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Everyone deserves a second chance. [Sloan]

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Sloan & Rhiannon

« Comment ça l’enfoiré t’a invité ? Je croyais que tu ne voulais plus le revoir ? J’ai pas eu tous les détails il me semble » s’écrie Oswald, faussement surprise par ce que tu viens de lui révéler. Tu fais les cents pas dans ta chambre. Ton téléphone portable porté à l’oreille. T’es stressée. Tu paniques. Tendue. Ne sachant même pas si l’inconnu sans nom – parce que oui tu n’as pas eu la décence de lui demander – va véritablement se pointer devant chez toi. Tu ne sais pas. Et ça t’angoisse. T’aimes pas ça. D’ordinaire, tu es de ceux qui contrôlent leur vie. Leur destin. Mais là, il t’a prise au dépourvu. T’invitant à dîner. Tu aurais dû refuser. Vraiment, Rhia t’es crédule. Beaucoup trop naïve. « Il a réussi à choper mon numéro dans le tel de Lara. Et il s’est excusé… » Tu peux clairement entendre un soupir à l’autre bout du combiné. Même sans une présence physique, tu étais en mesure de deviner les pensées de ta meilleure amie, à l’instant même. Elle allait te sermonner. Te réprimander. Sévèrement. « Il t’a envoyé boulet Rhia ! Par deux fois. Et il est ami avec la trainée. Il s’est passé quoi dans ta tête quand tu lui as dit oui franchement ? » Tu t’arrêtes. Ouvrant la bouche pour la refermer aussitôt. T’en sais rien à vrai dire. Il t’intrigue. Il te fascine. Parce que dès que tu poses ton regard sur lui, tu ne peux t’en détacher. Il te fait de l’effet, tu ne peux pas le nier. Mais tu as conscience du risque que tu prends. Un coup monté. Un complot. Un stratagème monté par Lisa Rose elle-même pour se venger. Tu en étais persuadée. L’inconnu s’avérait n’être qu’un pion au final. Séduis là. Drague là. Fais en sorte qu’elle soit accro à ta personne. Et ensuite brise la. Brise la tellement fort qu’elle n’osera même plus se relever. Une humiliation. Voilà ce qui t’attendait. Mais tu t’y étais préparée. Tu ne tomberais pas dans le panneau. Il voulait jouer, parfait. Mais tu n’avais aucunement l’intention de te laisser faire. Pas une seule seconde. « Justement Os, je compte bien m’en servir pour que ça puisse se retourner contre lui. Contre Lisa Rose. Je ne lui fais pas confiance et il le sait. Il va forcément se montrer docile ce soir, ça risque d’être intéressant, crois-moi. Et puis… » tu te stoppes, te mordant la lèvre inférieure. Ne sachant pas trop comment aborder le sujet. « Et puis, faut dire qu’il n’est pas moche non plus. On ne sait jamais, je risque peut-être d’apprécier sa compagnie. Ou pas. Fin on verra. Je lui laisse une dernière chance. C’est vrai qu’il n’a pas eu l’occasion de s’expliquer correctement. Ni de s’excuser. Voyons voir comment il s’en sort. T’en fais pas, je ne tomberais pas dans le panneau. Je ferais attention » tu lui réponds, croisant les doigts, espérant qu’elle finisse par accepter ton choix. Histoire d’avoir un peu de soutien quand même. Enième soupir. Raclement de gorge. Elle a même probablement levé les yeux au ciel. « Okay Rhia… Je veux un rapport complet quand t’auras fini. Et je te connais, tu tombes rapidement sous le charme des gens. Réfléchis avant d’agir ce soir et…. » Tu sursautes. Prise de court. On vient de sonner à ta porte. Tu avales difficilement ta salive. Il n’est pas là. Impossible. C’était juste une blague. Désirant simplement te rabaisser. Te faire comprendre que tu n’aurais jamais dû te confronter à Lisa Rose. Et encore moins lui fracturer le nez. Tu te sens nauséeuse. Tes pieds restent coller au sol. Immobile. « ça vient de sonner non ? Rhia ? T’attends quoi pour ouvrir ? Va voir bon sang ! » t’ordonne Os tandis que tes yeux ne cessent de fixer la porte. « Rhia ! Bouge-toi ». Subitement, tu tiltes. Tu secoues la tête, te précipitant pour aller ouvrir. Lui. L’inconnu. Il se tient debout devant toi. T’y crois pas. Il est vraiment venu. Bordel. Et dire que tu ne t’étais même pas préparé pour l’occasion. Tu te maudis intérieurement. Ne portant qu’un maigre pull et un pantalon banal. Beaucoup trop pauvre pour avoir la chance de posséder une robe digne d’un conte de fée dans ta garde-robe. « Je te rappelle plus tard Os » tu préviens ta meilleure amie, raccrochant par la même occasion. Puis tu te tournes vers lui. Croisant les bras. « T’es vraiment là. Je pensais vraiment que tu ne viendrais pas… » Tu te mords la lèvre. L’adrénaline te submerge quand tu comprends enfin ce que ça veut dire. Un rendez-vous. Un tête à tête. Mentalement, t’étais pas prête pour ça. « Et tu vas peut-être pouvoir enfin me dire comment tu t’appelles. Parce que pour moi tu restes juste l’inconnu de la dernière fois. Enfin, enfoiré reste ton surnom. Bien évidemment. » tu rajoutes, esquissant un fin sourire.

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@Sloan Bushnell
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N. Rhiannon Callaghan & SLOAN BUSHNELL

Pour être tout à fait honnête, Sloan ignorait comment la soirée allait se dérouler, surtout après la celle d'il y a deux jours. Tout s'était enchaîné très vite, sans qu'il n'ait eu le temps de capter l'intégralité. Cette soirée Rubixcube restait une vraie énigme pour lui. Ayant particulièrement bien bu, il était rentré chez lui complètement saoul et s'était terminé avec un joint plutôt bien chargé. En bon épave qu'il était, il avait fumé sa weed tout seul dans sa chambre d'hôtel, redoutant de rentrer à son nouvel appartement et de croiser ses deux colocataires. Depuis la rentrée, il partageait un immense duplex avec Dahlia, la petite soeur excessive de son ex et Noah avec lequel une amitié qu'il n'aurait jamais pu soupçonner avant. Ils étaient gentils, vraiment mais l'Eliot avait vraiment du mal avec cohabitation. Habitué depuis plus de huit ans, à dormir seul dans une chambre d'hôtel impersonnelle, il en perdait presque ses repères et le besoin de s'isoler pour se trouver, se faisait de plus en plus ressentir. Assis sur le rebord de son lit, Sloan enfila sa dernière chaussure avant de se pencher vers l'avant pour faire son lacet. Rien d'exceptionnel dans sa tenue, il portait un simple jean, un sweat à capuche bleu marine ainsi qu'une paire de Stan Smith blanches. Une fois implacablement arrangé, il se leva de son lit et s'approcha de son miroir pour y contempler quelques secondes son reflet dans le miroir. Il fronça les sourcils lorsqu'il croisa son propre regard, de lourdes cernes étaient visibles en dessous de ses yeux, il avait les traits tirés et l'air fatigué. Le beau brun avait du mal avec sa bipolarité, surtout en ce moment, il manquait cruellement de légèreté et espérait en trouver avec la petite Rihannon. Il avait donc rencontré cette belle blonde il y a deux jours de cela, à une soirée privée, plutôt originale. Il ne lui avait pas fait très bonne impression et s'en voulait particulièrement, cela ne lui ressemblait tellement pas. Même s'il pouvait avoir des excès de colère à travers des crises plus ou moins impressionnantes, il a été désagréable et l'avait même attaqué personnellement. Un affront qu'il ne se pardonnait pas. Dès le lendemain, il prit son numéro dans le portable de sa Lara et ne tarda pas à lui envoyer un SMS, histoire de se faire pardonner. Et pour pousser le vice un peu plus loin, il lui avait envoyé un bouquet de rose. N'importe quelle meuf aimait les roses, n'importe qui sauf elle. Décidément, il avait tout faux avec cette fille mais il n'allait certainement pas abandonner si facilement. L'Eliot avait un bon fond et il tenait à se faire pardonner, c'était devenu une question de principe. Hors de question de baisser les bras sous prétexte qu'elle soit allergique aux roses, il comptait bien la faire changer d'avis à son sujet et une chose était sure : ce n'était vraiment pas gagné d'avance. Le jeune homme quitta sa chambre pour se rendre dans le grand salon que composait sa suite de luxe. Il s'y sentait bien, il avait l'impression d'être chez lui ici. Quoiqu'il en soit, il attrapa sa veste qu'il enfila maladroitement avant de chopper ses clés de voiture et sortir de sa chambre. Il claqua la porte et emprunta la long couloir puis les escaliers pour rejoindre le parking, dix étages plus bas. Sloan marcha en direction de sa bagnole qu'il affectionnait particulièrement, c'était un magnifique 4x4 qui répondait au doux nom de Porche Cayenne. Il grimpa dedans et démarra en trombe, direction la Mather House. Le stress ne l'avait pas encore gagné, il était même relativement serein, après tout, c'était quitte ou double. Après quelques minutes à rouler comme un taré, il arriva devant la grande bâtisse des verts et se gara juste devant. Sans chercher à comprendre plus loin, il descendit de son bolide et se dirigea vers la maison. Aller chez l'ennemi ne lui faisait absolument pas peur d'ailleurs, il n'en avait absolument rien à foutre qu'elle soit Mather. Pour lui, c'était du pareil au même. Absolument pas impliqué dans la guerre des confréries, il trouvait ça puéril et dépassé. Surtout en sachant que son propre Vice Président, celui qui prônait haut et fort les valeurs des Eliots, se tapait une verte, c'était d'un pathétique. Quoiqu'il en soit, il entra calmement dans le bâtiment et se dirigea jusqu'à sa chambre. Une fois devant la porte, il s'arrêta quelques secondes. Il se frotta les mains plutôt froides à cause du froid et se pencha légèrement vers l'avant pour écouter aux portes. Rien, il n'entendait absolument rien, dommage. Se résignant à assouvir une pulsion de curiosité, il se recula avant de taper sur le bois de la porte. Rapidement, des pas se firent entendre et la porte s'ouvrit sur une jolie blondinette au téléphone. En la voyant ainsi, Sloan haussa les sourcils, surprit par ce qu'il avait devant les yeux. Merde, si ça se trouve, cette fille ne l'avait pas prit au sérieux. Il afficha un léger sourire sur le coin de ses lèvres lorsqu'elle raccrocha et s'adressa à lui, sur ton pas franchement amical mais néanmoins hésitant. Le jeune Bushnell ne se dégonflait pas pour autant, il lui en fallait beaucoup pour le mettre mal à l'aise et ce n'était surement pas ses petites provocations qui allaient le faire partir. Il l'écouta parler. Son regard se posa sur elle avant de bifurquer sur sa bouche lorsqu'elle se mordilla la lèvre inférieure. Rhia semblait vraiment étonnée de le voir débarquer, peut-être pensait-elle à une blague. En aucun cas il n'avait l'intention de se la jouer Grand Seigneur et lui implorer son pardon, à genou. Oh que non, il allait entrer dans son jeu, dans une certaine forme de provocation, de séduction. Sloan n'a jamais été un très bon dragueur avec des phrases clichés qu'il sortait à toutes les filles. Bien au contraire, il était assez maladroit avec les femmes mais cela lui donnait un certain charme. « Je vois que mademoiselle n'est pas très observatrice. » lança-t-il en rigolant légèrement. La première allait donner le ton de la soirée, il n'avait pas vraiment le droit à l'erreur. « J'ai signé mon premier message de mon prénom ma belle, mais va pour l'enfoiré. » dit-il, le sourire aux lèvres. Il n'était pas vexé, bien au contraire, cela semblait l'amuser. Rhiannon voulait des petits surnoms ? Elle allait être servie. Il plissa les yeux avant de s'humidifier les lèvres en repensant à la façon dont il l'avait abordé il y a deux jours. Il s'était comporté comme le dernier des crétins mais bon, il avait quand même une petite excuse, aussi infime soit-elle. Sloan était très instable mentalement et la moindre contrariété, la moindre chose non prévue pouvait le faire disjoncter. Heureusement pour lui, aucune crise et aucune violence ne fut à déplorer. « J'crois qu'on est mal partit toi et moi, la première impression que tu as eu de moi n'est pas la bonne. L'enfoiré il a envie de te prouver qu'il n'en est pas un. » lui dit-il en essayant de se la jouer le plus mystérieux possible. Le beau brun avait une petite idée derrière la tête et comptait sur sa réactivité pour passer une soirée de malade. « Je veux que tu me pardonnes et qu'on passe une bonne soirée ensemble. J'suis prêt à te faire découvrir qui je suis réellement mais pour ça, j'ai besoin que tu coopère. J'ai cru comprendre que tu aimais jouer donc voilà ce que je te propose Rhiannon, j'te fais passer une soirée inoubliable mais à une seule condition : que tu acceptes de te prêter au jeu. J'veux dire par là que si je te demande quelque chose tu l'fais. » lança-t-il d'un calme déconcertant. Ouais, c'était assez chelou comme proposition et d'ailleurs, en la voyant réagir ainsi, il éclata de rire. « Fais pas cette tête là, je ne vais pas te demander de te prostituer, d'ailleurs t'as ma parole qu'il n'y aura rien d'indécent dans cette soirée. Je sais que tu ne me fais pas confiance et c'est tout à fait légitime mais j'pense que t'as rien à perdre. Tu ne le regretteras pas. » conclut-il en plissant les yeux. Si Rhiannon était partante, ils allaient passer une soirée mémorable mais il avait vraiment besoin de son consentement. Il ne connaissait pas du tout cette fille et c'était un gage pour lui, comme pour elle. Se livrer à quelqu'un de proche n'était pas chose facile mais c'était encore plus dur lorsque l'on ne connait pas la personne en face. Il allait se dévoiler comme jamais il ne l'avait fait et advienne que pourra. « Cap de suivre un parfait inconnu ? » lança-t-il par pure provocation. Oh oui ce soir ils allaient s'amuser, Rhiannon ne se doutait pas une seule seconde de ce qu'il lui réservait.
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Sloan & Rhiannon

