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Personne pour alléger nos peines, tu f'rais quoi à notre place ? - JALEY

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Je sais que devenir quelqu'un demande énormément d'taf.

Je ne sais pas quoi faire, je suis totalement perdu. Perdu dans mes pensées malsaines et perdu dans le regard froid que mon grand-père me jette. Pourquoi ? Pourquoi un des membres de ma famille arrivait à me détester ? Je ne comprends pas l’intérêt d’haïr son neveu. De cracher sur son bonheur au point de l’inciter à tout quitter. Je ne prends pas la peine de répondre à ces provocations. Je regarde juste le sol comme si je me faisais engueuler comme quand j’étais adolescent. Pour des bêtises que je n’avais pas commises, et qui pourtant m’arrivait toujours en pleine gueule. Je soupire lourdement en détournant le regard sur la silhouette d’Harley. Il place le thé sur la table et je vois que quelques gouttes chaudes s’échappent de la tasse pour venir brûler la peau de mon fiancé. Cette vision me fait froncer les sourcils et au moment où j’allais lui demander s’il avait besoin d’aider. J’entends les propos de mon tendre arriver à mes oreilles comme des coups de couteaux. Je sais qu’il veut bien faire, qu’il est persuadé que dans cette manière d’agir il ne peut faire que du bien. Cependant, c’est loin d’être aussi simple. Je glisse ma main autour de son bras pour l’inciter à se calmer et se reprendre. Mon grand-père est là, il regarde la scène. Il regarde Harley sans réellement comprendre pourquoi il venait d’agir d’une telle façon. Il ne peut pas comprendre, lui et ma grand-mère se sont mariés plus jeunes, en étant sous l’obligation de leurs propres parents. À mes yeux, ça n’a jamais été de l’amour. Et ils voulaient tous les deux faire en sorte que ma mère en fasse de même. Qu’elle se marie à un riche et qu’elle puisse être heureux grâce à l’argent. Mais ma mère, n’en voulait pas. Elle s’est marié, et nous vivions dans une maison collée à une autre. On va dire qu’on ne manquait de rien, puisque rares sont les jeunes enfants qui allaient à l’école dans notre quartier. Je plissais des yeux, revenant brutalement sur terre. Je me tiens droit, je fais glisser le corps d’Harley derrière moi. Il est hors de question que l’homme que j’aime s’en prenne dans la gueule. Je le fusille de mon regard. La mâchoire tendue, je sens mon cœur s’accéléré si violemment dans ma cage thoracique que je peine à trouver une respiration convenable. « Tu es venu, dans mon appartement. Tu as mal parlé à mon fiancé. Et tu crois encore avoir raison ? Tu crois que tu peux mettre les pieds ici, et mettre tes putains de règles sans que je dise quoique ce soit ? » Je m’avance vers lui, je sens mon sang pulser dans mes veines et me donner ces sensations de vertiges. « Tu n’es rien à mes yeux, qu’une banque. Compris ? Tu es dans l’obligation de me donner ce que je désir. Quand je le désir. Sinon, tu sais que je peux encore aller me plaindre à la police, tu sais que je peux faire en sorte que ta vie soit un enfer. Que tu pourrisses dans ta tristesse. » Je lui crache les mots sans honte, sans ressentir ne serait que la moindre compassion. Je ne suis que haine à travers cet homme qui devait nous enseigner l’amour et qui devait faire en sorte que nous soyons heureux. Il me regarde. Il soupire, et ça m’agace encore plus. « Tu n’es rien James. Tu n’es que le reflet de ta pauvre mère. Et tu risques de terminer comme elle. Si tu commences encore à me menacer de la sorte. Crois-moi. Nous avons un contrat toi et moi, stipulant les clauses des sommes que je te dois tous les mois. De la clinique. Mais fais attention mon fils. Fais attention à chaque coin de rue. Et ne vous mêlez pas jeune homme. Vous n’avez rien à faire ici. » Il pointe du doigt Harley. Et je m’interpose. Il vient de me menacer. Il veut encore me tuer ?

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La colère qui vient en moi, je ne peux même pas la contrôler. Je n'en suis pas maître, même si j'essaie. Un homme s'en prend à mon fiancé et je ne le supporte pas. S'il y a quelques temps j'aurai eu peur de le faire, en ce moment, je ne ressens aucune peur, uniquement de la rage envers cet homme qui ose venir insulter James sans vergogne. Il n'a aucune empathie, aucune compassion, son regard est haineux, beaucoup plus que le mien. Irrespectueux. Alors je crache ces paroles plus en rage que jamais. Il n'avait aucun droit de toucher James de cette façon. Ni d'aucune façon d'ailleurs. Il n'était pas le bienvenu ici. Quand James me prend le bras pour me faire revenir à la raison, je le regarde d'abord avec un air furieux. Je n'avais qu'une seule envie à ce moment-là : mettre son grand père plus bas que terre. Pourtant mon regard se radoucit, je ne voulais pas que James en souffre. Alors je baisse la tête en guise d'excuses à son égard. Mais certainement pas pour son foutu grand père. Mes mains tremblent, et la douleur de la brûlure fait surface, maintenant. Je serre les dents pour ne rien montrer, alors que mes yeux examinent la blessure. Ce n'est rien, ça se soigne très facilement. Un petit coup de biafine et tout est contrôlé. Et pourtant ça me fait un mal de chien, ça ne fait que m'énerver davantage.

