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Noara - Reste même si tu me déteste, à fuir comme la peste.

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Reste même si tu me déteste, à fuir comme la peste.    



J'crois qu'on vient de faire un truc que peu de personnes savent faire. On vient de s'embrasser avec les yeux. En se regardant, comme ça, juste comme ça. Impudique, à peine nerveux. Attiré et effrayé. On vient de s'embrasser et de se deviner presque. De comprendre le lien qui s'était établit entre nous. De se dire, en silence, combien l'un et l'autre nous étions inévitablement confus face à tout ça. Combien l'un comme l'autre avions du mal à résister. Combien, peut-être, on n'avait pas tellement envie de résister. Elle est belle, bon sang. Comment ais-je fait pour ne pas m'en apercevoir plus tôt ? C'est déroutant. De me dire que tout en elle me plait. Ses yeux, son nez, sa bouche, ses moues, sa froideur, et même les sourires qu'elle fait parfois pour me taquiner. J'aimerais bien la décortiquer, trouver une bonne raison de la rejeter. Mais ... ça me parait impossible. Plus je la regarde, et plus je fonds. Je craque, littéralement. Installé à côté d'elle, trop proche pour permettre la fuite, mes doigts dessinent la courbe de ses lèvres. Ma bouche tout prés, je regarde la sienne s'ouvrir et j'ai juste envie de l'embrasser. Elle ne m'avait pas paru aussi irrésistible la première fois. Mais là, j'ai l'impression que la crampe s'installe en continue dans le bas de mon ventre et que mes muscles se contractent de frissons malgré moi. Et son cou, diable, son cou. Sa jugulaire qui palpite, cette couleur diaphane, le parfum qui s'en dégage. Je le trouve sublime, j'ai envie de le mordre. Mon souffle le percute comme s'il voulait le dessiner. Caresser son épiderme du carbone que j'expulse, l'image inconsciente d'une asphyxie latente. Appuyé sur une de mes mains, j'en perds toute notion de retenue. J'en oublie que je suis Noah, le mec censé être froid. J'en oublie qu'elle est Lara, que je ne devrais pas lui montrer ça. A quel point je succombe, et comme elle me fait de l'effet. Je ferme les yeux un instant pour savourer cette décharge électrique quand ... "Aou..". Coupé net. Parce que j'ai parlé, même si c'est une interjection, et parler, c'est perdre. J'me redresse brusquement, relevant la main blessée pour constater les dégâts. Celle-là même où trône une belle cicatrice de ma première rencontre avec Echo. Quand elle avait écrasé son mégot dessus. Le sort n'est-il pas ironique ? Lara me tape pile poile à l'endroit où Echo avait laissé sa trace. Je relève les yeux vers elle, furieux. Sauf que je n'ai pas envie de lui montrer que je suis frustré, ça lui ferait trop plaisir. Et son sourire là, j'ai juste envie de le claquer. Je fais mine d'être offusqué parce que j'ai mal même si en réalité l'ascenseur émotionnel était foutrement brutal. Je la déteste, elle m'agace comme personne ! Et j'peux pas m'empêcher de la trouver belle quand elle sourit. Et ça m'énerve encore plus. Je frotte ma main, me laisse glisser sur le canapé pour m'éloigner. Clairement boudeur, comme un enfant grincheux. Me réinstalle, face à la table basse. Boit quelques gorgées de whisky, m'adosse au dossier. Mes pieds bruyamment croisés sur la table, j'attrape un de mes cahiers, je l'ouvre sans aucune forme de délicatesse et fais mine de me remettre à réviser. J'tourne un instant le visage vers elle, avec un sourire clairement sarcastique, du genre, "Satisfaite ?". Et j'replonge les yeux dans mon cahier. Je boude, et je vais l'ignorer, voilà.