Tu n’arrives toujours pas à croire qu’il est là. Juste devant tes yeux. En chair et en os. Ton cerveau te joue des tours. Impensable. Le destin s’amuse avec tes sentiments. Il te tourmente. Ne te laissant aucun répit. Ne te laissant aucunement le temps de souffler, de respirer. Un cauchemar éveillé. Passé d’un monde de couleur à celui de la noirceur. Tu émerges de tes pensées. Tu te réveilles. T’obligeant à revenir directement dans la réalité que tu as toujours tenté d’éviter. Une réalité tellement compliquée. Au moment-même où il avait sonné à ta porte, la peur t’avait envahi. S’incrustant dans chaque pore de ta peau. Dans chaque parcelle de ton corps. Parce que tu fais face à l’inconnu. A l’incertain. A l’inaccessible. Ça te fascine. Ça t’attire. Mais bordel qu’est-ce que ça t’effraie aussi. Le mystère et l’étrangeté te séduisent. Ils te donnent envie d’en savoir plus. D’en connaître davantage. Et c’est ce qui se passe avec l’étranger qui vient de pénétrer chez toi. Dans ton monde. Toi qui d’habitude t’ouvre à cœur ouvert. Tu demeures méfiante. Suspicieuse. Restant sur la défensive. Parce qu’il t’a rejeté, Rhia. Par deux fois. Tu ne sais pas tellement à quoi il joue. Est-ce vraiment un jeu ? Est-ce qu’il désire vraiment te connaître ? Son pardon est-il sincère ? Tant de questions qui demeurent sans réponse. Tu restes indécise, sur le pas de ta porte. Ne sachant pas vraiment ce que tu es censée faire.

Accorder ta confiance te parait si difficile. Accepter ce risque que tu puisses échouer. Accepter le risque qu’il ne soit là que dans le seul but de te faire du mal. De te faire souffrir. Parce qu’il pourrait y parvenir. Si sensible. Si naïve. Tes blessures, tes craintes et tes pertes passées interfèrent avec ta détermination à dire oui. Il parait si fragile, si frêle et si pêcheur. Tu ne veux pas qu’il te rendre vulnérable. Tu l’es déjà suffisamment. Ta peur d’être rejetée t’empêche d’avancer. T’empêche de vivre. Tu es coincée. Enfermée dans ce monde préfabriqué et de faux semblants. Rhia, tu hésites trop. Tu ne fais désormais plus preuve de souplesse dans tes choix, dans tes jugements à l’égard des autres. Tu dois te décider. Il se met à rire mais tu restes stoïque. Immobile. T’as peur de te laisser aller. T’as peur qu’il découvre ta noirceur. Tes sombres secrets. « J'ai signé mon premier message de mon prénom ma belle, mais va pour l'enfoiré. » Tu hausses un sourcil face à cette nouvelle information. Ah bon ? Sans aucune discrétion, tu baisses les yeux en direction de ton téléphone. Retrouvant votre conversation. Une vérification rapide. Et il avait raison. Tu plisses les yeux. Sloan. T’as enfin son prénom. Mais ce n’est pas pour autant que tu t’en serviras à l’avenir. L’issue de cette soirée déterminera votre relation. Bonne. Mauvaise. La balle est dans son camp. T’as l’impression qu’il avait tout préparé à l’avance. Son discours. Son programme. Mais tu l’écoutais. Pendue à ses lèvres. Il t’ensorcelle. Il t’envoûte. Et tu laisses prendre au jeu. Sans vraiment t’en rendre compte. « Ne dis-t-on pas que la première impression est toujours la bonne ? Parce que des enfoirés dans ton genre, j’ai déjà donné tu sais. Et j’ai pas envie de perdre mon temps avec un mec qui n’a pas su m’en donner par deux fois lors d’une soirée, bien trop préoccupée par l’envie d’aller secourir d’autres demoiselles en détresse » tu lâches. Froidement. Tu le testes. Juste pour vérifier sa motivation. La méchanceté n’a pas sa place dans tes gênes. Tu veux juste t’assurer de sa sincérité sur ses intentions. « Mais…, tu reprends, plongeant un regard complètement différent du précédent dans le sien. Curieux. Attiré. Et légèrement anxieux. Mais je t’avouerai que tu as plutôt réussi à attiser ma curiosité. Ton monde semble tellement différent du mien. Et même si c’est juste le temps d’une seule nuit… Tu t’arrêtes, laissant ta phrase en suspens. Songeuse. Oswald te tuerait si elle était capable d’entendre la suite. Alors soit, d’accord. J’accepte. Je jouerais le jeu. Jusqu’au bout. Mais sache juste que je ne suis pas du genre à être intimidée. Alors impressionne-moi. Montre-moi que je ne fais pas une grave erreur en acceptant de sortir avec toi ce soir » tu finis par dire, croisant les bras, esquissant un sourire provocateur sur tes lèvres. «  Et ne te fais pas de fausses idées, je te suis juste parce que je m’ennuyais. Et parce j’ai envie de découvrir autre chose. Me changer les idées, toussa. T’es loin d’être pardonné » tu t’empresses d’ajouter, mentant à moitié, faisant demi-tour pour aller récupérer tes affaires. Enfilant manteau, bottes et bonnet. Sans oublier ton sac à main au passage. Tu n’as pas l’intention de te faire acheter. Même si ton portefeuille est aussi vide que le néant. Et encore l’expression est faible. Tu l’obliges à reculer, te permettant de refermer la porte. Tu inspires. Et tu plantes à nouveau tes yeux dans les siens. « T’as raison, j’ai plus rien à perdre de toute façon… Au point où j’en suis hein. Et j’espère vraiment que je ne le regretterai pas… Parce que je n’ai pas le cœur à me battre contre quelqu’un ce soir… » tu lui révèles, ta voix se brisant peu à peu. Tu prends un risque, tu le sais. Mais t’es juste lasse de tout ça. Fatiguée de toutes ces histoires. « Cap de laisser une inconnue entrer dans ton monde ? » tu lui réponds du tact au tact. Un sourire étincelant. Tu ne le connais pas. Mais tu veux le déchiffrer. Décortiquer ses intentions. Pénétrer dans son monde et décrypter son âme. Ça te démange. Suis ton instinct, Rhia. « Je suis toute à toi maintenant…» tu affirmes, attendant simplement ses directives.


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N. Rhiannon Callaghan & SLOAN BUSHNELL