Alors que James me place derrière lui en signe de protection, ma main vient se poser à plat sur son épaule, comme pour le rassurer, lui indiquer que j'étais toujours là. Que je ne partirais pas. Mais s'il n'en a pas besoin, moi j'ai besoin de le lui faire savoir. C'est important, et je veux qu'il le sache, qu'il le comprenne. Mon regard noir de colère est fixé sur l'homme, et j'écoute les paroles de mon fiancé, en secouant la tête de gauche à droite. Je hais ce type, mais tellement. Rien que sa façon de soupirer me donne des envies de strangulation. Il parle de contrat, et finit sur moi, en me pointant du doigt, me disant la chose qu'il ne faut pas dire. Car si j'accepte que mon homme ne dise rien à notre sujet, je n'accepterais jamais de me laisser marcher sur les pieds par un pauvre imbécile qui n'a rien compris. L'observant avec mépris et étonnement, je sors de ma cachette pour m'avancer au même niveau que James et le pointer du doigt. « Toi. Oh putain, toi. T'es qui pour me dire à moi que j'ai rien à faire ici, alors qu'c'est chez moi aussi ? Hein ? T'es personne. Personne pour juger, t'as pas l'droit d'juger, pas après c'que t'as fait. Alors tu sais quoi ? J'te donne vingt secondes pour décamper d'ici avant qu'j'appelle les flics pour menaces de mort. Et si t'as un contrat avec James, t'en as pas avec moi et j'pourrais tout aussi bien t'dénoncer si t'as pas décarré dans les vingt secondes. » Je tremble, mes membres sont tendus au plus haut point. Mes yeux le fusillent littéralement, je crois que James ne m'aura jamais vu aussi en colère, avec autant de rage que maintenant. Tout en moi bouillait à l'intérieur, je me retenais même d'exécuter quelques mouvements de défense que James m'a appris pour mettre son grand père à Terre. Mais si je frappe le premier, la plainte ne servira à rien.. Alors je me retiens, je me fais violence, mais bordel, qu'est-ce que j'ai envie d'lui foutre une de ces quiches.

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J’écarquille des yeux. Il vient vraiment de me menacer ? Il n’a pas assez fait ? Je peine à réaliser la situation. Il ne semble pas comprendre. Il ne veut pas comprendre. Il est chez moi, et il croit encore avoir raison ? J’allais rappliquer quelque chose, mais encore une fois Harley prend le dessus. Il crache ces mots en pointant du doigt mon grand-père et il se met même à la même hauteur que moi. Non, non. C’est la goutte d’eau qui vient de déborder le vase. Je sens mon corps se tendre. Tous mes muscles me font mal. Et je sens que ma tête tourne à une vitesse de dingue. J’attrape sans gêne le bras d’Harley pour le repousser jusqu’à derrière moi. La façon a sans doute été un peu violente. Voire même froide et distante. Je repose mon regard sur lui, et je ne peux m’empêcher de lui toucher deux trois mots. « Va dans une autre pièce pour te calmer. Tu veux ? Tu n’arranges pas la situation. » Mes mots sont articulés, et pourtant c’est comme si ma mâchoire ne bougeait pratiquement pas. Je le regarde, puis je dévie ma vision sur l’apparence de mon grand-père qui doit être soulagé de voir que moi et Harley, nous nous sommes disputés devant lui. Quoique, ce n’était vraiment pas fini. Je savais que cela partait d’une bonne manière qu’il voulait me protéger. Mais il ne savait pas comment était cet homme. Je lâche l’emprise du bras d’Harley, et je m’occupe de mon grand-père en me plaçant face à lui. Je le regarde, sans le lâcher. Je le fixe. « Écoute-moi bien, tes menaces tu peux te les foutres dans le cul. Parce que je ne ferai clairement pas le malin moi à ton âge. Fais gaffe, à ce que tu dis. Fais gaffe à chaque coin de rue. Parce que ça peut être moi, ça peut être quelqu’un d’autre. Et les accidents sont très vites arrivés. » Je ne fais jamais de menace. Je sais comment ça fonctionne et la personne d’en face peut très bien aller porter plainte. Mais dans tous les cas, moi aussi. Je pourrai. Je sens encore la présence d’Harley derrière moi. Il ne m’a pas écouté. Encore une fois, ça me met hors de moi. Je me tourne vivement en sa direction. Mon regard est noir. Mes bras sont crispés. C’est comme si je tombais dans une colère qui me renverrait aux états que j’ai déjà sentis auparavant. Plus violentes que mes crises actuelles. « Va, dans une autre putain de pièce. Tu peux faire ça ?! » Je n’ai pas vraiment le temps de terminer ma phrase que je reporte l’attention auprès du vieux. Lui, qui m’a éduqué sans amour, en me donnant des médicaments pour cacher ma peine et ma souffrance. Lui qui a soutenu le fait que je devais oublier mes parents. Lui, qui m’a rendu ainsi. Complètement barge et instable.

