(TG ELIOTINCY) bal d'hiver.

« Faut ramener son passeport et sa carte d’identité pour pouvoir participer à vos soirées ? Tu ne veux pas mes empreintes digitales aussi ? » m’énervai-je sur le VP de la Eliot House occupé à faire le planton devant l’entrée, empêchant une foule d’étudiants d’entrer. J’écrasais son pied avec mes loubout’ pour me faufiler à l’intérieur en lui révélant au passage : « Je suis la sœur de Cece et Ariana alors dégage de là. » Marre de me servir de cet argument comme faire valoir, moi qui était excédée de n’exister qu’à travers mes aînées, mais ce soir je n’avais pas de patience. Le premier obstacle passé, je remis en place une boucle blonde derrière mon oreille et avançai dans la salle, cherchant des yeux ma cible de la soirée. Tate Murray. A nous deux mon garçon

Melchior comprit assez rapidement que quelque chose préoccupait son amie, aussi il n’insistait pas pour en savoir plus, elle avait ses raisons et si elle avait envie de lui en parler, elle le ferait. Aussi c’était pour elle qu’il avait eu cette idée de mettre au point un code pour pouvoir éclipser au plus vite, sans passer par quatre chemins. Ce n'est que lorsqu'elle lui demandait un exemple qu'il sentait le moment de solitude venir au galop.« Je n'en sais trop rien. Il faudrait un truc pas très commun histoire qu'on s'en souvienne quand même, mais qui resterait discret et passerait crème dans la conversation, du style… “Longue vie à Melchior !” Ou bien “Oh tiens, il neige dehors !” ou “Je crois bien que mon verre est vide” » LR était vive et attrapa deux coupes de champagnes au passage avant de lui en tendre une. Il la remercia avant de la questionner sur le déroulé de la soirée. Elle lui fit remarquer que se joindre au couple Feryel/Cole était une mauvaise idée. « Oui, tu as raison…Peut être tout à l’heure. » fit-il lentement, les yeux observant Cole de loin. C’est vrai qu’il n’avait pas l’air serein. Beaucoup d’histoires sordides tournaient autour du vice-président Eliot et ce devait être pour cela qu’il semblait… préoccupé. Son regard se posa ensuit sur Feryel, sa présidente, dont il a appris l’horreur qui lui était arrivé. « Mais enfin c'est d'accord ! J'approuve ta décision, allons faire fructifier cette alliance Eliot/Quincy, après tout cette soirée est là pour ça. » Il commença à s'avancer doucement en direction des filles de sa confrérie avec l’Eliot. « Tu vas pouvoir rencontrer des personnes extraordinaires, un peu comme moi. Il n’est jamais trop tard pour relever la réputation de sa maison, et je peux te dire que vous avez fait appel aux bonnes personnes. Mais je ne vais pas t'en dire plus, je vais te gâcher ce plaisir à force de trop parler. » Il réprima un sourire en se mordant la lèvre inférieure après cette petite pique qui se voulait gentille. Qu’est-ce qu’il s'intéressait aux réputations des autres de toute façon. Ils arrivèrent tout deux au niveau des Quincy près du bar. Il connaissait bien Alison évidemment, et Rose aussi. Il se souvenait de Rosie, la petite soeur de Dani dont elle lui avait parlé, notamment à l’époque où il était sorti avec cette dernière. Il n’avait pas encore eu l’occasion de connaître Keyla et September, mais l’occasion était bien là. « Bonsoir les filles, est-ce qu’on peut se joindre à vous ? Je disais justement à cette demoiselle qu’elle allait rencontrer l'extraordinaire... ou bien quelque chose comme ça... - il feigna ne plus se souvenir de ses mots puis reprit - des Quincy quoi. Je vous présente Lisa-Rose. »

 

 Alison ಇ bal d'hiver.

Je venais alors de me présenter auprès de rose qui venait de nous rejoindre, elle n'eus pas le temps de répondre qu'une autre étudiante arriva vers nous, Keyla. Son visage ne me disait rien non plus, en réalité, je ne connais pas beaucoup les membres de ma confrérie...en même temps on est nombreux donc c'est peut-être pour ça. Quoi qu'il en soit, j'étais contente de connaître deux nouvelles personnes. La phrase de Keyla m'amusa, c'est vrai que ça pouvait donner cette impression d'être toutes au bar. On pourrait penser que nous sommes des alcoolo mais c'est pas du tout le cas bien entendu. Elle se présenta alors à son tour. Je bus alors quelques gorgées de mon verre. c'est sur que ça doit donner une certaine impression qu'ont soient toutes là! avouais-je en riant doucement. Enchanté alors Keyla, tu fais partie des quincy ? demandais-je histoire d'engager la conversation un peu plus. Deux silhouettes s'approchèrent alors de nous toutes, il s'agissait d'une jolie blonde (lisa-rose) que je ne connaissais pas du tout, et à ses côtés se trouvait Melchior, que je connais plutôt bien. Je souriais alors à l'étudiante. Salut vous deux, moi c'est Alison lançais-je à lisa-rose. Etait-elle aussi une quincy ? ou faisait-elle partie des Eliott ?

