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artwald ∞ renegades

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Run away-ay with me, running wild and running free, two kids, you and me
feat. Windsor family & co
Ils ne comprenaient pas. Ils ne comprenaient pas ce que j’endurais à longueur de journée depuis mon accident ; beaucoup de chose n’étaient plus à ma portée. Passionné de natation, je ne pouvais plus y aller. Grand habitué des footings, je ne pouvais plus le faire. Atteindre des placards trop haut, j’en étais incapable.  Ou simplement réglé la poire de ma douche était une étape difficile. Comment pouvaient-ils tous comprendre ? Je ne le souhaitais à personne, mais c’était un combat chaque jour, comme venir jusqu’ici sans mon fauteuil. Je devais sans cesse lutter contre la vie et ses désagréments. Et quand bien même j’arrivais à lutter, ils me demandaient tous de garder la tête haute, comme si j’étais fort et invincible. Ils me demandaient tous d’assumer ma condition, sans réellement comprendre ce que ça me faisait de sortir en public avec cette chaise. Non, ils ne comprenaient pas, et c’était sans doute ça qui me touchait en plein cœur.

Etonnement, quelque chose me disait qu’Oswald pouvait comprendre. Je ne connaissais pas sa vie, son histoire, son passé, mais quelque chose au fond d’elle m’inspirait confiance. Je ne saurai dire si c’était exactement ça ou juste de la compassion, mais je savais qu’elle, contrairement aux autres, pouvaient comprendre ce que je vivais en ce moment, cet enfer que personne ne pouvait imaginer. « Je en vais pas oser dire que je comprends parce que je ne suis pas à votre place. » Elle avait répondu comme si elle avait entendu mes pensées, et j’en frissonnais rapidement. Mon regard contemplait toujours le lac gelé, et ses horizons. Serein et fidèle, c’était comme retrouver un ami chaleureux malgré le vent glacial. « La seule personne qui devrait mériter votre colère est celle qui vous a imposé votre situation. » Oh, je l’avais fait. Je l’avais hais des jours avant de finalement le rencontrer. Ce n’était qu’un gamin, un riche fils à papa qui avait certainement trop bu avant de prendre le volant. Il se croyait invincible lui aussi avant de me percuter. Sa vie avait été réduite à néant, parce qu’on ne déconne pas avec la vie d’un Prince. Il purgeait actuellement une peine de 2 ans de prison pour conduite en état d’ivresse et accident grave. Mais comment pouvais-je lui en vouloir longtemps… ? Ce n’était qu’un gamin. « Arthur vous n’y êtes pour rien. C’est déjà bien assez difficile de se battre pour ne pas sombrer, vous n’avez pas besoin d’ajouter cette colère envers vous. » Je ne la vis pas hésité, je ne la vis pas lever sa main, parce que j’étais juste perdue dans mes pensées. Ce n’est que lorsqu’elle posa sa main sur la mienne que je détournais le regard vers celles-ci. Légèrement étonné, mon regard remonta légèrement et rencontra le sien. « Et Vous n’y resterez pas indéfiniment […] même si ça signifie de nouvelles prises de tête parce qu’il y en aura » J’esquivais un léger sourire envers elle. J’aurais eu envie de croire en ses paroles, vraiment. Parce qu’elle semblait sincère, et c’était tout ce qui m’importait. Pourtant…pourtant une part de moi finissait toujours par accueillir cette noirceur. « Peut être bien que je remarcherais un jour, mais… » Je levais les yeux au ciel, accueillant le premier flocon de neige qui tombait. Je suspendais ma phrase, incapable de la terminer. C’était peut être mieux ainsi, parce que je n’étais peut être pas encore prêt à dire réellement ce que j’étais devenu : un homme brisé. Alors, je reportais mon attention sur la neige. J’adorais la neige, je ne me souviens plus combien de fois j’étais partie en France pour skier le long des Alpes. « Regarde maman, il neige ! » s’écria James en sautant partout. Elle courut jusqu’à sa mère, et l’incita à venir jouer avec elle. Je vis dans le regard d’Oswald qu’elle hésitait, mais je recommençais déjà à rentrer de nouveau dans la bulle. « Allez-y, je ne compte pas bouger » dis-je en haussant les épaules.


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Arthur Windsor & Oswald Holmes
Tu la retrouves la Oswald que tu as toujours connu, celle qui ne peut pas s'empêcher d'être autre chose que positive – uniquement dans la vie des autres ceci dit. Tu as besoin d'y croire. Tu as besoin de te dire que quelque chose de bien peut se passer dans la vie des autres à défaut que ça ne se produise dans la tienne. Tu as besoin de croire que le monde n'est pas tout noir, qu'il y a un peu de blanc dans ce dernier. Avec les temps actuels trouver du bonheur ça t'es devenu presque crucial. Mais positive tu l'as toujours été. C'est ce qui t'as permis de tenir de nombreuses années. Malgré les difficultés tu as toujours cherché cette petite lueur d'espoir à laquelle te raccrocher pour ensuite ne jamais plus la lâcher jusqu'à te sortir complètement de l'obscurité. Parfois ça met plus de temps, parfois moins, mais tu t'es toujours accrochée à ce côté de ta personnalité qui t'a aidé à ne jamais complètement sombrer. Encore aujourd'hui tu agis ainsi. Lorsque tu commences à aller mal, lorsque tu as l'impression qu'autour de toi tout s'effondre, tu cherches cette petite chose qui va te permettre de voir le monde sous un angle plus positif. En général c'est James qui t'apporte ce petit détail des plus importants mais parfois ce n'est pas assez, surtout au cours de ces jours où vraiment ton moral est au plus bas. Quoi qu'il en soit, tu reste optimiste et tu essayes de le communiquer du mieux que tu le peux. Tu essayes déjà de le faire avec Arthur. Vos conflits ne changeront pas ce que tu es, qui tu es. Tu verras toujours le meilleur côté des choses, tu chercheras sans cesse à lui prouver qu'il a de quoi rester optimiste même si ce n'est pas facile. Tu n'es pas qu'une infirmière, qu'un médecin, tu es aussi la personne qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'amener vers le haut. Franchement tu n'es pas certaine qu'il te laissera le faire facilement mais les défis tu aimes ça et puis il y a ce quelque chose qui fait que maintenant tu es incapable de l'abandonner comme si tu t'étais attachée à lui plus que tu ne le pensais.

