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Noara - Reste même si tu me déteste, à fuir comme la peste.

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Reste même si tu me déteste, à fuir comme la peste.    



J'avais passé l'après-midi avec un cousin et un pote à lui. Ils étaient de passage à Boston, le temps était beau, fallait bien que je leur fasse faire la visite de courtoisie. Et même si mon corps y était, mon esprit lui était absorbé par les commentaires et messages que Lara et moi nous échangions. Je ne sais pas si j'espérais que le calendrier de l'avant lui fasse plaisir ou pas, le fait est ... que j'avais envie d'le faire. J'savais que j'étais désintéressé dans certaines de mes actions, mais je ne pensais pas en faire profiter quelqu'un de sitôt. J'veux dire ... Pourquoi avec elle, même quand il y a beaucoup d'froids, j'me risque à être sincère, un peu bête et presque mielleux parfois ? C'est déroutant. J'crois que ça ressemble à des débuts comme je n'en ai jamais connu. D'habitude, les filles m'embrassent et me frappent, elles me disent qu'elles me détestent, elles me narguent. C'est toujours dans les coups bas et la douleur. Moi, je n'ai jamais eu d'histoire tranquille, je ne me suis jamais posé autour d'un café pour parler de ses envies, peut-être de ses projets. J'me surprend à réagir comme un acteur de comédie romantique. J'me déteste. Mais je ne peux pas l'empêcher. Elle m'fait rire et ... ta gueule Noah, j'ai juste envie d'la voir. La journée terminée, je suis rentré à l'hôtel. Les examens du premier semestre arrivaient à grands pas, et il était tout bonnement hors de question que je ne décroche pas les meilleurs notes. Que voulez-vous, mon côté précieux prétentieux fonctionne aussi quand il s'agit d'être sérieux. Et étant donné le retard que j'avais pris en déguerpissant, je devais bosser deux fois plus qu'à la normale. J'aurais pu rester à la coloc, mais j'avais besoin d'une sphère neutre et d'un week-end d'immersion totale dans mes bouquins. Sauf que voilà. Mon téléphone continue de vibrer, et moi j'peux pas m'empêcher de relancer. J'suis comme un gamin troublé, j'ai laissé mes bouquins sur la table de l'entrée et m'suis jeté sur le lit, tout habillé. Un sourire que j'essaye de retenir quand elle m'dit qu'elle va venir et ... p'tain. J'ressemble à une gamine de lycée devant son premier flirt, c'est limite si je ne me ronge pas les ongles. J'laisse mon téléphone sur le lit, file à la salle de bain, me débarbouiller un peu, puis enfiler une chemise propre et bleue avant d'me servir un verre de whisky. Détends toi mon grand, même si c'est un monstre, elle ne va pas te manger. Tu t'souviens ? Tu ne la laisseras pas gagner. Dans mon ventre, c'est l'attaque de torpilles. Mon visage figé sur ce sourire niais que j'tente de contenir et ... ouai. J'y peux rien. J'crois qu'elle m'a manqué. Puis on ne s'est pas revu depuis la soirée et moi ... Moi, j'peux pas faire comme si je n'y avais pas pensé.