Contre toutes attentes, cette fille semblait capter toute son attention. Il baissa les yeux lorsqu'elle prit son portable dans ses mains et zieuta leur récente conversation. Inconsciemment, son regard se posa sur ses doigts et sur sur son téléphone. Rhiannon chercha rapidement ses messages avant de tomber sur ceux de Sloan. Ce dernier releva délicatement la tête pour essayer de décrypter la moindre de ses réactions mais c'était peine perdue, cette fille semblait prendre un malin plaisir à ne rien laisser paraître. Il ignorait ce qu'elle pouvait bien penser à cet instant présent, la blondinette restait un vrai mystère pour lui. La déchiffrait semblait impossible et il n'en avait pas vraiment envie, elle avait réussit à titiller sa curiosité et ça, ce n'était pas donné à tout le monde. Il afficha un léger sourire sur le coin de ses lèvres lorsqu'il la vit plisser les yeux. C'était déjà pas mal comme réaction. Sans chercher à comprendre quoi que ce soit, il enchaîna sur un discours assez convainquant. L'Eliot n'avait absolument pas prévu ses mots, il essayait de se montrer le plus persuasif possible. Il voulait vraiment que la petite Rhia se laisse convaincre et qu'elle accepte son petit challenge. C'était un pari complètement fou qu'il venait de lui lancer, en espérant secrètement qu'elle accepte. Il n'était pas totalement sain d'esprit à cause de sa bipolarité et il voulait lui faire comprendre, pas forcément avec des mots, que son comportement de la nuit dernière était indépendant de sa volonté. Que même s'il s'était montré désagréable et odieux avec elle, il s'en voulait et comptait bien se paire pardonner. Sloan s'était renseigné sur cette fille, il avait questionné Lara à son sujet mais l'avait joué finement. D'ailleurs, elle n'avait peut-être même pas capté qu'il s'était intéressé à elle. Visiblement très proches, Lara et Rhiannon devait être des meilleures amies ou une connerie du genre. Lorsqu'il eut terminé de parler, ce fut au tour de la blondinette de prendre la parole et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'y allait pas de main morte, pour son plus grand plaisir. L'étudiant détestait les filles plates, sans le moindre intérêt, avec un caractère plutôt discret. Il aimait les forts caractères et particulièrement, les filles qui savent ce qu'elles veulent. Ce fut donc sans un bruit qu'il l'écouta parler, jusqu'au bout, sans émettre la moindre résistance. Il écoutait tout ce qu'elle avait à lui dire, ne pouvait s'empêcher d'intensifier son sourire au fur et à mesure qu'elle déblatéra sur son compte. Il haussa même les sourcils en entendant son j’accepte franc et prononcé. Cette fille était prête à le suivre sans broncher, elle allait faire tout ce qu'il lui demandait, peu importe ce que ça pouvait être. Sloan afficha un air satisfait sur son visage. « Evidemment, tu m'suis parce que t'as rien de mieux à faire ce soir. J'ai bien compris, ne t'en fais pas pour ça. » répondit-il, amusé par ce qu'il venait d'entendre. Pauvre brebis égarée, Rhiannon était loin d'imaginer ce qu'il lui réservait. C'était quitte ou double ce soir. Il était incapable de savoir pourquoi mais cette blondinette l’intriguait énormément. En temps normal, il s'en foutait royalement de l'avis des autres mais pas là, pas avec elle. Qu'elle puisse penser qu'il n'est qu'un connard de base, à sauter tout ce qui bouge, l'agaçait au plus haut point. Il se devait de rectifier le tir et de changer cette imagine erronée qu'elle avait de lui. Et pour ce faire, il avait vu les choses en grand. D'ailleurs, même lui se lançait dans l'inconnu et advienne que pourra. L'Eliot la regarda prendre ses dernières affaires et sortir de sa chambre avec hâte. Il recula d'un pas pour lui laisser le soin de fermer la porte a clé, non pas sans garder une certaine proximité. La blondinette ne l'impressionnait pas, bien au contraire, aussi paradoxale que cela puisse paraître, il était assez à l'aise en sa présence. « Détends-toi ma belle, tu ne vas te battre avec personne. » lança-t-il en rigolant légèrement. Ouais, espérons simplement qu'ils ne croisent pas Lisa-Rose ou je ne sais quelle dérangée. A son tour, elle lui lança un défi plutôt osé. Cap de laisser une parfaite inconnue entrer dans son univers ? Honnêtement ? Non, il n'était pas prêt du tout, c'était une grande première pour lui, espérons qu'il ne se foire pas sur ce coup-là. « Ais-je vraiment le choix hum ? C'est la seule solution que j'ai trouvé pour que tu puisse voir que j'suis pas Sloan le connard, troisième du nom. J'me trompe ? » dit-il avec une once de malice dans le regard. Rhiannon était prête à le suivre, elle était même toute à lui. « Intéressant, allez viens. » dit-il d'une voix amusé. Sans chercher à comprendre plus loin, il se contenta de son accord pour passer son bras derrière son coup et en profiter pour sortir de la Mather House. Une fois dehors, il la lâcha et fourra ses mains dans ses poches à la recherche des clés. Sloan s'avança vers son bolide avant de le déverrouiller. « J'suppose qu'il faut t'ouvrir la portière ? » lança-t-il en explosant de rire. Du coup, il approcha sa voiture, posa sa main sur la poignée et lui ouvrit la porte. Il lui lança un regard provocateur et un large sourire charmeur. « Si madame veut bien s'donner la peine ? » Il la laissa s'installer avant de refermer la porte, de contourner sa bagnole et d'y entrer. Une fois confortablement installé, il mit le contact et démarra plus ou moins rapidement. Un léger silence s'installa entre eux et il semblait prendre un malin plaisir à rester silencieux. Après tout, Rhiannon ignorait complètement où il l'emmenait et avec une telle proposition, elle pouvait s'attendre à tout. Comme le dit si bien le proverbe, attends-toi au pire, tu ne seras pas déçut. Finalement, Sloan se décida à briser le silence. « J'suis sur tu te demande où je t'emmène comme ça. » commença-t-il avant de rigoler. « J'ai envie de te montrer qui je suis mais comme j'suis pas un mec normal, ça risque d'être délicat. J'vais commencer par te faire découvrir l'image que les autres ont de moi. Bon, avec toi c'est différent mais j'vais te montrer quelle première impression les gens ont de moi, normalement ! » dit-il en prononçant distinctement le dernier mot. « Je fais parti de la Eliot House Rhia, j'ai une réputation à tenir et même si cela ne me ressemble pas, je dois vivre comme eux. La plupart des gens que je connais ne voient en moi qu'un gamin chanceux et dépensier, parfois même arrogant, qui vit dans un monde où la profusion et l’opulence est de rigueur. Un monde de luxe, un monde qui n'est pas le mien mais qui sait se montrer très agréable. Je vais te laisser t'en faire une idée par toi même. » L'Eliot prit la direction du centre ville où il s'arrêta dans l'une des avenues principales. Il y avait encore un peu de monde dans les rues avec les illuminations mais les magasins commençaient à fermer les uns après les autres. Il prit soin de se garer convenablement avant de se tourner vers elle. « Bouge pas, sinon j'vais encore passer pour un enfoiré ! » dit-il en rigolant. Il descendit de la voiture, se précipita vers le côté passager, il manqua de glisser sur une plaque de verglas. Il lui ouvrit la portière et se pencha vers l'avant pour lui implorer silencieusement de descendre. Lorsqu'elle fut descendue, il lui attrapa la main et l'emmena directement dans l'une des boutiques encore ouverte, il ne la choisissait pas au hasard. Il entra le premier, pour une fois, et chercha du regard le vendeur. La boutique était vide et, comme sorti de nul part, un mec s'approcha d'eux, la voix plus qu’enthousiaste. « Monsieur Bushnell, nous vous attendions ! » dit-il avant de lui serrer la main et d'attendre patiemment ses directives. « Vous avez c'que je vous ai demandé ? » répondit-il, le plus mystérieusement possible. « Mais certainement, c'est pour la demoiselle ? Veuillez me suivre s'il vous plait ! » En fait, c'était ça. Sloan était un beau-fils de riche et il mettait un point d'honneur à se comporter en tant que tel. Même s'il n'était pas vraiment partisan du luxe et de ce monde si superficiel, il devait faire semblant pour avoir une chance d'accéder à la succession. Il devait se montrer hautin et snoob avec les autres même si ce n'était absolument pas dans sa nature. L'Eliot avait un bon fond mais faisait parti d'une confrérie, d'une communauté qui n’était pas la sienne. Ils contournèrent le magasin pour emprunter un large escalier les menant à l'étage supérieur. Il se tourna alors vers elle, en montant les marches les unes après les autres. « Tu te souviens de notre deal ? Je compte sur toi pour jouer le jeu ! » lui murmura-t-il. Une fois en haut, ils découvrirent un immense salon privatisé rien que pour eux, avec tout le confort et le luxe qui leur était dû. De nombreuses robes étaient sur des portes manteaux et dominaient la pièce. Il y avait également des costumes. Alors petite Rhiannon, as-tu deviné ce que Sloan t'emmène faire en premier ? En tout cas, ta tenue allait changer du tout au tout, j'espère que tu es prête à être au centre de toutes les attentions ce soir.
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Sloan & Rhiannon

Ta naïveté te perdra. Un jour. Tu en as bien conscience. Accordant ta confiance un peu trop facilement à ton goût. Ton cœur, tu le laisses ouvert. N’attendant qu’une belle âme pour venir s’en emparer. Pour le conquérir. Pour le chérir. Et à chaque fois, tu le regrettes. Parce que tu fais le mauvais choix. Tu prends la mauvaise décision. Abélard te vient à l’esprit. Illustrant parfaitement ce cas. Trop rapidement, tu lui avais dit ces deux petits mots. Trop rapidement, tu t’étais laissée aller. Parce que tu croyais encore au conte de fée. Au prince charmant. Tu t’es laissée bercer par cette illusion. Et tu en as payé les frais. Encore aujourd’hui, tu regrettes. Voilà pourquoi tu es sur la réserve. Tu ne te sens pas confiante. T’es même terriblement mal à l’aise. En compagnie de l’enfoiré. Sloan. Parce qu’il te fait de l’effet. Tu le ressens. Au fond de toi. Profondément. Son âme vient toucher la tienne. Il la perturbe. Il joue avec elle. Et tu ne sais pas quoi faire. Te laisser entraîner et voir où tout cela peut te mener. T’as cette impression que si tu refuses cette soirée en sa compagnie, tu le regretteras. Toute ta vie. Tu finiras par te souvenir à nouveau. Te remémorant de ce moment où tu as eu l’opportunité de le connaître. L’opportunité d’aller au-delà des apparences. Te rappelant de la grave erreur que tu avais commise en le laissant filer. Tu ne pouvais pas te permettre un pareil avenir. Tu en serais que trop frustrée. Insatisfaite. Te reposant encore et encore la même question : « que ce serait-il passé si à cet instant précis tu avais accepté la main qu’il te tendait ? Serait-ce différent ? »  Tu secoues la tête, refusant d’y penser alors que rien de tout cela ne s’était encore produit. Parce que tu comptais bien accepter sa proposition. Qu’importe ce qu’il advienne. Tu aimes aller au bout des choses. On t’a élevé de cette manière. T’as vraiment envie de lui faire confiance. Ça te démange. Mais ta raison surpasse de loin les envies de ton cœur.

