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J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau (Gab)

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  Elle n’allait pas oublier, bien, je lui signifiais doucement, par ma question en référence au propre baiser qu’elle avait échangé avec ce grand brun, que moi non plus, je n’allais pas oublier. La jeune femme, les yeux rivés vers l’extérieur, me dissuada de rentrer dans ce petit jeu, puisqu’apparemment je ne savais pas de quoi je parlais. « Et bien, explique moi… » Mes doigts contre sa joue, caressant doucement son visage, Gabrielle me stoppa. Docilement, je retirai ma main. Je ne voulais pas que ça se termine ainsi, que cette soirée chaotique se finisse sur une note aussi tendue.  Alors quand elle m’annonça que le chauffeur me laisserait où je voudrais, je n’avais qu’une seule destination en tête : chez elle, avec elle. Je lui en fis part et forcément, sans surprise, c’est avec un rire moqueur qu’elle accueillit ma réponse, me signifiant clairement que ce n’était pas prêt d’arriver. Un soupir peiné s’échappa de mes lèvres alors que je détournai à mon tour les yeux, vrillant sur l’autre fenêtre, un silence pesant s’installant entre nous, dans l’habitacle de la voiture. Jusqu’à ce qu’elle reprenne, au sujet de son embrassade dans les bras de ce d’Aremberg. Tournant à nouveau le visage vers elle, alors même qu’elle évitait toujours mon regard, je repris : « Non, je le sais pas, mais je t’écoute. » Avide de savoir, avide de comprendre. Et à nouveau, à demi mot, elle m’accusait à nouveau d’être un menteur. « J’en suis absolument certain ! » répliquai-je d’une voix un peu emportée, relevant les yeux vers le rétro en me rendant compte de ma tonalité un peu élevée. Un coup d’œil vers le rétro, captant le regard curieux du chauffeur, me permit alors de me radoucir, de diminuer les décibels. « Je t’aime Gab… » lui répétai-je alors, dans un murmure au creux de son oreille. « T’es loin d’être une mauvaise personne. Et si tu me laissais t’expliquer, tu saurais que je ne joue à rien avec elle. C’est mon amie, ma coloc, elle a cru bon de m’embrasser en pensant surement que ça débloquerait je ne sais quoi entre toi et moi… Elle voulait juste m’aider. » Ashleigh avait pensé bien agir pour le coup… « Ca ne voulait rien dire. » Pour l’instant je l’affirmai, loin de me douter du tsunami qu’allait être ce baiser, ce moment, pour l'amitié qui existait entre la blondinette et moi.  Et puis, elle répéta, qu’elle n’avait pas le temps, que je n’avais pas le droit de lui faire des reproches… «Ca va, j’ai compris. T’as déjà un fiancé, t’as un amant… » Ce Noah trucmuche… « T’as pas besoin d’un boulet à ta cheville c’est ça ? » Je m’avançai pour tapoter l’épaule de son employé et lui demandai : « Monsieur Thomas, vous pouvez arrêter la voiture, je vais descendre ici… » Comme si j'étais capable de retrouver mon chemin tout seul...