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— Noara

Pourquoi est-ce que je n'arrivais tout simplement pas à ne pas y penser ? A faire comme si Noah n'occupait pas la plupart de mes pensées, à faire comme si je n'avais pas repassé en boucle la soirée et le moment où on s'était embrassés lui et moi dans ce foutu manoir une bonne dizaine de fois malgré moi ? Tout ça m'énervait autant que ça m'obsédait. J'étais en boucle, alternant les phases où j'avais littéralement envie de pourrir Noah par rapport à Gabrielle et.. par rapport à tout et n'importe quoi, et les phases où j'avais tout simplement envie de le voir. Où je me rendais compte qu'il me manquait, que j'avais terriblement envie d'être au même endroit que lui, de lui parler, d'avoir un contact avec lui tout simplement, n'importe lequel. Totalement ridicule, c'est ça. Pourtant c'était pas le moment de faire n'importe quoi. Il y avait les examens qui arrivaient à grand pas, le rythme des cours qui s'intensifiait juste avant la période des révisions et autant dire que vu mon caractère et ma confrérie, il était tout simplement hors de question que je rate ne serait-ce qu'une matière. Mais je n'arrivais pas à lutter. Ca avait commencé par son compte instagram que j'avais regardé et analysé en long et en travers malgré moi, Puis les sms qui s'en étaient suivis, et ce besoin qu'on avait de se chercher, de se rentrer dedans avec des piques cinglantes. Il pensait quoi ? Que j'avais pas le culot de venir le voir en face ? Pas de problème, j'allais me pointer chez lui. Enfin, dans sa suite puisque apparemment monsieur était à l'hôtel pour les révisions. Je ne savais pas quoi penser de ce calendrier de l'avant qu'il m'avait confectionné, de cette simple attention qui au fond, me touchait bien plus que je ne souhaitais l'admettre. C'était quoi ? Une stratégie faisant partie du jeu pour parvenir à me piéger ? Je ne savais pas, je ne savais plus. Mais ce qui était certains, c'est que j'avais envie de le voir. Prenant pour excuse le fait que je ne pouvais décemment pas m'écraser devant sa provocation, j'avais réuni quelques livres et affaires de cours pour pouvoir bosser que j'avais balancé dans un sac, et avait troqué mon jogging et mon sweat pour un pantalon, un pull à peu près correct et mes bottes hautes. Je m'arrêtais même devants le miroir quelques secondes pour me maquiller, attacher mes cheveux en une longue tresse, avant de finalement changer d'avis et tirer sur l'élastique pour les laisser retomber sur mes épaules. Un soupir d'agacement devant mon propre comportement, et j'étais en route. Je m'arrêtais à la Dunster House sur le chemin, et constatais avec soulagement que le calendrier était toujours là. Tant mieux. J'aurais été capable de gueuler sur tout le monde si on me l'avait pris. Puis je prenais le chemin de l'hôtel, presque nerveuse tout à coup. Allez, je n'allais pas me dégonfler maintenant si ? J'arrivais à l'hôtel, donnant le nom de Noah pour pouvoir accéder à sa suite. L'hôtel respirait le luxe et la distinction, à l'image de cette fameuse limousine avec laquelle il se baladait. Un groom m'accompagnait jusqu'au bon étage, et je me trouvais nez à nez avec la porte de la suite, le coeur battant la chamade malgré moi. Après un instant d'hésitation, je donnais de léger petits coups, faisant bien attention de ne pas prononcer un mot. A partir de là, j'étais muette.