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— Noara

Pourquoi est-ce que j'avais fait ça ? Je ne savais pas vraiment moi même en réalité. Peut-être par besoin de retrouver le contrôle, de me rassurer, de montrer à Noah que c'est moi qui allait gagner, et pas lui. Toujours dans le jeu, dans la provocation. Ce besoin de lui faire mal aussi, inconsciemment. Je ne comprenais pas tout ce qui se passait en moi, cette attirance inexplicable qui prenait totalement possession de mon corps, mais surtout de mon esprit. Même quand il me lança ce regard noir et outré, je le trouvais beau. Profond, complexe, attractif. Je le regardais s'éloigner de moi en me pinçant légèrement la lèvre pour ne pas rire devant son attitude, laissant mon dos retomber contre le dossier du canapé sans le quitter des yeux. Quoi ? Je lui avais fait si mal que ça ? Pourtant déjà malgré cette assurance apparente, j'avais une impression de manque, de vide. Comme si on m'avait enlevé quelque chose là, ma peau toujours sous le choc de ce contact électrique. Ses gestes brusques témoignaient de sa frustration, de sa colère aussi. Et moi, je me délectais de le voir perdre le contrôle à son tour, de bouder tel un enfant. Je souriais malgré moi une nouvelle fois en voyant son air sarcastique, parce que oui, j'étais satisfaite. Prenant presque ce revirement de situation comme une petite vengeance pour m'avoir rendue jalouse à la soirée Rubi-x cube la dernière fois, pour me faire perdre raison avec son regard, avec ses mains. Je le regardais toujours, admirative de l'application qu'il mettait à m'ignorer même si pour le coup, moi aussi je me sentais un peu frustrée. J'avais les mêmes sensations qu'un drogué, obnubilée par sa présence alors que mes yeux glissaient sur sa silhouette, s'arrêtant sur la naissance de ses tatouages sur son bras dissimulés par sa chemise. J'avais envie de le toucher, encore, et cette prise de conscience était terriblement déstabilisante. Je voulais sentir sa peau sur la mienne, enlever cette chemise pour décrypter les dessins qui jonchaient son corps. Le découvrir encore, encore plus. Attrapant à nouveau ma vodka, j'en prenais une nouvelle gorgée, n'en avalant qu'une partie, sans attirer une seule fois le regard de Noah qui m'ignorait royalement. Je me rapprochais de lui, et sans chercher son approbation, je lui enlevais son livre des mains avec une décontraction déconcertante. Puis posais mes doigts sur sa mâchoire pour le forcer à me regarder, frappée par la dureté de ses traits, et totalement envoûtée par son regard. Pourquoi est-ce que tu m'fais cet effet là Noah ? A nouveau cette électricité, à nouveau cette sensation incontrôlable. Mes yeux glissaient jusqu'à sa bouche, traduisant sans le vouloir ce vers quoi toutes mes pensées étaient tournées. Mes lèvres trouvaient les siennes sans que je n'y réfléchisse, une main sur sa nuque et l'autre agrippant sa chemise pour l'inciter à rester avec moi. S'il te plait. Encore un peu. Ma langue cherchait sensuellement la sienne dans un goût de vodka enivrant, perdant la tête en sentant le liquide m'échapper, prête à tout pour qu'il me cède. Je voulais qu'il abdique. Puisque je venais de le faire.

