à travers la vitre tentée de la voiture, observant le paysage familier devant tes yeux pendant que tu pensais à ta grande soeur, et la réunion que vous auriez. « Oh y a pas grand chose à savoir. J’étais un enfant très sage, tu sais. » Lui avouais-tu d’un petit ton plaisantin, car tu ne l’avais pas vraiment été, bien que la dure responsabilité de ton nom te hantait bien souvent. « Tu as juste à savoir Ich liebe dich! C’est la seule phrase qui compte. Le reste, tu peux me dire en anglais. » La taquinais-tu un peu, en la tirant vers toi pour déposer tes lèvres sur les siennes.

Une relation saine, tu en avais rêvé toute ta vie. Depuis ta plus tendre enfance, tu avais attendu le prince charmant. Tu n'aurais pas pensé que cette phrase prendrait tout son sens un jour. C'était pourtant le cas. Il t'avait fallu traversé l'enfer pendant presque trois années avant d'avoir le droit à ce bonheur mais tu ne regrettais nullement. La vie n'est pas un long fleuve tranquille mais aujourd'hui le destin était généreux avec toi, avec vous. Peu habituée à être chanceuse, tu vivais dans la crainte que tout te soit arraché du jour au lendemain, alors tu te délectais de chaque seconde. Et même si tu étais stressée à l'idée de rencontrer une bonne partie de la famille de Xaver, tu ferais en sorte de profiter de chaque instant. Peut être apporterais tu un peu de légèreté au sein de cette famille." Comme bien souvent dans les repas de famille. " Tu n'as jamais vécu cette expérience d'un dîner où les assiettes finissent par voler, du temps où les réunions de famille étaient encore existantes chez les Hepburn. Aujourd'hui ce ne serait sans doute pas la même chose. Y'a pas que les verres qui iraient valdinguer, les têtes aussi. Donc tu étais mille fois mieux ici en Allemagne avec l'homme de ta vie. Tu souriais à son mensonge, ayant bien du mal à croire que Xaver ait été un enfant sage et innocent.Tu secouais la tête quand il t'assurait que seulement une phrase en allemand serait suffisante pour tout votre séjour. Te délectant de ses lèvres, tu t'accrochais à sa main." Cette phrase je te la répéterai jour et nuit jusqu'à mon dernier souffle. " Jamais il ne sera débarrassé de toi, il pouvait en être sûr." Mais si je veux faire bonne impression devant ta mère, je doute que cette déclaration soit approprié. On est bientôt arrivé ? " Eternelle impatiente ! Mais tu avais hâte d'aller à la découverte de ces magnifiques paysages qui s'offraient à toi.

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Keyla avait été un peu comme un ange tombé du ciel pour venir illuminer tes journées assez maussades. Vous étiez deux personnes qui n’auriez jamais dû se retrouver ensemble, bien trop de différences entre vous, et pourtant, on dit bien que les opposés s’attirent. Keyla était une bénédiction pour toi. Elle te rendait heureux avec sa simple présence, son petit air, et même son petit côté jaloux parfois. Toute fois, son statu social n’égalait en rien le tien. Elle était une simple roturière, et tu pouvais déjà voir les commentaires de tes oncles, ou de tes cousins sur le fait que tu laissais une étrangère rentrer dans le monde des nobles, et que cela allait contre toutes les coutumes de votre famille. Ils te demanderont sûrement de renoncer à ton titre, à la tête de la famille, pour qu’eux puissent prendre la tête, des êtres arrogants sans coeurs qui ne jurent que par le nom de famille de votre grand-père. C’était assez ridicule, tu ne pouvais pas nier cela. C’est pour cela que passer Noël avec Keyla en Allemagne pourrait surement leur faire changer d’avis, surtout à ta mère. Un grand sourire s’affichait sur ton visage quand elle te dit qu’elle te répéterait ses trois mots jusqu’à son dernier souffle. « Viens ici que je t’embrasse. » Tu la tirais vers toi pour venir déposer une nouvelle fois tes lèvres sur la sienne. Si seulement vous étiez seuls. Tu reviens t’asseoir correctement sur ton siège regardant par la fenêtre. « Je dirais encore 20 minutes. » Tu vis le château au loin. « Tu vois là-bas sur la colline? C’est le château. Une bonne partie est un musée aujourd’hui, mais on a gardé certaines parties pour nous, et on ferme le musée pendant l’hiver vu que toute la famille vient. » Lui expliquais-tu rapidement. « Je te ferais visiter. » Tous les ans pendant ta jeunesse, tu avais passé les vacances là-bas avant de partir pour les Alpes bavaroises. « Et ne t’en fais pas pour ma mère. Elle comprendra si tu as du mal avec la langue. Je te donnerais quelques cours. Maintenant, c’est bien si tu sais t’introduire. Et puis, je te conseille de l’adresser en premier avec Euhre Kaiserliche Hoheit, et pas Frau Von Hohenzollern. Et il faudra que tu agenouilles devant elle. » Evitons que ta mère ne pense que Keyla n’avait aucunes idées des formalités par rapport à votre famille. « Je rigole pour l’agenouillement. Tu peux juste faire une petite courtoisie. »  

Tu as longtemps cru que tu étais interdite de bonheur. Pourquoi ? Tu n'en sais absolument rien. Après tout tu n'as jamais vraiment fait de faux pas dans ta vie, excepté peut être ne pas t'être rendu compte du désespoir que ta soeur pouvait ressentir. Mais une simple erreur ne justifie pas tout les malheurs que tu as pu enduré. Le pire dans tout ça, c'est que tu as été obligé de vivre avec, la mort ne voulant pas de toi. Tu as bien cru être maudite mais la malédiction semble avoir été levée. Une simple rencontre peut tout changer. Bon techniquement tu n'as pas rencontré Xaver au cinéma mais pour toi c'est tout comme. Il a été ton nouveau départ et il sera ta fin. Tu n'en doutes absolument pas et tu te battras bec et ongles pour te faire accepter parmi les siens. Quand tu veux quelque chose, tu l'obtiens, peu importe les obstacles qui se mettront à travers ta route. Ca ne peut pas être pire que ce que tu as déjà vécu. Tu ne te faisais pas prier pour obtenir un précieux baiser. De quoi te donner de la force avant que vous arriviez au domaine familial. Le nez contre la vitre, tu apercevais le fameux château que tu n'avais auparavant vu que sur internet. Merci Google. Même de loin, tu étais déjà époustouflée." C'est encore plus beau que dans mes rêves. Je risque de me perdre là dedans heureusement que j'aurais le droit à une visite privée. " Privilégiée que tu es mais cette place en or tu ne l'échangerais pour rien au monde. Ecoutant attentivement ses recommandations pour ne pas faire d'erreurs en arrivant.  Pendant quelques secondes tu répétais dans ta tête la bonne formule de politesse à employer. Mais ton attention fut déroutée par ses derniers mots. Une révérence ? Ouh là tu ne t'étais pas préparée à cela. Tu pris une mine boudeuse en comprenant la supercherie." T'abuses de me faire des peurs comme ça. Tu me le paieras. " Profiter de ton stress en toute impunité, ça mérite punition." Je pense que Carambar et Cacao vont vraiment se plaire là bas. "