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Ce n'était pas normal, tout ce qu'il se passait. Entre elle et moi, ou en moi. J'étais étourdit, un peu niais, carrément paumé, et ... en vie. J'crois que c'est ça, l'truc avec Lara. L'truc qui m'fait peur, qui m'fait du bien à la fois, même si j'refuse de le reconnaitre. Depuis la mort de ma mère, pire encore, le mariage Wildova, j'me suis senti mort à l'intérieur. J'ai tenté d'fuir mes démons, d'remplir le vide avec des filles bon marché et d'la boisson. Mais rien n'y faisait. Je n'arrivais plus à sourire, plus à m'regarder dans le miroir, plus à marcher sans avoir l'impression d'tomber à chacun d'mes pas. J'étais devenu un fantôme, personne ne l'avais compris. Que si j'étais parti, c'était une question de survie. Qu'en revenant ici, j'ai eu l'impression d'étouffer. Je n'ai jamais pris le temps de parler de ce que je ressentais. Après tout, j'suis Noah. Ce gringalet, froid comme la glace, dur comme le marbre, arrogant, prétentieux, sans coeur, et méchant. Moi, ça m'va, qu'ils pensent ça de moi. Au moins ils s'tiennent loin, au moins je ne m'attache pas. Une partie d'moi aurait voulu que ça fasse pareil avec Lara, je l'ai même cherché. De toutes mes forces, j'ai voulu qu'elle me hait, qu'elle m'déteste, moi et ma gueule de con attardé. Et je n'ai pas pu empêcher. Ni l'étincelle dans mes yeux, ni le verre pilé dans mon ventre. Un baiser, tout a vrillé. Loin d'Boston, c'était déjà insoutenable. Mais là, c'est comme si quelqu'un tambourinait à ma tête sans arrêt. Son visage, ses yeux, son corps, tout parfait. Je n'arrivais pas à l'oublier. J'avoue, parfois dans le noir, j'dessine ses traits, pour m'souvenir, me rappeler, que ce n'est pas faux, que ça a existé. J'sais bien que j'suis à l'agonie, que je suis terrorisé. Qu'au fond d'moi il y a cette voix qui m'hurle de partir en courant. Que j'suis Noah le destructeur, celui qui déçoit tout le temps. Qu'un jour ou l'autre elle finira, comme tous les autres, par m'détester vraiment. Et j'voudrais claquer mille fois la porte avant d'prendre ce risque, disparaitre de sa vie, faire comme si ça ne me faisait rien. Comme à chaque fois, ravaler mes émotions, leur mettre le feu, et jeter les cendres quelque part dans le froid de Décembre. Mais j'peux pas. J'peux pas, parce que quand elle est là, je me sens bien. J'veux dire ... vraiment. J'ai envie de la connaitre, envie d'lui parler. C'est deux murs de glace, et pourtant, j'sens bien la complicité passer. Elle est née notre complicité, j'crois. J'suis avec elle comme j'suis avec aucun autre. C'est ça le plus effrayant. D'me dire que la personne par laquelle j'ai le plus voulu m'faire détester est celle avec laquelle je suis le plus charmant. J'crois que j'ai peur d'elle, peur de ce qu'il pourrait s'passer. J'crois aussi que j'ai peur de la perdre, surtout de tout gâcher. Alors je m'efforce. D'mettre un coup d'frein à mes pensées nocives, d'fermer les vannes du masochisme, d'ouvrir mes poumons et ... d'respirer. D'respirer vraiment, sans m'asphyxier. La douleur viendra, j'le sais. Mais pour le moment, j'ai juste envie ... d'me perdre dans ses yeux, d'faire comme si d'rien n'était. D'faire comme si moi aussi j'pouvais être un enfant naïf, comme si nous aussi on avait le droit à un peu d'simplicité. Au delà du chaos technique de mon cerveau. Puis j'mentirais si j'disais que je ne trouvais pas ça beau. La porte frappe, et même si je m'y attendais, j'ai un mouvement de sursaut. J'pose mon verre sur la table, recoiffe mes cheveux d'une main, et vais lentement pour l'ouvrir. Heureusement, on n'a pas l'droit d'parler. De toute façon, je n'aurais pas pu, tant j'ai le souffle coupé. J'espère que ça ne se voit pas, mais j'suis presque ... intimidé. Surpris. Agréablement, de voir qu'elle a tenu le pari, qu'elle est venu. Je la fixe. Je ne souris pas. J'ai ses yeux dans les miens et cette bouffée d'chaleur qui m'prend dans tout le corps. J'ai l'impression que ça faisait une éternité qu'elle ne s'était pas tenue devant moi. Tant bien que mal, je regagne mon assurance. Comme toujours, pour ne pas me montrer dépassé. Je pose mon index sur mes lèvres comme pour lui dire chut. Esquisse un bref sourire, très bref, presque imperceptible. Complètement ... heureux ? C'est à ça que ça ressemble ? Et sans m'précipiter, sans brusquer les choses, sans même être survolté, j'approche mon visage du sien. Doucement, tout doucement. Légèrement penché. Avant de poser mes lèvres sur le sienne avec la délicatesse d'un orfèvre qui ne voudrait pas briser le diamant qu'il a sous les doigts. Pourquoi ? Parce que j'en ai envie. Parce que c'est comme ça. Parce que j'y ai pensé toute la journée, et toute la nuit avant ça. Parce qu'elle est belle et ... moi, je ne peux pas lutter contre ça.


