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the cure (biki)

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Personne. Elle n'avait pas à se sentir lésée, tu ne donnais tes secrets à personne. Cela étant dit vous évoquiez les secrets du métier, et tu n'en avais pas vraiment. Pour autant tu ne piquerais pas le secret de la demoiselle. Non tu n'étais peut-être pas assez affectueux pour ça. Tu as simplement approuvé sa question rhétorique d'un hochement de tête. Il fallait l'avouer en te refaisant le film de ta soirée, tu étais incapable de savoir comment tu avais atterri là, chez elle. Elle était douée, ou alors tu baissais un peu ta garde. Les filles comme elle, tu les fuyais ou elles te fuyaient. C'était peut-être même les deux. Tu en disais peu mais tu remarquais tout, et son rire après le tien venait t'arracher un sourire. Tu flattes tes patients avant de les torturer aussi ? On te le disait souvent c'est vrai. Que tu gagnerais à rire plus souvent, à sourire plus souvent. Tu n'étais pas non plus de marbre, ça t'arrivait mais entre Bambi et toi par exemple, il y avait un fossé. Cette nana respirait la joie de vivre. Tu n'en avais pas conscience mais tu trouvais ça beau. Là tu vois c'est le moment où je me demande ce qui est arrivé à la promesse des bisous magiques. Oui tu la taquinais en prime. Tu n'aurais pas fait ça seul, à la perfection. Tomber sur elle ce soir, c'était un petit coup de bol. Oui y'a des soirs comme ça où le nombre de crétins de sortie dépassent les quotas tolérés. Les mecs qui prennent les nanas pour des essui-mains comme elle le disait si bien, et les mecs ordures de première qui venait te chercher sur un terrain farouchement dangereux. Tu sentais le désinfectant à ta peau, et pour le coup tu n'avais pas spécialement envie de la voir faire alors tu t'es mis plus à l'aise, perdant ton regard au plafond.

@Bambi C. Corleonesi  

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Le voir sourire eut un drôle d'effet sur Bambi. Elle le voyait d'ordinaire plutôt renfermé, et pourtant cette expression de visage lui allait à ravir. Un simple sourire illuminait littéralement son regard, et la poussa, elle, à lui en faire compliment. Franchise un jour, franchise toujours. T'aime pas les compliments ? demanda-t-elle avec un petit sourire, tout en sachant qu'elle était effectivement sur le point de le " torturer ". Même si l'italienne comptait user de toute la douceur dont elle était capable, il était fort possible qu'il déguste vu l'entaille. L'étudiante se reconcentra d'ailleurs sur cette dernière avant de relever le nez vers Ciarán, qui venait de la prendre au dépourvu. Le fameux bisou magique ! Bambi esquissa un petit rire en se mordillant la lèvre inférieure, osant un premier bisou à côté de la plaie pour commencer. Je tiens toujours mes promesses moi ! Mais près de la plaie, ça risque d'être dangereux. Le vrai bisou magique est super efficace ailleurs... fit-elle mystérieusement, son regard d'un bleu profond n'ayant pas quitté le jeune homme pendant sa réplique jusqu'à ce qu'elle ne commence effectivement à désinfecter la plaie. Bambi était douce, précautionneuse, comme si quelque part elle souhaitait prendre soin de lui, qu'il ne souffre pas. De toute façon des fois tu croisés des types ils sont tellement fond t'es limite désolé pour eux !

@Ciarán S. Halstead
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Tu n'aimes pas les compliments, toi ? Peut-être. Ou à l'inverse peut-être que ça te flattait et gonflait ton ego. C'était difficile à dire. Au fond, elle t'avait juste destabilisé avec sa remarque un peu trop spontanée, et authentique, mais là encore tu n'en avait pas vraiment conscience, mais elle t'amusait et ça, ça ne t'échappait pas. Tu fais ça souvent ? Répondre aux questions par d'autres questions ? Si ta mémoire était bonne c'était au moins la deuxième fois qu'elle te faisait le coup, peut-être que toi aussi tu faisais ce genre de choses. Tu n'étais clairement pas accusateur pour le coup. Loin de là. Non monsieur était même taquin sans provocation derrière. Juste taquin pour l'embêter un peu, et il fallait le reconnaître tout ça devenait un prétexte à mieux la connaître. Mais toi qui était observateur, tu n'en manquais pas. Elle t'a déposé un bisou tout mignon près de ta plaie, ce que tu n'avais pas vu venir, et tes yeux dans ses yeux, tu retenais cet air amusé qu'elle avait déjà trop longtemps sollicité en si peu de temps. Ouuhh je vois.. ! Je ne t'obligerai pas fournir plus de détails mais t'as gagné je n'douterai plus de tes ficelles du métier... Tu ne t'attendais pas à ça de sa part c'était certain, mais reconnais que tu raffolais de ce côté joueuse et mystérieuse. Autant l'avouer tu en croisais rarement des comme elle et en général tu les fuyais. Oui mais ça n'excusera jamais rien. Les ordures de ce genre tu les connaissais, ton géniteur en était un. Il était peut-être leur tyran, le gourou qu'importe. Ta mâchoire s'est légèrement contracté, te doutant qu'elle commencerait son travail sous peu sur ta main et tu fixais le plafond de son logement.