Il sait de quoi je parle, il sait qu’à tout moment la situation peut venir en ma faveur. Que j’ai les moyens ainsi que les preuves nécessaires pour que tout soit contre lui. C’est pourquoi il se tait cette fois. Il détache son regard de ma personne pour le faire virevolter sur les alentours. Puis, il prend une grande aspiration en haussant les épaules. « Je t’avais prévenu. Il faut que tu te trouves une femme. Une bonne femme qui reste à la maison, avec qui tu feras des gosses. L’image de la clinique… » Je le prends par le col. Je ferme mes doigts autour des tissus. Et je hurle. Je hurle tellement que mes cordes vocales me font un mal de chien. « Je m’en fous de toute ta merde ! Je suis heureux au bras d’Harley. Et tu peux te la garder ta putain de clinique ! Je vais me marier, je vais être heureux. Parce que je l’aime. Tu comprends ?! Je l’aime ! Quelque chose que toi. Tu n’as jamais connu ! »


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Non. Je ne supporte pas ses paroles, ses menaces qui m'atteignent en plein coeur. Mais pas par ce qu'il m'avait adressé à moi. Non. Par ses paroles adressées à James. Comment pouvait-il lui parler sur ce ton ? Le menacer de lui faire du mal ? Je ne pouvais simplement pas le laisser faire, et même si j'avais voulu me contrôler, avec toute la colère qui me ronge, je n'aurais jamais pu le faire. Mais James n'est pas de cet avis, il me tire assez brusquement et je fronce les sourcils en lui jetant un regard d'incompréhension. Mais qu'est-ce qu'il fout bordel ? Ah, bien, maintenant il veut que je le laisse seul. Alors ça, il en est hors de question. Je soutien son regard quelques secondes jusqu'à ce qu'il détourne le sien, en lâchant mon bras. Je déteste quand il fait ça. Je ne voulais que le défendre, et puis cet homme ne mérite même pas son attention. Je ne comprends pas comment il peut le laisser rester là, à l'insulter, le menacer comme ça, sans rien dire. En pensant que j'allais l'écouter et le laisser seul avec lui. Il en était hors de question. Jamais je n'irai le laisser seul avec ce connard sans coeur. Encore une fois j'écoute ses paroles en fixant d'un air mauvais son grand père. Mais il finit par se rendre compte de ma présence, et se tourne vers moi violemment.

A partir de ce moment-là, je ne peux pas le lâcher du regard. Je ne peux pas lâcher ses yeux qui m'assassinent littéralement. Si bien que j'en suis étonné. Je peux comprendre qu'il soit en colère contre son grand père.. Mais pourquoi contre moi ?.. Je n'ai fait que le défendre. Son ton me glace le sang et mon coeur se serre. Il se tourne directement, mon regard l'examine quelques secondes le plus tristement du monde et je file dans la cuisine à pas lourds. Le coeur lourd. L'esprit engourdi par ses mots qui m'ont littéralement transpercé. Je rester quand même à proximité de la porte pour jeter un oeil de temps à temps à la situation, je ne voudrais pas qu'elle dégénère. Je ne voudrais pas que James soit dans un désavantage considérable, si jamais il le touche, ou quoi que ce soit. Je me sers un verre d'eau, les mains tremblantes, alors que je remarque les rougeurs sur ma main droite. Bordel, ça fait un mal de chien putain. Je soupire et bois mon verre tranquillement en réfléchissant. Comment je pourrais l'aider dans cette foutue position ? Son grand père doit se dire qu'on n'est pas crédibles, à se disputer devant lui. Que notre couple ne tiendrait pas. Mais il a tort. Je ferais n'importe quoi pour le bonheur de James. N'importe quoi. Son grand père n'a pas idée de l'ampleur de notre amour. De la force de notre couple. Et je crois qu'il s'en fout, qu'il est trop sur les stéréotypes et ses pensées à deux balles. Il est trop vieux pour comprendre, trop con surtout, ouais.

D'un coup, j'entends les chiens aboyer, la voix hurlante de James s'élever dans les airs, et mon coeur palpite. Mon sang ne fait qu'un tour, j'accoure dans le salon pour intervenir dans leur altercation, et je découvre James tenant son grand père par le col avec violence. Mais je m'arrête pour l'écouter. Ses paroles me touchent au plus haut point. Qu'il crie son bonheur ainsi me rassure. Il me montre qu'il est heureux avec moi, il le montre à sa famille par le biais de ses hurlements. Et ça me fait plaisir, même si ça ne devrait pas, au vu de la situation. Je m'avance vers eux, je pose une main sur l'épaule de mon fiancé en espérant le calmer un peu. Je ne veux pas qu'il sorte de ses gonds. « Bébé, lâche le. Il en vaut pas la peine.. Lâche le. »