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— Noara

J'entendais les bruits de pas qui se rapprochaient derrière la porte, augmentant encore un peu plus cette espèce d'appréhension que j'avais. Peut-être que j'aurais pas dû venir. Peut-être que si. Peut-être que non. Peut-être que.. j'étais complètement paumée. Et c'était rien de le dire au moment où il ouvrait enfin la porte, me faisant face. Je le dévisageais en silence, statique, alors qu'au fond de moi j'avais l'impression que tout se bousculait. Il m'avait manqué. C'était clair, limpide, tellement évident quand je le voyais là face à moi, et que je ressentais cette sensation de chaleur, cette torsion dans mon ventre. Il se rapprochait de moi, silencieux, posant son doigt contre mes lèvres pour m'intimer de me taire, alors que j'avais l'impression de défaillir sous ce simple contact. Pourquoi est-ce qu'il était aussi beau ? Pourquoi est-ce qu'il avait de si beaux yeux ? J'étais littéralement envoûtée. Il esquissait un sourire, et moi je tombais littéralement sous le charme, comme une adolescente devant le beau gosse de la classe. Même ses yeux souriraient. Merde. J'avais perdu avant même d'avoir commencé. Je voyais son visage se rapprocher doucement du mien, avec cette lenteur délicieuse qui me faisait frisonner, alors que je savais pertinemment ce qu'il avait en tête. Je m'étais pas attendue à ça et.. je pouvais pas lutter. Ses lèvres se posaient sur les miennes, et j'avais l'impression que tout mon corps était sous tension électrique. C'était pas fairplay. C'était vraiment pas fairplay de déjà me faire craquer alors que je venais à peine d'arriver. Il m'embrassait avec une douceur incroyable, presque avec tendresse, réveillant chaque partie de mon corps qui ne voulait que Noah. Je lui rendais son baiser avec une lenteur terriblement sensuelle, chatouillée par son souffle qui se mêlait au mien. Je sentais bien que je perdais toute raison, que j'étais en train de perdre le contrôle. Je le voulais. J'arrivais pas à virer cette idée de ma tête. Et clairement, je ne sais pas où je trouvais la détermination de rompre notre baiser, glissant à mon tour mes doigts contre ses lèvres. Je le regardais en silence pendant quelques secondes, la sensation de ses lèvres sur les miennes encore présente, avant de sourire. Puis je montrais mon sac remplis de cours, haussant un sourcil. Honnêtement ? Je voulais jouer avec ses nerfs. Il m'avait dit qu'il bossait ses cours ? On allait bosser. Je refermais la porte derrière moi, et contournais volontairement Noah pour admirer les lieux en silence. La seule suite de ma vie que j'avais vue, c'était celle de Sloan.

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Mes lèvres posées contre les siennes et cette douce décharge chronique. Comme un courant électrique qui gangrène, s'échauffe, surchauffe presque à en faire péter le cerveau. Si je l'embrasse avec délicatesse, ce n'est ni par paresse, ni par manque de fougue. C'est que je veux la connaitre par cœur, reconnaitre ses lèvres parmi mille autres, les découvrir dans leur moindre mouvement, leur moindre trait. Quand je l'embrasse, c'est comme si je récitais. Une poésie, ou une chanson, n'importe quoi qui m'aurait donner l'air con et qui aurait trahit la dévotion que je commençais à ressentir. J'adore ses lèvres. J'adore sa langue. Et cette sensation étrange dans mon ventre quand on se colle. Comme si tout était calme, exquise volupté, décadent et infernal à la fois. Une explosion de bon sens pour me dire de faire taire la voix dans mon torse qui voudrait qu'elle arrête de me plaire. Moi je me perds, mes yeux sont évanouis, j'crois que j'pourrais rester là à l'embrasser pendant des heures. Et je me languis déjà quand elle s'retire, quand la frustration frappe à mon ventre, qu'il fait soudain froid sur ma nuque. Je la fixe quand elle me fixe, avec ses yeux foutrement beau, que je ne comprends pas, que j'adore regarder. Et ses doigts sur mes lèvres, même eux, j'voudrais les embrasser. Ce contact est si ... sensuel, si tendre, si délicat, qu'on en oublierait presque la peur que j'ai là. Elle me manque, elle me manque déjà. Même quand elle est devant moi. J'crois que tout ce que mon inconscient a retenu depuis que nous nous sommes mis à nous côtoyer est entrain de m'exploser en pleine gueule comme une diabolique évidence. Ses yeux qui m'désignent son sac de cours, son sourcil haussé, puis ce sourire, je ... fonds. Littéralement. Esquisse un rire léger, bordel, ce qu'elle est mignonne. J'la regarde fermer la porte, puis me contourner, ne pouvant m'empêcher d'me mordre la lèvre quand elle a le dos tourné. Il va falloir se concentrer, et vite. Je me mets en marche, la rattrape, lui montre le canapé et la table basse sur laquelle on peut s'installer dans la deuxième pièce, juste en face du grand lit. J'la laisse s'mettre à son aise, vais récupérer mes affaires, et j'dois dire que j'galère. Stylo à la bouche, les bouquins qui tombent presque sur ma ceinture, je m'empresse de tout lâcher sur le canapé avant de repartir vers le mini-bar. Mon verre de whisky, un verre vide, une bouteille d'eau, une bouteille de vodka. Et j'reviens là où nous nous sommes installés. J'pose les verres sur la table, me redresse à son intention. Un mouvement de la main pour qu'elle se mette à m'regarder. Puis une bouteille dans chaque main, comme si j'lui demandais d'choisir ce qu'elle voulait boire.