Au fond, ça ne te surprendrais pas tant que ça. Tu attaches facilement de l'importance aux gens y compris à ceux que tu ne connais pas. Tu donnes de l'amour à défaut d'en avoir reçu assez par le passé quand bien même as-tu conscience que c'est différent avec lui. « Peut être bien que je remarcherais un jour, mais… » Tu as froncé le nez en entendant son 'mais' jusqu'à ce que tu sentes un flocon de neige tomber sur ta main et fondre aussitôt. A ton tour tu lèves le nez et regardes le ciel devenu sombre. Il y a comme de la poussière qui en tombe, de la poussière qui semble faire rayonner la petite fille derrière toi qui t’interpelle. Tu n'as pas envie d'abandonner Arthur sur son rocher mais il t'y force et tu laisses James t'entraîner avec elle. Elle lâche ta main et se met à tourner sur elle-même le visage offert au ciel. Tu souris en la regardant faire. Ta vie sans elle tu as du mal à l'imaginer maintenant. Ce n'est pas toujours simple mais tu ne changerais ta décision pour rien au monde. C'est ton petit bout de bonheur, ton roc dans ce monde difficile. Tu tournes la tête vers Arthur et à ce moment tu te promets que le jour où il pourra remarcher tu iras ici-même avec lui pour lui rappeler la promesse que tu lui as faite. James toujours la tête penchée en arrière, tu fonces vers elle et la saisi avant de la faire tournoyer ce qui la fait éclater de rire. Tu embrasses sa joue et, la petite toujours dans tes bras, tu retournes vers les rochers. « Arthur ? » Tu interpelles le brun en allant t'asseoir. « Promettez-moi au moins une chose : une fois que j'aurais prouvé que je n'ai jamais tord vous me ramènerez ici uniquement pour flatter mon ego et dire que j'avais raison. » Tu soutiens son regard pour lui prouver que tu es sérieuse malgré requête aussi risible. C'est peut-être ridicule mais tu y tiens, non pas pour pouvoir lui dire 'je vous l'avais dis' mais bien pour garder un objectif en vue.


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Run away-ay with me, running wild and running free, two kids, you and me
feat. Windsor family & co
J’aurai pu passer ma journée avec ma famille, profiter de mes parents, mes cousins, mes sœurs. J’aurai pu renouer avec mes racines, mais non. J’étais là, profitant d’une inconnue et sa fille et de mon petit refuge. Si j’avais dis que je l’emmènerai là lorsqu’on s’était rencontré, j’aurai bien ris. Mais à vrai dire, maintenant, ça me semblait juste. Je ne sais pas si c’était le fait d’apprendre qu’elle était maman, ou simplement qu’elle avait accepté de venir pour elle – ou pour moi comme elle l’avait dit, mais j’avais eu envie de partager ce petit jardin avec elle. Au fond, ça ne faisait qu’un petit mois que je la connaissais, et pourtant, elle m’étonnait toujours. Alors certes, nous avions tous les deux nos caractères, mais après la tempête, c’était comme si on se comprenait mieux. C’était bizarre à dire, mais à chaque explosion s’ensuivait un moment de complicité. Drôle de relation, hein ? Au fond, je n’étais pas méchant, j’étais juste aigri certains jours plus que d’autres, je réagissais mal à certains regards, certaines réflexions, je ne supportais pas qu’on m’impose une décision, et c’est dernier temps, c’était exactement ce qu’Oswald arrivait à calmer. Je ne l’admettrais jamais, mais à vrai dire, ça me faisait du bien. Ca me plaisait de retrouver mon ancien moi, celui qui était toujours partant pour quelque chose, qui n’avait besoin de personne pour aller et venir, qui certes n’en faisait qu’à sa tête mais qui ne pensait qu’aux autres.

Regardant James et Oswald qui s’amusaient, je n’avais pas fait attention à Liam qui s’était approché. Il s’installa près du rocher et me sourit : « Elle te fait du bien, Arthur » « Tu dis n’importe quoi. » Il avait raison, mais je sais pas, je n’avais pas besoin de le confirmer. Ça m’aurait semblé déplacé. Mon cher ami se mit à rire, comme s’il n’en croyait pas un mot, et continua sur sa lancée : « Non, vraiment. Ça fait des jours que je n’avais pas aperçu cet Arthur-là. » « Celui qui est resté sur les roues de la voiture, tu veux dire ? » Il roula des yeux exaspéré.  « Non, celui qui était prêt à tout pour venir nous sauver, même donner sa vie » Cet Arthur là oui, il y a bien longtemps que je ne l’avais pas vu non plus. Baissant les yeux, se fût à ce même moment qu’Oswald choisit pour revenir. « Arthur ? » Déconcerté, je relevais la tête presque gêné. Avait-elle entendu ce que Liam venait de dire ? Je la regardais une seconde, puis Liam qui détourna la tête – même lui semblait ne pas aimer évoquer cette époque devant des étrangers. Autant pour lui que pour moi. « Promettez-moi au moins une chose » Elle s’était assise de l’autre côté de moi tandis que j’hochais les épaules devant sa demande. « Une fois que j’aurais prouvé que je n’ai jamais tord vous me ramènerez ici uniquement pour flatter mon égo et dire que j’avais raison » Elle me décrocha un rire presque joviale, et je roulais des yeux. « Vous n’êtes pas croyable, vous savez ? » « C’est certainement pour ça que ta mère l’a embauché » dit Liam en souriant lui aussi. Encore une fois, il avait raison, elle me tenait tête, et c’était ça que ma chère mère avait recherché. « Bon. D’accord, je vous le promets. Mais…cette fois-ci en été. Ca fait bien longtemps que je ne me suis pas baigné dans ce lac » Baigner tout court même. La natation me manquait. L’eau me manquait. Mais je supposais que je serai incapable de combler ce vide avant bien longtemps.