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Je ne cessais de le regarder droit dans les yeux. J’exprimais cette haine qui m’engloutissais et qui m’empêchais de revenir sur terre. J’étais comme hypnotisé par cette personne qui aurait dû m’offrir de l’amour qui aurait dû me soutenir dans mes nombreux choix. Alors que là, je ne vois aucune différence entre lui et un monstre. Aucune. Je pouffe de rire quand je le vois perdre ces moyens, il me regarde comme s’il était choqué de ma force. Comme s’il ne se doutait pas qu’au fond de moi. Pouvais se cacher quelqu’un de fort, et non ce petit garçon peureux et triste. Je n’étais plus ainsi, j’ai grandie. J’ai changé, j’ai compris que cela ne servait à rien de s’apitoyer sur son sort. Qu’il fallait se bouger. Que le monde n’allait pas s’arrêter pour autant. Mais, dans un élan. Je ressens la chaleur d’une main. Cette phalange posée sur mon épaule et qui me transfert un bien-être imaginable. Un amour dont je n’avais plus droit depuis de longues années. Je tourne mon visage, lentement pour plonger mes yeux bruns aux lueurs mauvaises dans celles de mon tendre aimé. Qui m’incite à relâcher prise et à lâcher cet homme qui n’en vaut certainement pas la peine. Intérieurement, mes démons m’hurlent qu’il faudrait que je le repousse pour lui faire comprendre qu’il n’avait guère à se mettre en travers de mon chemin. Mais ma conscience me fout un coup et je lâche l’emprise que j’avais autour du col de mon grand-père. C’est dramatique, n’est-ce pas ? Je veux dire. Quand on a plus beaucoup de famille et qu’on attend des seuls un minimum de soutient et que finalement j’ai le droit à ce genre de personnage. Cela en devient honteux d’en parler. J’hoche la tête, une fois puis une deuxième fois en scrutant du coin de l’œil Harley. Je ne saurais comment exprimer la gratitude que j’ai envers lui. Si vous saviez les nombres de fois qu’il m’a sauvé. Qu’il m’a empêché de faire quelque chose que j’allais aussitôt regretter. Et encore là, il parvient à me ramener à la raison. « Tu as raison… » Ma main se pose sur la sienne, et je noue nos doigts ensemble. Je prends une grande respiration et je sais qu’à ce moment cela va me briser davantage le cœur. S’il n’en restait pas beaucoup à ce niveau-là, il ne va rester que des cendres éparpillées sur le sol. « Je veux que tu partes. Tu n’as rien à faire ici. Si tu n’es pas parti d’ici deux minutes j’appelle la police. Mon fiancé va te raccompagner grand-père. » Je ne le regarde même pas, je suis incapable de lui jeter un quelconque regard. Je suis triste. Tellement triste. Au moment où je lui tourne le dos, je parviens néanmoins à regarder autour, puis figer ma vision à côté de son visage que je parviens à peine à regarder. « Sache, que je suis fier. De ressembler à ta fille. C’est sans doute le plus beau compliment que tu as pu me faire après toutes ces années. » Oui, c’est la vérité. J’ai toujours été brillant. Toujours préparé au pire et toujours disposé à aider. Mais ce n’était jamais suffisant. Ça ne l’a jamais été.

Je place ma main sur la joue d’Harley. Et je l’incite à approcher pour que je puisse déposer un vague baiser sur le sommet de sa tempe. En murmurant à quel point j’étais navré de mon comportement mais aussi à quel point je pouvais l’aimer. S’il n’avait pas été là, je ne saurais pas comment expliquer à quel point tout serait différent. À quel point. Je ne serais pas moi-même. Et à quel point, le chagrin m’aurait détruit petit à petit.

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J'espérais vraiment qu'il reprenne son calme et ses esprits. Qu'il ne finisse pas comme à Paris, fou, complètement fou. Qu'il me repousse sous le coup de la rage et qu'il ne fasse qu'une seule bouchée de son grand père. Je ne voulais pas qu'il lui porte des coups, parce que même s'il le méritait amplement, James ne devait pas donner le premier coup. Son grand père était bien trop malin pour l'agresser en premier. Enfin, pas assez pour éviter de nous menacer en tout cas. Alors j'avais posé une main sur son épaule, délicatement pour ne pas le brusquer, et avais parlé à voix presque murmurée. Maintenant, j'attendais sa réaction. Les yeux en détresse, je l'observe, lui quémandant silencieusement, par mes regards, de se calmer.. Ce qu'il fait en lâchant son grand père. Je reprends ma respiration, soulagé qu'il m'ait écouté. Mais il était encore là. Ce vieux con était toujours là, à regarder James d'une façon que je n'appréciais pas, mais alors pas du tout. Mon regard se reporte sur lui, un regard dur et froid. Lui qui m'a limite insulté tout à l'heure, à cause de lui, je me suis brûlé la main. Mais je m'en fous de ce qu'il m'a fait à moi. Ce qui compte pour moi c'est tout le mal qu'il a fait à James rien qu'en venant lui jeter l'invitation au visage. Je ne supporte que très mal que l'on fasse du mal à l'homme qui compte le plus dans ma vie. C'est pour ça que je n'ai pas pu m'empêcher de réagir. Il fallait que je le défende. Il fallait que je mette mon grain de sel, ne serait-ce que pour faire comprendre à cet homme que je n'étais pas qu'une décoration, que j'étais là, avec James. Que je faisais bel et bien partie de sa vie, plus que jamais. Et qu'il n'avait aucun droit de s'en prendre à lui de cette façon.