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— Noara

Je sentais bien le regard de Noah dans mon dos, qui me suivait des yeux alors que je regardais autour de moi, intriguée. Si je m'étais écoutée, je me serais simplement retournée pour retrouver ses lèvres une nouvelle fois. Alors je luttais, m'intéressant excessivement à tout ce qui m'entourait, même si je devais avouer que j'étais réellement curieuse de découvrir les quelques affaires que Noah aurait pu laisser traîner ça et là. Il finissait par me rattraper, arrivant à ma hauteur alors qu'il me désignait le large canapé et sa table basse dans un coin de la seconde pièce. J'allais donc m'y installer, commençant à sortir mes cours alors que Noah repartait dans l'autre pièce. Je décidais de me mettre à l'aise, enlevant même mes bottes pour m'installer confortablement dans le canapé, levant les yeux au moment où Noah revenait dans la pièce les bras chargés de tous ses cours, apparemment prêt à tout lâcher. Je me pinçai légèrement la lèvre pour m'empêcher de rire en le voyant tout balancer sur le canapé, alors qu'il repartait déjà aussi vite. J'observais sa silhouette se mouvoir sous mes yeux, détaillant la forme de son dos que je devinais derrière sa chemise, de ses épaules et.. Je détournais le regard au moment où je me rendais compte que je le fixais un peu trop. Je sortais un de mes livres et mon surligneur, me calant dans un coin du canapé alors qu'il revenait à mes côtés. Je levais à nouveau le regard en voyant son petit signe, avant de remarquer les boissons et les verres qu'il avait apporté, comprenant qu'il me demandait de faire un choix. L'eau était clairement plus indiquée pour les révisions. Mais.. il allait certainement bien me falloir une vodka pour m'empêcher de totalement me laisser distraire par Noah. Je lui faisais donc un signe en faveur de la vodka, avant de me replonger consciencieusement dans mes cours. Du moins, en apparence. J'essayais de me concentrer sur ce que je lisais mais.. rien n'y faisait, mes pensées ne pouvant s'empêcher d'aller vagabonder du côté de Noah. L'avoir là, juste à côté de moi était bien trop perturbant. Et j'en prenais réellement conscience au moment où je me rendais compte que je lisais la même phrase pour la troisième fois. M'agaçant moi-même, j'interrompais ma lecture pour boire une longue gorgée de vodka, me brûlant l'oesophage au passage.  

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C'était étrange, bizarre, assez intimidant dans le fond. De se retrouver dans la même pièce qu'elle, seuls, en silence. C'est la première fois qu'on s'retrouve enfermé ensemble par choix. Et moi, je me délecte de tout ça, me délecte de sa silhouette, de ce rendez-vous secret que je n'avouerai pas en être un. Je fais mine de m'atteler à mille et une tâches pour ne pas la regarder. Parce que si j'pose les yeux sur elle, j'vais pas pouvoir m'arrêter, j'vais avoir envie d'la dévorer. Puis j'ai l'impression de ressentir une crampe au ventre continue, elle est à côté et ... diable, je me meurs de ses lèvres. Je l'interpelle d'un geste de la main pour l'inviter à choisir sa boisson. Me mets à rire quand elle désigne la vodka, ça aussi, c'est surprenant. Je n'aurais jamais imaginé une Dunster choisir un verre d'alcool pendant une séance de révision. Réviser, oui, il va falloir que je m'y mette. Même si elle accapare mes pensées, même si j'essaye d'ignorer l'effet qu'elle me fait. Et cette légère tension qui nait, une ambiance décousue. Je m'installe sur le canapé, à l'opposé, une jambe croisée sur l'autre, légèrement accoudé à l'accoudoir. Sur mes cuisses, un bouquin sur la guerre froide, j'essaye de me concentrer. De m'empêcher d'tourner les yeux vers elle, même si c'est vraiment pénible et compliqué de résister. Puis c'est difficile d'essayer d'lire un truc sur des russes en oubliant que j'en ai une à côté. J'entends le bruit de son verre frotter contre la table, me tourne vers elle, faussement interpellé, la regarde boire sa grosse gorgée. Et rit légèrement en la voyant déglutir. Un sourcil arqué, avec ce mouvement de tête qui voulait dire Qu'est ce qu'il y a ?, la taquinant clairement. Et même si je ne supporte pas les rapports tactiles, ce que j'aime le moins, là tout de suite, c'est ne pas être à côté d'elle. J'veux dire, l'autre bout du canapé, ça m'parait être l'autre bout du monde. J'ai envie de me rapprocher. Je ne veux pas avoir à le montrer. Alors, j'fais passer ça pour une énième raillerie, fait mine d'être assuré, avant de venir à côté d'elle. Puis m'allonger, l'arrière de ma tête posée sur sa cuisse, mes jambes étendues tout le long du canapé. Je relève un peu la tête, comme je la vois à l'envers, regarde ses yeux qu'essayent de se concentrer. Et puis je les repose sur mon livre que je porte prés de mon visage. L'air de rien, je me remets à réviser. Même si ce simple contact me donne envie de ... craquer. Elle m'fait craquer. Puis j'aime bien être avec elle. Non, j'aime vraiment plus que bien passer du temps avec elle.