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Je n’ai jamais été vraiment colérique, j’ai toujours trouvé les personnes qui criaient et piquaient des crises horriblement ennuyantes. J’arrivais la plupart du temps à tourner en dérision ce qui pouvait m’énerver, je m’amusais du malheur des autres, je m’amusais aussi de mon propre malheur, c’était une façon pour moi de ne pas laisser toute la merde qui m’entourait m’atteindre. Avec Denys, mon ton n’était pas vraiment monté, il était froid, plus sec mais je n’ai jamais aimé crier alors il restait plutôt calme quoi qu’agacé. Je n’arrivais pas à en rire, de cette situation, de nous deux … et dieu seul savait à quel point je pouvais avoir une répartie cinglante, seulement là je n’y arrivais pas. Je n’arrivais même pas à le regarder en lui parlant, je n’en pouvais plus de voir son regard beaucoup trop vrai, un peu trop doux, un peu trop blessé peut être. Je craignais certainement se pincement à la poitrine à chaque fois que je me risquais à croiser son regard. Je pris le risque de rompre le silence qui régnait entre nous, en lui parlant clairement de mes doutes par apport lui et lui sans surprise les réfuta un après l’autre. Je pus à peine masquer ce frisson naissant lorsqu’il me murmura qu’il m’aimait à l’oreille et pourtant je n’y répondis pas, parce que je n’étais pas certaine, parce qu’en dehors de Noah, je n’avais jamais dit à quelqu’un d’autre « je t’aime ». Il me parla ensuite de la blonde qui l’avait embrassé, elle était son amie et sa colocataire « Eh bien je suis ravie d’apprendre qu’en plus tu vis avec elle …», mon ton était devenu un peu plus léger, un peu plus insolent mon masque d’ironie reprenant enfin le dessus. Que ce baiser ait un sens ou pas, je m’en fichais complètement à vrai dire. Je ne supportais juste pas cette image de lui en embrassant une autre. Il reprit ensuite, disant que j’avais déjà un fiancé, un amant et que je n’avais pas besoin d’un boulet en plus à ma cheville. Sa remarque m’arracha un « imbécile … » un peu spontané, parce que je ne voulais pas de ce mariage avec Ael, que Noah n’était pas mon amant … c’était juste … Noah et j’imaginais aisément que Denys ne pourrait pas comprendre la relation qu’on avait.  Il interpella ensuite mon chauffeur chose que me fit rouler des yeux  et lui dire d’un ton calme « Il travaille pour moi Denys, pas pour toi … il s’arrêtera quand je le lui dirai  … et puis tu es ivre ». Je ne comprenais pas comment il pouvait se dire qu’il n’était qu’un boulet à ma cheville, je suis Gabrielle Lloyd Ferguson, je n’ai pas de boulet à ma cheville, je ne prends pas le temps de m’en encombrer et s’il était là, dans cette voiture avec moi c’était bien parce qu’il comptait un peu trop. « Tu m'agaces … j’aurais aimé pouvoir te larguer là sans une trace de remord, mais je ne peux pas, j'aurais toujours cette envie irrépressible de regarder vers toi et ça m'énerve». C’était l’équivalent d’un « tu comptes pour moi » version Gabrielle et si cela pouvait sembler facile à dire, moi je n’osais le dire qu’à demi voix, le visage toujours tourné vers l'extérieur.  
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   J’avais beau afficher mon assurance, lui répéter, lui souffler au creux de l’oreille, cette déclaration que depuis l’été je lui avais martelé, ces trois mots qui me valaient toujours des réactions fermées et déroutantes, il n’y avait rien à faire. Mon ex jouait l’intouchable. A nouveau, c’est de l’indifférence que je récoltais de la part de la brune donc. Même pas un regard… Tout ce que la demoiselle retenait de mes mots, c’était qu’Ash était non seulement ma meilleure amie mais également ma coloc. Je m’empressai de me justifier, m’empêtrant un peu plus dans explications inutiles. « On a chacun notre chambre hein, on partage le loyer pas notre lit… » Mise à jour à refaire dans trois mois… Je me qualifiais de boulet à sa cheville, ce qui fit m’attribuer un autre qualificatif : « Oui, ou un imbécile si tu veux… » En attendant, puisque cette discussion ne servait à rien, j’attirai l’attention du chauffeur de miss Ferguson pour lui demander de me laisser là. « Un imbécile ivre, de mieux en mieux… » répétai-je, reprenant ses mots pour me désigner, alors qu’elle me faisait remarquer que son employé n’allait pas exécuter ma demande, à savoir me laisser ici. Je ne sais où d’ailleurs, je n’avais absolument pas suivi la route, trop obnubilé que j’étais par la présence de mon ex à côté de moi. Peut être que j’allais trouver un arrêt de bus, ou une bouche de métro… Je me débrouillerais, dans tous les cas. « Puisque je t’agace, puisque je t’énerve tant, dis à Tom de me laisser là alors. » Parce qu’en effet, la voiture n’avait aucunement ralenti, malgré ma demande express pour descendre. J’étais loin d’avoir saisi le sens caché, bien enfoui, des mots de la belle. Avec quatre grammes dans chaque bras, il me fallait les paroles, le doublage ET les sous titres pour que je comprenne quelque chose, et pour l’heure tout ce que je voyais c’était qu’elle en avait raz le bol de moi. « Puisque tu n’arrives pas à me larguer là, je vais t’aider, c’est moi qui vais descendre. » L’air boudeur, je glissais sur l’opposé de la banquette arrière, attrapant la poignée de la portière, constatant rapidement qu’elle était verrouillée.   