Il t’ordonne de te détendre, priant pour que cette fois-ci tu ne fractures le nez de personne. Tu pousses un soupir, hochant simplement la tête. Tu n’es pas stupide. Loin de là. T’as parfaitement compris le message qu’il tentait de te faire passer. Pas de violence ce soir. Tu te surpris à te demander s’il aimait ce côté précis de ta personnalité. Une noirceur cachée. Dissimulée. Que tu ne désires en aucun cas qu’elle soit révélée. Jamais. Enfouie au plus profond de ton être. Là où personne n’oserait y chercher, n’oserait y pénétrer. « Ais-je vraiment le choix hum ? C'est la seule solution que j'ai trouvé pour que tu puisse voir que j'suis pas Sloan le connard, troisième du nom. J'me trompe ? » Connard, troisième du nom. Tu esquisses un sourire, à la simple évocation de ce mot dans ton esprit. « La seule solution ? Qu’espérais-tu ? Que j’allais revenir vers toi alors que tu m’as très bien fait comprendre que ma présence n’était pas requise la dernière fois ? Désolée de m’être montrée distante, c’était au cas où tu comptais me la faire une troisième fois. Comme on ne dit jamais deux sans trois hein. Et je dirais plutôt Sloan, premier du nom. Parce que t’es pas non plus n’importe quel connard » tu laisses sous-entendre, murmurant à moitié. Suivant ses directives.  Vous venez de quitter la Mather House. Tu te figes, quelques secondes, lorsqu’il passe son bras derrière ton cou. Aucune gêne. Direct celui-là. Tu le laisses faire. Appréciant cette nouvelle proximité. Jusqu’à ce que vous arrivez vers votre carosse. Tu écarquilles les yeux, ton regard ne cessant de faire des allers-retours entre connard premier du nom et sa voiture. La différence te frappe. Subitement. Parce que t’avais failli oublier. Sloan est un Eliot. A quoi tu t’attendais ? T’as l’impression de revivre le conte de Cendrillon. Sauf que t’as pas l’intention de repartir à 00h. Tu t’apprêtes à ouvrir la portière mais il te devance. Trop rapide. T’octroyant une remarque par la même occasion. Une grimace en signe de réponse. T’aimes pas ça. T’as l’impression de vivre la vie d’une autre. D’être à la place de quelqu’un d’autre. Princesse au cœur de glace. Gênée, tu l’es. Sloan, il utilise ce sourire pour te charmer. Ça ne marche pas avec toi. Pas encore. « Bien trop aimable de ta part » tu répliques du tac au tac, tout en profitant pour t’y installer. Propre. Scintillante. A l’image de son propriétaire. Trop parfaite à ton goût. Insipide. Puis tu te mets à penser que ce genre de voiture, tu n’en auras jamais. Bien trop pauvre. Ça te déprime. Tu ne dis rien. T’as pas vraiment envie d’étaler tes états d’âme à un parfait inconnu. Mais tu lui lances plusieurs regards. Discrètement. Et à chaque fois qu’il fait de même, tu détournes les yeux. N’admettant pas le fait qu’il est plutôt mignon de profil. Tu te mords la lèvre inférieure. Lui non plus, il ne dit pas un mot. Tu ne comprends pas. T’es presque sûre que le terme bavard fait partie de ses nombreux défauts. Ça t’angoisse de ne pas savoir. T’aimerais dire quelque chose. Mais rien ne sort. Tu demeures muette. Tu te frappes mentalement. Lamentable Rhia. Tu te prépares mentalement à lui poser une tonne de questions mais il finit par briser –enfin- le silence qu’il a instauré. Bah c’est pas trop tôt. « J'suis sur tu te demande où je t'emmène comme ça. » Comme si j’allais être assez stupide pour te l’avouer tu sais. « J'ai envie de te montrer qui je suis mais comme j'suis pas un mec normal, ça risque d'être délicat. J'vais commencer par te faire découvrir l'image que les autres ont de moi. Bon, avec toi c'est différent mais j'vais te montrer quelle première impression les gens ont de moi, normalement ! Je fais parti de la Eliot House Rhia, j'ai une réputation à tenir et même si cela ne me ressemble pas, je dois vivre comme eux. La plupart des gens que je connais ne voient en moi qu'un gamin chanceux et dépensier, parfois même arrogant, qui vit dans un monde où la profusion et l’opulence est de rigueur. Un monde de luxe, un monde qui n'est pas le mien mais qui sait se montrer très agréable. Je vais te laisser t'en faire une idée par toi même. » Tu le laisses s’expliquer. Imprégnant chacun de ses mots. L’impression qu’il donne aux autres ? Abruti. Connard. Enfoiré. Vantard. Egocentrique. Narcissique. Prétentieux. Arrogant. Tu le décrirais de cette façon. Mais il t’intrigue. Qu’elle est l’image qu’il est censé montrer ? T’es curieuse de savoir. Juste un peu. Beaucoup même. « Une réputation à tenir hein… » tu lâches soudainement, laissant ton regard se perdre à travers le paysage. « T’as pas l’impression que tout est centré sur l’image qu’on renvoie ? Celle qu’on est censée reflétée. T’en as pas marre de faire semblant ? Parce que bizarrement, bien que tu sois un égocentrique arrogant prétentieux connard, tu ne me fais pas penser à un Eliot. Juste un mec paumé. Mais je me dois tromper hein ? Je t’ai sûrement mal cerné. T’es un Eliot après tout comme tu l’as si bien fait remarquer. Et t’en fais pas, rien qu’avec ta manière d’être et tes biens, ça se devine assez bien » tu ironises, un sourire au coin des lèvres. Tu te perds dans son regard. Un court instant. Et tu ne remarques mêmes pas l’endroit où vous venez d’atterrir. Il stoppe la voiture et tu reconcentres ton attention sur autre chose. Ta ceinture pour commencer. L’histoire se répète. Il se précipite pour te faire descendre. Tu lèves les yeux au ciel. T’as juste cette sensation qu’il en fait trop. Tu ne mérites pas autant d’attention. Autant d’égard de sa part. Mais au fond, ça te fait plaisir. T’es juste trop bornée pour le lui dire. Alors tu te mets à sourire. Bêtement. Et tu déposes ta main dans la sienne. Te laissant être guidée dans un magasin. Boutique que tu ne reconnais pas. Parce qu’en temps normal, tu n’aurais jamais pu poser les pieds dans un tel lieu. Beaucoup trop luxueux.

Sloan, il était attendu. Visiblement. Une discussion que tu interceptes à moitié. Le vendeur te montre du regard. T’aimes pas ça. Etre le centre de l’attention. Respire Rhia. Tout va bien se passer. Il te l’a promis n’est-ce pas ? Tu les suis à l’étage. Silencieuse. Sans aucun bruit. Tu as l’impression que tu vas imploser. Littéralement. Ton cœur ne cesse de s’affoler. Il ne veut pas ralentir le rythme. Il ne peut plus supporter une telle pression. Plus maintenant. T’as peur, vraiment. Tu te rappelles très bien la promesse que tu lui as faite avant de partir. Pas besoin d’un mémo. Mais là, juste non. C’est pas possible. Vous êtes arrivés à destination. Et pour le coup, tu restes stoïque. Observant de long en large la pièce dans laquelle tu te trouves. Prise au piège. Un salon privatisé. Rien que ça. Un nœud se forme au fond de ta gorge. Incapable de produire le moindre son. Beaucoup trop estomaquée pour réagir. Un monde complètement différent du tien. A l’opposé même. T’as pas le temps de souffler qu’une femme vient se présenter à toi. Un mètre à la mètre. Elle doit prendre tes mensurations qu’elle dit. Tu recules. Effrayée. Paniquée. Tu tiltes. Quand tu te rends enfin compte de ce qu’il compte faire. Te rhabiller. Tes guenilles ne sont donc pas assez bien pour eux. T’as envie de craquer. « Tu cherches à faire quoi là exactement Sloan ? A me montrer à quel point toi et moi on est différents ? A me montrer ce que toi tu possèdes, et ce que je ne pourrais jamais m’offrir ? C’est un jeu pour toi ? Je… » tu te stoppes, repoussant la vendeuse, te dirigeant de toi-même vers les robes. « Tu me vois sérieusement porter ça ? Je veux dire, regarde-moi Sloan ! Je ferais tâche là-dedans. Elles sont… Elles sont juste sublimes » tu lâches à contrecœur, émerveillée par tant de beauté. Les effleurant du bout des doigts. Tu t’imagines en porter une. Une image qui se transforme en cauchemar. Une humiliation. T’es du bas peuple. Ça te montre à quel point ta vie est terriblement ennuyeuse, comparée à la sienne. « Je sais que j’ai dit que je jouerai le jeu et je le ferais. Mais sache juste que tu viens de renforcer le fossé qui existe nous. Me prouvant à quel point tu es condamné à être celui qui se fait servir tandis que je serais celle qui finira par te servir » tu murmures doucement à son encontre. Faisant directement référence à Cendrillon. Tu t’avances vers la vendeuse, prête. « Est-ce que je dois me changer ici ou j’ai le droit à un peu d’intimité » tu demandes, la laissant te mesurer de la tête aux pieds.


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N. Rhiannon Callaghan & SLOAN BUSHNELL

Sloan avait vu les choses en grand et n'avait pas lésiné sur les moyens. Il avait prévu pas mal de surprise pour cette soirée et espérait vraiment qu'il est le temps de tout faire, qu'elle joue le jeu à fond. Elle lui avait promis, elle devait respecter sa promesse. Il ignorait tout de cette fille mais il s'était renseigné un minimum. Rhiannon menait une vie normale, elle ne croulait pas sous l'argent et était même obligée d'avoir un boulot pour pouvoir payer ses factures et sans doute, ses études. L'Eliot lui avait assuré une soirée inoubliable et il comptait bien aller au bout des choses. C'était quitte ou double. Soit la blondinette arrivait à voir où il voulait en venir et arrêtait de le voir comme une enflure. Soit, son petit numéro la confortait dans la première impression qu'elle eût de lui. C'est ensemble qu'ils montèrent les quelques marches les menant à l'étage. Elle devait se poser vingt mille questions et c'était amplement légitimes. Sloan la sortait de sa zone de confort et allait la pousser à faire des choses qu'elle n'aurait peut-être pas imaginer dans ses rêves les plus fous. Bien sûr, il n'allait pas lui demander de faire la pute sur le trottoir ou de sauter en parachute du haut d'un immeuble. Mais, à sa manière, il allait marquer son esprit et lui faire passer une soirée qu'elle n'oubliera pas. Il voulait qu'elle ressente des choses, qu'elle se dépasse et qu'elle arrête de le voir comme un connard de base. La vie était beaucoup trop courte et en profiter n'était clairement pas donné à tout le monde. Ils allaient se laisser aller et oublier, le temps d'une soirée. Une fois en haut, l'étudiant ne pu s'empêcher de poser ses yeux sur elle et la regarda avec un petit rictus sur le coin de ses lèvres. Rhiannon semblait conquise, elle en avait presque des étoiles dans les yeux. Il fallait quand même avouer que ce salon privé était juste magnifique, il y régnait une atmosphère calme et luxueuse. La réaction de la blondinette changea bien vide, elle semblait effrayée par la vendeuse qui s'approcha d'elle en mode furie. L'Eliot analysait la scène et restait silencieux, scrutant sa réaction dans les moindres détails. Il attendait patiemment le moment où elle se retournera vers lui pour l'accuser et briser sa promesse. Cette rébellion ne se fit pas attendre puisque la petite Callaghan n'hésita pas une seule seconde à s'en prendre à lui, l'accusant de vouloir la mettre mal à l'aise et d'insister sur le fait qu'ils n'avaient absolument rien en commun. Il afficha même une petite sourire lorsqu'elle se dirigea vers les robes et pour en prendre une entre ses délicates mains. Ignorant complètement la présence des deux vendeurs, Sloan garda son calme pour lui répondre. « Mais arrête de râler Rhia ! Tu sais faire que ça ? Tu m'as promis une chose, je ne te force à rien mais qu'est ce que ça te coûte d'essayer ? J'suis pas là pour te mettre mal à l'aise ou quoi que ce soit, tu es libres de tes choix si t'as pas envie d'essayer ces robes tu l'fais pas. Je t'offre l'occasion d'oublier qui tu es pour une soirée, d'oublier ton quotidien et tout ce qui l'entoure. Ouais c'est un jeu et viens pas me dire que ça ne te tente pas de jouer. » lança-t-il avant de faire un pas vers elle. L'Eliot ne la lâchait pas du regard, c'était elle et lui, rien d'autre autour n'avait de l'importance. Lorsqu'elle lui demanda s'il la voyait porter une telle robe, ses yeux se baladèrent sur son corps et, sans vraiment s'en rendre compte, il haussa un sourcil. Cette fille était inconsciente, elle ne se rendait absolument pas compte du potentiel qu'elle pouvait dégager. Il reporta son attention sur son regard avant de lever légèrement les bras. « Je t'ai bien regardé et tu n'as rien des garces superficielles qui ont l'habitude de porter ce genre de robe. Ouais j'te vois sérieusement porter ça. Va essayer au moins, tu risques quoi ? T'inquiète si vraiment t'es immonde dedans, je te le dirais ! » dit-il avant de rigoler légèrement. Mais Rhiannon ne semblait pas l'entendre de cette oreille puisqu'elle vint clamer haut et fort que cette soirée ne fera que les éloigner. Il n'était qu'un inconnu bourré de fric qui voulait la faire rêver et la faire envier son monde, juste pour la rabaisser. C'était là tout l'image qu'elle avait de lui. Sloan leva les yeux au ciel, excédé par son obstination. « Tu m'saoule ! » conclut-il le sourire aux lèvres, conquis par le personnage. Il s'approcha d'elle et regarda la vendeuse faire. Il s'amusa même à tourner autour d'elles en faisant semblant de les admirer et de juger sa prestation. « Nan tu t'changes devant moi, il est où le problème ? » lança-t-il en la regardant le plus sérieusement du monde. Mais en voyant sa tête désabusé, il éclata de rire. « T'as une cabine juste là. » dit-il en pointant du doigt un épais rideau noir. L'Eliot les laissa quelques secondes et avança dans la pièce, en posant son regard un peu partout. Il se permit même de jeter un petit coup d'oeil aux robes qui étaient suspendues sur un portant. La vendeuse alla chercher quelques robes en fonction de ses mesures tandis qu'il en attrapa une et revint vers elle. « J'connais pas tes goûts mais celle-là me plait bien. » la conseilla-t-il en lui montrant une sublime robe noire. D'apparence assez simple, elle était ni trop courte, ni trop décolletée. Et avant même qu'elle ait pu répliquer, la vendeuse revint avec sa propre sélection. Sans chercher plus loin, Sloan posa sa trouvaille au dessus de la pile et lança un « Allez, au boulot. » pour la taquiner un peu. Il revint en plein milieu de la pièce où étaient disposés des canapés et s'affala dans celui qui donnait juste en face de la cabine d'essayage. « Mon brave ! Ouais toi ! Apporte nous du champagne. » dit-il sur un ton assez hautin. Ouais il en profitait allègrement, cela faisait parti de sa conduite à adopter. Son beau-père avait été assez clair à ce sujet-là, il fallait être ferme avec le petit personnel, sans quoi, il vous marchait sur les pieds. Le vendeur alla chercher sa petite commande et revint quelques secondes après avec un sceau à champagne et une coupe. Sloan le regarda et fronça les sourcils. « J'vais pas boire tout seul ! » râla-t-il avant de le laisser aller chercher une deuxième coupe. Sérieusement, fallait tout leur dire à ceux-là. L'Eliot prit la bouteille de champagne et fit sauter le bouchon dans la pièce, rien a foutre. Il versa le contenu dans les deux verres avant de replacer la bouteille dans le sceau. Il se leva et s'approcha de la cabine. Sans détourner son regard, il faufila sa main à travers le rideau et lui tendit une coupe de champagne. « Tiens, ça va te détendre ma biche. » murmura-t-il pour qu'elle soit la seule à l'entendre. Délicatement, la coupe s'enleva de sa main et il retira son bras. Sans demander son reste, il repartit au canapé et attendit bien sagement que miss Rhiannon daigne sortir de là avec la première robe. « Vous pouvez nous laisser ? Merci. » demanda-t-il aux vendeurs et particulièrement au guguss qui le regardait avec des yeux de poulets. Il attendait le petit défilé, fallait qu'elle se détente car lui, ne prenait rien au sérieux. Il fredonna l'air de la chanson qui passait dans le salon avant d'apporter la coupe à ses lèvres. Allez Rhiannon, montre nous tes courbes féminines et ta silhouette de rêve, il n'attend que ça. 
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Sloan & Rhiannon

