(rycholas) sorry seems to be the hardest word

Sorry seems to be the hardest word
— Starring Ricola

Ça me mettait dans le mal quand on s'embrouillait avec Nicholas. Même si ça ne nous arrivait que très rarement et honnêtement cette fois-là avait été la pire de toutes. Du coup ça faisait deux semaines que j'étais mal, la boule au ventre et l'envie constante de lui écrire pour m'excuser et mettre les choses à plat, mais toujours cette foutue fierté qui me freinait. Mais j'avais enfin réussi à la mettre de côté, parce que j'avais trop peur de le perdre pour des conneries. Pour un comportement qui ne me ressemblait même pas, au final. Il avait écouté mes excuses d'une oreille attentive et maintenant, il voulait savoir pourquoi j'avais été comme ça. Ne sachant pas par où commencer, je laissai finalement l'instinct faire. Quand il me répondit, j'extirpai mon téléphone de ma poche. « J'vais te montrer ce qui m'a mise aussi mal. » Je scrollai dans mes messages une minute et finis par retrouver le fameux message de ma mère. « Lis ça. Ça vient de ma mère. » précisai-je parce qu'elle n'était pas enregistrée sous "maman" mais sous son prénom. T'es vraiment une petite conne d'ingrate. Tout est ta faute, tu aurais dû mourir à sa place. J'attendis qu'il le lise, frottant mes mains l'une contre l'autre, anxieuse de lui raconter pourquoi elle m'accusait.

Le problème de ma relation avec Kaya réglé, il ne restait plus qu'à la Mather de m'expliquer en détails ce qui avait pu la mettre de mauvaise humeur l'autre jour pour me balancer toutes ces horreurs. Alors ouais, j'attendais fermement cette explication, quitte à prendre le temps qu'il faudrait pour qu'elle me raconte ce qui se passe. Ouais, elle avait une soeur décédée. Une soeur jumelle. C'était deux gouttes d'eau à ce qui parait mais je n'ai pas eu l'occasion de la rencontrer puisque morte. Son téléphone en main, je la regardais scroller jusqu'à arriver à un message en particulier. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais apprendre et pour le coup, j'appréhendais sûrement un peu trop. Mais je l'avais demandé alors j'allais être mis au courant de ce qui se passait dans la vie de Rylie. J'attrapais alors ce téléphone et lisais le message qui était sur l'écran. “T'es vraiment une petite conne d'ingrate. Tout est ta faute, tu aurais dû mourir à sa place.” ... wat? « De ta mère, sérieusement ? » Je fronçais les sourcils avant de finalement relire une deuxième fois le message. « Elle te reproche quoi ? » Je n'avais que des bribes de son histoire personnelle, pas l'entièreté. Mais je savais qu'aujourd'hui, j'allais en apprendre d'avantage et j'étais un peu anxieux de savoir ce qu'elle pouvait cacher.