Lorsque James reprend la parole, je souris légèrement en serrant ses doigts. Peut-être pour lui donner ce courage de dire à l'homme de s'en aller. Et ça ne rate pas, c'est exactement ce qu'il fait. Je soutiens ses paroles en un regard sombre et méchant fixé sur le vieil homme, je lâche la main de mon fiancé pour croiser les bras contre mon torse. James lui tourne le dos, je le regarde parler quelques secondes avant de sourire légèrement à son baiser et à ses excuses. Ce n'était pas sa faute. Loin de là. « T'en fais pas trésor. » Je lui murmure mes mots et lui vole un léger baiser. Avant de me retourner vers l'homme de notre malheur d'aujourd'hui, d'un regard absolument noir de haine. « La sortie est par là. » Je lui désigne la porte d'entrée sans plus attendre et le laisse passer avant moi. Je veux être sûr qu'il ne fasse rien d'autre que de partir. En arrivant à la porte, je me baisse pour ramasser l'invitation et la lui montrer. « J'suppose que tu viendras pas. T'en as pas besoin, alors. » Lui dis-je d'une voix méchante avant de lui ouvrir la porte. Et puis, mon regard se reporte sur James, mon regard s'adoucit et un tendre sourire orne mes lèvres.

James me rend fier, chaque jour. Tout ce qu'il a subi avec violence, et tout ce qu'il a traversé.. Il est toujours debout malgré tout. Et je ne peux qu'être fier d'être aux côtés d'un homme si fort, si intelligent. Il a tout pour lui, et il est à moi. Et je ne saurais jamais exprimer toute l'ampleur de mes sentiments envers lui.


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J’ai toujours eu de la peine à comprendre pourquoi mes grands-parents ne m’aimait pas. Je n’ai jamais réellement trouvé la réponse et la seule explication valable était que je ressemblais à leur fille. À ma mère. Au fond de moi, ça aurait été un compliment puisque ma mère est une source d’inspiration et qu’elle a réussi à élever autant d’enfants sans se plaindre une seule seconde. À croire que j’étais le seul dans la famille à pouvoir comprendre, distinguer le bien et le mal. Je soupirai lourdement en écoutant attentivement les propos derrière mon dos. Harley l’aidait plus au moins à s’avancer vers la porte d’entrée et lorsque j’entendais ces dernières paroles. Mon cœur se serra davantage. Alors c’est comme ça. J’aurais peut-être un peu de ma famille dans mon mariage mais rien de très impressionnant. Encore une fois, j’ai bien fait de m’éloigner d’eux. Je prends sur moi, pour ne pas craquer sous cette peine qui envahie mon être. J’ai toujours été préparé aux commentaires méchants de mes grands-parents. Mais je crois que cette fois-là était si violente que je n’avais pas réussi à le combattre comme je l’avais prévu. J’aurai quémander une tendresse, cette tendresse dont je n’ai plus eu depuis la mort de mes parents. Et pourtant, aucun d’eux n’eut le courage de me le donner. C’est dingue, mais je n’arrive pas vraiment à aligner correctement mes pensées et encore moins mes mots. C’est comme si toute la terre venait de s’arrêter et que j’étais incapable de reprendre là où je m’étais stoppé. J’abaisse mon regard en direction du sol, quand je m’avance en direction du bureau où traînais toujours Héros qui secouait sa queue en signe de joie. Mais je n’y fais pas vraiment attention. Je m’installe sur la chaise, c’est un automatisme. Quasiment un robot, que je prends mes dossiers pour les regarder longuement. Je ne sais pas si mon avenir est en jeu ou pas, je ne sais pas si je peux compter sur le fait d’avoir la clinique. Et si c’est mieux pour moi de m’orienter dans d’autres études. Mais cela serait tout recommencer ? Dans une branche dont je ne connais absolument pas. D’être le plus vieux de la classe. Encore ça, c’est loin d’être dérangeant. Mais le plus dérangeant serait pour Harley. Je pense constamment à lui, et je ne sais pas si c’est bien que j’hésite sur mon parcours. En prenant une grande respiration. J’adosse mon dos contre le dossier de ma chaise en scrutant les notes sur mon ordinateur. J’ai l’impression d’avoir fait tellement de pas en arrière. Je plonge mes pensées dans les conséquences qui peuvent arriver. Mon grand-père et le président de la clinique et je ne veux pas y entrer en aillant un couteau sous la gorge. Et étant déjà étiqueté d’imbécile ou de fils à papa. Non, je voudrais pouvoir faire mes preuves. Et j’ai souvent pris la facilité ce qui concernait mes études et mon avenir professionnel. Mon occupation a toujours été de m’amuser, jusqu’à maintenant où je réalise que je vais me marier et fonder une famille au bras d’Harley.  