@Bambi C. Corleonesi  

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Bien loin d’être choquée par la remarque de Ciarán, la demoiselle laissa échapper un petit rire amusé. Effectivement, elle répondait souvent par d’autres questions, parce qu’en règle générale on ne lui répondait pas spontanément alors cette capacité à imaginer les réponses s’était faite tout naturellement chez elle. Le beau Mather avait de la chance, s’il y avait bien quelqu’un qui ne se vexait jamais de ce genre de remarque, c’était bien elle. Désolée ça me reprend… mauvais réflexe ! En fait j’ai tellement l’habitude qu’on me réponde pas que du coup je crois que j’ai fini par combler par d’autres questions haussa-t-elle maladroitement les épaules. Elle n’avait pas vraiment honte, elle s’était juste forgé un peu le tempérament comme ça. Au même titre que Ciarán c’était plutôt refermé dans son monde de secrets, sans doute… mais hormis les questions, Bambi restait avant toute chose une grande joueuse devant l’éternel. Elle le prouva grandement par ce petit bisou magique, déposé précautionneusement à côté de la plaie du jeune homme, veillant à ne surtout pas lui faire mal, et fut hautement amusée par sa réplique. Oooh petit joueur ! s’amusa-t-elle à le taquiner à son tour, surtout pour qu’il pense à autre chose qu’aux sutures qui n’allaient pas tarder. Si c’était efficace… c’est déjà ça… haussa-t-elle un petit sourcil de défi. Le jeu, toujours le jeu. Pour une fois que Bambi tirait les ficelles, elle ne s’en privait pas, mais le moment de commencer ses sutures ne put plus être retardé davantage et, fatalement, elle enfonça l’aiguille ainsi que le fil à peau entre les deux pans de la plaie. Elle avait beau être douce, il devait dérouiller sévèrement. Ca me fout en rogne qu’on t’ait blessé. C’est con hein…

@Ciarán S. Halstead
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Elle s'excusait et ce n'était même pas ce que tu attendais d'elle. Non au fond, tu avais voulu faire diversion, c'était tout. Son compliment ne t'avait pas échappé, voilà tout. Elle se justifia et tu étais presque tentée d'y répondre à sa question, mais tu l'as pas fait. C'était pourtant l'occasion de te distinguer d'autres qui ne répondaient jamais à ses questions, ce qui semblait la déranger un temps soit peu. Mais tu ne l'as pas fait. En attendant elle était douée. Tu ne t'attendais pas tellement à ce qu'elle vante les mérites de ses bisous magiques déposés ailleurs que sur une plaie. Tu avais rebondi là-dessus pour la taquiner, mais cet échange de regards introduisait presque une complicité que tu n'aurais pas jamais vu venir. Le genre de choses que tu ne provoques jamais. En attendant, c'était plus dans la tête que ces petites attentions faisait du bien, ta plaie était toujours là et tu craignais légèrement le moment des sutures tant la peau de la paume était particulière. Ça te donne des envies de puncher ? Ton regard fixait le plafond, ta mâchoire s'est recontractée légèrement et tu attendait seulement qu'elle t'annonce la fin de cette sentence pour te redresser. On sentant le ton taquin de ta voix. Bambi bisoutait les plaies et punchait les mauvais hommes. Joli tableau. En attendant tu savais qu'une fois ta main bandée tout ira mieux. Ta lèvre inférieure n'était que très peu atteinte, tu ne t'en souciais même pas. En sentant qu'elle s'armait afin de couvrir ta main tu t'es redressé en regardant le résultat. Joli ! Ce n'est pas avec ma main droite que j'aurais eu un résultat pareil ! Gaucher que tu étais pour la majorité de tes activités, tu semblais être en train de la remercier. A croire que là aussi tu étais gaucher.