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Je boude. Comme un enfant. Je boude sans être vraiment enervé. Comment j'pourrais être enervé, j'arrête pas de la trouver belle ! Même quand elle m'agace, même quand elle m'enquiquine. Les pieds croisés sur la table, je fais mine de l'ignorer, faussement concentré sur les lignes que je lis. La frustration légère, elle n'est même pas amère. En fait, j'ai cette boule dans le ventre qu'a besoin d'exploser, qui m'enivre et m'donne envie d'lui sauter dessus. Sauf que je ne veux pas le faire, je ne veux pas la laisser gagner. J'ai très bien compris qu'elle n'avait pas l'intention de me laisser la tâche facile, et qu'à chaque fois que je penserais l'apprivoiser, sa sauvagerie reprendra le dessus. Pas que maintenant. Dans l'absolu. J'veux dire, Lara c'est le chat que j'arriverais jamais à apprivoiser, jamais à complètement cerner, elle sera toujours pleine de surprise, toujours prompte à me couper en plein élan. Et vous savez quoi ? J'crois que c'est ce que je préfère. Parce qu'en plus de me faire rire, cette fille ne m'ennuie pas. Puis de toute façon, elle ne m'a même pas fait mal, c'est l'effet soudain qui me fait réagir. Bien plus frustré que blessé. J'entendais bien que son verre glissait sur la table, je sentais ses mouvements sur le côté, je les surveillais même du coin de l'œil. Mais je mettais un point d'honneur à l'ignorer, me réajustant sur le canapé, regardant avec plus de précision mon livre. Et au même moment, mon livre disparait. Je ne lève pas les yeux sur elle, parce que si je le fais ... je vais rire, je vais fondre, je vais craquer. Et j'pense l'avoir assez satisfaite pour la journée. Je laisse mes mains en l'air quelques secondes, comme figé par son action. Avant de les laisser tomber de part et d'autre de mes cuisses, résigné, la tête en arrière sur le dossier en un soupir faussement blasé. Ses doigts sur ma mâchoire la rattrape, la font pivoter, me forçant à la regarder. Ce qu'elle est belle putain. Il me faut tous les efforts du monde pour garder un visage neutre, inexpressif, presque indifférent. Sauf qu'avec ses doigts là qui me touchent, c'est difficile de se concentrer. Il y a des picotements électriques partout où ils passent. Ils me rappellent qu'ils font chaud sur ma peau, que partout ailleurs, j'ai froid. Froid de ne pas être plus prêt, froid à en devenir fou de la serrer contre moi. Je ne bouge pas. Pas même quand elle regarde mes lèvres avec une forme ... d'envie ? Pas même quand elle m'arrache une nouvelle crampe au ventre. Pas même quand elle se met à m'embrasser. Du moins au début. J'essaye de faire comme si ça n'avait pas d'importance. Sauf que. J'ai pas la force, je peux pas résister. Sa main qui glisse jusqu'à ma nuque, l'autre qu'agrippe ma chemise et ... elle a gagné. Je ne peux pas empêcher ma bouche de danser avec la sienne, avec cette brutalité douce, cette tendresse pleine d'affliction, cette envie de la mordre et de la caresser en même temps. Et je sens sa langue qui vient trouver la mienne, m'arrache une contraction du thorax, la vodka qui pique, et son gout à elle que j'adore déjà. Ma main vient se poser sur sa joue, la tirer plus à moi, l'embrasser plus fort. Et comme ce n'est pas assez, il faut que mon autre main vienne se poser sur son autre joue. Plus de véhémence, plus, beaucoup plus d'envie dans mes baisers. Je voudrais trouver un truc pour me venger de son coup de stylo. Mais plus je l'embrasse, plus cette pensée s'évanouit. Je rabat mes pieds, posés au sol. Mes mains qui glissent de ses joues à ses épaules. Avec douceur et fermeté, comme si elles voulaient arracher sa peau elle-même. Se posent sur ses hanches. Et viennent la porter, sans aucune forme de délicatesse. Un geste fugace, précis, pour venir l'asseoir à califourchon sur moi. Qu'elle soit face à moi, sans que je ne puisse arrêter de l'embrasser. Et comme elle m'a frustré toute à l'heure, c'est comme ça que j'ai envie d'être cruel. Je laisse mes mains dans le bas de son dos. Ma bouche glisse de ses lèvres à sa mâchoire. Déposant en chemin quelques baisers appuyés. Jusqu'à gagner son cou. Là même où mon souffle la caressait plus tôt. Cette fois, je l'y embrasse. Doucement, tout doucement, parce que ce contact là est presque insupportable même pour moi. Que je dois contenir mon cœur qui bat un peu trop fort. Je l'embrasse dans son cou, de plus en plus fort, laissant mes lèvres l'aspirer, ma langue la dessiner, mes dents l'effleurer comme s'ils allaient la mordre.