J’attrape mes dossiers en les glissant dans le premier tiroir de mon bureau. Je les fixe un long moment avant de me pencher en avant. Prenant mon visage dans mes mains. Je suis bouleversé. Je suis triste comme la nuit. Je respire normalement, j’évite de m’effondrer parce que ce n’est pas une solution. Mais c’est toujours autant difficile de revoir son passé. Je sens quelques regards sur moi, et je sais que c’est Harley qui se tient près de l’encadrement de la porte. Je n’arrive même pas à le regarder. Je suis comme tétanisé. « Je sais pas quoi faire. Je ne sais plus quoi faire. » Je me frotte le visage assez fermement en renvoyant ma main sur ma nuque. Je voudrais pouvoir trouver une réponse facile, de simplement cligner des yeux et que la solution se trouverait devant moi. Mais à la place, je fixe longuement un coin de la pièce.


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Je détestais voir mon fiancé dans cet état. Je voyais bien dans son regard qu'il était blessé. Et ça me blessait tout autant. C'est comme ça quand on aime quelqu'un aussi fort que je l'aime : sa peine est la mienne. Et ce que je ne comprends absolument pas c'est le comportement de son grand-père. Était-il vraiment obligé de venir jusqu'ici pour lui dire ce genre de choses ? Et était-il vraiment obligé de les lui dire ? Ne pouvait-il pas simplement garder sa façon de penser pour lui ? Parce que le mieux aurait été qu'il ne la lui partage pas. Au moins il aurait ragé, mais James en serait totalement indemne. Enfin, je préfère que ça se passe comme ça, dans un sens, plutôt qu'il vienne gâcher le plus beau jour de notre vie. Je n'ai pas envie qu'il s'y pointe pour s'opposer à notre union. Mais même, j'aurais largement préféré qu'il se taise, qu'il ne vienne pas tout court. Après tout, il n'était pas en position de venir lui dire tout ça. Une fois la porte fermée sur le vieil homme, je me retourne et cherche James du regard. Il est parti dans une autre pièce sans que je n'ai eu le temps de réagir.. Il doit tellement se sentir mal. Ca me fait beaucoup de peine, je soupire et retourne dans le salon pour attraper la tasse et aller la laver rapidement. L'eau me fait mal à la main, et je me souviens que je me suis brûlé un peu avant. Alors avant d'aller voir mon fiancé, je vais dans la salle de bains pour appliquer un peu de Biafine sur la plaie et mettre un pansement dessus pour ne pas que la crème s'en aille. Et puis, je vais dans son bureau. Mon épaule est accolée à l'encadrement de la porte et j'ai les bras croisés contre mon torse. Mon regard triste parcourt son visage déformé par la douleur, et je peine à ne pas baisser les yeux. Je n'arrive pas à supporter de le voir ainsi dans un tel état. C'était comme si une tornade était arrivée et l'avait dévasté. Et que je ne pouvais rien faire pour arranger les choses. Je me sentais tellement impuissant à ce moment-là, je ne savais même pas quoi faire.

Finalement, après avoir soupiré légèrement et passé une main dans mes cheveux, je m'avance vers lui et prends ses mains pour les écarter l'une de l'autre. Je m'installe sur ses genoux et pose ses mains dans mon dos, tandis que les miennes partent dans son cou, mes doigts se faufilant dans ses cheveux pour exécuter de tendres caresses qui pourront je l'espère l'apaiser ne serait-ce qu'un tout petit peu. Mon regard cherche le sien, mais au final, c'est ma bouche qui se lie à la sienne dans un baiser animé d'un amour inconditionnel. Mes caresses viennent dans son cou, sur ses épaules et je pose enfin mes mains sur son torse, rompant le baiser après quelques légères morsures à ses lèvres. « Bébé.. Tu ne devrais pas prendre en compte ses paroles. Il n'a fait qu'être méchant.. Il ne te mérite pas tu sais. » Ma voix se fait douce, j'essaie de le rassurer comme je peux. Mais j'ai l'impression que ça ne mènera à rien. Alors mon regard trouve enfin le sien, et je l'embrasse encore d'une façon plus tendre que tout à l'heure. « Dis moi ce que tu veux que je fasse.. Je veux juste t'aider James. »

C'est vrai, je voulais juste l'aider. Je veux juste qu'il aille bien, qu'il ne pense plus à ce qu'il a vécu avec son grand père, dans sa jeunesse. Je veux juste qu'il regarde l'avenir, qu'il se dise qu'il va se marier et que c'est un bon point, si je le rends heureux, s'il est bien comme ça. Qu'il n'a pas à se sentir coupable de quoi que ce soit. Qu'il n'a pas à être triste. Je veux juste qu'il sache que je suis là, et que je le resterai peu importe ce qui peut lui arriver. Je l'aime, et tout ce qui compte à mes yeux, c'est son bonheur. Il est la prunelle de mes yeux. Et j'ai tellement envie de pouvoir alléger sa peine. J'ai tellement besoin de le voir heureux, parce qu'il est mon bonheur, tout simplement.

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Mauvaise graine.

Je sais que devenir quelqu'un demande énormément d'taf.