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Arthur Windsor & Oswald Holmes
Ça te rappelle la Suisse. Toute cette neige qui tombe et vient recouvrir la plaine déjà blanchie par le gèle ça te rappelle ces hivers que tu as passé en Suisse. Souvent tu as l'impression que cette période remonte à des années lumières en arrière, une époque bien plus joyeuse que l'actuelle, la meilleure de toute jusqu'à présent. Cette année encore tu n'iras pas au chalet, tu ne fêteras pas Noël là-bas tout en sachant pourtant que celui ne sera pas vide … n'était pas vide. Ton père y est retourné avec ton frère et l'autre pimbêche alors que toi, tu n'as même pas été invitée. Elle est loin l'époque où vous fêtiez Noël en famille avec ta mère, trop loin. Si les dernières vacances là-bas n'étaient plus les mêmes sans elle, y aller te donnait l'impression de garder une connexion avec elle et depuis quasiment trois ans tu es privée de ça. Évidemment, le fait d'y repenser maintenant éveille un pincement au cœur mais tu n'es pas malheureuse pour autant. Tu as James près de toi et c'est vraiment tout ce qui compte. Tu tiens à ce qu'elle, elle est le plus beau de Noël et autant dire que l'invitation au sein de l'un des châteaux de la famille royale d'Angleterre c'est un sacré beau souvenir, d'autant plus si on y ajoute la neige qui tombe et qui l'émerveille. Tu finis par laisser ta nostalgie de côté et tu souris avant t'attraper ton enfant et de rejoindre les deux hommes non loin du lac de plus en plus blanc. Tous les deux te semblent bien moroses mais tu n'as pas la moindre idée de la raison. Tu sais qu'ils discutaient mais tu as été assez bien élevée pour ne même pas penser à t'entendre l'oreille. Tu leur laisse leur intimité persuadée que, de toute manière, leur conversation ne te regarde pas. Cependant ce n'est pas ce qui t'empêche de faire plus ou moins du chantage à Arthur par la suite.

Tu veux lui donner un but en plus de celui de quitter son fauteuil. Tu juges ça important pour ne pas baisser les bras autant qu'il avait pu le faire avant votre rencontre. « Vous n’êtes pas croyable, vous savez ? » Tu redresses fièrement la tête, un large sourire aux lèvres. James dans tes bras décide qu'il est temps pour elle de retourner jouer dans la neige et tu la laisses descendre. « C’est certainement pour ça que ta mère l’a embauché », « C'est plus que probable. En général je sais ce que je veux. » Affirmes-tu en haussant les épaules. Là ce que tu veux c'est l'aider. Si tu devais être amenée à échouer tu sais que tu ne t'en remettrais pas parce que toi, tu prends les choses beaucoup trop à cœur. « Bon. D’accord, je vous le promets. Mais…cette fois-ci en été. Ça fait bien longtemps que je ne me suis pas baigné dans ce lac » Tu tapes dans tes mains, heureuse qu'il ait accepté. Tu détournes ton attention vers l'eau gelée et un frisson te secoue. « De toute manière je n'aurais accepté qu'en été, je ne suis pas folle au point de vouloir mourir de froid. » Et puis tu n'aimes pas ça. Le froid ça te rappelle trop de mauvais souvenirs dont tu te passerais grandement. « On ferait mieux de rentrer non ? James va finir par se souvenir qu'elle a des cadeaux à ouvrir dans notre chambre et nous avons une séance à terminer. » Tu n'as pas oublié et tu ne comptes pas terminer cette journée sans l'avoir poussé à faire tout ce que vous aviez à faire. Les deux hommes étant d'accord avec toi, tu vas chercher ta fille tandis que Liam aide Arthur à retourner dans la voiture.

Sur le chemin du retour, tu te laisses happer par ton admiration pour le paysage ne pouvant toutefois t'empêcher de regarder par de brefs moments Arthur dans le rétroviseur. Tu as encore du mal à t'expliquer la raison qui te pousse à chaque à t'ouvrir à lui et encore plus à expliquer que lui s'ouvre à toi. Tu n'en es pas mécontente mais il y a quelque chose qui se réveille en toi et qui t'effraie. De nouveau au château de Sandringham, tu laisses le brun retourner dans sa chambre tandis que tu t’accroupis de sorte à être à la hauteur de James. « Liam va t'emmener voir Alex, d'accord ? On ouvrira tes cadeaux toutes les deux quand j'aurais fini mon travail. », « D'accord. » Souffle la petite fille que tu embrasses sur le front avant de la confier au garde du corps de ton patient qui aujourd'hui aura surtout jouer le rôle de baby-sitter. Tu te défais de ton manteau et de tout le reste de ton attirail en gagnant la chambre d'Arthur dans laquelle tu entres après y avoir été autorisée. « Je pense laisser la séance de massage pour un prochain jour, en revanche il faut revoir certains mouvements. » Tu annonces alors que tu le laisses prendre place sur son lit en étant tout de même attentive au cas où il aurait besoin de toi. Tu te concentres sur ton travail rapidement te focalisant avant-tout sur un travail des hanches. Quelques minutes s'écoulent et tu finis par ne plus supporter le silence bavarde comme tu peux être. « Si vous aviez une liste de choses à faire avant de mourir ça serait quoi ? » Tu demandes sans lever la tête, toujours focalisée sur les mouvements que tu lui fais faire. « Pas que je pense à votre mort mais vous avez bien des rêves ? » Là, tu relèves la tête continuant mécaniquement tes gestes. Tu t'attends un peu à te faire envoyer sur les roses mais t'as pas pu t'empêcher de poser la question.