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Puisqu’on en était là, aux justifications stériles, à la jalousie dévorante, puisque la seule que je savais faire était le blesser et me blesser en retour … à quoi bon s’obstiner à croire que ce genre de chose était fait pour quelqu’un comme moi. Je savais aimer, je savais aimer jusqu’à en crever mais ça … ce qu’il me demandait, me jeter dans ses bras et croire ses mots en espérant que la chute ne me sera pas fatale, ça je m’en sentais incapable. Je n’entendais plus rien, je ne voyais même plus le fait qu’il essayait désespérément de m’expliquer qu’il n’était en rien responsable de ce baiser. Je ne voyais pas le fait qu’il tentait de me rassurer. A défaut de pouvoir le repousser clairement, je jouais l’indifférence, l’usure, je faisais les choses lâchement parce que j’étais énormément de choses, mais courageuse je ne l’étais pas. Son ton devint de moins en moins patient et moi, je devins de moins en moins confiante. Ce qui devait arriver, arriva et las de mon indifférence, de mes paroles acerbes et mon incapacité à exprimer correctement ce que je pouvais avoir à l’esprit, il me demanda de le laisser là. Je devrais être soulagée non ? Savoir que lui-même prend la décision de partir devrais me soulager, je n’avais pas à le faire et puis, les choses seraient plus facile sans lui. Alors pourquoi je n’étais pas soulagée ? Pourquoi l’entendre parler ainsi faisait mon cœur s’affoler et ma respiration devenir plus difficile ? Je marquai un moment de silence avant de déglutir et de sortir difficilement un « Bien … ». Trop orgueilleuse pour avouer avoir besoin qu’il reste, trop lâche pour lui dire que je tenais à lui, trop stupide et névrosée pour tout simplement le croire. « Thomas, je crois qu’il y a un arrêt de métro au bout de la 21eme , nous y déposerons monsieur Zacharias  ». Je remarquai bien le malaise de mon chauffeur, tout comme j’avais remarqué le fait qu’il tournait volontairement en rond depuis notre départ mais j’étais bien trop épuisée par tout ça pour faire une quelconque remarque sur son indiscrétion. Le voyant essayer d’ouvrir la porte je tournai la tête vers lui « arrête tu veux, je ne t’obligerais en aucune façon à rester si tu ne le souhaites pas  » bien que j’en crève d’envie, de t’enfermer dans cette voiture, de gré ou de force,  pour que je puisse être la seule personne au monde à pouvoir te regarder, la seule à pouvoir te trouver beau. La voiture tourna sur la 21eme et alors que nous nous approchions de la station de métro je m’approchai de lui avant de déposer un baiser sur sa joue «fais attention à toi … s’il te plait ». Je forçai un léger sourire avant de retourner à ma place, croisant de nouveau les jambes et tentant comme je le pouvais de garder mon calme. Stupide Gabrielle, ta lâcheté finira par te couter beaucoup plus qu’elle ne t’apporte.  