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— Noara

Dès l'instant où Noah céda pour enfin me rendre mon baiser, je savais que c'était fini. Que je n'avais plus le contrôle, qu'il pouvait faire de moi ce qu'il voulait, là, maintenant. Elle était loin cette fille qui jaugeait ses paroles, ses gestes, ses envies, ses réactions même pour être sure de ne pas faire un pas de travers. Il était là, cet écart. Ce pas qui m'avait fait sortir de mon sentier tout tracé. Il était là, contre mes lèvres, occupant toutes mes pensées et faisant exploser mon coeur dans ma poitrine. Je ne savais pas expliquer ce que je ressentais. C'était beaucoup trop brutal et doux à la fois, beaucoup trop fort. Ses mains venaient agripper mon visage avec force et moi.. j'étais littéralement en train de fondre. Tout devenait plus intense, plus précipité aussi, comme si soudain nous craignions tous les deux que ça puisse prendre fin, qu'on puisse nous enlever ça. J'avais envie qu'il me touche, encore. Lui, juste lui, juste ses mains à lui... Je frissonnais en le sentant sur mes hanches et l'instant d'après, je me retrouvais à califourchon sur lui, collant immédiatement mon corps au sien, comme si je n'avais attendu que ça depuis le début. J'avais du mal à respirer tellement je l'embrassais, tellement ce baiser prenait une tournure charnelle qui me donnait l'impression de perdre la tête. Mes doigts descendaient le long du col de sa chemise, glissant jusqu'aux premiers boutons que je commençai à libérer, avant de stopper mon geste malgré moi en sentant ses lèvres dévier lentement vers ma mâchoire, puis dans une décharge électrique, vers mon cou. Ma tête basculait d'elle-même sur le côté en suivant le trajet de ses baisers, le laissant prendre possession de moi, sans aucune retenue. Un soupir de contentement s'échappait de mes lèvres sans que je ne puisse me retenir, complètement enivrée par ce que Noah me faisait subir. J'avais l'impression que mon corps n'était plus qu'un brasier. Je le voulais. Et cette envie devenait tellement forte, prenait tellement de place qu'elle effaçait littéralement tout le reste. Mes doigts remontaient le long de sa nuque, se perdaient dans ses cheveux que je pouvais à peine saisir et comme ce n'était pas assez, mon autre main se glissait sous sa chemise, agrippant son épaule, puis son torse que je pouvais enfin effleurer. Je m'attaquais à nouveau à sa chemise dans des gestes entre coupés, jusqu'à enfin la faire glisser hors de ses épaules alors que mon regard trouvait le sien, hagard, se passant très bien de mots.