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Au départ, j'avais pensé que l'idée de ma mère était une mauvaise idée.  Avoir Oswald à Noël avec sa fille que je ne connaissais pas me semblait être une très mauvaise idée. Elle n'était pas de ce milieu. D'accord, elle connaissait Alexandra, mais je supposais qu'elle aurait eu envie de le fêter avec sa famille, ou du moins pas avec des inconnus. J'avais supposé qu'elle me prendrait la tête pour pas mal de chose, et qu'au final, mes petits jours de vacances - bien qu'en famille - n'allaient pas être des journées de vacances. Pourtant, hier soir, se montrant presque trop discrète, elle avait semblé un minima à l'aise. Et encore aujourd'hui, elle m'étonnait encore. Progressivement, je constatai que j'avais eu tord : la compagnie d'Oswald était forte intéressante. Pas pour ses exigences, ou ces séances, pas pour sa fille mais plutôt pour elle-même.   « C'est plus que probable. En général je sais ce que je veux. » Je soupirai en secouant la tête négativement. Si il y avait pas eu Liam, j'aurai certainement oser lui demander ce qu'elle voulait vraiment, mais je tourna trois fois ma langue dans la bouche avant de poser cette question, trop personnelle et trop tendancieuse. J'avais finis par céder à son deal, parce que oui ce lac je l'adorais et je savais que je reviendrai ici, comme toujours. Alors, avec elle ou pas, le résultat était le même. Je reviendrai me baigner un jour prochain.  « De toute manière, je n’aurai accepté qu'en été, je ne suis pas folle au point de vouloir mourir de froid. » Je me mis à rire.  « C'est parce que vous n'avez sans doute jamais goûter à la sensation de glisser sur les pentes gelées du Mont Blanc. » Ouai, j'étais un gars de l'extrême. Trop tôt, j'avais commencé à aimer glisser, nager, voler, conduire. J'aimais tous les sports un peu d'extrême. Mais ça me semblait encore être très lointain ça aussi. « On ferait mieux de rentrer non ? James va finir par se souvenir qu'elle a des cadeaux à ouvrir dans notre chambre et nous avons une séance à terminer. » Elle se releva rapidement, et on approuva automatiquement. Oui, ce morceau de femme savait très bien ce qu'elle voulait. Et elle comptait bien l'obtenir.

Dans la voiture, sur le chemin du retour, bizarrement, James m'avait parut plus ouverte. Elle m'avait posée des tas de questions, sur mon accident, sur ma vie de prince. Et j'avais tenté de lui répondre avec sincérité. C'était une gamine intelligente - comme sa mère - et elle m'avait fait rire à plusieurs reprises. « Et ta princesse, tu l'a trouvé ? » Je me mis à rire, en la regardant :  « Tu parles de ma future femme ? » « Oui, tous les princes épousent une princesse. » J'haussais les épaules en pinçant légèrement les lèvres avant de répondre.   « Elle n'aura pas besoin d'être une princesse pour voler mon coeur, tu sais. » « Tu veux dire, tu peux te marier avec n'importe qui...n'importe qui, comme avec maman ? » Je toussa aussitôt, tandis que j'entendis Oswald crier le nom de James. Liam, lui, me regarda dans le rétroviseur, le sourire aux lèvres. Attendant ma réponse, la petite me regardait droit dans les yeux, alors je finis par lui répondre :   « Oui, ça pourrait être elle, ou n'importe qu'elle autre femme qui n'est pas une princesse. »   « Même moi ? »   « Même toi, mais ça faudra que tu grandisses un peu. » Je lui fis un clin d'oeil et constata qu'on était enfin arrivé au château.   « Allez, zou, on sort d'ici. »  

Quelques minutes plus tard, j'étais dans ma chambre, enlevant manteau et écharpe. Le silence ferme de ma chambre me parut presque oppressant, et je pris de grande inspiration. Ce moment avait été agréable et surprenant. Mais je ne saurai dire où ça nous menait tout ça. Certes, c'était mon infirmière, on se côtoyait tous les jours, mais avait-on besoin de vivre ce genre d'instant ? Dans quel but, de s'attacher l'un à l'autre ? Pourquoi ? Elle avait sans doute déjà un homme. Quelqu'un frappa à la porte, et je supposais que c'était elle. L'invitant à entrer, je ne l'attendis pas pour me remettre sur mon lit. Si ce geste minime avait été difficile a acquérir les premiers jours, aujourd'hui, c'était un jeu d'enfant. A vrai dire, savoir même que j'arrivais à maîtriser certaines choses me faisait bien trop réfléchir.  « Je pense laisser la séance de massage pour un prochain jour, en revanche il faut revoir certains mouvements. » Allongé, je lui désignais mes jambes peu actives, et ajouta:   « C'est vous l'infirmière. » Elle se mit en exécution sans attendre. Ça ne me faisait pas mal, et progressivement, au fur et à mesure des séances, je ressentais un peu plus de choses dans mes jambes. Au tout début de mon accident, on pouvait poser la main sur mes jambes, je les sentais à peine : c'était tout ce que je pouvais sentir. Ne pouvant les bouger, et après la lourde opération, j'avais été au lit pendant des mois, puis j'avais finis par réussir à monter sur la chaise roulante. Depuis ces jours, je ressentais le froid, la chaleur, la douleur. Je ressentais les mains douces d'Oswald sur mes jambes...J'avais réussis à bouger quelques orteils, événement qui marquait ma progression. Mais je n'arrivais en aucun cas à bouger l’entièreté de mes jambes. Silence bientôt oppressant, j'essayais de trouver comment le rompre : lui poser des questions sur sa fille ? Sa vie ? Ses études ? La médecine ? Avant même que je me décide, elle finit par le rompre elle-même :  « Si vous aviez une liste de choses à faire avant de mourir ça serait quoi ? Pas que je pense à votre mort...mais vous avez bien des rêves ? » Celle l'a je l'avais pas vu venir. Avais-je encore des rêves qui comptaient réellement ? J'en savais rien. Ces derniers temps je vivais plutôt au jour le jour, même avant mon accident. C'était peut être ça la raison de ce dernier. Elle me regarda soudainement, et levais les yeux au plafond pour réfléchir un peu. Finalement, j'haussais les bras, et affirma :  « Vous savez quand on est prince, on a accès à tout. J'ai voulu glisser le long du Mont Blanc, je l'ai fait. J'ai voulu voler, j'ai incorporé la Royal air Force. J'ai rêvé de joué sur un Stradivarius, on m'en a offert un. J'ai toujours fais ce que j'avais envie de faire, même si ma vie est déjà bien tout tracé. »  Elle était nulle ma réponse, mais c'était la vérité. Je ne voyais aucun rêve en vue, aucune liste de chose à faire avant de mourir. Peut être continuer à visiter le monde, mais je savais qu'une fois mes jambes retrouvées, je le ferai. Alors, à quoi bon le mentionner...? « hum...et vous ? »