Tu te sens prise au piège. Partagée entre ton envie de découvrir son monde et l’envie de le fuir à toute vitesse. Tu sais pertinemment comment ça va se finir. Le prince et la servante. Le riche et la pauvre. Ces stéréotypes vous collent à la peau. Et tu ne peux t’en défaire. Bordel. T’aimerais tellement balayer ces clichés, vos différences d’un seul geste de la main. Mais étais-ce seulement envisageable ? Etais-ce seulement possible. Un destin maudit. Un destin qui te donne espoir. En vain. Il te quitte, il te lâche la main. Partagée entre le rêve et la réalité. Tu hésites. Fortement. T’as envie de lui répondre positivement. T’as envie de prendre cette main qu’il te tend. Implicitement. Sans te soucier des risques que tu prends. Sans te préoccuper des conséquences. La seule question que tu es censée te poser est pourtant toute simple. Est-ce que cela en vaut la peine ? Est-ce que Sloan en vaut le coup ? La réponse te parait soudainement évidente. Elle te saute aux yeux. Evidemment. Sloan, il perd son calme. Blablatant des âneries, sans même te laisser le temps d’en placer une. T’hausses un sourcil, légèrement vexée. Ah ? T’étais pas au courant d’un détail. Apparemment tu râles tout le temps. Première nouvelle. Tu croises les bras. Levant de temps à autre les yeux au ciel. Au final, il n’a pas tort sur un point. Tu lui avais promis. Et ça ne te coûtait rien d’essayer. Juste ta fierté qui en prenait un coup. Et c’était déjà beaucoup. Tu ne sais pas quoi répondre. Tu l’observes, simplement. Tu ne sais pas pourquoi mais t’aimes le voir énervé. Tu le cherches. Tu le pousses à bout. Mais t’as aussi le sentiment qu’il fait de même de son côté. Et ça t’attire davantage. Tu t’aventures sur un terrain dangereux. Parce que t’as l’impression qu’une fois que tu prendras ta décision, tu ne pourras plus revenir en arrière. Ça te fait peur. Ça t’effraie Rhia. T’es pas du genre à prendre de telles décisions d’habitude. Une telle initiative.
Tu caresses une robe du bout des doigts. Un frisson te parcoure l’échine quand il finit par te donner son avis. Il te parait étonnamment sincère. Honnête. T’aimerais vraiment le croire. T’aimerais vraiment penser qu’elles t’iront. Douce illusion. « Alors, déjà pour reprendre tes propos, c’est faux, je ne râle pas constamment ! D’ailleurs, explique moi c’est quand la dernière fois que je me suis offusquée pour quelque chose ? Tu ne me connais pas Sloan, donc cesses de porter un jugement trop hâtif sur ce que je suis. Je ne me plains pas. J’essaye simplement d’appréhender un univers qui ne sera jamais le mien. J’ai le droit d’avoir peur non ? Ou c’est peut-être trop humain de ma part ? » tu répliques, lâchant la robe que tu tenais pour te rapprocher de lui. S’il croyait t’impressionner en haussant la voix, il se trompait lourdement. Il n’avait peut-être pas l’habitude qu’on lui réponde. Première fois à tout. « Tu m'saoule ! » « Abruti ! » tu rétorques du tac au tac. Un rictus se forme sur le bout de ses lèvres. Et tu ne tardes pas à en faire de même. Il t’énerve. Il arrive à te faire sourire alors que t’as qu’une envie, lui jeter un verre à la figure. Mais non. Bêtement, tu plonges ton regard dans le sien. Et ton sourire s’élargit. Il se veut taquin. Joueur. Parce que t’es prête à jouer le jeu. N’étais-ce pas un défi après tout ? « Oh. Devrais-je donc rajouter le terme pervers sexuel à ta longue liste de défauts » tu lui réponds quant au fait qu’il t’ait proposé de te changer ici même. Devant lui. T’en aurais été capable. T’es pas une mather pour rien. Provocatrice. Tentatrice. T’en avais même très envie. Juste pour lui fermer son clapet. Mais tu n’en fis rien. Non parce que tu t’étais ravisée. Mais parce que la vendeuse accapara toute ton attention. « T'as une cabine juste là. J'connais pas tes goûts mais celle-là me plait bien. » te dit-il en te désignant du doigt le vêtement en question. Un sourire narquois étire tes lèvres. Faut dire qu’il avait bon goût. Mais hors de question de lui avouer. Fierté oblige. « Effectivement, tes goûts vestimentaires en matière de femme sont à revoir. Peut-être tu devrais demander à la prochaine fille que tu mettras dans ton lit, ça pourrait toujours servir… » tu souffles, d’un ton dédaigneux. Poussant un long soupir, tu te résignes à suivre la vendeuse qui te charge de te changer dans la cabine. Au cas où t’aurais pas compris cette partie tu sais. Elle te tendit une pile de robes – dont celle qu’avait choisi Sloan, comme par hasard, placée en première et ferma le rideau. T’hésites. Tu ne sais pas quoi choisir. La robe noir te fascine. Et puis t’es curieuse de voir si le fils à papa a raison. Rapidement, tu l’enfiles, replaçant correctement ta chevelure blonde sur tes épaules. Tu finis à peine de fermer la fermeture qu’une main apparait dans ton champ de vision. Tu sursautes, complètement prise au dépourvu. « Cet abruti franchement » tu marmonnes, saisissant la coupe de champagne qu’il te tend. Censée t’aider à te détendre qu’il dit ? Trop aimable de sa part tu maugrées avant de la boire cul sec. T’es prête. T’espère pas le décevoir. Tu déglutis. Tu te sens pas à l’aise. T’inspires. T’expires. Et tu finis par sortir de la cabine. Ton regard retrouve immédiatement celui de ton hôte. Instinctivement. « Alors ? Ai-je satisfait ta demande ? » tu oses demander, ta voix trahissant très clairement ta nervosité. Aucune réponse. Est-il hébété ? Est-il déçu ? Ce manque de réaction t’offusque. Ça te blesse. Tu fronces les sourcils. Un silence de plomb s’est installé. Tu perds patience, serrant les poings. « Bon je te l’avais dit, ça ne me va pas du tout. Merci pour ta réaction hein » tu ironises en faisant demi-tour, te dépêchant de retourner derrière le rideau. Enlevant prestement cette parure qui ne te sied guère. Tu te retrouves en sous-vêtements. T’as l’air d’une idiote maintenant. Tu te sens humiliée. Offensée. Outragée. Il ne sait pas ce qu’il perd. S’il croit qu’il va s’en sortir comme ça. Tu réclames vengeance. Puis, une idée incongrue te traverse l’esprit. Si cette robe ne lui avait rien fait, que penserait-il de celle-ci ? Couleur rouge rubis type vintage, accompagnée d’un décolleté plongeant. Moulante, mettant parfaitement en avant tes formes et accentuant chacun de tes mouvements. T’es plutôt satisfaite du résultat. T’as envie de relever ce défi. T’as envie de lui prouver que tu es capable de te mettre en valeur. Sans le faire patienter davantage, tu finis par te révéler. Tu franchis l’espace qui vous sépare en quelques secondes. Lui qui est si confortablement bien installé sur son fauteuil. « Est-ce que celle-ci va enfin rassasier tes désirs ? Peut-être n’est-elle pas encore à ton goût » tu lâches, posant ta main sur la sienne, le regard provocateur. Aguicheur. Alors Sloan, que vas-tu faire maintenant ? Vas-tu me laisser la garder ou voudras-tu en voir davantage tu penses intérieurement, un sourire espiègle barrant tes lèvres.  


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N. Rhiannon Callaghan & SLOAN BUSHNELL

