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J'aurais vécu d'avoir voulu ta peau (Gab)

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 J’attrapai la poignée, et poussai la porte pour me retrouver dehors, devant l’imposant manoir, quittant l’ambiance mi sulfureuse, mi malsaine, qui régnait entre le melting pot d’invités de cette étrange soirée. Le froid de la nuit me saisit aussitôt, moi qui avais laissé mon T shirt à ce type là… Si j’avais su qu’il viendrait ensuite faire du rentre dedans à Gabrielle en menaçant de lui prendre sa jupe, je l’aurais gardé mon haut. J’avais toujours mon sweat que je zippais, remontant la fermeture éclair jusqu’en haut. Mes prunelles s’habituant un peu à la pénombre, je balayai l’allée des yeux pour essayer de la repérer. Elle était sortie quelques minutes plus tôt, parce que quelques minutes c’était le temps record que j’avais réussi à tenir avant de fondre vers la sortie pour la suivre, malgré les conseils avisés de Lucky. Bref, Gabrielle ne pouvait pas être bien loin. Sa silhouette se détacha, dans l’obscurité, avançant un peu plus loin, au bout de l’allée, et je courus pour la rattraper en la hélant : « Gabrielle ! Attends ! » Elle avait dit quoi Lucky ? Ne surtout pas la suivre, ne pas lui faire comprendre que j’étais à sa merci, ne pas lui laisser croire que j’étais son jouet. Et là, clairement, j’accourais vers elle… Pas très doué pour suivre les conseils le petit Denys. Je me retrouvais finalement devant elle, essoufflé après mon sprint et pas aidé par l’alcool qui devait circuler à l’heure actuelle dans mon sang vu les verres que j’avais enchainés à l’intérieur. Mon regard se posa quelques secondes sur le morceau de tissu jaune toujours entre mes mains et je me rappelais l’avoir saisi avant de sortir : mon prétexte pour la suivre, sa cravate. « T’as oublié ça. » annonçai-je donc, mes doigts s’emparant des siens pour lui remettre le fameux vêtement jaune. Mes yeux se plantèrent alors dans les siens, avec une lueur blessée… Je voudrais lui demander une explication, sur ce type au nom d’aristo qu’elle avait embrassé, sur l’autre gars qui en avait après sa jupe, je voudrais aussi lui ré-expliquer pour Ash et moi, mais je me tus, me contentant de cet échange de regard, lui laissant à elle, la possibilité de briser le silence, de m’expliquer ou bien de poser des questions…  
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 Je venais d’avoir un semblant de discussion avec Lisa-Rose, je ne savais ce qui était le plus terrible, le fait d’avoir fait confiance à une petit garce sans respect, ou me sentir aussi mal juste parce qu’elle avait utilisé Denys. J’aimais me persuader qu’il n’était rien, parce que c’était rassurant pour moi, j’aimais afficher un certain détachement quand il était là et quand je parlais de lui, parce que j’excellais quand il s’agissait de prétendre. Je pouvais être honnête sur beaucoup de sujet, je ne jouais pas de rôle la plupart du temps mais quand les choses touchaient à Denys … je ressentais le besoin d’afficher ce que j’avais de plus mauvais chez moi, comme si j’espérais qu’il prenne la fuite. Et devinez quoi ? Il ne fuyait pas, son discours restait le même et moi j’essayais désespérément de ne pas y croire. J’avais poussé les portes du manoir sachant d’avance comment ma soirée allait se terminer. J’allais rentrer, ouvrir une bouteille de vin pour finir le travail que le champagne avait commencé et j’allais pendant quelques heures oublier les images dérangeantes que j’avais vues pendant cette soirée. Ses lèvres contre celles de cette blonde. J’avais envie d’exploser, d’y retourner et de hurler à Denys d’arrêter, que je n’en avais rien à foutre de lui et paradoxalement, de lui hurler que je le détestais parce qu’il était capable de me manquer, de me blesser et que cela me rendait faible et vulnérable. Je poussai un soupire las, en me disant que même ça, je n’étais pas certaine qu’il le comprenne ou que ça l’arrête. Je baissai les yeux sur mon téléphone, pianotant un message à mon chauffeur, lui disant que je l’attendais à l’endroit où il m’avait déposé … stupide chauffeur qui bougeait sans mon autorisation. En avançant au bout de l’allée, une voix que je ne connaissais que trop bien me fit lever la tête … oh non pitié pas lui, pas maintenant. Je ne pouvais pas me battre contre lui maintenant, je n’arriverais pas à prétendre alors que je m’étais retenu toute la soirée. Je me retournai, regardant sa mine essoufflée … dieu que je le trouvais attirant.  