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Arthur Windsor & Oswald Holmes
Tu as posé la question comme ça, sans doute portée par ce qu'il t'a dit avant que vous ne retourniez au château. Tu n'as jamais goûté à la sensation d'une descente sur le Mont Blanc – et tu ne le feras jamais trop peureuse que tu es. Ça a éveillé ta curiosité. Tu as ressenti le besoin d'en savoir plus sur cet homme qui s'avère bien plus mystérieux que tu ne l'avais pensé. Et puis, il y a eu ses paroles dans la voiture. Certes tu t'es sentie honteuse que James en vienne à demander s'il pourrait épouser une femme comme toi, mais tu dois avouer que t'as voulu savoir. Pourquoi ? Probablement juste pour assouvir ta curiosité. Jamais tu n'as cherché à te marier pour faire plaisir à ton père. Tu sais que les mariages uniquement pour la bonne image n'est pas ce qu'il souhaite pour ton frère et toi malgré l'importance de la compagnie. Lui-même a épousé une femme militaire qu'il connaissait depuis des années, une femme qui n'a pas apporté de l'argent ou autre à la famille Holmes, seulement de l'amour et ça lui suffisait. D'entendre que ce serait la même chose pour Arthur te touche alors que tu sais pourtant que sa propre sœur n'a pas cette chance. Dans l'aristocratie les mariages par amour sont souvent rares et c'est bien malheureux. Du moins toi tu le considères comme tel. Toujours est-il que ces révélations t'ont donné envie d'en savoir plus d'autant que le silence n'a jamais été ta tasse de thé.

Alors, concentrée malgré tout sur ton travail tu as fini par lui demander, par reprendre la parole pour faire disparaître cette sensation d'oppression qui régnait dans la pièce. « Vous savez quand on est prince, on a accès à tout. J'ai voulu glisser le long du Mont Blanc, je l'ai fait. J'ai voulu voler, j'ai incorporé la Royal air Force. J'ai rêvé de joué sur un Stradivarius, on m'en a offert un. J'ai toujours fais ce que j'avais envie de faire, même si ma vie est déjà bien tout tracé. » Tu arques un sourcil. Tu sais qu'il ne ment pas. C'est vrai, c'est un prince. Il peut claquer des doigts qu'il aura à peu près tout ce qu'il désir seulement tu n'es pas convaincue par cette réponse. Sans cesser de lui faire faire ses mouvements, ton regard reste posé sur lui. « Je vois. » Commences-tu avec cette hésitation toujours présente lorsque tu t'adresses à Arthur. Tu as toujours peur de dire une parole de travers, une de celles qui fera que vous allez encore vous disputer. « Mais il y a bien autre chose que votre nom ne peut pas vous donner, quelque chose dont vous rêvez tout au fond ? » Tu insistes en essayant de sourire pour l'encourager et non pas le braquer. « hum...et vous ? » Silence. Tu ne détournes pas les yeux mais tu dois avouer que tu n'avais pas pensé au fait qu'il te retournerait la question. Maintenant que c'est le cas tu trouves ça plutôt évident, tu as ouvert la porte après tout.

Tu fronces ton nez réfléchissant à la question. « Je voudrais visiter Paris. Goûter la cuisine française. Je voudrais pouvoir renouer avec mon père et virer ce qui lui sert de femme de nos vies. Arrêter d'avoir peur d'être rejetée aussi. » Parce que ça, ça te bouffe depuis des années. Tu as bien failli finir ta vie dans les rues de New York si tes parents adoptifs n'avaient pas tout fait pour te retrouver. « Quitter l'appartement de mon frère. On a du mal à se supporter très longtemps. » Tu hausses les épaules. William et toi vous avez vécu sous le même toit pendant des années mais vous étiez jeunes, maintenant vos avis diverges souvent et les conflits sont plus réguliers même si tu sais que ton frère refusera catégoriquement de vous laisser à la rue. « Aimer vraiment. » Tu avoues tandis que tu regardes la porte de la chambre, perdue dans tes pensées. Tes relations ne durent jamais plus de quelques mois parce que tu finis toujours par fuir alors que le sérieux prend place. Toutes ces années tu n'as pas rencontré une seule personne capable de te donner la sensation de sécurité que tu recherches. Tes aventures ne sont restées que ça, des aventures alors qu'au fond tu rêves de cette chose que tes parents adoptifs avaient, de cette famille à laquelle tu aspirais à l'orphelinat.