Copyright Clochette

pour moi:

Un léger sourire aux lèvres, je dépose un tendre baiser sur les lèvres de mon petit-ami avant de rentrer en sa présence dans le théâtre pour la soirée Eliot/ Quincy «  Non non, ça fait trop longtemps que je te cache… et puis je suis tellement heureuse avec toi que je m'en fiche bien de ce que l'on peut penser également. » dis-je avec un petit sourire à l'intention de Bonaventure resserrant mes doigte entrelacé aux siens. J 'avance à travers la foule, croisant du regard Darwin qui ne semble pas avoir fait attention à notre présence, haussant les épaules aux dires du Quincy. «  Bah je crois surtout que ça en vaut pas la peine au final . Après tout, on n'a plus besoin de ce cacher à présent… d'ailleurs. » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres en continuant d'avancer, voyant de nombreux Quincy, ce qui me fait plaisir. Je distingue d'aileurs un jeune homme ne faisant partie d'aucune confrérie, et n'étant même pas à Harvard. «  Oh viens. » dis-je en tirant Bonaventure vers le bras vers Jamie qui est en présence d'une Quincy , Oswald , si je ne me trompe pas. " Bonsoir . ça va?"demandai-je au jeune homme avec un sourire aux lèvres, et souriant à la Quincy . " Je suis Mira , tu es Oswald c'est ça." dis-je avec un petit sourire, serrant les doigts de Bonaventure avant de regarder de les présenter assez rapidement. " Bon, Jamie. Jamie Bon... . Jamie est un très bon ami qui me donne de sérieux coup de main en comptabilité. "

Je souriais à Abelard tout en répondant: “Je suis ravie également, j’y traine un peu moins depuis un certain moment, alors nous n’aurions pas pu nous croiser, en fait.” Dis-je, faisant référence au fait que je ne venais plus voir Noah aussi souvent qu’avant.


Je ris avec un sourire franc tandis que je regardais Noah parler de moi avec légèreté. C’est vrai que je l’avais supporter, dans un bon sens au début, dans un mauvais sens vers la fin. D’ailleurs, le dernier bal auquel nous avions assistés ensemble me rappelait de mauvais souvenir, je m’étais habillée très légèrement pour me faire remarquer et dommage pour moi, cela n’avait pas du tout affecté mon ex. “C’est vrai que je n’en ai pas l’air, mais je suis un vrai démon. Un peu comme toi, au final.” Dis-je, l’air amusée


Tout le monde parlait ensemble autour de moi et je fus bien vite spectatrice de bien des choses. Oksanna la présidente arriva, je la saluai d’un simple signe de tête et la détaillai du regard tandis que je commençais à me sentir assez mal à l’aise, entouré de ce beau monde. J’attrappai la veste de Noah, la tirait légèrement et lui dis à l’oreille. “J’ai un coup de fil à passer, on se revoit plus tard dans la soirée.” Je m’éloignais doucement tout en faisant mine de prendre mon téléphone portable dans mon sac à main. C’était exactement dans ce genre de moment qu’Isa me manquait.

Les gens entraient, ignorant mes questions… « Hep hep hep, toi là bas, qu'est-ce que tu fabriques là ? C’est pas une soirée mather ic… Aïe ! » m’exclamai-je en sentant le talon de la petite blonde que j’essayais de stopper s’enfoncer dans mon pied douloureusement. « La sal… » Je ne terminais pas ma phrase. Visiblement, je pouvais rayer videur de l’éventail des métiers vers lesquels me réorienter si ça ne marchait pas en politique pour moi. J’étais mauvais dans ce rôle et puis de toute façon, je n’eus pas le temps de poursuivre ma sélection d’invités autorisés à passer parce qu’Abelard vient alors m’alpaguer. « Quand je te disais que cette soirée était mal fréquentée… » sifflai-je, mauvais à Feryel avant que le brun ne me tire fermement par le bras pour m’entrainer un peu plus loin. « Mais ça va pas, lâche moi ! » ronchonnai-je en me défaisant de son emprise et en lui lançant un regard noir. « Je te préviens, si t’espérais m’empoisonner ce soir en mettant des trucs dans le champ’ et les petits fours tu vas être bien déçu : je ne vais toucher à rien. Tu ne m’auras pas Abé. Toi et ta bande, vous ne m’aurez pas… »  