Il me montra la cravate jaune que je portais durant cette soirée et même si j’étais épuisée je ne pus m’empêcher de rire, tendrement … parce que ce prétexte débile lui ressemblait tellement. Il prit mes doigts dans les siens pour me remettre le bout de tissu dont je n’avais rien à faire d’ailleurs. Et son regard vint se planter dans le mien, ce que j’y vis me serra le cœur, il avait l’air blessé. Je baissai les yeux en murmurant « ne me regarde pas comme ça » parce que ça me fait mal, quand tu me regardes comme ça. Je crois que je n’avais jamais baissés les yeux face à un homme avant, parce qu’aucun d’entre eux n’avaient été important. Je cherchais mes mots, ne savais pas vraiment quoi dire « Tu … tu peux garder la cravate, c’est de la très bonne soie et … et je ne porte pas cette couleur». Mais qu’est ce qu’on s’en foutait de ce bout de tissu jaune ! Cette manie que j’avais de raconté des choses sans intérêts quand la gêne me gagnait. Je déglutis osant poser la question, craignant la réponse « qu’est-ce que tu veux ?  »
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J’avais tenu deux minutes, à trépigner près du bar aux côtés de Lucky, deux minutes à faire semblant d’en avoir rien à foutre qu’elle soit partie, suivant donc le conseil soufflé par ma nouvelle amie, attendre, ne pas me précipiter vers la sortie pour la rattraper sur le champ… Et puis voilà, deux minutes plus tard, pas très fier de ce piètre record, me voilà dehors à lui courir après, avec le prétexte le plus nul jamais trouvé : celui de lui rendre cette cravate flashie oubliée sur le comptoir. Au moins, mon excuse eut le mérite de la faire rire. J’aurais pu rire moi aussi, de moi même, parce que je me savais complètement grillé, à la courser dans l’allée pour ça, mais j’étais encore trop hanté par ce que j’avais aperçu à l’intérieur, par ce baiser que j’avais surpris entre la jeune femme et ce Noah. Si mes lèvres avaient également goûté celles d’une autre ce soir, les deux baisers ne tenaient pourtant pas la comparaison. Ash m’avait carrément volé le mien, me prenant de court, usant de l’effet de surprise, ne me laissant pas l’occasion de l’éconduire. Le baiser que Gabrielle avait échangé avec son brun était très clairement consenti et voulu par les deux partis. Alors oui, quand mes prunelles se posèrent sur celles de la demoiselle, la peine se lisait dans mes yeux, malgré moi. « Tu voudrais que je te regarde comment ? Je ne sais pas faire semblant, je suis désolé.» J’avais trop bu pour feindre d’être heureux de la voir dans les bras d’un autre, je n’étais déjà pas très doué pour jouer la comédie en temps normal, alors ce soir, après les nombreux verres que j’avais enchainé, jouer les indifférents insensibles semblait définitivement impossible pour moi. C’est donc son regard à elle qui flancha, se rivant plus bas, sur nos mains, sur mes doigts qui avaient attrapé les siens pour lui glisser le morceau de soie jaune qu’elle m’invitait alors à garder. « Merci ? » soufflai-je sur un ton hésitant, ne sachant pas trop comment interpréter ce –cadeau- Je pourrais rebondir sur le fait que je n’avais pas très envie, moi non plus, de porter cette couleur. Le jaune était censé être la couleur des cocus non ? Mais pas la peine d’enfoncer le clou, et puis cocu je n’étais pas, puisqu’avec Gabrielle nous ne formions pas un couple. Elle était fiancée. « Mais c’est peut être