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Tout le monde avait des rêves. Que ce soit des rêves éphémères, l'envie particulière d'une expérience inédite ou des rêves ancrés depuis des décennies. On rêvait tous de vouloir tester de nouvelles choses, de pouvoir faire quelque chose de bien, de juste, ou simplement de vivre comme bon nous semblait. On rêvait de tester nos limites, de trouver le bonheur ou l'amour, de fonder une famille, d'être riche et en bonne santé. On rêvait de rencontrer nos idoles, de sauter à des milliers de mètres au dessus de la terre, ou de devenir célèbre. On se disait souvent que c'était ça qui nous donnait la force de continuer : réaliser ses rêves. C'était un but ultime à atteindre, ça nous donnait un chemin, une histoire, un but. Et en réfléchissant un peu à la question d'Oswald, je n'avais pas forcément de but dans ma vie. Elle était déjà toute tracé, et j'avais toujours supposé que c'était mieux ainsi. J'allais rentrer dans la politique, j'allais aider mon pays et le servir, c'était ça ma destinée. Mais était-ce réellement mon rêve ?

« Je vois...Mais il y a bien autre chose que votre nom ne peut pas vous donner, quelque chose dont vous rêver tout au fond ? » Non, je ne souhaitais rien que ce que mon nom ne pouvait m'apporter. J'étais riche, j'avais des filles, une famille, un toit, un avenir dessiné. Que pouvais-je espérer de plus ? N'était-ce pas ça que tout le monde voulait ? J'avais finalement retourner la question, simplement incapable de répondre à ça. « Je voudrais visiter Paris. Goûter la cuisine française. Je voudrais pouvoir renouer avec mon père et virer ce qui lui sert de femme de nos vies. Arrêter d'avoir peur d'être rejetée aussi. Quitter l'appartement de mon frère. On a du mal à se supporter très longtemps » Ses informations influaient beaucoup trop vite. Je ne l'a connaissais peu, et en une réponse, j'avais l'impression de découvrir dix milles informations sur elle, sur sa famille, sur ses envies, sur sa façon de vivre. « Aimer vraiment. » Son regard s'était détourné, vers la porte, comme si elle attendait quelqu'un. Je frémis en comprenant ce qu'elle voulait dire, et je supposais qu'elle n'aimait sans doute pas son copain actuel. Était-ce le père de James...? Ou simplement un imbécile ? Je devais avouer que sur ce point là, je la comprenais. J'avais aimé, ça oui. J'avais eu des copines, trop de copines, certains de quelques semaines, d'autres de plusieurs années, mais aucune n'avait eu la chance de me connaître vraiment. J'avais toujours eu cette sensation d'imperfection et de vide. « Je comprends... Pour Paris, ce n'est pas bien loin vous savez, vous pouvez toujours y aller. Leur pâtisserie valent vraiment le coup. »  dis-je dans un sourire de soutient. Oui, j'y avais déjà été plusieurs fois, et j'avais aimer chacun de mes séjours. « Quant à votre famille, je suis navré. Je sais a quel point la famille peut sembler importante. » Oui, en tant que Prince, c'était une évidence, notre vie tournait autour de notre famille, et même si au fond j'avais du mal à jouer le jeu, j'étais le premier à renforcer nos liens familiaux.  « Vous avez déjà des plans pour votre futur appartement ? » Demandais-je par curiosité. J'omnis simplement sa dernière confession, par respect ou par délicatesse. Je ne voulais en aucun cas rentrer dans sa vie amoureuse, ou dans quoi que ce soit qui ne soit pas de mon ressort. Au fond, même si je la comprenais, nous n'étions encore que des étrangers.



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Arthur Windsor & Oswald Holmes
C'est sorti tout seul, à croire que tu avais besoin de te confier à quelqu'un … à une personne qui ne sait pas déjà tout de toi, ou quasiment tout. Tu ne t'amuses pas à entretenir une part de mystère. En général si tu gardes certaines choses pour toi c'est qu'il y a une raison. Quelques parties de ton passé restent secrètes et uniquement connues de toi. C'est comme ça. Ce n'est pas un manque de confiance mais plutôt une manière de te protéger. Tu n'as pas envie que les gens aient pitié de toi. Tu as su t'en sortir dès ton plus jeune âge, il n'y a aucune raison que qui que ce soit s’apitoie sur ton sort. Seulement c'est le propre de l'être humain alors tu préfères garder pour toi les parts d'ombre de ton existence. Mais là tu t'es confiée. Les mots se sont échappés de ta bouche sans que tu n’ai réellement à y réfléchir. Tu as parlé de tes rêves à une personne que tu ne connais quasiment pas. Certes, vous vous côtoyez tous les jours depuis pratiquement deux mois mais votre vie personnelle vous n'en parlez pas, pour ne pas dire simplement jamais. Là, tu as confié à Arthur bien des informations sur ta personne en l'espace de quelques minutes. Si tu te sens soulagée d'avoir dit ce que tu avais plus ou moins sur le cœur, tu ne peux que t'en mordre les doigts désormais. Tu continues donc de fixer la porte de la chambre, presque honteuse d'avoir dévoilé autant de choses. Tu cesses même de lui faire faire ses mouvements te justifiant intérieurement par le fait qu'il en a bien fait assez aujourd’hui. « Je comprends... Pour Paris, ce n'est pas bien loin vous savez, vous pouvez toujours y aller. Leur pâtisserie valent vraiment le coup. » Tu n'oses pas. Tu n'arrives pas à détourner ton regard pour lui faire face. Il te faut quelques secondes au cours desquelles tu mords ta lèvre inférieure comme pour te punir d'être aussi stupide. Tu enlèves tes mains de sur son corps et hésites un instant sur ce que tu dois faire d'elles. Finalement tu croises les bras et te mets à regarder juste au-dessus de sa tête. « Peut-être un jour … pour l'instant je n'ai pas le temps. » Réponds-tu simplement.