Blessé, je l’avais toujours été. Depuis longtemps. Je m’étais réfugié dans cette vérité qui ferait mal à n’importe qui : Je ne serai jamais assez bien, aux yeux de mes grands-parents, et ce même avec les meilleurs efforts. Mais quand cela devient vraiment vrai. Que cette douleur revienne subitement. On se sent presque anéantis. Fragile. Comme si nous étions qu’une marionnette et que les gens qui eux, ont le pouvoir de nous faire mal. Ce sont eux, qui nous commandait. La douleur, j’ai toujours réussi à la stabilisée. À la maintenir dans un coin dans ma tête sans pour autant l’oublier. Parce que oui, je savais qu’elle allait revenir, mais quand je serais aux bras d’Harley. C’est davantage plus douloureux de voir l’homme qu’on aime se faire détruire de la sorte. Sous les yeux de mon fiancé je pouvais sentir cet amour et cette tendresse qui me faisait toujours chaud au cœur. Et pourtant, il m’arrivait de douter. Non, jamais je ne douterais de la sincérité de mes sentiments. Mais quelques fois il m’arrivait de douter de ma compétence de le rendre heureux. Qu’à chaque moment je pouvais moi, le détruire. Comme il pouvait très bien le faire. Ou comme mon grand-père venait tout juste de l’accomplir. Mais cela serait pire. Si un beau jour Harley arriverait à me quitter. Je ne sais pas ce que je ferai, je ne sais absolument pas comment serait ma vie. Depuis quelques temps, mes pas. Mes paroles, mes pensées sont guidées envers cet homme et encore aujourd’hui. Je sais que je l’aime plus que ma propre vie. Que jamais, ni personne ne pourrait m’ôter ce type du crâne. Je sens qu’il me bouge, pour se poser sur mes cuisses. Mes mains partent toutes seules sur le sommet de son dos que je caresse sous des mouvements circulaires. De sa bouche pleine qu’il vient écraser sur la mienne, j’en profite pour laisser un faible soupire d’aise s’évaporer dans cette union. Jamais, je pourrais me le pardonner. De le laisser filer. Parce qu’on ne laisse pas filer la personne qu’on aime. Même si elle est cassée. J’écoute à peine les paroles qu’il avoue, mon corps et propulser en avant pour l’entourer vivement de mes bras. D’une étreinte ferme et presque douloureuse. J’espérais au fond de moi, de m’unir à lui. Que mon corps ne fasse plus qu’un avec le sien. Qu’il puisse savoir à quel point je ne pouvais que penser à lui. Que je l’aime. Si vous saviez à quel point j’aime ce garçon brisé.

Je fini par me redresser, sans doute avec les larmes aux yeux. Mais qu’importe. Je les dégage d’un revers de main avant de plonger mon regard dans le sien. Il veut m’aider, je sais qu’au fond de lui. Il me ferait toujours passer avant les autres, avant toutes les choses. En prenant une grande respiration, je faufile l’une de mes phalanges sur l’une de ces joues que je caresse le plus tendrement possible. Je n’ai jamais été un homme qui savait parler. Qui savait comment manier les mots et faire en sorte de rassurer les personnes. Non, je fais partis des gens qui paniquent à l’idée de voir les personnes en face de lui pleurer. Je fais partis des gens, qui ressentent beaucoup. Mais qui ne disent pas grand-chose. « Je t’aime Harley. Je t’aime plus que je ne puisse jamais m’aimer. Je t’aime toi, pour tes défauts. Pour les bêtises que tu feras. Je t’aime parce que chaque jour qui passe à tes côtés me rend meilleur, même si c’est difficile de le croire de temps en temps. Que souvent j’agis comme un abruti. Mais sache, que je suis fier de ton parcours. Que la vie te réserve de belles choses parce que même si tu doutes maintenant, elle ne t’oublie pas tu sais. La vie elle n’oublie pas les gens comme toi. Alors, je veux que tu me pardonnes pour les bêtises que je ferai dans le futur, je veux aussi que tu retiennes à quel point je peux t’aimer et à quel point ma vie sans toi n’aurai aucun sens. Tu es l’homme que je veux, tu es la personne que j’ai toujours désirée. Je veux qu’à chaque moment difficile, que durant nos disputes les plus violentes, que nos moments les plus durs. Je veux que tu te rappelles que je suis fou de toi. Que tu es l’homme de ma vie Harley. Tu es ma l(o)une. Celle qui me guide à travers mes choix. Celle que j’écoute. » Je le regarde, à nouveau. Parce que je sais qu’il a compris mes derniers mots. Je le sais. Je plonge mon visage dans le creux de sa nuque, et je le serre. Encore et encore, jusqu’à m’épuiser. Parce que finalement, ce n’était pas mon grand-père qui m’avait détruit. C’était la pensée après, d’imaginer que je ne serais jamais assez bien aux yeux de l’homme que j’aime le plus au monde.