Sorry seems to be the hardest word
— Starring Ricola

Voilà, maintenant il avait connaissance de ma plus grande faiblesse dans ma vie : ma mère. Enfin non, c'était ma sœur ma plus grande faiblesse. Mais parmi les vivants, c'était bien ma génitrice. Il n'en avait pas encore bien conscience et était même probablement perdu après avoir lu ces mots si durs et pourtant si justifiés au fond. Mais il ne tarderait pas à comprendre. Parce que j'allais tout lui dire, sans tabou. Il était mon meilleur ami, la personne la plus importante de ma vie et il était en droit de savoir, de connaître mon histoire. J'acquiesçais face à son incrédulité, haussant les sourcils en me frottant le visage, sentant à nouveau le mal être m'envahir. J'avais toujours su qu'elle le pensait, mais elle ne m'avait jamais dit les mots. « Ouais. De ma mère. » Je frottai mes cuisses nerveusement, ma gorge se serrait rapidement mais j'essayai d'inspirer pour pouvoir décontracter mes muscles et lui expliquer. « Elle parle ... de ma sœur, Addie. Et de moi, qui aurait dû mourir à sa place. » Je n'ajoutais pas "selon elle", parce que j'étais totalement d'accord. Ça aurait dû être moi, pas Addison. « Ma mère... elle m'a jamais aimée. Enfin, si elle m'a aimée un jour, elle me l'a jamais montré. Addie passait toujours avant, tout ce qu'elle faisait effaçait tout ce que j'pouvais bien faire. Ma mère me rabaissait constamment, on avait une relation vraiment malsaine. Alors, j'me suis détachée de cette famille. J'traînais dans les rues à l'âge où la plupart des gosses regardent encore les dessins animés avant de partir à l'école. » Je me mordis la lèvre, angoissée. « Le jour où on est partis de Rome pour nous installer à San Francisco, j'ai perdu tous mes repères et j'suis partie en couille rapidement. J'fumais à douze ans, j'ai couché pour la première fois à treize ans, enfin tu vois quoi... » Ça, je l'avouais à personne normalement. « Et à quinze ans, j'ai commencé à... dealer. » Je m'arrêtai parce que j'étais complètement en train d'me détruire devant lui et j'avais peur, vraiment peur qu'il n'aime pas la personne qu'il découvrait. Je passai une main dans mes cheveux et inspirai à nouveau, pour me calmer et retenir mes larmes.

Pour le coup, je savais pas trop à quoi m'attendre. Oui, j'étais au courant de sa soeur décédée. Sa jumelle même. Mais après, à côté de ça, je n'en savais pas plus sur sa famille. Elle était quand même assez secrète pour le coup. Du coup, savoir que j'allais en apprendre plus me foutait un peu la trouille de découvrir tous ses squelettes. Le message de sa mère était assez violent pour le coup et on dirait pas le message d'une mère. De ce que je connais, c'est supposé être rassurant ou encore gentil. Ok, tu peux t'embrouiller un peu avec mais jamais ça ne va pas aussi loin. Et là... si. Clairement. Attentivement, je l'écoutais me raconter son histoire, sans perturber ne serait-ce qu'une seule seconde de son temps. Au fur et à mesure qu'elle parlait, j'étais de plus en plus sur le cul. Je ne la connaissais pas en fait, je ne connaissais rien de son histoire, même si c'était le cas à présent. Mais je me doutais que j'étais un privilégié pour connaitre tout ça. Je doute que grand monde soit au courant de tout ça, si ce n'est personne en fait. Alors ouais, je me sentais privilégié, c'est le cas de le dire. « Dealer.. Toi ? » Ok, ça je l'avais pas vu venir en fait. De toute façon, je m'en fichais pas mal de la personne qu'elle avait pu être. Tout ce qui comptait à mes yeux, c'était la personne qu'elle était maintenant. « C'est à cause de ça qu'elle est décédée ? » Je suppose tout du moins, vu le suspense qu'elle mettait sur cette partie de son histoire.

Sorry seems to be the hardest word
— Starring Ricola

Difficile pour quelqu'un d'extérieur, de comprendre comment quelqu'un pouvait envoyer un message de la sorte à son propre enfant. Difficile quand on était à l'intérieur aussi, à vrai dire. Parce que même si elle l'avait toujours pensé, je n'avais jamais imaginé qu'elle passe un jour le pas de me le dire et de me foutre le nez dans ma merde. Surtout que du coup, je m'étais transformée en zombie limite le lendemain et évidemment, il avait fallu que Nicho me voie comme ça. Donc maintenant, je lui devais des explications. Des explications que je n'avais pas envie de lui donner, parce que je ne voulais pas que sa vision de moi change. Pas que j'imaginais être parfaite à ses yeux, pas du tout. Mais les défauts et l'histoire que j'avais accepté de lui révéler, il les avait acceptés et appris à vivre avec depuis qu'on se connaissait. Sauf que là, j'allais en rajouter une couche. Et quelle couche. Il avait l'air déjà d'avoir du mal à croire que j'aie pu dealer un jour dans ma vie. Parce qu'il ne m'avait pas vue à quinze ans. Je me levai du canapé, entendant à peine ce qu'il me disait. Je me mis à faire les cent pas et je pris ma tête entre mes mains, tirant sur mes cheveux en sentant les larmes enfin rouler sur mes joues. J'avais pas pu les retenir longtemps. J'avais peur du jugement, et encore plus du sien. J'avais l'impression d'être en train de revivre la mort de ma jumelle, dans ma tête. J'entendais ses hurlements et les miens. Les coups de feu. « C'est à cause de moi qu'elle est morte. De mes conneries. » C'était bien moi qui parlait, pourtant j'avais l'impression que ma voix était à des années lumières. Je m'accroupis au milieu du salon, plongeant mon visage contre mes paumes, me sentant incapable d'élaborer.