Assis bien confortablement dans son fauteuil, Sloan attendait patiemment que la petite Rhiannon ne sorte de la cabine d'essayage. La coupe de champagne à moitié vide dans la main, il laissait les yeux se balader dans la pièce, chantonnant légèrement la musique au passage. Peu importe qu'il regarde les robes ou son portable, ses yeux revinrent toujours à la même chose. La cabine d'essayage était fermée par un épais rideau qui n'allait pas jusqu'en bas, ainsi, il pouvait voir ses pieds. Un léger sourire malicieux apparu sur ses lèvres lorsqu'il vit le jean tomber sur le sol. Ce n'était pas bon, pas bon du tout, il laissait son imaginaire déborder dans tous les sens. A cet instant précis, il maudissait ce magasin pour avoir fait des rideaux aussi épais, il aurait donné n'importe quoi pour qu'un peu de transparence ne laisse entrevoir les délicieuses formes de cette blondinette. L'Eliot s'humidifia les lèvres d'impatience. Bordel mais qu'est ce qu'elle foutait ? Les secondes paraissaient interminables. Il n'arrivait pas à rester objectif et honnêtement, il était à deux doigts d'aller ouvrir le rideaux et de lui demander si elle n'avait pas besoin d'un coup de main pour fermer sa robe. Mais non, il restait anormalement calme. Jetant son dévolu sur sa coupe de champagne, il la termina d'une traite avant de se resservir allègrement. Vu le prix des robes, il n'avait aucun scrupule à se resservir et si besoin, il saura réclamer une autre bouteille. En vérité, il était comme chez lui ici, il avait les pleins pouvoir sur le petit personnel. Comme le dit si bien le proverbe suivant : le client est roi. C'était tout à fait ça, il pouvait faire tout ce qu'il avait envie et les vendeurs n'avaient qu'à s'adapter à ses demandes. Un peu comme les stars capricieuses. Quoiqu'il en soit, il jeta un rapide coup d'oeil derrière lui, vérifiant ainsi que le personnel était bien partit. Sloan ne voulait pas que Rhiannon se sente mal à l'aise par leur présence. Il voulait que tout se passe bien et n'avait pas hésité, une seule seconde, à les faire dégager. Son regard se reporta soudainement devant lui lorsqu'il vit la blondinette sortir de la cabine. Ses yeux se posèrent tout d'abord sur son visage avant de glisser le long de son corps et d'admirer la robe. C'était la robe qu'il avait choisit. Sans vraiment s'en rendre compte, il entrouvrit la bouche et l'inspectant de haut en bas. Il l'ouvrit d'avantage en essayant de dire quelque chose mais aucun son ne sortit de sa bouche. L'Eliot restait bouche bée. Putain. Un léger rictus vint s'installer sur ses lèvres. Cette fille était vraiment incroyable dans cette robe, cela la changeait de ses jeans et ses converses. Ses cheveux délicatement posés sur son épaule, suivant la ligne qui amenait le décolleté sur une vue imprenable sur sa poitrine. Il déglutit difficilement, incapable de dire quoique ce soit, c'était surement l'un des plus beaux spectacles qui lui ait été donné de voir chez une femme. La belle blonde semblait tellement mal à l'aise que cela en était touchant, troublant. Ses pommettes étaient rosées et son regard un peu perdu. Sloan restait comme un con à la regarder. Evidemment, cela ne semblait pas lui plaire puisque après un long silence, Rhiannon vint râler sur lui et retourna rapidement dans la cabine d'essayage. Le jeune homme la regarda tirer le rideau avant de cligner des yeux. Il inspira profondément avant de rigoler presque silencieusement. « Je t'en prie Callaghan. » ironisa-t-il à son tour. Putain la claque qu'il venait de se prendre là. Troublé par tant de beauté, il haussa les sourcils et termina la coupe de champagne. Le résultat dépassait toutes ses espérances. La petite lui envoyait du très lourd et il ne pouvait pas rester de marbre face à sa silhouette. Il ne pouvait pas non plus la laisser filer. La blondinette semblait vexée et allait certainement sortir de la cabine en mode furax et le laisser en plan dans le magasin. L'Eliot examina le bas de la cabine dans l'espoir de deviner ce qu'elle comptait faire mais bizarrement, pas de jean en vue. Il ne voyait rien, Rhiannon ne remettait pas son jean. Mais qu'est ce qu'elle foutait ? Intrigué par cette divinité, il afficha un sourire amusé. Tout ce qu'il pourra dire à partir de cet instant n'aura aucune importance sur sa décision. Si elle avait choisit de partir, elle allait partir et il ne pourra rien faire contre. Dommage Sloan, t'avais une chance de passer une bonne soirée, t'as tout gâché, encore une fois. Il soupira. Et là, contre toute attente, la blondinette sortit de la cabine, toute vêtue de rouge. Il se pinça les lèvres, ravi de la petite surprise qu'elle venait de lui faire. Une vague de soulagement vint soudainement l'envahir. Elle n'avait pas l'intention de partir, c'était déjà ça de gagné. Rhiannon avança vers lui d'un pas déterminé et le provoqua littéralement. Il rigola. « Hum ? » répondit-il en essayant de faire l'indifférent. Elle posa sa main sur la sienne tandis qu'il plissa les yeux pour la regarder. Elle le cherchait là ? Visiblement. Le rouge, la couleur de la passion, de la sensualité. Intrigué et amusé par son comportement, il n'allait certainement pas laisser passer cette chance de se rattraper. L'Eliot lui attrapa la main et se leva. Une fois debout, il  jeta un rapide coup d'oeil à son décolleté avant de terminer sa coupe d'une traite et de la poser la table. Sa main toujours dans la sienne, il se mit à marcher jusqu'au miroir, suivit de prêt par Rhiannon. Il s'arrêta devant la glace et obligea la belle blonde à faire face à son reflet. « J'veux être sur qu'on voit la même chose. » dit-il, le rictus toujours accroché sur le coin de ses lèvres. Elle ne semblait pas comprendre, ça tombe bien, il ne lui demandait pas de réfléchir. Sloan lâcha sa main et vint se placer juste derrière la blondinette. Etant plus grand qu'elle, sa tête dépassait et en croisant le regard de Rhiannon dans le reflet, il vint lui sourire. « Je ne comprends vraiment pas ce qui cloche chez toi. Regarde-toi. Prends le temps de te regarder pour une fois. » commença-t-il doucement. Et alors que la jeune fille ouvrit la bouche pour parler, il la coupa de suite. « Laisse-moi parler. » trancha-t-il d'une voix presque autoritaire. En gros, ferme là. Il n'avait pas envie qu'elle lui sorte toutes les excuses du monde sur son physique ou même sur les raisons de sa présence ici. Sloan avait des choses à lui dire et lorsqu'il aura terminé, elle pourra parler. C'était ainsi et pas autrement. Il vint déglutir avant de baisser le visage vers elle. Rhiannon ne pouvait pas le voir directement, elle n'avait pas d'autres choix que de le regarder faire à travers le miroir. Sans prendre le temps de réfléchir, il posa sa main sur ses cheveux pour les remettre délicatement en arrière, dégageant ainsi son visage. Il releva la tête pour la regarder dans la glace. « Je commence par quoi ? Hum ? Ton visage ? Tu as un regard envoûtant Rhia, vraiment. Tes yeux sont magnifiques et je dois même avouer que parfois, c'est troublant. T'as le regard qui pétille quand j'te fais un compliment même si tu veux pas que je t'en fasse vu que je suis un connard. T'as un petit nez qui se retrousse quand tu rigoles, j'ai remarqué ça à la soirée rubix. » Les yeux de Sloan détaillaient minutieusement les traits de son visage, ayant réussit à capter toute son attention. « Tu as des lèvres pulpeuses et sensuelles, certainement très douces. J'suis sur que certains seraient prêts à vendre leur âme au diable pour pouvoir y goutter. Un peu comme moi lorsque tu es sortit de cette putain de cabine. » continua-t-il en rigolant légèrement. De sa main libre, il replaça encore un peu plus en arrière pour dégager son cou cette fois. Il lâcha son regard dans le miroir et vint baisser la tête. « Tu as un long cou fin et délicat, ça m'donne envie de l'embrasser. » murmura-t-il avant de déposer délicatement ses lèvres sur son cou. Il vint l'embrasser lentement, sensuellement. Machinalement, il posa ses mains sur ses hanches, ne faisait qu'accentuer son baiser. Sa langue vint, à son tour, se poser sur sa peau délicate. Sloan prenait un malin plaisir à l'embrasser dans le cou et à lui prouver à quel point, elle pouvait lui faire de l'effet. Il intensifia son baiser avant d'y mettre fin. Il recula son visage et vint rigoler légèrement. « Bon bah voilà, c'est fait. » lâcha-t-il avant de se secouer faiblement la tête pour reprendre ses esprits. Il vint afficher un large sourire en regardant droit devant lui, il prit soin de d'abord croiser son regard avant de baisser les yeux. « Ensuite ... j'ai dû mal à me concentrer maintenant. » rigola-t-il avant d’arquer un sourcil et de reprendre son sérieux. « Tu as de magnifiques hanches, parfaitement dessinées, une taille bien marquée et une poitrine appétissante. » dit-il en laissant ses mains remonter sur sa taille. Ouais pour la poitrine appétissante, aucun autre adjectif lui venait en tête, au moins il était honnête. « Tu as de longues jambes fines qui devraient être mises en valeur plus souvent. Sérieusement Rhiannon, tu es belle, avec ou sans cette robe. Crois-moi, je ne dis pas que des conneries. » dit-il avant de la lâcher et de se reculer. Et là, comme une folle envie d'en profiter encore un peu plus et avant qu'elle n'argumente son comportement. « T'es sexy dans la rouge mais j'te préfère dans la noire. Donc va te changer et remets l'autre stp. J'vais me changer aussi. » dit-il avant de lui donner une petite tape sur les fesses et de s'éloigner en rigolant. Quel gamin celui-là. L'Eliot la laissa rejoindre sa cabine, tandis qu'il se dirigea vers les vendeurs qui étaient restés derrière la porte. « Trouvez-lui des chaussures qui vont avec la robe noire, voyez avec elle ce qu'elle préfère. » leur ordonna-t-il avant de quitter la pièce et d'aller se changer dans une pièce à côté où son costume l'attendait bien sagement.
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Sloan & Rhiannon