Voyager est aussi l'un de tes rêves. Tu aimerais pouvoir mettre un pieds sur tous les continents, voir du paysage, découvrir de nouvelles choses, de nouvelles cultures. Malheureusement, avec tes études tu n'as guère le temps. James, elle, ne sera jamais un problème d'autant que tu aimerais faire découvrir le monde à ta fille. Non, ce qui bloque c'est simplement la voie sur laquelle tu t'es lancée et qui t'empêchera souvent de faire ce dont tu rêves … comme aller à Paris. « Quant à votre famille, je suis navré. Je sais a quel point la famille peut sembler importante. » Là, tu soupires. Tu t'éloignes du lit pour aller te mettre près de la fenêtre par laquelle tu regardes la neige qui tombe plus abondamment que lorsque vous êtes rentrés du lac. « C'est tout ce dont j'ai toujours rêvé et il suffit d'une personne pour tout briser. » A bien y réfléchir tu n'as jamais autant détesté une personne que tu détestes ta belle-mère. Pourtant, tu es loin d'être une mauvaise personne et tu aurais pu parfaitement l'accepter dans votre famille si elle n'avait pas essayé dès le début de t'éloigner de ton père. « Vous avez déjà des plans pour votre futur appartement ? » Ramenée sur terre, cette fois tu tournes la tête vers Arthur mais uniquement parce que tu es surprise par sa question. Puis, tu te rappelles avoir parlé du fait que tu voudrais pouvoir vivre ailleurs que chez toi frère et immédiatement tu comprends. « Vous allez me proposer un appartement comme l'a fait votre sœur ? » Tu demandes alors qu'un petit sourire apparaît au coin de tes lèvres. « Mais pour vous répondre, je n'en ai pas. J'aurais pu accepter la proposition d'Alexandra si ça ne signifiait pas mettre Milo à la porte mais non. Disons que je n'ai pas vraiment le temps de chercher entre ma résidence et … vous. » Tu as hésité à terminer ta phrase. Si tu aurais préféré abandonner ce travail le jour où tu l'as rencontré, maintenant tu te rends compte que tu apprécies ce que tu fais – hormis lorsque vous vous disputez – mais il faut être honnête et reconnaître que ça te prend du temps. Beaucoup de temps.


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Run away-ay with me, running wild and running free, two kids, you and me
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Se sentir vivant. C'était ce qu'on recherchait souvent le plus, qu'importe les moyens qu'on se donnait. Chez moi, c'était souvent les sports extrêmes, mais le plus souvent, c'était les filles. Elles me rendaient vivant, elles me faisaient compter, et à vrai dire...j'aimais ça. J'aimais pouvoir jouer d'elles, tout en les respectant hein, je n'étais pas le guignol de service qui oublie que c'est des êtres humains. Non, j'aimais simplement être entouré, avoir mon petit harem. J'étais bien un Winthrop pour ça, on ne pouvait pas le nier. J'arrivais à les comprendre, à savoir comment elles fonctionnaient. Je savais ce qu'elles voulaient. Seulement, faut croire que je ne les connaissais pas toute. Elle. Elle cette fille qui, du jour au lendemain, avait chamboulé un peu ma vie. Elle, je n'arrivais pas à la cerner. Il suffisait d'une seconde pour que je la comprenne, une autre pour la haïr. Vraiment, elle me perturbait plus qu'elle n'osait l'imaginer.

« Peut être un jour...pour l'instant je n'ai pas le temps. » J'haussais les épaules. Avait-elle une vie si compliqué que ça ? Je comprenais qu'avoir un enfant à charge pour supporter des études cela pouvait sembler compliqué, mais n'avait-elle pas la possibilité de voyager un peu ? En même temps, si elle avait des soucis d'argent, c'était plus que compréhensible. « C'est tout ce dont j'ai toujours rêvé et il suffit d'une personne pour tout briser. » J'hochais la tête, me remettant complètement allonger. « Je comprends... » soufflais-je dans un murmure presque inaudible. Sur ce point, je comprenais entièrement. Une seule personne suffisait pour tout briser, une seule pour tout tout faire basculer. Mes jambes étaient les principales témoins. Elle s'était réfugiée près de la fenêtre, sans doute perdue dans tout ce qu'elle tentait de fuir, ou tout ce qu'elle regrettait. Je la regardais une seconde, et contemplait la jolie femme qu'elle était. Ses cheveux tombant sur ses épaules, son visage d'ange si parfait, ses courbes somptueuses...Finalement, lorsque je lui demandais ce qu'elle comptait faire pour son appartement, elle se retourna vers moi, totalement surprise. « Vous allez me proposer un appartement comme l'a fait votre sœur ? » Je fronçais les yeux, pour tenter de comprendre. Alexandra lui avait proposé son appartement. Je les savais proche, mais de là à lui prêter son bien ? « Mais pour vous répondre, je n'en ai pas. J'aurais pu accepter la proposition d'Alexandra si ça ne signifiait pas mettre Milo à la porte mais non. Disons que je n'ai pas vraiment de temps de chercher entre ma résidence et...vous. » Je passais une main dans mes cheveux, en me relevant totalement, déplaçant mes jambes fixes sur le côté du lit. Je me sentais presque coupable. C'est vrai quoi, elle était là à m'aider alors qu'elle avait ses propres soucis. « Ecoutez...» Elle s'avança un peu plus vers moi, se calant près du mur. Je ne su quelle impulsion me prit, mais j'ouvris la bouche plus vite que l'idée qui émergeait : « Vous pouvez toujours rester chez moi. » Son visage me regarda interloqué, et j'entendis sa réponse négative arriver plus vite que je ne le pensais. « Enfin...C'est bête. Vous êtes là tous les jours. James n'est pas dérangeante. Et...j'ai de la place. » J'avais beaucoup de place. Un appartement immense, qui fascinait beaucoup, mais qui était froid et sans vie. « Liam a sa chambre, aussi, lorsqu'il reste occasionnellement. J'ai encore une chambre d'ami, et un bureau qu'on peut reconvertir en chambre pour James...» Qu'est ce qui me prenait hein ? N'était-ce pas la femme qui me hurlait dessus non stop ? N'était-ce pas la femme qui me rendait totalement fou ? Et je l'invitais chez moi sans raison. Je croisais son regard, et me perdit dans ses yeux avant de prononcer, par évidence « Enfin, si vous avez déjà décliner la proposition d'Alexandra, vous refuserez certainement la mienne.» Imbécile. Imbécile. Je voulu me gifler. Alors, au lieu de ça, je brisais ce regard intensif, et tendit le bras vers ma chaise.