J'avais bien du mal à comprendre ce qui pouvait s'être passé dans sa vie quelques années plus tôt sans ses explications. Ouais, elle avait toujours été très secrète avec moi Rylie et le peu d'informations que j'avais, c'était à son bon vouloir. Alors aujourd'hui était à marquer d'une croix puisque c'était pas tous les jours que ça arrivait les confidences de ce genre. Et quelque chose me dit que c'est la part la plus sombre qu'elle cache en elle depuis des années. Le SMS de sa mère était assez violent. Et du coup, j'avais le droit à un récit des plus vagues mais des plus percutants par la même occasion. Savoir qu'elle avait divagué étant plus jeune, allant jusqu'à dealer, c'était quand même assez fou. Mais là, apprendre que sa soeur était morte à cause de ses conneries à elle, j'en étais bouche bée. Disons que je ne m'y attendais pas. Et les mots de sa mère prenaient tout leur sens. Mais quant bien même, ça restait violent. Et une fille ne devrait pas recevoir un message de sa mère de cette ampleur. Bordel, je comprenais aussi pourquoi elle pouvait être chamboulée ce jour là et moi, j'ai pas tellement assuré non plus, ne pensant qu'à moi. Faut dire, j'étais pas mal égoïste dans mon genre, ça ne changeait pas de d'habitude. Elle s'accroupissait face à moi, en plein milieu du salon, glissant son viage dans ses mains. Je m'approchais alors de ma meilleure amie, m'accroupissant à mon tour pour la prendre dans mes bras. Je ne sais pas tellement si c'est la marche à suivre dans ce genre de situation, disons que j'improvise. « C'est pas une raison pour qu'elle t'envoie ce genre de message. Ça devait être un accident... Tu pouvais rien faire » Ouais, pour moi, ça devait être un “mauvais endroit au mauvais moment”.