Ton cœur s’affole. Tes battements deviennent saccadés. Irréguliers. Tes mains tremblent. Tu peines à respirer correctement. T’as eu l’audace de le faire. Tu te surprends toi-même Rhia. Ce n’est pas ton genre d’être autant provocatrice. La séduction ne te sied guère. Tu marches en territoire inconnue. Et tu n’es même pas certaine que ça marchera. L’impatience te prend aux tripes. T’aimes pas attendre. T’attends sa réaction. N’importe quoi. La déception étant toujours présente. Puisque Bushnell n’avait même pas pris la peine de te complimenter pour la robe précédente. Il était resté stoïque. Ça t’a rendue perplexe. Son regard t’a déstabilisé. Perturbé. Ebranlée. Tu penses qu’il se joue simplement de toi. Uniquement dans le but de te ridiculiser. Sinon, pourquoi toute cette mascarade ? Qu’attendait-il de ta part exactement ? Qu’espérait-il que tu puisses lui donner ? T’aurais aimé connaître la réponse. Ton regard se perd dans le sien. Indéfiniment. Sloan, il dégage ce petit quelque chose que tu ne saurais expliquer. Il t’attire. Il te fascine. Il te trouble. Et ça t’énerve de ressentir ça. Tu te sens impuissante. A sa merci. Complètement soumise à lui. Dépendante de lui. Prête à céder au moindre de ces caprices. Tu ne devrais pas agir de cette façon pour un mec comme lui. Tu le connais à peine Rhia. Ressaisis-toi. Joue la carte de l’innocence. De la nonchalance. Et il ne t’arrivera rien. Tu dois poursuivre ton destin. Tu ne seras pas déçue d’essuyer quelques défaites. Surtout quand tu es convaincue que le combat est perdu d’avance. Tu ne veux pas prendre le risque de faire saigner ton cœur à nouveau. Cœur qui a beaucoup trop souffert dans le passé. Les erreurs que tu as commises, tu ne veux pas les refaire. L'amour est la seule déception programmée, le seul malheur prévisible. Pourquoi vouloir tenter le diable ? Pourquoi vouloir tenter quelque chose avec un homme qui ne sera jamais tien ? Qui ne pourra pas partager ta vie, tes rêves, tes angoisses. L’espoir est le mal. Tu dérives. Tu te perds dans tes propres sentiments, dans tes propres pensées. Ne sachant pas quoi faire. Ne sachant pas comment réagir. Ni même penser. Sloan il te balance un simple « hum » avant de se lever, tout en saisissant ta main. Ce contact te fait délicatement frissonner. Probablement dû à un coup de vent. Ou à un coup de froid. T’es prête à entendre son verdict. Tu le laisses terminer sa coupe de champagne. Les mots ne viennent pas. T’hausses un sourcil lorsqu’il t’oblige à le suivre. « Tu fais quoi ? » t’as à peine le temps de lâcher avant qu’il ne s’arrête devant le miroir. T’imposant un regard perpétuel en direction de l’objet en question. Tu ne comprends pas ce qu’il cherche à faire. Ni ce qu’il souhaite. « J'veux être sur qu'on voit la même chose. Je ne comprends vraiment pas ce qui cloche chez toi. Regarde-toi. Prends le temps de te regarder pour une fois » il te répond en venant se placer derrière toi. T’ouvres aussitôt la bouche pour protester mais son ton se veut sec et tranchant. A un tel point que tu décides de ne rien dire. Juste observer. Juste écouter. Ce qui cloche chez toi ? Devez-vous réellement jouer à ce jeu complètement stupide ? Etais-ce une manie chez lui de toujours trouver un moyen de te rabaisser ? Tu ne le sens pas. T’as envie de fuir. T’es pas vraiment prête à entendre ces critiques désobligeantes sur ton corps. En revanche, ta répartie est déjà toute trouvée. S’il désirait un corps de mannequin, il n’avait qu’à te remplacer. D’un simple claquement de doigt. Aussi simple que ça. Hors de question que tu te prives d’un quelconque ingrédient pour ses beaux yeux. Tu t’immobilises au moment même où il décide de passer sa main dans ta chevelure. Remettant quelques mèches à leur place. Bordel. Sloan il te surprend. Il ébranle toutes tes convictions. T’es surprise de constater que ce geste, ce mouvement, t’adores ça. T’en redemande. Non Sloan. Ne fais pas ça. Tu le supplies intérieurement. Trop tard. Il va te perdre, c’est certain. Désire-t-il que tu succombes avec lui ? Contrôle-toi Rhia. Il te détaille. Il te complimente. Il met en avant chaque parcelle de ton corps. En commençant par tes yeux. Puis tes lèvres. Jamais tu n’as reçu pareil compliment. Tu restes bouche-bée. Eberluée. Complètement stupéfaite. Prise dans son emprise. Sa voix vient d’ensorceler ton corps. Piégée dans son étau. Incapable de t’en délivrer. Tu déglutis péniblement lorsqu’il t’annonce de but en blanc qu’il rêverait de t’embrasser. Ça t’étire un sourire obligatoirement. Sloan, il semble complètement s’être perdu dans ses songes. Révélant ses plus sombres fantasmes. T’oses pas bouger. Un moindre faux pas et tout ça s'arrête. Tu en as conscience. Transvasée dans un monde qui n'appartient qu'à vous. Transportée dans une bulle impénétrable. Où la passion et l’ardeur sont maitres des lieux. Tu te fais violence pour te retenir. Parce que là, l’envie de te retourner et de répondre à son désir t’assaille. Ça t’oppresse. Ça comprime ton cœur. Le torturant. T’obligeant à chasser ses pensées impures qui t’envahissent au fur et à mesure que ses doigts viennent toucher une partie dénudée de ton corps. Prise de frénésie lorsque ses lèvres viennent se déposer sur ton cou. Tu te surprends à fermer les yeux. Profitant de ce moment. Savourant chaque seconde. Ses mains viennent se poser sur tes hanches. T’attirant davantage contre lui. Tes doigts rencontrent les siens. Lui faisant comprendre qu’il ne doit aucunement s’arrêter. Des baisers passionnels. Sensuels. Complètement délurant. Ton corps s’enflamme. Littéralement. Finalement, avec regret, Sloan, il met fin à cette parenthèse. Ecartant son visage de ton corps. Corps qui ne demande qu’à retrouver le sien. Il ne peut pas flirter avec toi de cette façon, pour ensuite prétendre comme si rien ne s’était passé. Tu ne peux pas faire semblant. Faire comme si tout était normal entre vous. Avec étonnement, tes pensées sont exaucées. Puis qu’il vient à nouveau poser ses mains sur tes hanches. Les remontant au fur et à mesure. Tout en décrivant encore une fois ton corps. Tu esquisses un sourire lorsqu’il caractérise ta poitrine « d’appétissante ». Bon à savoir. Ces mots qu’il prononce, tu les imprimes. Tu les graves en toi. Des souvenirs que tu ne veux pas oublier. Toutefois, t’arrives pas à te faire à l’idée que tu puisses autant lui plaire. Autant l’attirer. Tu ne lui arrives pas à la cheville. Mise au second plan. Ne pouvant comparer ce qui n’est pas comparable. Tu devrais te réjouir. Et pourtant, ça te déprime. Parce que l’inatteignable te fait peur. L’inaccessible t’effraie. T’aimerais lui ouvrir ton cœur. Mais t’es presque sûre que tu le regretteras. Parce qu’il demeure un homme à femmes. « Tu as de longues jambes fines qui devraient être mises en valeur plus souvent. Sérieusement Rhiannon, tu es belle, avec ou sans cette robe. Crois-moi, je ne dis pas que des conneries. » Tu te pinces la lèvre inférieure. T’aimerais vraiment y croire. Ça ne reste que des mots. Rien ne le prouve. Depuis quand t’es devenue autant pessimiste Rhia ? « Si tu le dis… » tu souffles malgré toi. Tu finis par te retourner. Plongeant enfin ton regard dans le sien. Le tien est attristé. Tandis que le sien pétille. A l’opposé. Tu y lis de la sincérité. Il est honnête. Putain. Fais lui confiance. Laisse-lui une chance de te prouver que ses dires sont vrais. Tu t’apprêtes à le remercier, lui dire quelque chose en retour mais il te devance. T’ordonnant de changer de robe. Il ne manque pas de culot. Surtout quand sa main vient rencontrer tes fesses. Tu fronces les sourcils. Quel effronté ! Mais tu finis par t’exécuter. En silence. T’as pas la force de contester ses décisions ou même de te battre. T’es beaucoup trop perturbée par ce qu’il vient de se passer. T’as besoin de te reconcentrer. Ne plus y repenser. La chose inenvisageable. Le souvenir de ses lèvres contre ta peau laiteuse s’est implanté en toi. Tu revis ce moment. Encore et encore. Tu te gifles mentalement. Tu ne sais pas comment tu vas appréhender le reste de la soirée dans cet état. Venant de terminer d’enfiler la robe noire, tu étires le rideau, te rappelant que Sloan t’avait prévenu qu’il irait se changer. Tu reposes la somptueuse robe rouge sur son porte-manteau. On vient à ton encontre. Te demandant ce que tu désirais comme chaussures pour accompagner cette tenue indécente et frivole. T’as envie de conserver un minimum de fierté et de dignité. « Des ballerines si vous avez. Oubliez tout ce qui est à talons s’il vous plait » tu finis par répondre. T’asseyant sur le fauteuil qu’il occupait précédemment tandis que la vendeuse quittait la pièce pour aller te chercher l’objet de ton choix. Ton regard se pose sur la bouteille de champagne. Pas raisonnable du tout. Mais as-tu vraiment le choix ? Au moins, tu pourras toujours te servir de cette excuse pour expliquer ton état. Après tout, quoi de mieux qu’être alcoolisée pour survivre à cette exaltation qui occupe chacun de tes pores ? Une idée vient germer dans ton esprit en même temps que tu te sers une coupe. Verre que tu bois d’une traite. Qui as-dit que tu serais la seule à l’être ? Autant lui rendre la pareille. Il avait décidé de jouer. Jouons. Il finit par revenir, revêtu d’un costume qui lui sciait à merveille. Ne pouvait-il donc pas être autant parfait pour une fois ? Ta frustration devait se lire sur ton visage. Incapable de le lui cacher. Impossible de dissimuler ce que tu désirais véritablement. « Ah, faut croire que ta perfection vient d’attendre ses limites » tu lances, le sourire taquin, en débarquant avec audace sur son territoire personnel. Franchissant le peu d’espace qui subsistait entre vous en quelques secondes. « Laisse-moi m’occuper de ça » tu rajoutes. Tes doigts venant caresser son visage volontairement avant de descendre vers sa cravate. Ton corps se colle automatiquement au sien. Réclamant ce contact physique qu’il avait lui-même crée quelques minutes auparavant. Vos visages sont proches. Tes yeux restent rivés sur son cou. Tu n’oses pas le regarder. De peur qu’il sache ce qu’il a réveillé en toi. De peur de succomber à nouveau. « Pour ce que tu as dit tout à l’heure, c’était…audacieux de ta part. Mais, merci. Je ne suis pas d’accord avec tout ce que t’as dit mais ça fait toujours plaisir de savoir qu’on peut encore être attirante. Même sans robe. J’espère juste que les mots que tu as dit, tu les pensais véritablement. Ou que tu ne les as pas déjà dit auparavant à une autre. Je peux me montrer jalouse. Voir même possessive. Je veux vraiment te croire. Peut-être que tu n’es pas aussi tordu et don juan que je ne le pensais » tu lui avoues en terminant ton travail. Tu pousses un long soupir avant de le regarder. Ça y’est. T’es perdue à nouveau. Que dieu sauve ton âme. Que quelqu’un te sauve de cette dépravation qui t’anime. « Serais-tu prêt à vendre ton âme au diable pour que je sois tienne Sloan Bushnell ? Parce que moi, je crois que je l’ai déjà fait. Et t’as intérêt à me rejoindre en enfer. Parce que tu es responsable de mes actions désormais » tu finis par lui confesser. Tes mains viennent encadrer son visage. Tu peux sentir son souffle te chatouiller la peau. Ta bouche rencontre la commissure de ses lèvres. Fente longue et sinueuse. Tes lèvres n’étaient à quelques centimètres des siennes. Histoire de le frustrer davantage. Histoire de lui montrer ce que ça fait de jouer avec de telles sensations. Tu laisses ce moment durer quelques secondes. Puis tu finis par te reculer brusquement. Mettant fin à cet instant féérique. « Alors ? C’est quoi la suite ? Un bal ? Une réception ? » tu l’interroges, tentant de reprendre difficilement ton souffle.  


CREDIT TO KAIJI FROM ILH


@Sloan Bushnell
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N. Rhiannon Callaghan & SLOAN BUSHNELL