à Ael qu’il faudrait l’offrir en fait… » Son fiancé savait ce qu’elle faisait ce soir ? Sur les lèvres de qui celles de sa future femme se perdaient ? L’absence du garçon alimentait encore plus mon impression de supercherie quant à ce mariage… J’essayais de ravaler ma rancœur, me répétant mentalement que je n’avais pas à me comporter ainsi, comme un petit ami jaloux, et je me radoucis lorsqu’elle reprit la parole pour laisser échapper cette question : qu’est-ce que je voulais ? « Toujours la même chose… » Mes mains lâchèrent enfin les siennes, mes doigts vinrent alors encadrer son visage avec douceur, l’invitant à relever les yeux vers moi, répondant ensuite, tout simplement : « Toi. »   
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Il parait que l’enfer ressemblait à ça, l’éternelle répétition de nos peurs. Peu importait ce que j’essayais de faire, à quel point mes mots pouvaient être blessants, comment mon attitude pouvait être repoussante, la situation se terminait toujours de la même façon avec Denys. Si seulement il pouvait marcher vers l’océan sans s’arrêter, ça m’enlèverait un poids sur les épaules et une peine dans le cœur. Je le détestais autant qu’il m’attirait, je voulais lui hurler dessus autant que je voulais l’embrasser, le blesser autant que je voulais le protéger. Au final, tous ces sentiments contradictoires me paralysaient et je finissais par ne rien faire du tout … ou je faisais les choses mal. J’étais persuadé qu’il m’était toxique, lui et son amour bien trop naïf pour exister. Il venait et essayait de me faire avaler toutes ces conneries auxquelles il croyait  et ça avait le don de me mettre hors de moi, parce que je me sentais glisser, je sentais qu’il réussissait à m’atteindre. Je ne voulais pas de lui ici, je ne voulais pas qu’il me parle, qu’il respire à côté de moi, alors pourquoi j’étais incapable de le lui dire ? Au lieu de quoi, je lui avais dit qu’il pouvait garder ce stupide morceau de soie et sa réaction me fit sourire, d’amusement je veux dire. Parce qu’il fit une allusion à mon fiancé, Ael … évidemment que ces fiançailles étaient non consenties mais ce qui me fit rire était le fait que Denys se fasse garant de ma réputation « Sérieusement Denys ? Tu vas te convertir en gardien de ma vertu ?  Tu veux m’offrir une ceinture jusqu’à mon mariage ?  ». Je me moquai clairement de lui, parce que la situation était carrément ironique. Denys gardien de ma vertu … alors que lui comme moi, avions des images inavouables qui nous traversaient l’esprit quand nos regards se croisaient. Je n’arrivais pas à le regarder, parce que son regard était trop vrai et que les mots qui sortaient d’entre mes lèvres sonnaient beaucoup trop faux. Même lorsque je lui demandais ce qu’il voulait cela sonnait faux, parce que je m’efforçais de le dire avec détachement. Sa réponse fit mon cœur s’emballer alors que ses mains sur mes joues réchauffaient et glaçaient en même temps mon épiderme. Il me voulait moi et en même temps, la peur, la panique et la colère semblaient s’inscrire dans chaque recoin de ma personne. « Putain … mais qu’est ce qui ne va pas chez toi ? », je lui posai la question dans un murmure, calme alors qu’il renfermait une colère froide. Mon regard ne pouvait pas échapper au sien, je me sentais piégé et si j’avais pu, je me serais évaporée. « Pendant combien de temps tu vas essayer de me faire croire à tes mensonges ? ».  Pendant combien de temps il allait me faire croire qu’il pouvait m’aimer, qu’il était seulement capable de le faire. « Tu sais quoi … je pense que tu devrais retourner à l’intérieur et raconter tes mensonges à qui voudra bien y croire … comme cette blonde, je suis certaine que tu auras ce que tu voudras avec elle ». Mais laisse-moi partir, laisse-moi enregistrer cette image de toi en embrassant une autre dans ma tête, laisse-moi la ruminer, la détester et te détester. Laisse-moi me convaincre, qu’en fait, tu ne sauras jamais m’aimer.