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Perte de contrôle, fuite totale de rationalité. Je ne réponds plus de rien, je ne réponds plus de moi quand on se met à s'embrasser avec véhémence. Comme s'il s'agissait là de l'instant charnière, un virage à 290°, sec, brutal, changement d'itinéraire. On s'perd, et on ne pourra pas revenir en arrière. On n'a pas vraiment besoin de parler pour faire l'aveu de notre faiblesse, pour dire à l'autre Je confesse, tu me plais, je n'arrive plus à tenir, je ne peux pas résister. Je n'ai pas vraiment besoin de parler pour communiquer le manque et l'attraction démentielle qu'elle a généré en moi, comme une déflagration latente, un big bang figé dans l'espace-temps. J'en saisis les éclatements épars, je le vois se produire, je le regarde, comme on se sent tomber au ralenti du haut d'une falaise. Mes muscles se contractent d'envie, et se relâche d'épuisement. Je suis épuisé d'être ce gars qui se contient, qui se retient, qui se traine dans sa carapace de plomb. Dedans, je ne tiens plus rien, mon armure je l'ai à bout de bras, je sens chacun de mes doigts la lâcher dans un ultime effort de retenu. En vain. Elle tombe, à mes pieds, dans un fracas qui ressemble à celui d'un cœur qui éclate. Je l'embrasse comme on dévore, animal carnassier, avec un désir explosif. Tout ce que j'avais tût jusque là est entrain de sortir de moi, de s'articuler, de prendre forme sur sa bouche, dans ses bras. Mes mains sur ses hanches qui la ramènent sur moi pour ne pas avoir à lui dire à quel point elle me parait encore trop loin même quand elle est en face de moi. Mon ventre gronde, les crampes s'accentuent. Je n'arrive pas à penser, pas à réfléchir. J'suis complètement obnubilé par ses lèvres, sa langue, sa peau, tout ce que mon inconscient désirait transpercer depuis un moment et qui la, enfin, commence à s'réaliser. Et à cette force tendre qu'accompagne mes baisers, la mélancolie pique mon estomac, comme une frayeur létal, une angoisse cachée. J'ai peur, tellement peur de l'embrasser, parce que je ne veux pas voir le moment où tout va s'arrêter. J'ai peur de la perdre à cet instant là, j'ai peur qu'elle s'éloigne, j'ai peur qu'elle ne veuille pas, j'ai peur ... qu'elle abandonne, qu'elle m'abandonne, qu'elle me laisse planté là avec mon souffle saccadé et mon corps qui n'arrive plus à contenir quoi que ce soit. J'ai peur qu'elle parte maintenant, qu'elle ne soit plus là demain, après-demain, et tous les autres matins. Mon visage parait presque endoloris quand il cherche son souffle au milieu de nos baisers. Tout se précipite à une allure vertigineuse, deux loups affamés, survoltés, voltaïques, liaison volcanique. Je ne veux pas atterrir, je suis essoufflé, et j'peux pas m'empêcher d'vouloir sentir tout son corps à elle contre le mien. J'peux pas, j'peux pas. C'est trop fort, trop intense. Même quand j'essaye de contrôler la cadence en dévorant son cou, j'suis comme ... dépassé par ce qui est entrain de se produire, trop faible pour pouvoir le maitriser. Et ses doigts, à chaque fois qu'ils me touchent, quand ils remontent de ma chemise à ma nuque, j'voudrais leur dire de ne jamais s'arrêter, j'voudrais leur dire de se planter bien profond dans ma peau, de manière à ce qu'ils ne partent jamais. C'est insupportable de douleur, intenable de douceur. Son autre main qui glisse à mon épaule, j'ai l'impression de prendre feu. Mouvement de recul furtif malgré moi parce qu'elle passe sa main sur mon torse et que je me souviens d'à quel point je le trouve laid ce corps abimé, ce pectoral atrophié. Je me mets à détester la lumière, à vouloir nous plonger dans le noir. Mes lèvres remontent en sens inverse, venant de nouveau capturer sa bouche. J'pourrais plus m'en passer de sa bouche, même quand j'suis entrain de l'embrasser, ce n'est pas assez, tellement pas assez, c'est entrain de me rendre fou. Et quand j'sens ma chemise quitter mes épaules, j'ouvre les yeux pour la regarder. Le souffle haletant, l'air complètement paumé. Mes yeux plongés dans les siens dans un élan presque violent de vérité. Le moindre mot, le moindre son, le moindre bruit paraitrait insuffisant pour s'expliquer ce qu'il se passe en ce moment. Et je ne comprends pas, parce qu'en même temps que mes peurs aboient, elles se mettent à s'étouffer elles-même. Quand je sens ses mains qui me touchent de la manière dont elle le fait, j'suis presque ... rassuré. Comment peut-on faire peur et rassurer à la fois ? Il faut être bourreau, Lara est un bourreau, et je suis entrain de fondre comme un glaçon pour ce bourreau. Bon dieu sa bouche, je n'en peux plus d'envie, c'est entrain de me tordre le ventre. Je me redresse légèrement, nos corps encore plus collés l'un à l'autre. Mes bras tendus derrière qui retire la chemise d'un geste vif. Torse nu face à elle, perturbé par ce que je lui laisse voir et que je déteste. Ce corps frêle tatoué, jonchés de cicatrice qui le rendent foutrement laid. Ma main se pose sur sa gorge, doucement, comme si elle allait l'étrangler. Je voudrais l'étrangler, qu'elle disparaisse, qu'elle cesse de me faire cet effet. Et j'sais bien que non, qu'au fond de moi, je la veux la tornade qu'elle est entrain de faire passer sur mon existence. Ma main remonte doucement, sa mâchoire, et puis glisse jusqu'à sa nuque. Comme si j'voulais tenir sa tête, que son visage ne se mettent pas à fuir, que ses yeux continuent d'être fixés sur les miens. Je la regarde et j'ai l'impression que mon cœur va imploser, je peine à reprendre mon souffle, je déglutis à peine. Me rapproche d'elle une fois nouvelle, à ses lèvres pendues, que j'embrasse avec la fébrilité d'un garçon apeuré. Ma bouche tremble presque même quand elle est contre la sienne. Et il ne me faut que ce contact pour oublie. Oublier que j'ai peur, oublier où je suis, oublier qui je suis et fermer les paupières. Mes mains retombées de part et d'autre de ses cuisses se mettent à les serrer avec une force qui hurle à quel point j'ai envie d'elle. Se frayent un chemin en remontant sous ses vêtements. Se décollent à peine le temps de retirer son pull d'un coup sec. Je ne prends même pas le temps de la regarder, j'ai de nouveau les yeux fermés, furieuse envie de l'embrasser. Encore plus fort, bien plus d'intensité. Mes mains qui se mettent à la caresser sur tout le corps, même sa peau j'voudrais l'arracher. Et comme je n'y arrive plus, à penser à quoi que ce soit, comme tout en moi devient bestial, instinctif, je me redresse d'un coup sec l'emportant avec moi, mes mains posées sur ses fesses pour la tenir. Quitte ce canapé sans jamais lâcher sa bouche, je nous conduis au lit où je viens l'allonger. M'allonger sur elle à mon tour, entre ses jambes, avec cette violente envie d'être collé à elle, ce furieux besoin de ne faire qu'un avec elle. Je n veux qu'elle, rien qu'elle. Je la veux, je la veux tellement putain.