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  C’était que je finirais par me vexer. Ou alors c’était l’alcool, j’étais pourtant pas d’une nature à avoir l’alcool mauvais. En tout cas, j’étais à l’autre bout de la banquette, boudeur, réclamant qu’elle me laisse descendre puisqu’apparemment je n’étais qu’un imbécile ivre qui l’agaçait et l’énervait, pour résumer. Un –bien- froid et décidé s’échappa de la bouche de la demoiselle qui s’adressa ensuite à son employé pour lui demander de s’arrêter quelques rues plus loin, puisque si trouvait un arrêt de métro. Exaspérée par mon geste impatient sur la poignée, Gabrielle daigna enfin m’accordait un regard, me soufflant combien m’agiter était inutile, qu’elle ne me forcerait pas à rester. « Si je ne le souhaite pas ? » répétai-je alors avec une pointe d’agacement en relevant le menton vers elle pour capter son regard, reprenant mot pour mot la fin de sa phrase. « Gabrielle, n’inverse pas les rôles, c’est toi qui ne me souhaite pas ici, dans cette voiture, à tes soirées, dans ta vie… » Extrapolons et généralisons. Croisant les bras les bras avec un air renfrogné après les résistances de la portière, je patientais ensuite, jusqu’à l’arrêt complet du véhicule, un peu plus loin, le chauffeur ayant suivi à la lettre les indications de sa boss. Ce fut finalement elle, cette fois, qui réduisit la distance entre nous. Mes paupières se fermèrent en sentant ses lèvres se poser contre ma joue, j’aurais voulu qu’elles s’y scellent, mais ce fut bientôt l’air qui les remplaça alors que la demoiselle reprenait place un peu plus loin sur la banquette. Je rouvris les yeux, tournant la tête juste à temps pour capter le faible sourire sur ses lèvres. « Tu remercieras Lisa Rose et son ami là, Anastase, pour la soirée… » ajoutai-je donc. On pourrait y déceler une certaine forme d’ironie, penser à de la rancœur envers les deux eliots qui s’étaient joués de moi pour m’attirer là bas, pour me faire assister au baiser de Gabrielle et de ce Noah, mais la vérité c’était qu’il n’y avait aucune nuance de sarcasme ou d’amertume dans ma voix, j’étais sincère. La preuve lorsque je précisais : « J’étais content de te voir ce soir… Malgré tout… » Parce que c’était toujours comme ça, voir Gabrielle n’était jamais gratuit, y’avait un prix à payer. Ce soir, on s’était moqué de moi, ce soir on m’avait piégé, et ensuite je n’avais eu que des reproches et pourtant, au fond de moi, je n’arrivais pas à étouffer la petite étincelle de bonheur que le fait d’avoir passé ce trop court moment avec elle m’avait plu… « Bonne nuit Gabrielle. » Ma main s’empara ensuite de la poignée à nouveau, cette fois la portière s’ouvrit et je disparus dans l’obscurité de la bouche de métro rapidement…  
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Il avait raison quelque part,  je n’avais eu de cesse de le repousser et lui s’était acharné, peut être que j’avais aimé ça au fond … le fait qu’il insiste, qu’il continue à espérer. Peut-être que d’une façon perverse, j’avais aimé avoir ce pouvoir sur lui, j’avais aimé qu’il souffre pour moi, jusqu’à ce que ça me fasse souffrir en retour. Alors son ton agacé, je n’en tenais pas compte parce que ses mots étaient vrai : C’était moi qui ne voulait pas de lui et non pas lui qui voulait fuir. Je le savais, que j’aurais préféré ne pas avoir ce pincement au cœur alors qu’il était là … tout près de moi, que je ne voulais pas qu’il me manque, je ne voulais pas penser à lui, je ne voulais lui accorder le moindre pouvoir sur moi. Alors d’une certaine façon, il avait raison. Je ne dis rien à ses mots, bien trop vrai pour que le sarcasme et l’ironie arrivent à les détourner. Lorsque mes lèvres vinrent se poser sur sa joue, j’eus l’impression qu’un million de lames venaient de m’écorcher, parce que je savais que c’était le moment où nous allions nous quitter et que malgré moi je ne pouvais supporter cette idée. Je lui accordai un regard peiné alors qu’il évoquait Lisa-Rose et Hadès et je savais qu’en aucun cas il ne pourrait supporter notre monde. Ce qu’il avait vécu ce soir n’était qu’une infime partie de ce dont les gens qui venaient de notre milieu étaient capables de faire, de la fourberie qui pouvait y régner, de la jalousie et surtout du besoin irrépressible de faire comprendre à l’autre qu’on pouvait l’écraser à tout moment. Il valait mieux qu’il se persuade alors, que je ne pouvais pas le supporter. Comment pouvais je le prendre lui et toute la gentille qui l’entourait alors que je vivais dans un monde de requin. Ses mots ne faisaient que confirmer ce que je pensais, il était bien trop gentil et sincère pour nager dans ses eaux là. Pourtant, une petite partie de moi voulait qu’il me garde dans son aura, si chaleureuse et réconfortante et m’éloigne loin de la dureté et de la froideur de mon monde. Il attrapa la poignée et ne détachant pas mon regard de lui je murmurai un « Bonne nuit Denys … » avant de le regarder s’éloigner. Mon chauffeur me regardait à travers le rétroviseur et levant mes yeux vers lui j’articulai distinctement « N’y pensez même pas … rentrons, cette soirée n’a que trop durée ».  
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