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 Elle ne voulait pas que je la regarde ainsi mais mon regard demeura le même malgré tout, m’excusant, avouant être incapable de faire semblant.  Je ne pouvais pas feindre l’indifférence. Pas après cette soirée riche en déceptions. J’étais venu pour elle, pour Gabrielle, parce que j’avais cru qu’elle m’avait écrit, qu’elle m’avait demandé de l’aide… Et la suite n’avait été qu’un enchainement de désillusions : la découvrir pendue aux lèvres de ce d’Aremberg, apprendre via les sous entendus de Lisa-Rose qu’elle ne m’avait en réalité jamais écrit, puis la voir flirter avec ce Anastase qui ambitionnait de lui arracher sa jupe… Non, effacer cette lueur triste de mes yeux, ce n’était pas dans mes cordes. J’acceptai quand même le présent qu’elle me faisait, cette cravate, que je venais de lui glisser dans les mains, mon prétexte pour l’avoir coursée dans cette allée. Mais je ne pus retenir une petite remarque sur son « fiancé » en référence à la couleur du vêtement, jaune cocu… La réflexion amusa la brune. Etant donné la façon dont nos rencontres avaient tendance à se finir, j’étais en effet bien mal placé pour jouer les défenseurs d’Ael et pour sermonner Gabrielle sur la fidélité qu’elle devait au garçon. Alors un petit sourire se dessina sur mes lèvres après ses mots : « Peut être que je vais faire ça oui. Tu m’offres une cravate, je me dois de t’offrir quelque chose en retour. » Ma façon d’avouer que ça ne me plaisait pas, que ces gars l’embrassent, l’approchent, envisagent de la déshabiller…  Et puis, lorsqu’elle me demanda ce que je voulais, c’est en encadrant son visage de mes doigts, en plongeant mon regard dans le sien, que je réitérais une énième fois ma déclaration : je la voulais elle. Et le voile de tristesse refit surface à l’instant où ses lèvres laissèrent échapper ce murmure. « Je… » Désarçonné. J’en perdais mes mots et le voile de tristesse refit son apparition sur mon visage. Si j’avais cru quelques instants, qu’avec cette discussion textile autour du vêtement que je venais de lui rendre, les tensions entre nous étaient quelque peu descendues, je me trompais. Parce que la demoiselle remit vite ce qui l’avait, elle, dérangé au cours de cette soirée, me reprochant mes mensonges, remettant Ashleigh sur le tapis, le baiser que m’avait offert ma coloc n’étant visiblement toujours pas digéré du côté de Gabrielle. « J’aurais pas ce que je veux… Pas avec elle. Ni avec aucune des filles présentes à cette soirée. » Parce que celle que je voulais, c’était Gabrielle. Là, devant moi, refusant de l’entendre, refusant de le croire… Je ne me risquais pas à le répéter à nouveau, pour me voir encore traiter de menteur à quoi bon ? « Laisse moi au moins te raccompagner… S’il te plait. » Comme si elle avait prévu de rentrer par le métro de nuit comme moi. Mes mains étaient toujours sur ses joues, les caressant doucement, malgré les réticentes évidentes de la jeune femme. Je n’avais juste pas envie que l’on se sépare là dessus… Peut être que faire le trajet retour vers le campus ensemble me donnerait l’occasion de la faire changer d’avis à mon sujet.   