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— Noara

J'avalais ma vodka trop vite, brûlant ma gorge au passage ce qui me fit légèrement tousser. Ridicule. Il fallait vraiment que je me calme. Je tournais mon regard vers Noah qui se foutait clairement de ma gueule. Je prenais un air faussement digne en me réinstallant dans le fond du canapé tout en m'empêchant de rire, amusée de ma propre déconcentration. Je crois que j'avais zéro crédibilité à cet instant. Je replongeais dans mon bouquin mais rapidement, je tournais à nouveau les yeux vers Noah, croisant inévitablement son regard. Fallait qu'il arrête de me regarder comme ça. J'étais venue pleine de certitude, persuadée de parvenir à ne pas me laisser impressionner. Et maintenant.. maintenant, j'étais sérieusement en train de me demander si je n'aurais pas mieux fait de ne pas faire ma maligne. Et pourtant, j'étais bien là. J'étais contente d'être avec lui, même juste de le savoir là, à côté de moi. J'avançai avec difficulté dans ma lecture quand soudain, mes yeux furent attiré par ses mouvements.. avant de comprendre qu'il venait se mettre à côté de moi. Il le faisait exprès. Je le voyais bien là, dans son regard provocateur. Il s'approchait, jusqu'à venir carrément s'allonger et poser sa tête sur ma cuisse. Je sentais mon corps qui se tendait immédiatement, peu à l'aise avec ce genre de contact alors que mon rythme cardiaque lui s'emballait pour la énième fois. Tendue, j'essayais de faire comme si de rien n'était, mes yeux résolument tournés vers mes cours alors qu'en réalité, tous mes sens étaient en éveils, perturbée au plus haut point par cette soudaine proximité. Ma respiration se bloquait, mon visage se figeait malgré moi. Je n'étais pas une fille tactile. Je ne savais jamais comment réagir dans ce genre de situation qui me mettait clairement mal à l'aise. Pourtant petit à petit.. je sentais mes muscles se détendre, se relâcher en même temps que mon esprit se détendait. J'essayais de ne pas me braquer outre mesure, de faire confiance à Noah aussi, en quelque sorte. Je ne savais pas vraiment combien de minutes nous restâmes ainsi, sans quelconque échange alors que finalement, laissant mes envies prendre le dessus, je laissais mes doigts glisser jusqu'à sa nuque. Doucement, je me laissais aller à lui caresser les cheveux, mon estomac se nouant légèrement devant ma propre audace. J'étais à la fois sous tension, et terriblement intriguée par la sensation que me procurait le simple fait de toucher sa peau. Mes yeux quittaient mon livre pour simplement admirer son visage, et mes doigts qui glissaient comme un voile jusqu'à son front. Ses sourcils dont je dessinais la ligne. Ses paupières qui se refermaient à mon contact. Ses pommettes sur lesquelles je glissais légèrement, jusqu'à sa bouche, qui faisait rater un battement à mon coeur, alors que mes doigts s'y attardaient..