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Arthur Windsor & Oswald Holmes
Il faut l'avouer, ta vie n'est pas celle que tu t'étais imaginée enfant. Sur bien des points elle est mieux mais … il y a tout de même quelques déceptions. Tu rêvais d'une famille que tu as fini par obtenir pour finalement te voir arracher une mère. Tu as réussi à garder la tête haute, tu as continué d'avancer pour ne pas la décevoir, persuadée qu'elle est quelque part en train de t'observer. Mais maintenant tu ne sais plus réellement quoi penser de ton existence. Tu as surtout l'impression d'enchaîner les erreurs, le genre de celles que tu n'es pas capable de corriger et, par-dessus tout, tu es fatiguée … littéralement. Tu ignores de quelle façon ton corps parvient encore à tenir la cadence ou même ton esprit. Tu arrives à participer à des opérations sans faire d'erreur alors que tu rêves de dormir au moins une journée complète en oubliant le reste du monde. Ton cerveau parvient à enregistrer encore pleins d'informations alors que toi tu as l'impression d'être totalement à la ramasse. Tout ça fait que tu te poses trop de questions quant à ton avenir alors que tu n'as même pas été capable de régler tes problèmes actuels. Finalement, tu reviens sur terre. Ton esprit retourne dans la chambre dans laquelle ton corps se trouve et tu te focalises à nouveau sur Arthur et sur votre conversation. C'est étrange. Dès votre première rencontre tu étais persuadée que vous ne parviendrez jamais à vous supporter et encore moins à discuter pourtant … pourtant tu n'as jamais été aussi honnête qu'avec lui. C'est d'autant plus surprenant pour toi lorsque tu comprends où il veut en venir lorsqu'il te demande si tu as des plans pour ton futur appartement. Sur ce point Arthur ressemble bien à sa sœur. Altruistes tous les deux, ils aiment aider leur prochain même si avec le brun tu n'aurais pas pu le deviner dans les débuts. Tu lui expliques la raison de ton refus de prendre l'appartement de sa sœur et celles qui font que tu n'as toujours rien trouvé préférant de loin être honnête avec lui, continuer sur la voie sur laquelle tu t'es lancée. « Écoutez... Vous pouvez toujours rester chez moi. » Tu ouvres la bouche mais ne trouves rien à répondre. Il vient de te prendre de court, bien plus que sa sœur.

Si tu t'étais imaginée l'entendre te proposer un appartement, pas un instant tu n'aurais pensé qu'il irait jusqu'à te proposer de vivre chez lui. Ce n'est pas un choc mais une sacrée surprise. « Enfin...C'est bête. Vous êtes là tous les jours. James n'est pas dérangeante. Et...j'ai de la place. Liam a sa chambre, aussi, lorsqu'il reste occasionnellement. J'ai encore une chambre d'ami, et un bureau qu'on peut reconvertir en chambre pour James... » Tu essayes encore d'assimiler cette information tout en imaginant une colocation entre vous deux. Arthur n'a pas tord, tu es tous les jours chez lui, bien plus que chez ton frère, vivre sous le même toit serait même plus pratique. Tu sais que James serait totalement pour, elle semble avoir déjà adoptée le brun et l'idée de vivre avec un prince va lui mettre des étoiles les yeux. En fait, le seul souci c'est toi parce que … il y a quelque chose. Une chose sur laquelle tu n'arrives pas à mettre le doigt, une chose qui fait que subitement tu as peur. Sans savoir quoi répondre, tu restes perdu dans son regard que lui-même ne détourne pas. Tu mordilles ta lèvre inférieure sans même t'en rendre compte alors que tu penses à des milliers de réponses en même temps, de quoi te donner une migraine. « Enfin, si vous avez déjà décliner la proposition d'Alexandra, vous refuserez certainement la mienne. », « Non ! » Réponds-tu un peu précipitamment. Tu te gifles mentalement et essayes de ne pas grimacer face à ta stupidité. « Si … enfin, non. » Tu soupires et approches le fauteuil d'Arthur pour ensuite restée planter devant celui-ci. « Ce que j'essaye de dire c'est que j'ai refusé la proposition de votre sœur parce que ça signifiait mettre quelqu'un à la porte. J'admets qu'il serait plus simple de vivre sous le même toit mais vous ne pensez pas qu'on finira par s'entre-tuer ? Je ne suis pas contre l'idée mais c'est quand même une sacré proposition. » Et ta petite voix intérieure te hurle d'accepter parce que ça réglerait bien des soucis auxquels tu n'as plus envie de penser. Ça et le fait que tu es curieuse, curieuse de voir ce que donnerait une colocation entre vous, de voir ce que ça donnerait de vivre sous le même toit.


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