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J’avais envie de me gifler moi-même, cela faisait des mois que je lui résistais, tout ça pour arriver à … ça. J’étais jalouse, moi … Gabrielle, j’étais jalouse. Ce m’énervait réellement, pas comme un petit agacement qui passe au bout de quelques minutes, non, ça m’énervait profondément … ça m’énervait tellement, que j’étais presque certaine que ma nuit allait être blanche. J’étais prête à tout, pour effacer ce sentiment qui macérait dans ma poitrine, on m’aurait dit de rentrer au couvent pour ne plus ressentir ça que je m’y serais précipité. Comme j’étais jalouse, comme j’étais folle de rage de l’être, je le lui faisais payer à lui … à Denys.  Lui qui avait un regard beaucoup trop doux, beaucoup trop vrai et beaucoup transparent pour que j’arrive à le supporter maintenant. Ma première réaction à ses mots fut de le traiter de menteur, parce que s’il m’aimait vraiment, je ne serais pas en train de ressentir ça maintenant. Piégée, mon regard ne pouvant se dérober au sien, je pouvais encore y lire la tristesse « Je t’ai dit de ne pas me regarder comme ça … » tentant comme je le pouvais d’éviter son regard. Même avec toute la colère, ça me touchait toujours de le savoir blessé et plus encore quand j’étais la raison de la tristesse qu’il pouvait ressentir. Il voulait me raccompagner, je le toisais, laissant échapper un soupir exaspéré « Non … », déglutissant difficilement tant cela me coutait de sortir ce mot. Je laissai le silence planer quelques secondes, peut-être des heures, parce qu’il était pesant ce silence, parce que je regrettais mon « non », je regrettais cette soirée et les images que j’avais pu y voir. Ma tête se tourna au moment où j’entendis la voiture arriver enfin … stupide chauffeur qui avait pris tout son temps. Je tournai le dos à Denys, bien décidé à le laisser planter là, voulant lui faire payer la jalousie que je ressentais … cette colère qui m’empêcherait surement de dormir. Puis je finis par pousser un léger soupire, agacée par mes propres pensées, mon propre comportement alors que m’apprêtais à entrer dans la voiture « Viens, c’est moi qui te raccompagne … vu ton état, si on pouvait éviter que tu te fasses voler dans le métro ». Froide, sèche. Parce que pour moi le métro de Boston était un endroit obscur que je ne connaissais absolument pas … dieu seul savait ce qui pouvait s’y cacher. Puis si je pouvais éviter de rajouter la culpabilité à la pléiade d’émotion négative que je ressentais. Le chauffeur nous ouvrit la porte et après l’avoir remercié d’un léger hochement de la tête, je m’installai à l’arrière attendant que le jeune homme me rejoigne.
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 J’étais vraiment trop mauvais acteur, incapable de masquer mes émotions, encore moins avec mon alcoolémie actuelle. Et ça l’énerva de plus belle, ma mine défaite à ses mots, à ce qualificatif de –menteur- qu’elle me colla aussitôt. Elle me sermonna à nouveau sur ma façon de la regarder. Mes doigts libérèrent son visage, et c’est sur le mien, sur mes paupières qu’ils finirent par se poser, mes paumes venant les cacher un instant pour obéir à son ordre en m’excusant : « Pardon, pardon… » Je ne savais pas faire semblant, je le lui avais dit, alors si elle ne voulait pas que je la regarde avec peine lorsque je la sentais s’éloigner, le seul moyen c’était de  camoufler mes yeux. J’affichai de nouveau mes prunelles pour lui quémander une seule chose : qu’elle me laisse la raccompagner. J’eus le droit à un non qui me brisa le cœur. Je tournai la tête vers le manoir à quelques mètres de là, mes pupilles fixant la vieille bâtisse pour épargner mon interlocutrice, lui épargner la nouvelle lueur blessée qui je le savais devait briller à cet instant dans mon regard.  