©S a n i e
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Wth ?
JALEY
Cette visite qu'on n'attendait pas, James l'avait appréhendée. Et je détestais le fait que son grand père soit venu chez nous pour le descendre de cette manière. Je le hais de toute mon âme, et si James ne m'avait pas arrêté, je l'aurai très probablement jeté dehors sans ménagement. C'est mon homme, c'est ma vie, et je déteste qu'on s'en prenne à lui d'une manière ou d'une autre. Je déteste tout ce qui l'atteint en mal, je déteste quand on le touche d'une manière ou d'une autre. J'ai tellement envie, à ce moment-là, de l'attraper et de partir avec lui ailleurs. Loin de toute cette merde, j'ai envie de faire le tour du monde avec lui. Partir avec mon fiancé, c'était une merveilleuse idée. Il fallait que je lui soumette l'idée, mais plus tard. Pour le moment, je me place sur lui pour l'embrasser à pleine bouche. Pour lui transmettre tout l'amour que je lui porte dans un seul baiser. Enfin, j'essaie, parce que mon amour pour lui est immense, incommensurable, et je ne saurais jamais le lui prouver à sa juste valeur. J'essaie, chaque jour, j'essaie de le rendre un peu plus heureux que la veille. Parce que c'est ce que font les amoureux. Mais jamais, au grand jamais, je n'arriverais à lui montrer combien je suis dingue de lui. C'est impossible, je l'aime bien plus qu'il n'est possible de le faire. Il me serre fort, et mon corps régit instantanément à tout ça. C'est comme s'il voulait se fondre au sien, c'est comme s'il ne quémandait qu'une seule chose : ne faire qu'un avec lui. Et je le serre en retour, mes bras autour de son cou, je le serre de ma petite force exacerbée par mes sentiments profonds à son égard.

Lorsqu'il se redresse, je plante mes yeux bleus dans les siens. Ma main vient caresser sa joue, alors que la sienne en fait autant. Et je souris du bout des lèvres, parce que je suis complètement fou d'amour pour lui. Que je suis dingue de cet homme, que je veux le sauver, encore et encore. Je veux être son sauveur, je veux sauver sa personne à chaque fois qu'il en aura besoin. Je veux être celui qui le remonte de plus en plus haut, pouvoir être son pilier, lui montrer qu'il ne sera plus jamais seul à affronter tous ses secrets, toutes ces douleurs. Non, plus jamais il ne se retrouvera seul, démuni devant la douleur. Devant les problèmes. Je veux tout affronter avec lui. La vie en premier. Et puis il se lance dans un certain discours et mon cœur se serre. Mes yeux sont surpris, je le regarde avec étonnement, mais avec toute la tendresse du monde. Je l'écoute attentivement et à mesure qu'il prononce ses mots, ma gorge se noue et mes yeux se mettent à piquer intensément. Je dois cligner plusieurs fois des yeux pour retirer ces larmes, pourtant je ne peux pas les retenir bien longtemps. Je porte une main à ma bouche pour taire mes sanglots et continuer d'écouter sa voix. J'aime tellement l'entendre me dire ce genre de mots, ce genre de paroles. Il me dit tout ce que je veux entendre, il me dit à quel point je suis bon malgré ce que je peux penser et il me touche en plein cœur. Je baisse la tête, touché comme jamais. Et je me jette à son cou, mes jambes se serrant autour de lui. Je le serre bien plus fort que précédemment, mon visage enfoui dans son cou pour humer sa délicieuse odeur. C'était à moi de le rassurer, de lui faire un discours de ce genre-là, mais il m'a devancé. Il m'a dit tout ça sans que je le demande, et je me rends compte davantage que je suis fou d'amour pour cet homme. Que je pourrais tout faire rien qu'en me le demandant. Je suis capable de tout, pour lui. Je pourrais lui donner ma vie s'il le faut, ne serait-ce pour qu'il puisse sourire à nouveau. Et qu'importe le nombre d'années qu'il nous reste à vivre ensemble, je donnerais tout de moi pour qu'il soit heureux et comblé.

« Mon amour.. Si tu savais à quel point je t'aime.. » Je prononce ces mots de ma voix tremblante d'émotions. Si seulement il s'imaginait l'ampleur de mes sentiments à son égard, il comprendrait alors tous mes actes. Il comprendrait à quel point il m'a sauvé, combien j'en suis heureux. « Tu es tout pour moi.. Tu es toute ma vie. Tu étais mon dernier espoir, et tu es devenu toute ma vie. Et je ne saurais comment te remercier de tout ce que tu fais pour moi chaque jour. Tu ne t'en rends pas compte, mais si je ne t'avais pas, si je ne t'avais pas trouvé le jour où je t'ai rencontré, je ne serais certainement plus là à l'heure actuelle. Tu vois.. C'est à moi de te réconforter.. Et c'est toi qui me dis tout ça.. Je suis sûr d'une seule chose aujourd'hui : tu m'es destiné. Je ferais absolument tout mon possible pour te garder près de moi. Je ferais tout ce que tu me demanderas de faire juste pour voir l'ébauche de ton sourire. Et si jamais un jour tu me laisses, je te laisserais pas faire. Je ferais tout pour te reconquérir, je resterais là, avec toi. Je ne te lâcherais jamais. Tu m'es trop précieux. Je ne pourrais jamais, plus jamais, vivre sans toi. Tu m'entends ? » Je veux qu'il le sache. Je veux qu'il sache qu'il m'est devenu vital. Au point de mourir à chaque fois davantage en ses absences. Quand il n'est plus près de moi. Je meurs à chaque fois qu'il n'est pas là. Et si un jour il doit s'en aller, je ne pourrais pas le supporter. S'il m'a sauvé, il est aussi capable de me détruire, mais je ne le laisserais pas faire. Je ne le laisserais jamais partir.


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