Personne ne me retenait, qu’il disait… « Ouais enfin tes doigts qui empoignent mon bras c’est pas pratique pour m’en aller ! » répliquai-je sur un ton ronchon en me débatant pour m’en défaire finalement, une fois un peu à l’écart. Je l’accusais alors, direct, sans détour, anticipant son probable plan pour la soirée : il était clair qu’il voulait endormir mes soupçons, qu’il avait prévu un gros coups. Y’avait surement des somnifères, ou pire encore, dans les boissons qu’il me destinait mais il pouvait rêver, lui et sa clique, je n’étais pas dupe. Je ne toucherais à rien. Abe s’énerva alors à son tour, accusant Feryel d’être l’auteur de ces théories. « J’ai très bien compris. Tout seul. En fouillant ta caisse. » Ca m’avait rendu dingue, ce téléphone, au milieu d’affaires de clowns. Il était donc derrière tout ce complot, au côté de Tate, depuis le début. C’était dingue. Ils étaient doués ces salops, à faire semblant de se détester pour mieux m’enfoncer. Et malgré ma colère, malgré ma fureur même, j’avais le cœur brisé. C’était Abé là devant moi. Mon plus vieil ami. Mon allié de toujours jusqu’à présent. Le frère que j’avais jamais eu en fait… Et non, ma tête m’élança, me rappelant à l’ordre et alors que mes migraines semblaient reprendre, je me refocalisais sur la vérité : sa trahison à lui. « Ils ? Tu veux dire tes potes ? Qui ils sont ? Lucky ? Wade ? Tate ? Holly ? Romy ? Qui d’autres est avec vous ? Ce type là bas, il en fait parti aussi c’est ça ? » m’énervai-je en désignant l’un des convives plus agité que jamais, prêt à accuser la salle entière…

Un sourire légèrement amusé vient se loger au coin de mes lèvres alors que Noah présente Amanda comme un petit démon qui a pu le supporter. Alors elle a aimé mon Noah, ou l’aime encore hein … ça me suffit pour l’apprécier à vrai dire. Il n’y a jamais assez d’amour autour de mon démon. Je lève un sourcil, à la fois intriguée et amusée quand elle se qualifie elle-même de démon «mmmmh intéressant …  » je lui dis avec un léger sourire aux lèvres. Mon regard dévie sur Oksanna, la présidente de notre maison et je lui offre un léger sourire avant de la saluer « Présidente … » et à sa question je ne peux qu’hocher légèrement la tête « C’est parfait et cet endroit est sublime ». Puis il faut avouer que c’est une très bonne idée d’unir la Eliot et la Quincy, histoire que les gens finissent par se convaincre qu’en fait, nous aussi, nous avons un truc qui bat dans notre poitrine. Abélard se met à invectiver Cole et je le regarde calmement, ce sourire en coin ne quittant pas mes lèvres. On dirait bien que monsieur Wildingham est en train de se mettre tout le monde à dos et ce n’est pas ce qui m’amuse, à vrai dire ça a plutôt tendance à m’agacer … mais soyons honnête quelques secondes, comment ne pas s’amuser de l’absurdité de cette situation, Camille à la rue après qu'un Wildingham seul au monde et paranoïaque le prenne pour un traître. Bientôt ce cher Cole va accuser le gouvernement américain d'avoir mit le bunker qui lui sert de maison, sous écoute .  Abélard me quitte pour aller vers Cole et l’attraper, l’emmenant plus loin. Je regarde Noah, puis Oksanna et dit doucement et calmement « Vous pensez que si on frappe Wildingham assez fort sur la tête, il finira par reprendre ses esprits ? ». Je prends cette mine d’enfant innocent « S’il vous plait dites-moi oui … ». Jouant l’enfant qui veut qu’on cède à son caprice. Mon regard se perd ensuite furtivement sur Feryell, la soit disant petite amie de Cole, puis sur Wildingham plus loin avec Abélard et presque inconsciemment, je me mets à sourire de malice avant que les mots de Noah ne me sortent de mes pensées o combien intéressantes. « hm ? Mon amour, voyons …  Moi ? Machiavélique ? » Je secoue la tête, faussement offusquée et je tente du mieux que je peux de ne pas rire à ma propre comédie «  Tu sais bien que tout chez moi est innocence », je lui dis doucement, avant de déposer un baiser sur sa joue.