Sorry seems to be the hardest word
— Starring Ricola

J'avais cette boule de haine qui me ravageait depuis que j'avais compris un jour que ma mère ne m'aimerait jamais comme elle aimait Addison. Un sentiment d'incompréhension, de dégoût de soi-même parce qu'à un si jeune âge, on se demandait ce qu'on avait bien pu faire pour être ainsi détestée. Ça ne nous effleurait même pas que la raison pouvait tout simplement ne pas venir de nous. Quand on est enfant, en train de se construire et tellement fragile qu'un coup de vent pourrait nous briser, découvrir que la personne qui vous a mise au monde vous exècre, ça fait partie des raisons qui vous détruisent. C'est une rafale. Je m'évertuais à tout refouler la plupart du temps, mais quand j'étais obligée de tout expliquer à Nicho, je ne pouvais plus. J'étais obligée de faire face et autant dire que c'était une putain d'épreuve. Perdue dans mon chagrin et ma colère, je sentis une étreinte se serrer autour de moi et je m'accrochai à son bras, comme à une bouée de sauvetage. Je le laissai me réconforter un moment, parce que putain, j'en avais besoin de temps en temps. Mais ma pudeur finit par reprendre le dessus et je m'écartai, essuyant du revers de la main, les larmes qui avaient coulé sur mes joues. Je restai assise contre le parquet, incapable de me relever pour l'instant. « Elle aurait juste pas dû être là. » repris-je, la voix tremblante. « Avec mon mec de l'époque, on s'était embarqués dans des embrouilles, assez graves, on devait pas mal de fric et on arrivait pas à faire face parce qu'il était con et qu'il avait tout cramé dans des conneries. » Je baissai le regard et le fixai sur les planches de bois. « Sauf qu'un jour ils nous sont tombés dessus et... ça a vite dérapé, ils menaçaient de me tuer s'il leur donnait pas l'argent. » J'inspirai et soufflai longuement pour calmer mes tremblements. « Et je sais pas pourquoi... putain, pourquoi Addie avait décidé de me suivre ce jour-là. On devait partir en vacances et elle voulait s'assurer que je sois pas trop en retard je pense. Sauf que quand elle est arrivée, j'avais un flingue pointé sur la tête. » Je serrai mes bras autour de mes genoux et mes ongles pressaient ma paume avec force. « Ils ont été surpris quand ils l'ont vue débarquer et ils ont tiré dans tous les sens avant de prendre la tangente. » J'essayais d'étouffer mes sentiments pour pouvoir raconter l'histoire jusqu'au bout, mais ça devenait vraiment difficile de le faire.

Je captais les bribes d'histoire qu'elle me donnait mais ça ne me disait pas pourquoi sa mère avait envoyé un tel message. Tout ce que je voulais, c'était qu'elle aille bien moi. Qu'on ait encore cette relation si légère et n'impliquant pas le fait qu'elle se sente si mal à cause de sa génitrice. J'avais bien compris que leur relation était conflictuelle et que jamais elle ne l'appellerait Maman. Donc génitrice semblait être un bon mot pour qualifier cette femme qui semblait être remplie de haine envers ma meilleure amie. Évidemment, elle savait que je n'étais pas des plus tactile quand il s'agissait de réconforter une personne, déjà parce que je ne réconfortais jamais personne. Mais là, mon instinct me disait que c'était le bon moment pour la prendre dans mes bras. Donc je le faisais, sans hésiter. Et même qu'elle s'accrochait à mon bras, comme si j'étais sa bouée de sauvetage et qu'elle n'avait pas le choix que de faire ça dans le but de ne pas couler. Bon, ce fut de courte durée puisqu'elle se reculait, défaisant son étreinte autour de moi et essuyait ses larmes qui s'étaient répandues sur ses joues. L'histoire reprenait où elle s'était arrêtée et je regardais ma meilleure amie silencieux, encore une fois pour ne pas la perturber dans son récit qui était mine de rien très important. Et puis même, elle avait sûrement besoin de garder le fil donc valait mieux pas que je la stoppe dans son élan. Je soupirais avant de m'accroupir face à elle, posant mes mains sur chacune de ses épaules avant de les glisser dans son cou, faisant remonter son menton pour qu'elle me regarde. « Tu pouvais pas savoir.. c'était un accident. C'était malencontreux mais c'était son choix de te suivre. T'y pouvais rien. Ta mère a pas à t'envoyer ce genre de messages » Elle devait cesser de se blâmer pour ça.