@Bambi C. Corleonesi  

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Bambi ne savait pas très bien pourquoi elle se sentait mue d'une telle colère, tandis qu'elle poursuivait les points de sutures de la main de Ciarán. La question qu'il lui posa lui arracha un petit sourire, mais elle ne répondit pas immédiatement, préférant de loin se concentrer sur ce qu'elle faisait plutôt que sur leur conversation, du moins pendant les tous premiers points. Pas toi je te rassure ! Je ferais pas le poids avec toi... mais ça t'a pourri ta soirée je sais pas pourquoi ça me fous en rogne. Ses explications pouvaient paraître fumeuses, et l'italienne espérait de loin que le jeune homme ne s'en offusquerait pas. Ils avaient beau ne pas se connaître très bien encore, cela ne l'empêchait pas de ressentir une certaine colère à l'idée qu'on ait pu chercher des poux à Ciarán à un point tel que la rixe n'avait pu qu'être l'ultime réponse. Mais elle n'osait aucun autre commentaire là dessus et préféra finir ses points ainsi qu'un beau bandage, espérant qu'il n'ait pas trop souffert. Il n'en dirait sûrement mot de toute manière. Besoin d'un bisou pour la douleur ou tu veux grignoter un truc plutôt ? Tu vas pas rester à la flotte quand même... Une invitation à rester, car oui, elle ne voulait pas juste le soigner et le voir s'en aller...

@Ciarán S. Halstead
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Reconnais le, plus elle s'exprimait, plus tu prenais conscience qu'elle était sérieuse, et qu'elle pensait vraiment ce qu'elle disait. Elle ne l'expliquait pas elle-même, alors ce n'était certainement pas toi qui le ferait. Oui ça t'étonnait. Elle ne jouait pas les fouineuses, mais elle prenait partie émotionnellement. C'était peut-être te donner de considération. Ça m'auras permis de me faire soigner par une doc' aux méthodes très particulières.. Oui une fois de plus tu prenais des gants, et tu ne disais pas les choses clairement. Elle avait relativisée sa soirée ratée en te disant que ça lui permis de tomber sur toi, ce soir. C'était aussi ce que tu essayais de dire. Tu finissais vraiment par le penser, sans trop vouloir te le pardonner. Tu la charriais, elle te soignait, et t'offrait des bisous magiques, mais quand à force de vous croiser une espèce d'amitié naître tu foutras tout en l'air. Non pas volontairement mais simplement parce qu'elle se sentira impuissante, incapable de lire en toi. Tu ne voulais pas ça, avec elle encore moins. A a question, tu lui as tendu la joue en déposant ton doigts à ta mâchoire pour l'inviter à te donner ce bisou. Je t'en dois une, t'étais vraiment pas obligée de faire ça. Tu as allongé ton bras vers carnet de post-it déposé non loin de là, et tu y as griffonné ton numéro avec ta main droite. Te moque pas, je n'écris jamais de la droite. Tu usais de ta main droite parfois mais jamais sur des tâches aussi minutieuses. Alors oui ton écriture était assez brouillon mais ça restait lisible. Décollant le post-it du carnet, tu le lui as collé sur l'une de ses jolies gambettes. N'hésite jamais. C'est vrai que tu ne comptais pas t'éterniser, et que tu préférais rentrer, mais tu ne voulais pas qu'elle le prenne mal.

@Bambi C. Corleonesi  

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Bambi n'était déjà pas intrusive envers ses plus proches amis, il n'était donc pas question une seconde de l'être envers Ciarán. Bien au contraire. Ce côté mystérieux contrastait si agréablement avec sa propre folie qu'elle le trouvait apaisant. Oui, l'italienne se trouvait apaisée et évitait ainsi d'en faire des tonnes juste dans le but ultime d'exister. Nul besoin ici alors que son désir avait été de soigner le jeune homme, et pourquoi pas de lui faire passer une soirée un peu moins merdique qu'au départ. C'est pas mal les méthodes particulières... fit-elle dans un petit air taquin preuve qu'elle prenait ceci pour un compliment. Finalement, elle ne comprenait pas si mal son interlocuteur jusqu'ici, tant et si bien que Bambi aurait rêvé de voir la soirée se prolonger encore un brin... elle déposa frêlement ses lèvres contre la joue de Ciarán, répondant à son invitation avant que son sourire ne s'agrandisse plus encore. Tu déconnes moi j'écris comme une merde de la main gauche ! Jamais je me moquerai ! La demoiselle s'empara aussitôt du postit, comprenant que ce n'était pas un adieu. Impossible de le prendre mal dès lors. C'est promis... et toi prends soin de toi...

@Ciarán S. Halstead
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