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— Noara

C'était trop fort, trop puissant. Trop complexe comme dimension pour que je parvienne à y poser des mots. Le regard de Noah me transperçait, me bouleversait de l'intérieur et moi, j'avais l'impression que c'était mon âme qu'il dévorait à pleine dent. Je n'avais pas envie de parler. Je n'avais pas envie de gagner, ou de perdre. Je n'avais envie rien, si ce n'était lui. Lui, tout entier. Son regard dans le mien, ses lèvres sur les miennes, encore. Ses mains... ses mains qui me rendaient littéralement folles, sur mon corps qui criait de sentir encore sa peau au contact de la mienne. Rien n'était plus raisonnable. Rien n'était évaluable. Je me transformais en véritable boule de sens, alors que mon coeur lui faisait des sienne dans ma poitrine. J'avais chaud. J'avais froid. J'étais malade. Malade de Noah. Et je ne m'y étais tellement pas attendue, que la fièvre n'en était que plus intense encore. Mes yeux glissaient sur son visage, imprimant pour toujours ses moindres courbes, ses moindres traits. Rapprochant son corps du mien, je me sentais encore plus ivre de lui, alors qu'il tirait sur sa chemise dans des gestes vifs pour s'en débarrasser. Inévitablement, mes yeux se posent furtivement sur son corps tatoué, sentant au fond que plus rien chez moi n'était rationnel. Simplement et purement guidée par toutes ces émotions, et par le désir insoutenable que j'avais pour Noah. L'instant semblait suspendu, alors que sa main venait se placer sur ma gorge, dans un geste que je percevais immédiatement comme.. malsain ? Pourtant, je ne cillais pas. Je n'avais pas peur. Ses doigts glissaient jusqu'à ma nuque alors que moi, je fondais littéralement sous cette sensation de lui appartenir. Je ne voulais plus jouer le jeu de celle qui maîtrisait la situation, qui avait les cartes en main. Je ne maîtrisais plus rien face aux yeux de Noah. Mon souffle court me faisait soudain prendre conscience que ses lèvres étaient mon oxygène. Et je soupirai, éreintée, en les sentant à nouveau contre les miennes dans un baiser fébrile. Je me sentais faible, tellement fragile face à l'intensité de ce que je ressentais. Et à la fois, je ne me souvenais pas de m'être sentie aussi vivante. Ses mains fermes sur mes cuisses me tordaient le ventre de désir et la seconde d'après, mon pull disparaissait lui aussi. Sans hésiter un instant, je venais coller mon corps au sien, enroulant mes bras autour de ses épaules dans un baiser passionné. Je devenais folle. Complètement démantelée à sentir ses mains caresser ma peau avec ces gestes pressés. J'avais terriblement envie de lui. Et comme s'il venait d'entendre mes pensées, je me retrouvais dans ses bras, les cuisses enroulées autour de sa taille alors qu'il me portait jusqu'au lit. Où je l'attirai avec mes lèvres, l'encourageant à venir sur moi. Tout devenait sauvage, incontrôlable, simplement dicté par cette envie bestiale de le posséder. Mes mains se posaient sur sa nuque, puis sur son torse si atypique, si attractif. Mes lèvres déviaient des siennes, découvrant avec délice la courbe de sa mâchoire, le creux de son cou que je malmenais avec mes dents dans un échange passionné. J'embrassais sa clavicule, saillante. Frissonnais en sentant la cicatrice de l'impact des balles sous mes doigts, avant que mes yeux ne se perdent enfin à contempler son torse. Il était.. tellement beau. Tellement désirable. Et cette envie, ce désir que j'avais pour lui prenait de plus en plus de place, me faisant exploser de l'intérieur. Je retrouvais ses lèvres, ne pouvant m'en passer une seconde de plus alors que je collais mon bassin au sien dans un geste équivoque. Je ne voulais pas que ça s'arrête. Je voulais plus, encore plus. Je voulais le rentre fou, autant qu'il me rendait folle. Et l'instant d'après, mes doigts s'attaquaient à sa ceinture dans des gestes fébriles et maladroits.