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ll fait silence dans la pièce, mais à l'intérieur de mon ventre, c'est le vacarme. J'veux dire, ce qui me torturait c'était de ne pas savoir ce qu'il se passait entre elle et moi. D'pas cerner l'effet qu'elle me faisait, ni d'comprendre le son de sa voix. Puis là, ça me parait presque limpide de simplicité, comme une eau calme qui masque ses profondeurs. Et pourtant je ne peux m'empêcher de ressentir une excitation prenante. J'ai envie d'sauter partout, d'courir partout, d'hurler à quel point cette fille est jolie, puis de danser, et de sauter sur le lit, et de me cogner la tête contre les murs, puis de me mettre à rigoler. Quoi, Noah ? T'as pas envie de te battre ? De casser quelques nez, péter quelques mâchoires ? Non, même pas. J'suis juste bien quand j'pose ma tête sur sa cuisse et que ce moment complice ressemble ... j'sais pas. j'veux pas le dire. J'secoue légèrement ma tête quand ces pensées me guettent essayant de me concentrer sur mon ouvrage. Un crayon dans la bouche, une main qui tourne les pages, mes pieds croisés sur une pile de livres. J'me sens ... serein. Apaisé. C'est léger même si mon cœur est lourd, et j'crois que je n'ai pas envie que ça s'arrête. Enfaite, le truc, c'est que ça m'parait à la fois suffisant comme moment, et à la fois pas assez. J'ai envie d'aller doucement, mais j'peux pas m'empêcher de précipiter mes envies parce que ... elle est à côté. Et c'est insoutenable de se tenir, de résister, rien qu'à l'envie de la regarder. Elle me hante même quand elle est là, c'est le plus étrange des fantômes, il me fait peur et rire à la fois. Son corps se raidis, et le mien n'est pas moins braqué. Deux murs. Au début c'est douloureux. D'savoir qu'on est tout prêt, que ça se met presque à brûler partout où on se touche. Et puis ça devient différent. Reposant. Il se met à faire froid tout au tour et c'est comme si j'pouvais plus me détacher. J'essaye de ne pas prêter attention à ça, continue de courir les lignes de mes pages même si je n'y comprends que très peu de choses. Les secondes passent, j'ais arrêté de les compter ayant réussi à me concentrer sur mon livre. J'crois que je ne m'en suis rendu compte que quand j'ai senti ses doigts courir sur ma nuque. L'espace de quelques minutes, j'avais réussi à oublier. Que j'avais peur, que les contacts humains pouvaient être désagréables, que je cherchais à la provoquer. J'avais oublié et j'étais juste là comme si ... c'était ma place. Je me sentais à ma place. Il me fallut bien plus de force qu'avant pour contrôler mon cœur qui ratait tous ses battements quand elle se mettait à me toucher de manière plus assurée. Les uns après les autres, farandoles et ricochets, ma joue que je mordais à l'intérieur de ma bouche et qui me donnait une moue faussement concentrée. Mes yeux sur les mots n'arrivaient pourtant plus à bouger. Je sentais ses doigts avec une intensité ... déconcertante. Tout était amplifié, à chaque passage. Il faisait chaud sous ses doigts, je voulais que ça s'arrête. Je voulais qu'elle continue. Je me retenais de ne pas ciller sinon mes yeux se seraient fermés pour de bon. Et je sentais là, qu'elle se mettait à me regarder. Je le sentais, j'étais anxieux, un brin gêné. Je cherchais mon assurance sans pouvoir la trouver tant j'avais l'impression qu'elle me dépeçait. A nu, j'étais nu chaque fois qu'elle me regardait, incapable de faire semblant, incapable de mentir. Le seul truc qui me restait, c'était l'aplomb, ma contenance hargneuse. Elle aussi se fait la malle peu à peu. Je ferme le livre doucement et le pose sur mon ventre avant de lever les yeux vers elle. Doucement. Comme si je ne voulais pas la froisser, abimer ce que je regardais. Ses doigts faisaient leur chemin sur mon visage, mes sourcils, mes paupières, l'arque de mon nez, mes pommettes, puis ma bouche ... Ma bouche qui se sèche instantanément, qui se ferme pour ne pas qu'elle sente ma respiration haletante. J'ai chaud dans mon ventre, je me sens étourdi. Pourtant, sans le contrôler, j'me mets à la fixer dans les yeux. J'oublie ma bouche, je la fixe. Tend mon bras doucement, en arrière, du bout des doigts vient effleurer son menton. Remonte la ligne de sa mâchoire, redescend sur ses joues. Plus je la regarde, moins j'ai l'impression de me souvenir de son visage. Il me parait nouveau à chaque fois, plus beau à chaque fois. Mon ventre me tiraille, et je peux pas m'arrêter de la regarder. De la toucher. De trouver ça trop, et pas assez. Mes doigts sont suivi de la paume de ma main qui remonte de sa joue jusqu'à sa nuque. Je laisse finalement retomber mon bras, décide de me redresser. Viens m'asseoir à côté d'elle, vraiment prés, trop prés. Je la regarde dans les yeux et ... ça m'fait des choses bizarre. Mes doigts se posent de nouveau sur ses lèvres, se mettent à les caresser. Doucement, tout doucement. Ma bouche juste devant, qui s'ouvre à peine comme si elle allait l'embrasser sans pour autant le faire. Mes doigts glissent de sa bouche lentement, très lentement, à sa gorge. Font un arc de cercle sur son col, effleurant à peine la peau qui se cache sous son pull. Et ma tête qui se penche encore plus. Mes yeux qui dévient de ses yeux, à son épaule. Et son cou. Je me penche avec la même lenteur, la même précipitation dans le ventre. J'ai envie de la mordre. J'ai envie de l'y embrasser. Rien ne se pose, que mon souffle qui commence à brûler. Mes lèvres à quelques millimètres à peine de sa peau diaphane.


