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De l'amour à la haine... inversons le processus !.
feat @Cole S.-Wildingham
feat @Cole S.-Wildingham
Si tu sais que la confrontation serait inévitable, tu as fait mine de l'oublier. Tu n'étais pas censée éprouver des sentiments pour ton jouet, ta proie, le partenaire que tu as trouvé digne de passer du temps avec. Tu as dressé des barrières, élevé une muraille, bâti des protections plus pointues que des lames, verrouillé tes émotions pour éviter ce genre d'incidents. Comment cela avait-il pu ne serait-ce qu'arriver ? Où avais-tu fauté ?. Tu es assez angoissée car personne n'avait jamais réussi à franchir ses boucliers à part une seule erreur et jamais tu n'aurais dû éprouver de telles choses. Tu n'es pas censée ressentir ni regrets, ni remords. Ton cœur si bien gardé, comment ce mâle avait-il fait pour mettre en danger tes défenses, décadenasser peu à peu tes verrous, trouver les codes de l'entrée de ton cœur ?. Cette pensée t'effrayait au plus haut point. Non, tu n'étais pas faible, comment pourrais-tu l'être ?. Au bal des fous, du jeu et du sexe, tu étais celle qui menait la danse, merde quoi !. Mais tu n'arrives pas à l'oublier et de jours en jours ça devient pour toi, un calvaire de le savoir en couple. À présent, tu sais ce que tu ressens, il suffit d'écouter derrière ta voix on entend ton cœur qui bat, derrière tes beaux yeux, tu essayes de te mentir, tu fais semblant, mais chaque soir tu lui accordes une petite pensée. Tu le sais, l'amour n'a pas de loi et jusqu'ici, tu avais avancé les yeux ouverts et le cœur fermé, sauf que monsieur a tout chamboulé. T'as pris soin de castrer cupidon depuis qu'il t'a fait du charme. Mais pour l'heure, tu t'en veux de lui avoir permis d'entrer dans ta tête, et tu le détestais pour te faire éprouver le sentiment terrible qu'est la culpabilité. Oui, tu te devais d'avouer que tu n'étais pas restée indifférente face à l'eliot que tu avais charmé. Il réfléchissait avec sa tête -même si plus maintenant-, il était guidé par son instinct ou ses envies, vous étiez tellement opposés caractériellement et pourtant si semblables. Il te hantait et ça te brûlait à petit feu. Et en parlant du loup, lui et sa blonde la canon, se trouvaient devant la porte des vestiaires à se lover et s'en était un supplice pour tes yeux. Il est ce poison qui tu tue lentement, mais surement. Tu retiens ton souffle, tu serres les poignets pour garder ton calme, pour garder tes pieds sur terre et avoir le courage de feigner l’indifférence. Tu marches à pas pressés et une fois devant le petit couple qui te donnait envie de gerber, tu poses ta paume sur l'épaule de l'eliot et le pousse lui et sa copine un peu plus loin sur le côté. « Vous êtes sur le passage, merci d'aller vous lover ailleurs, les hôtels sont faits pour ça. » Avec un faux sourire, tu évites de regarder la meuf, parce que tu n'avais pas envie d'avoir un complexe. Non mais genre, le mec n'avait pas choisi la plus moche quoi, ses longues jambes, de la poitrine là où il en faut, de belles lèvres, un beau regard coloré, blablabla, toi tu fais tâche du haut de tes trois pommes. Il n'y a que ton sourire qui pourrait la concurrencer, mais encore. Même son cul était parfait. Ouai, non arrête de penser Lucky, tu vas avoir des complexes je te dis. T'as pas encore oublié l'episode Thanksgivint où il a osé la ramener chez-toi. Fin bref, tu entres dans les vestiaires et enfiles ton maillot, car avant que l'hiver ne se pointe totalement, tu voulais profiter un max de la piscine, décompresser et tout ce qui va avec. D'ailleurs, en sortant, t'as pu tendre les oreilles pour entendre le couple se quitter et Dieu soit loué, tu n'as pas vu le baiser qui va avec. C'est ça, casse-toi blondasse, casse-toi brunet, cassez-vous et laissez-moi profiter tranquille de la piscine. Tu poses ton sac sur le gradin et tu plonges nageant sous l'eau et remontant de l'autre côté du bord. Tu passes tes mains dans tes cheveux pour les repousser en arrière, frotte tes yeux et lorsque tu veux les ouvrir, ils te picotent un peu. Alors, tu poses ta joue sur tes avant-bras et gardes les yeux fermés pendant quelques secondes. Mine de rien, ça te faisait du bien.
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