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J'ai le feu au ventre, il s'tord presque de douleur face à l'intensité électrique de nos gestes. Comme une espèce de transe, un état second, dans lequel je me perds, je fonds, sans plus rien en tête que l'idée d'être avec elle. Tout m'explose à la gueule comme un crash de bagnole, j'sais pas si mon cœur pourra endurer l'effet que ça m'procure, j'me sens fatigué, usé, éreinté. Sans la moindre envie ni capacité de m'arrêter parce qu'à mesure que je l'embrasse, je prends conscience de mon désir étouffé. Il sort de son carcan, se met à habiter chacun de mes muscles, chaque parcelle de mon épiderme, et tout en moi lui hurle à quel point j'ai envie d'elle. Elle est belle, c'est insoutenable comme elle est belle, j'crois que j'pourrais crever là que ça me paraitrait parfait. Et par mes gestes insensés, je lui fais comprendre à quel point je veux qu'elle m'appartienne, à quel point c'est douloureux de penser qu'elle puisse ne pas être à moi. Je la veux à moi, je veux être à elle, c'est aussi simple que ça, aussi dur que la pierre, aussi vrai que le bois. Mon visage trahis une forme de douleur, comme si j'pouvais sentir mon corps se consumer, ses mains me consommer. Non, rien n'a de sens, foutrement aucun sens, je suis entrain de devenir fou et j'perds complètement la tête. Bestial, instinctif, j'me redresse d'un pas vif avant de l'allonger dans le lit. Et j'ai envie de lui dire de me serrer encore, de me serrer plus fort, de m'étouffer si ça lui chante pourvu qu'elle ne passe pas un seul instant loin de moi. Mes lèvres aux siennes l'embrassent avec la fougue de l'amant passionné, amant et aimanté, elle me plait comme on ne m'a jamais plus, avec douleur et douceur, cet appel d'air comme le cœur d'une tornade qui m'traverse de part en part et m'fait complètement disparaitre. Si je ne savais pas qu'elle était Lara, j'oublierais que je suis Noah. J'ai juste envie d'elle et je crois que mon corps s'interpelle, il s'excite de lui-même. Je n'avais jamais remarqué qu'il faisait aussi froid en dehors de ses doigts, mon souffle s'entre-coupe de soupirs contenus, comme si mon cœur lui-même ne savait pas exprimer l'hardiesse qu'elle provoque en moi. Embrasse moi encore, embrasse moi, je t'en prie, ne t'arrête pas, qu'hurle cette voix dans mon ventre quand il sent ses mains se poser sur mon torse et ses lèvres sur ma mâchoire. Et à mesure que ses dents malmènent mon cou, je resserre le contact de nos bassins, comme si dans leurs ondulations, ils ne faisaient plus qu'un. Je ne peux plus souffrir l'effort du moindre espace entre nous, je veux être collé à elle tout entier. Et ces vêtements me gêne, je voudrais les arracher. Je sens ses yeux s'arrêtaient sur moi et ... bien que je fusse troublé au départ, je me sens rassuré. J'veux dire, cette manière qu'elle a de me regarder ... J'crois qu'on ne m'a jamais regardé comme elle le fait. Au dessus d'elle, penché sur son visage, j'ai le souffle haletant, les yeux baissés sur les siens qui regardent mon torse. J'me sens fragile, impuissant, les émotions sont trop fortes et j'prends conscience d'à quel point tout ça me dépasse. D'à quel point elle me terrasse avec ce visage de pierre et de bois. J'voudrais qu'il soit à moi, j'voudrais pouvoir toujours le regarder. Dieu qu'elle est belle quand elle se remet à m'embrasser. Ses lèvres, sa langue, son souffle, même son souffle je le mords, je le dévore, je le savoure. C'est elle cette fois qui resserrent l'étreintes de nos bassins m'arrachant un soupir d'envie lâché en un court bruit sur ses lèvres. Et je sens ses doigts s'attaquer à ma ceinture, les crampes dans le bas de mon ventre s'accentuent. Je l'embrasse sans pouvoir m'arrêter dans une espèce de sauvagerie frénétique, mon corps ne pouvant s'empêcher de bouger avec le sien. J'veux ne rien en perdre, j'veux une véritable explosion. J'veux qu'on s'envoie en l'air littéralement, six pieds sur terre, quelque part entre Neptune et Pluton. Je trouve l'appuie à l'aide de mes genoux, mes deux mains descendent attraper les siennes quand ma ceinture se trouve défaite, et les font remonter jusqu'au dessus de sa tête. Je les plaque, je les sers, comme si j'interdisais à ses bras de bouger, glissant dans le même temps ma bouche à son coup pour le dévorer encore tandis que mon bassin ne peut plus s'empêcher de bouger contre et avec le sien. J'deviens fou d'envie, littéralement. Et j'veux la rendre folle, je veux dire, vraiment.