Un silence un peu pesant s’installa alors, briser par un bruit de moteur. Gabrielle avait alors fait volte face, et je compris qu’il s’agissait surement de sa voiture perso, que j’avais été bien naïf de nous imaginer un instant rentrant bras dessus dessous par les transports en communs. Elle allait vraiment me planter là ? Comme ça ? Sans un au revoir ? Je restais immobile, figé devant son dos qui s’éloignait, mon –attends-, mon –reste- restant bloqué au creux de ma gorge. Je voulais la retenir mais à quoi bon ? Pour me ridiculiser encore davantage ? Et au dernier moment, ce fut elle qui sembla changer d’avis, m’invitant à la suivre, insistant sur mon état. Un sourire se dessina malgré moi sur mes lèvres et c’est limite si je ne me mis pas à courir pour parcourir les quelques mètres qui me séparaient de la voiture, venant m’installer sur la banquette arrière aux côtés de Gab, rebondissant sur ses derniers mots : « Ca serait dommage qu’on me vole ma belle cravate. » renchéris-je, ma bonne humeur faisant son retour, commençant à essayer de nouer maladroitement le morceau de tissu autour de mon cou en continuant : « C’est de la soie, et puis surtout c’est un cadeau, j’y tiens… » Elle avait surtout raison de s’inquiéter Gabrielle, c’était ma cravate jaune que je me serais fait piquer au vue de mon état, mais mes clés d’appart, de bagnole et mon porte feuille très certainement…  
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Tout chez lui, de son regard à sa posture ou encore à sa façon grossière de vouloir détendre l’atmosphère, tout absolument tout m’attirait. Même folle de rage contre lui, même en ne pouvant supporter cette image de ses lèvres contre celles de cette blonde … même en ayant tout ça en tête, je ne pouvais pas me résigner à le repousser. Qu’est-ce que j’en avais à foutre de son état d’abord ? Qu’est-ce que ça pouvait bien me faire qu’il soit ivre au point de se faire racketter dans le métro ?  J’aurais aimé répondre « rien », mais la vérité était tout autre et puis malgré moi, je n’avais pas envie de rentrer seule … je n’avais pas envie d’être loin de lui. Je l’invitai donc à s’installer dans la voiture, lui proposant de le raccompagner à défaut de lui dire que le fait de l’avoir vu avec cette blonde rendu folle et que j’aimerais être la seule à pouvoir savourer ses baisers. Je m’installai à l’arrière de la voiture en croisant les jambes et je ne pus m’empêcher de pousser un léger soupire agacé en entendant sa bonne humeur alors qu’il s’installait à côté de moi. Le chauffeur ferma la porte et pris sa place au volant. Regardant Denys du coin de l’œil je le vis entrain d’essayer de nouer maladroitement la cravate, je roulai des yeux en voyant son geste plus qu’approximatif. On vivait vraiment dans deux mondes parallèles, je crois que j’ai appris à nouer une cravate alors que j’avais 7 ans. Je tournai le visage vers lui avant de me saisir du bout de soie sans délicatesse, éloignant ses mains pour commencer à le nouer correctement, d’un geste habile. Je pourrais le faire les yeux fermés et même avec une bouteille de vin dans le nez. « Ne souris, ne ris pas … ce n’est pas parce que je t’invite dans cette voiture que j’oublie pour autant ce qui s’est passé à cette soirée ». Lui dis-je sèchement, alors que je finissais de serrer le nœud et d’ailleurs d’un coup sec je fis exprès de le serrer à outrance avant de lever les yeux vers lui « d’ailleurs je n’oublierai sans doute jamais … ». Sale gamine capricieuse et rancunière. Je tournai de nouveau la tête vers la fenêtre, évitant alors de le regarder, faisant mon possible pour garder mon calme et ne pas lui poser plus de question sur ce qui s’était passé et sur la fille qui l’avait embrassé, chose qui me demandait un effort surhumain. En dehors de ma curiosité à son égard, j’avais besoin d’entendre dire que ce n’était rien même si je finirai sans doute par ne pas y croire. Ce besoin presque vitale de me sentir rassurer par lui et surtout de faire taire cette inquiétude et la jalousie qui venait la parfumer. Je poussai un soupir, feignant le désintérêt « Il va me déposer ensuite tu indiqueras à Thomas … »  désignant le chauffeur d’un geste vague « L’adresse à laquelle tu veux descendre ». Voilà, je passerai moins de temps en sa compagnie, le manoir n’étant qu’à une quinzaine de minutes, un début pour me sevrer de lui et oublier tout ce que j’avais vu ce soir.  