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Reste même si tu me déteste, à fuir comme la peste.
— Noara

Je ne savais pas vraiment ce que je faisais. Je ne réfléchissais plus, laissant mes doigts vagabonder sur le visage de Noah sans retenue, gênée et curieuse à la fois, comme si je le découvrais pour la première fois. Il était.. diablement beau. J'étais captivée  par les courbes de son visage, par la sensation de sa peau sous mes doigts. Je ne me souvenais pas l'avoir déjà regardé ainsi, avec ce regard là, presque impudique. Je ne savais pas vraiment expliquer ce qui se passait en moi. J'aurais certainement dû rester concentrée sur mes cours, voire même ne pas venir dans cette suite du tout et écouter Rhia lorsqu'elle me disait de me méfier mais.. tout ça était bien trop fort. Bien trop intense. Mon regard croisait le sien et pour une fois, pour la première fois peut-être, je ne mettais pas de barrière dans mon regard. La gêne avait disparu, pour simplement laisser place à cette fascination que je ne pouvais réfréner. Noah parvenait-il lui à lire en moi ? Mes doigts s'attardaient sur ses lèvres, à la fois douces et sèches, mais surtout terriblement attirantes. Je ne savais plus ce que je faisais. Et puis doucement, Noah tendit le bras pour atteindre mon visage, effleurant ma mâchoire, mes joues, alors que mon être tout entier s'accrochait à ce contact électrique. Je n'étais plus Lara. J'étais un sens, une sensation, un tout, s'éveillant sous le contact avec la peau de Noah de manière inexplicable, et désespérant au moment où il laissa retomber son bras. Il se redressait, s'asseyant si près de moi cette fois qu'aucune distance décente ne persistait. Mon ventre se tordit lorsqu'il me regarda droit dans les yeux, comme si il regardait mon âme. Ses doigts traçaient des lignes de feu sur mes lèvres qui s'entrouvraient en même temps que les siennes, dans cette tension insoutenable qui me donnait envie de plonger à nouveau vers ses lèvres, férocement. Le feu continuait jusqu'à ma gorge, mon cou, suivant le trajet des mains de Noah sans que je ne puisse rien contrôler. Il se rapprochait, lentement, mon corps à la fois tendu et pressé de sentir ce qu'il me réservait, encore. Je fermais les yeux espace d'un instant en sentant son souffle s'écraser sur ma peau frissonnante de plaisir, tout mes sens en éveils, et mon attirance pour Noah plus vive que jamais. Je désirais tellement qu'il y pose ses lèvres, qu'il me dévore sans retenue, sans trêve ni refus. Et au moment où il se rapprochait encore un peu plus, je plantais mon stylo dans sa main restée sur le canapé. Le sourire aux lèvres en signe de victoire.

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