Sorry seems to be the hardest word
— Starring Ricola

Il savait. J'avais du mal à me dire que ça y est, il connaissait la part la plus sombre de ma vie. Il était temps. Après tout, on parlait quand même de mon meilleur ami, qui au final ne me connaissait pas réellement avant ce soir. Mais ça restait putain d'effrayant. De donner toutes les clés à quelqu'un et risquer qu'il s'en serve un jour pour me faire du mal. Mais voilà, il fallait que je lui fasse une confiance aveugle. C'était juste, parce que je pense que j'avais la sienne aussi. Je lui racontai donc toute mon histoire, sans détour et sans tabou. La drogue, le deal, le sexe, et ce fameux jour qui avait tout changé dans ma vie. La mort de ma sœur jumelle, qui était arrivée par ma faute. Je racontai tout d'une traite, pour ne pas finir par me défiler. Je m'arrêtai un moment, et je sentis Nick se mettre en face de moi, mais il m'était impossible de le regarder. Pourtant il m'y força, et je relevai des yeux embués dans les siens. Il essaya de me rassurer, mais je secouai la tête. Cette culpabilité n'allait pas me quitter aussi facilement. « Toute sa vie, elle a essayé de m'approcher, d'être proche de moi. La moindre occasion qu'elle voyait, elle la prenait. Ce jour-là, elle savait très bien que j'allais encore être en retard. Mais elle était tellement pressée qu'on se retrouve toutes les deux. Donc elle m'a suivie pour s'assurer que j'serais pas encore une saloperie. Elle aurait jamais été là si c'était pas à cause de mes conneries. » Ce jour-là, j'm'étais aussi pris une balle, et j'me souviens que quand on était en couple, Nicho me demandait souvent d'où venait cette cicatrice sur ma hanche. Mais jamais j'avais pu lui dire, je détournais tout le temps la conversation. Mais tout ça, ça s'arrêtait pas là. Parce que j'avais une deuxième mort sur la conscience. Une autre mort pour laquelle ma génitrice m'en voulait. « Elle m'en veut aussi parce que deux semaines après... la mort de ma sœur... » J'essayais de souffler entre les spasmes dans ma voix. C'était sûrement la partie la plus douloureuse pour moi. « Mon père a pas supporté. Et il s'est... » J'arrivais pas à le dire. Plus de huit ans après que mon père ait pris sa propre vie, j'arrivais toujours pas à le dire à voix haute. « Il a pas supporté. » dis-je en espérant qu'il comprenne, parce que je pourrais pas aller plus loin.

J'apprenais tout ce soir et clairement, je pensais pas que ça irait aussi loin. Sa famille était dysfonctionnelle, très clairement, tout ça à cause d'un accident qui était survenu y'a quelques années. Depuis tout à l'heure, elle me parle de sa mère et de sa soeur, mais je n'avais pas vu l'ombre du père. Parti ? Je sais pas. C'était la part d'ombre de l'histoire. Mais je ne cherchais pas à en savoir plus, parce que je me doutais qu'elle ne voulait pas forcément en dévoiler d'avantage. Ouais bon, c'était sûrement à revoir cette excuse puisqu'elle continuait à m'expliquer, notamment après le fait que je tente de la réconforter sur le fait que ce n'était pas sa faute. Sûrement que mes mots n'auront pas d'impacts par le simple fait qu'elle se répète que c'est sa faute depuis des années alors que moi, je lui dis le contraire que depuis deux minutes. « Ça n'en reste pas moins un accident » Et je n'en démordrai pas, clairement. Certes, je n'imagine pas ce que ça fait que de perdre son enfant quand on a encore la copie parfaite qui se pavane devant toi mais.. ça n'explique pas la rancoeur et la haine que sa mère peut avoir contre elle. Et là, nouvel élément perturbateur sur le tableau... et je ne l'avais juste pas vu venir. Le père. Il était là, mais n'était clairement plus là. Elle n'arrivait pas à le dire mais je comprenais et je ne la forcerai pas à dire ces mots clairement douloureux. Alors je restais silencieux, ne sachant pas quoi dire. Était-il mieux où il était ? J'en sais trop rien, je suis pas croyant. Mais une chose est sûre, sa mère n'a tout de même pas à réagir de cette façon. « Je suis là.. Ry, je suis là, ok? Toi et moi, c'est à la vie. Ta mère... ta mère préfère te faire la guerre plutôt que pardonner tes erreurs mais moi j't'accepte comme tu es. Tu vaux le coup, capiche? » Ouais, je tentais de lui faire comprendre que ces mots ne me faisaient pas reculer. Pas le moins du monde.