artwald ∞ renegades

Run away-ay with me, running wild and running free, two kids, you and me

feat. Windsor family & co

Qu'est ce qui me prenait ? Avais-je simplement perdu la tête ? Je venais de l'inviter à emménager à la maison, du moins, à venir vivre à la maison pendant quelques jours, semaines, mois, juste histoire qu'elle puisse trouver où vivre. Mais qu'est ce que j'avais dans le crâne ? N'était-ce pas elle avec qui je venais de m'engueuler un peu plus tôt ? N'était-ce pas elle qui me mettait mal à l'aise, hors de moi en quelques secondes ? Que je ne connaissais à peine, qui était maman d'une petite fille, qui était sans doute avec quelqu'un...Allais-je devoir faire avec son petit copain ? Oh merde. Qu'avais-je demandé hein ? J'étais simplement stupide. « Non ! Si.. enfin, non. » Avait-elle simplement envie de me faire tourner en bourrique ? Avait-elle besoin d'un appartement oui ou non ? Ou simplement n'aimait-elle juste pas l'envie de vivre avec moi ? Ce qui était...probablement compréhensible. J'étais odieux, avec elle. Parfois. Pas tout le temps. Mais quoi que je dise, quoi que je fasse, elle prenait tout mal. « Ce que j'essaye de dire... » Bah oui, qu'essayez-donc de me dire, Oswald ? « ...C'est que j'ai refusé la proposition de votre soeur parce que ça signifiait mettre quelqu'un à la porte. J'admets qu'il serait plus simple de vivre sous le même toit...mais vous ne pensez pas qu'on finira par s’entre-tuer ? Je ne suis pas contre l'idée mais c'est quand même une sacré proposition. » Je ne su si j'étais content et apaisé, ou affolée et excité ? J'avais simplement eu envie de l'aider, et ma langue avait parlé plus vite que je n'avais pensé. Manque de pot, maintenant, j'allais devoir assumé ce que je lui avais proposé. Allons-nous pouvoir s'entendre ? Cohabiter ? Sans même s’entre-tuer ? J'haussais les épaules, en la regardant, sans réelles convictions. « Je suppose... » Je n'allais certainement pas me défiler maintenant que la question avait été lancée. « Mon appartement vous est ouvert, Oswald. Votre décision se prendre plus tard, si vous avez besoin de réfléchir. » J'attrapais ma chaise et finit par m'asseoir dessus. Elle venait enfin de réagir, rangeant sa mallette et tout ce dont elle avait amener. « Et puis...je sais pas vous, mais, moi, j'aime les défis. » J’acquiesçais un sourire, tandis que je me dirigeais vers la porte, bien décidé à aller manger un morceau après toutes ces péripéties.

renegades

Arthur Windsor & Oswald Holmes

Nerveusement, tu mords ta lèvre inférieure. C'est un tic que tu as souvent, ça et le fait de froncer le nez lorsque tu mens. Il t'a pris de court, autant dire les choses comme elles sont. Si venant de sa sœur ça ne t'a pas tant surpris que ça, venant d'Arthur si. Alexandra tu l'as connais depuis quelques années, tu sais comment elle est alors que Arthur c'est complètement différent. En général tu as l'impression de marcher sur des œufs avec lui. Tu ne sais jamais si ce que tu vas dire va l'énerver ou l'amuser. Tu devrais le savoir tout de même. Tu sais que pour l'instant il n'a fait que de te surprendre en bien. Évidemment vous avez toujours vos conflits, trop bornés que vous êtes, mais tout de même. Tu as été partagée entre l'envie de refuser comme tu sais si bien le faire et celle de céder sans même réfléchir. Ça t'intrigue et t'attire cette idée, c'est très étrange. Tu le vois tous les jours, plus que les membres de ta famille, plus que tes amis et pourtant tu es curieuse de savoir ce que ça peut faire de vivre sous le même toi que le brun. Et puis tu dois avouer que pour le moment ça t'enlèverait une sacrée épine du pied. Tu adores William, mais tu n'en peux déjà plus de vivre avec lui et tu sais que c'est parce que tu lui dois beaucoup trop entre son argent et son appartement et ça, tu ne supportes pas. « Je suppose... » Tu ne cesses de pincer tes lèvres alors qu'une petite angoisse naît au creux de ton estomac. Va-t-il faire un pas en arrière maintenant que tu as eu la stupidité de dire ce que vous savez tous les deux, que vous allez vous entre-tuer ? Curieusement tu espères que non.

« Mon appartement vous est ouvert, Oswald. Votre décision peut se prendre plus tard, si vous avez besoin de réfléchir. Et puis...je sais pas vous, mais, moi, j'aime les défis. » Tu n'y arrives pas, tu sens la commissure de tes lèvres s'étirer doucement pour afficher un sourire que tu as tout de même essayé de retenir. Tu acquiesces en pinçant les lèvres pour cacher ton sourire aussi inutile que ça soit. « J'ai cru comprendre. » Commences-tu en rangeant tes affaires. « Je ne suis pas contre les défis non plus, je suppose donc que j'accepte. » Mais dans quoi est-ce que tu es en train de te lancer ? Tu n'en as pas la moindre idée et supposes que tu vas bien voir dans les prochains jours, les prochaines semaines. James va être contente, tu en es sûre. Merde, James ! « Les cadeaux. Mince, j'ai failli oublier. » Tu te donnes une gifle mentale et fermes brutalement ta mallette. « Je suis désolée de partir comme une voleuse mais si je rejoins pas James maintenant elle va m'en vouloir à vie. » T'es déjà à la porte, la main sur la poignée. « Arthur ? » Tu l'interpelles. « Je commence à croire que vous n'êtes pas si mal finalement. » Nouveau sourire. Tu sors de la pièce et cours presque dans les couloirs pour rejoindre ta fille qui attend bien sagement dans le petit salon près de votre chambre en compagnie de Liam. Lorsqu'elle te voit, James se lève d'un coup et court vers toi. Tu la rattrapes de justesse, remercie le garde du corps et file dans votre chambre pour y voir toute la joie de cette petite fille lorsqu'elle déchirera l'emballage de ses cadeaux.