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  Je pensais que tout était cuit, que l’affaire était pliée, alors qu’elle s’éloignait en direction de sa voiture, et puis elle eut ces quelques mots, m’invitant à la suivre, qu’elle me raccompagnait… Tout mon abattement s’effaça, disparut, un sourire éclairant mon visage alors que je m’engouffrais à sa suite dans le véhicule, manifestant un enthousiasme que j’aurais du un peu tempérer, mais que je ne contrôlais pas vraiment. De toute façon, j’étais encore trop saoul pour remarquer ses petits coups d’œil exaspéré ou son soupir las. La porte refermée par le chauffeur derrière nous, l’employé retourna à l’avant, démarrant l’automobile, prenant la route alors que de mon côté je me mélangeais les pinceaux en parlant de ma cravate jaune, le présent que venait de me faire la brune et que j’essayais de nouer en vain autour de mon cou. J’avais jamais su me débrouiller avec ce genre de vêtement de toute façon. Mes gestes, ou mon blabla, eurent raison de l’agacement de la demoiselle qui chassa mes mains de la soie pour se charger elle même du nœud. Elle me conseilla de modérer ma bonne humeur, me rappelant qu’elle avait encore en tête cette soirée, ce qu’il s’y était passé. « Tu veux dire quand tu as embrassé ce grand brun là ? » Saoul, gentil, naïf… Mais c’est qu’il savait aussi être piquant le petit Denys, et lui rappelait qu’elle, en première, avait laissé traîner ses lèvres sur celle d’un autre. Mauvaise attitude surement, parce qu’elle ajoutait qu’elle n’oublierait peut être jamais, détournant le regard, laissant ses yeux se perdre sur l’obscurité de l’extérieur. « Gab… » soufflai-je alors, mes doigts venant caresser un instant sa joue.  Mais dans la tête de l’eliot, tout était déjà réglé, elle allait bientôt arriver chez elle et mister Thomas me déposerait ensuite à l’adresse que je lui indiquerais. « Je veux descendre avec toi… » répondis-je alors aussitôt, pas convaincu néanmoins que le chauffeur me laisserait suivre sa patronne si facilement.
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Je lui faisais savoir, tout en nouant la soie autour de son cou que je ne comptais pas oublier ce qui s’était passé à cette soirée et que trouvait il à me répondre ? Il s’empressa de me renvoyer à la figure le baiser que j’avais échangé avec Noah. « Ne tente même pas de jouer à ce jeu avec moi Denys … », lui soufflai-je sans même le regarder, les yeux toujours rivé sur la route qui défilait à la fenêtre. Il n’avait pas le droit de me reprocher mon baiser avec Noah … parce que c’était Noah et que c’était moi et que rien de ce que je pouvais partager avec lui n’était comparable à ce truc grossier et médiocre que je l’avais vu échanger avec la blonde. « Tu ne sais même pas de quoi tu parles ». Sa main vint caresser ma joue et à son contact, je fermai furtivement les yeux « Ne fais pas ça … », lui dis-je dans un murmure, c’était plus douloureux qu’autre chose. Parce que maintenant, en pensant à ses doigts contre ma joue, en les sentant contre ma joue je pensais à toutes celles avec qui il avait pu effectuer ce geste. Il insista ensuite, disant qu’il voulait descendre avec moi, chose qui me fit rire doucement, de façon moqueuse « mais bien sur … sors toi cette idée de la tête ça n’arrivera pas». Je remarquai bien le malaise de mon chauffeur, malaise qui j’espérais allait le faire conduire un peu plus vite que ça. Je laissai le silence remplir l’espace quelques instant, peut-être quelques secondes, peut-être plus, le temps me paraissant incroyablement long « Tu sais pourquoi tu n’as pas le droit de me reprocher ce baiser ? » je soufflai calmement, les yeux toujours sur l’extérieur, évitant ainsi tout contact avec lui « Parce que moi je ne t’ai jamais dit que je t’aimais, parce que je suis peut-être la plus mauvaise personne que tu puisses connaitre mais jamais je ne te dirais que je t’aime sans en être absolument certaine ». Je marquai une pause, laissant échapper un soupire las qui trahissait le fait que tout ça me touchait bien plus que de raison « Toi tu me l’as dit, tu me l’as répété et j’ai commencé à … » à y croire « et après tu joues à ce petit truc avec cette fille … » un pointe de dégout dans ma voix calme. « Je n'ai pas de temps pour ça. Tu n’as pas le droit de me reprocher ce baiser  ».  
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