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Reste même si tu me déteste, à fuir comme la peste.
— Noara

Je ne maîtrisais plus rien, je ne savais plus ce que je faisais. Je crois même que Noah arrivait à me faire oublier qui j'étais, tellement je perdais la tête à cet instant. Je répondais plus de moi, simplement consumée par le désir que j'avais pour lui, par cette envie irrésistible de le dévorer tout entier. Mon souffle haletait, incontrôlable, intensifié par toutes ces sensations qui me traversaient le corps et par les lèvres frémissantes de Noah sur les miennes. Nos corps se collaient naturellement l'un à l'autre dans des mouvements équivoques qui faisaient décoller mon coeur, alors que je voulais me tordre d'envie, d'hurler tellement tout ça était bien trop fort pour moi. Je ne voulais jamais que ça s'arrête. Je voulais que jamais il ne cesse de me toucher, de me faire brûler de l'intérieur. Comment arrivait-il à me faire cet effet là.. ? Mes mains arrivaient à bout de sa ceinture, me tordant le ventre dans une crampe exquise quand il posa les siennes sur mes poignets, les emprisonnant dans un geste vif pour les remonter à hauteur de ma tête. Mon souffle se coupait, mes yeux plongeant dans ceux de Noah. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine alors que je le regardais avec intensité, trahissant je le savais tout le désir que j'avais pour lui, et cette envie frénétique qu'il me fasse l'amour. Une vague de chaleur envahissait tout mon corps lorsqu'il posa ses lèvres contre mon cou, faisant s'échapper un soupir de plaisir de mes lèvres entre-ouvertes, sans même que je ne chercher à le dissimuler. Je ne pouvais plus bouger, emprisonnée entre son corps et ses mains serrées sur mes poignets mais.. tout ça m'excitait encore plus, bien que frustrée soudain de ne plus pouvoir le toucher. Mon corps se cambrait sous ses baisers, mes jambes se resserraient autour de sa taille, bougeant nos bassins à l'unisson tout en faisant lentement glisser son pantalon le long de ses jambes à l'aide des miennes. Noah était partout. Contre mon cou quand ses lèvres l'embrassaient, sur mes lèvres quand son souffle les effleuraient.. dans mon ventre quand il créait ses crampes incontrôlables, sur ma peau quand elle frissonnait à son contact, me donnant la chair de poule. D'un mouvement brusque, je nous faisais basculer de sorte à me retrouver sur lui à mon tour, me dégageant de son emprise pour enfermer son visage entre mes mains et l'embrasser avec fougue. Je voulais me fondre en lui. Je voulais le posséder, autant que lui me possède. Je voulais qu'il me fasse gémir de plaisir comme personne ne l'avait fait.

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Reste même si tu me déteste, à fuir comme la peste.    





© charney for ilh
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