Difficile pour Sloan d'ôter le sourire de ses lèvres. La légèreté tant convoitée semblait avoir prit possession de son corps pour son plus grand plaisir. Il y a bien longtemps qu'il n'avait pas réagit avec autant d'innocence et  de simplicité. Il se laissait porter par les événements qui n'étaient pas désagréables. Voilà un petit rapprochement comme il les aimait. Piqué par la force de caractère de cette petite blonde qui faisait une tête de moins que lui, il se surprit à apprécier sa présence et même à en redemander. Marchant en direction de sa cabine d'essayage, il n'osa même pas se retourner pour voir si la vendeuse obéissait à sa demande. Il la laissa se débrouiller avec Rhiannon. Cette dernière n'était pas vraiment à l'aise avec le luxe et c'était plutôt marrant. Elle n'osait pas toucher les vêtements de luxe et osait à peine regarder autour d'elle par peur d'abîmer. Elle était vraiment trop mignonne. L'Eliot entra dans la pièce annexe et vit son costume délicatement suspendu contre l'un des murs. Il fit une petite pause et l'examina d'un peu plus près. Plongé dans son petit monde, il ne savait pas vraiment ce qu'il faisait mais une chose était certaine, il commençait à se faire pardonner par la petite. Elle ne l'avait plus traité d'abruti ou de connard depuis un bon quart d'heure, c'était déjà une petite victoire. Plutôt satisfait de la tournure que prenaient la soirée, il enleva rapidement son pull et son t-shirt qu'il balança sur le fauteuil juste à côté de lui. Il s'approcha du miroir et décrocha délicatement son costume pour commencer par enfiler sa chemise blanche. Une manche après l'autre, il prit son temps pour enfiler tous les boutons, les uns après les autres. Son esprit divaguait dans tous les sens mais restait focalisé sur une seule et unique personne, Rhiannon. Putain, cette fille était aussi belle qu'impressionnante. Comment un petit bout de femme comme elle pouvait occuper autant de place ? Sloan lâcha un soupire amusé avant d'enlever son jean et de mettre son bas de costume. L'odeur de son parfum encore encré sur ses lèvres, il avait bien du mal à se concentrer. Une fois la tenue entièrement enfilée, il quitta cette pièce sans même prendre le temps de plier ses affaires. « Vous ferez nettoyer nos affaires, je passerais demain en fin d'après-midi les chercher. » suggéra-t-il au vendeur sur un ton plus ou moins déplacé. Le jeune homme avait prit ses aises ici et pour le prix qu'il payait la prestation, il était tout à fait en mesure d'exiger des choses. Il se complaisait dans son rôle de mec capricieux et dépensier, du moins pour ce soir. Rapidement, il revint dans la pièce principale pour retrouver la jolie blonde qu'il avait laissé. A peine fut-il entré que son regard se posa sur elle. Son sourire vint s'élargir. Bordel, il n'y avait pas à chier, cette robe lui allait à merveille. Conquis par l'image qu'elle renvoyait, Sloan semblait plutôt satisfait du résultat. Et là, contre toute attente, Rhiannon lui lança un pique, une remarque plutôt bien placée. Il rigola légèrement en baissant la tête pour se regarder des pieds jusqu'au torse. « Ce soir je n'ai pas de limites ma biche. » répondit-il du tac au tac. Le ton était donné, ce soir il avait la ferme intention de se lâcher et d'en prouver. Au delà de lui prouver qu'il n'était pas un crétin avide de pouvoir et d'autorité, il allait s'en donner à coeur joie. Le sourire dessiné sur les douces lèvres de la blondinette lui donnait un avant goût plutôt délectable de la suite de la soirée. Il allait la faire rêver et sortir le grand jeu. Le but étant forcément de lui en mettre plein la vue et de la changer de son quotidien. L'Eliot voulait qu'elle en oublie jusqu'à son propre prénom et qu'elle se concentre sur lui, uniquement sur lui. Il avait besoin d'attention et ce petit rapprochement alimentait parfaitement ce manque. Rhiannon semblait avoir arrêté de le critiquer. Elle s'approcha même de lui, malicieusement. Comme quoi, le baiser dans son cou l'avait radouci. A tel point qu'elle se colla presque à lui pour lui replacer son noeud de cravate. Agréablement surpris par cette initiative, il haussa un sourcil avant de lui répondre « avec plaisir » sur un ton charmeur. Son sourire s'évapora assez vite lorsqu'il sentit les longs doigts fins de la blondinette se poser sur sa mâchoire. Elle le faisait exprès, la garce. Sloan pensa tout de suite à une petite vengeance pour le baiser de tout à l'heure. Ça lui plaisait. Ses doigts étaient froids et son geste d'une infinie douceur. Elle laissa glisser sa main dans son cou avant de venir ajuster sa cravate. L'Eliot la fixait, il ne la lâchait pas du regard, curieux de voir ce qui allait se passer. Le sourire revint rapidement sur son visage, c'était plaisant qu'on s'occupe de lui. C'était quand la dernière fois qu'une fille avait fait attention à lui ? Longtemps, bien trop longtemps. Comme un réflexe ou un besoin d'en avoir toujours plus, il posa ses mains sur les hanches de Rihannon, profitant de cette proximité envoûtante. Il l'écouta parler mais en réalité, il n'était pas vraiment concentré par ce qu'elle disait. Il entendait des mots et essayait tant bien que mal de faire des phrases et de résister à l'envie de se jeter sur elle pour l'embrasser. Lorsqu'elle eut terminé de parler, il se sentit obligé de répondre. Les compliments qu'il lui avait fait un peu plus tôt étaient certes audacieux mais tellement sincères. La petite Callaghan lui plaisait et il ne s'en cachait pas le moins du monde. Physiquement elle lui envoyait du lourd, il ne restait pas indifférent à son charme. D'ailleurs, leur proximité témoignait l'attraction qu'il pouvait avoir envers elle. « T'as pas l'habitude de recevoir des compliments, j'me trompe ? De rien Rhiannon, c'était sincère. Va falloir t'y habituer parce que j'ai pas fini de te complimenter, j'viens juste de commencer. Je m'en fou que tu sois d'accord avec ce que je dis ou pas, le principal est que tu m'attires avec ou sans robe et j'compte bien te le faire comprendre. J'suis pas un tordu et encore moins un homme à femme comme tu peux le penser ma biche ! » essaya-t-il de se justifier en gardant son sérieux. C'était compliqué pour lui de se concentrer alors qu'elle vint poser ses yeux sur lui. Sloan vint déglutir difficilement. Un peu de tenue ! Après tout, il ne la connaissait pas vraiment cette fille. Quelque chose l'empêchait de l'embrasser là maintenant, tout de suite mais il restait incapable de déterminer cette raison. La blondinette vint lui demander s'il était prêt à vendre son âme au diable. L'Eliot ne comprenait pas vraiment le sens de sa question mais là ouais clairement pour un baiser de sa part, il était prêt à n'importe quoi. « J'suis responsable de tes actions ? Intéressant. Mais dis-moi, depuis quand vends-tu ton âme au diable pour un connard ? Tu commence à changer d'avis à mon sujet, ça m'plait. Si tu peux voir en moi autre chose qu'un bouffon, j'suis prêt à vendre mon âme au diable Rhia. » vint-il lui confier. Et alors qu'il s'apprêtait à répliquer une nouvelle connerie, la blondinette le devança. Elle se mit sur la pointe des pieds et approcha son visage du sien. Ses doigts froids vinrent encadrer son visage avec une douceur déconcertante. Sloan cligna des yeux, absorbé par son regard, par son comportement surprenant. Subjugué par ce petit bout de femme, il ne pensait à rien d'autre qu'à elle. Il ferma les yeux en la voyant s'approcher toujours un peu plus. Il n'osait pas bouger par peur de tout foutre en l'air, il avait le don pour tout gâcher à chaque fois. Immobile, son rythme cardiaque vint s'emballer lorsqu'il sentit Rhiannon poser ses lèvres sur le coin de les siennes. Elle ne l'embrassait pas, elle ne faisait qu'attiser un désir naissant et ô combien excitant. Un petit jeu de séduction s'était installé entre eux, un jeu délectable et particulièrement amusant. Alors qu'il n'osait pas bouger, l'Eliot se risqua quand même à ouvrir les yeux. Il était à deux doigts de craquer et de l'embrasser, ça lui brûlait presque les lèvres. Il voulait goutter à l'interdit qu'elle dégageait. Elle était Mather et lui Eliot. Elle le prenait pour un connard et pourtant, elle était là, ses lèvres presque contre ses siennes. Il avait envie d'en découvrir plus sur elle, il voulait laisser cette attraction les dominer. Et alors qu'il sentait qu'il allait craquer, la blondinette se recula violemment, le laissant comme un con, les bras ballant de déception. « Petite joueuse. » grogna-t-il dans ses dents. Il était frustré. Oh putain, il aurait donné n'importe quoi pour pouvoir l'embrasser mais non, il était prit à son propre jeu. Elle voulait jouer ? Ils allaient jouer. Lorsqu'elle lui demanda la suite de la soirée, il haussa les épaules. « C'est l'idée. » répondit-il d'un air faussement vexé avant mettre un bouton de sa veste. Sloan était encore abasourdi par ce rapprochement, il allait avoir un peu de mal à s'en remettre mais personne n'allait le blâmer pour ça et surtout pas la petite blondinette. « Bon tu t'souviens que je t'ai dit que j'allais te faire vivre une soirée inoubliable. J'veux que tu te mette à ma place pour quelques heures et comme tu m'as promis de m’obéir, t'as pas le choix. » lança-t-il exprès pour la provoquer toujours un peu plus. Rhiannon n'est pas le genre de fille à se laisser faire par un mec et rien que pour ça, il allait la charrier toute la soirée. Il voulait lui faire comprendre à quel point le luxe pouvait être addictif mais également éphémère et superficiel. Sloan ignorait comment elle allait réagir mais vu le petit rapprochement, ça n'avait plus le moindre importance. Cette soirée prenait une toute autre tournure et la seule dimension agréable n'était plus de lui clouer le clapet mais bel et bien de passer du temps en sa compagnie. Le jeune homme chercha rapidement le vendeur des yeux et lui fit signe de venir. « Vous voulez qu'elle attrape froid dehors ? Trouvez-lui une veste qui irait avec sa robe. J'vais pas non plus faire votre boulot. » pesta-t-il contre le petit personnel. C'était assez amusant au final. Il ne laissa pas le temps aux serveurs d'apporter la veste en question, qu'il attrapa la main de Rhiannon et l'incita à le suivre d'un « allez viens »  assez calme. Ils descendirent les marches qu'ils avaient grimpés une heure plus tôt. Ils attendirent quelques secondes la fameuse veste pour la jeune fille avant de sortir du magasin sans même remercier les serveurs. De toute façon, l'Eliot y retournait le lendemain, il aura tout le loisir de les remercier à ce moment-là. Ils montèrent dans la voiture et il démarra en trombe. Un léger silence s'installa entre eux. Rhiannon semblait se renfermer à vue d'oeil, il la regarda furtivement et afficha un sourire conquis. « Ne t'inquiète pas ma belle, ça va bien se passer. Je ne vais pas te lâcher avec tous ces fous. Puis j'suis certain que ça va te plaire. » dit-il, tout en restant mystérieux. Après tout, il était là pour se faire pardonner et devait mettre toutes les chances de son côté. Rhiannon devait être ce genre de fille à fantasmer devant des films à l'eau de rose. C'était sur. Après un bon quart d'heure de route, il se gara juste devant une maison. Ils n'étaient plus vraiment en plein centre ville, ils étaient un peu plus reculés que ça. D'ailleurs, il n'y avait pas d'autre maison aux alentours. Dans le noir il n'était pas facile de distinguer mais la baraque semblait immense, avec que de belles voitures garées devant. Sloan enclencha le frein à main et se tourna vers elle. Machinalement, il enleva sa ceinture. « Es-tu déjà allée dans une soirée privée Rhiannon ? J'te parle pas d'une soirée étudiante où tu bois de la bière en fut et bouffe de la merde. J'te parle pas non plus d'une réception, un vernissage ou une connerie du genre. J'te parle là d'une vraie soirée mondaine. Tu t'apprête à entrer dans un monde dont tu ne soupçonne pas l'effet qu'il va procurer. Les gens qui sont présents dans cette maison n'ont pas étés choisis au hasard. Il y a toute l'Elite du pays là-dedans, il y a surement des Eliots mais ce n'est pas un problème. Je t'offre l'occasion d'être quelqu'un d'autre ce soir. Celle que tu veux. C'est tellement facile de se faire passer pour une autre personne Rhia et je vais te le prouver ce soir. » La première étape fut plutôt bien passée, la deuxième était beaucoup plus délicate. « Ouvre la boîte à gants. » lui lança-t-il sans la moindre émotion. En fait, dans le boite à gants se trouvait un paquet gris clair, avec à l'intérieur deux loups, un pour lui, un autre beaucoup plus sophistiqué, pour elle. Sloan l'emmenait dans l'une des légendaires soirées huppées de la ville et celle de soir était masquée. Ah c'est sur, on était loin des fêtes étudiantes. L'Eliot misait gros sur ce coup-là. Il savait qu'il allait lui en mettre plein la vue car dans ce genre de réception, le luxe et l’opulence étaient de rigueur. Il fallait faire plus tape à l'oeil et plus classe que les précédentes. Sloan comptait la traiter comme une vraie reine, à supposée qu'elle accepte de lui vendre son âme.  
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