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I can tell by the way you carry yourself
feat. Artwald
« Tu vas rester pendant longtemps comme ça à m'ignorer ? » Sourcils froncés, je regardais l'étendue de la ville à travers la fenêtre. Je pouvais apercevoir son reflet, mais je ne daignais même pas le croiser. Oui, j'allais rester comme ça pendant longtemps, à l'ignorer, parce que ces propos je ne voulais les entendre. J'étais bloqué dans cette chaise roulante, j'avais tous les droits. J'avais le droit de garder le silence quand j'en avais envie, j'avais le droit d'agir de manière égoïste si j'en avais envie, j'avais le droit d'être passif si l'envie m'en prenais. J'avais perdu mes jambes, j'avais perdu le pouvoir de faire ce que je voulais, la capacité à marcher, courir, danser, nager, sauter...Et même si le docteur me le répétais assez souvent, il fallait du temps et de la rééducation, tout ce que je voulais c'était retrouver mes capacités comme avant. Et comme chaque matin, lorsque je me réveillais et que je réalisais que j'étais bloqué, je perdais encore un peu plus d'espoir chaque jour. Je l'entendis prendre une grande inspiration, et je supposais qu'il allait finir par jeter les ponts: « Très bien. Fais moi signe quand Monsieur aura décidé de se bouger le cul » Je vis son reflet se détourner et franchir le seuil du salon. Je pris alors une grande inspiration en levant les yeux au ciel. Qu'avais-je fais pour mériter ça hein ? Qu'avais-je fais pour me retrouver dans cette foutu chaise ? Je déglutis, et sauvagement avant de saisir les roues de mes mains et de faire demi-tour pour aller faire valser les cadres sur les étagères un peu plus loin.

« Arthur...? » La voix de Liam, mon garde du corps, m'interrompit dans mon massacre. Je détournais la tête en le voyant, impassible, mais je savais que mon comportement lui déplaisait. « J'ai une certaine Mademoiselle Oswald qui est devant la porte. » « Et ? » Il prit un petit temps avant de prononcer ces mots : « C'est votre infirmière personnelle. » « J'en veux pas. » J'étais ferme, et radical. J'en voulais pas, je pouvais me débrouiller tout seul. Il se racla la gorge au moment où mon téléphone sonna. Je serrai des dents, et alla le chercher dans la poche. Mère. Je regardais l'écran sonner en me demandait si j'avais vraiment envie de répondre, mais je finis par le faire. « Bonjour maman...» « Ah...elle est enfin là, n'est-ce pas ?» « Je n'ai pas besoin d'elle. » « Si t'en a besoin, le médecin l'a recommandé. Alors pas de discussion, elle reste et elle va t'aider. » « T'as finis ? » « Non. Je passe te voir dans trois semaines, si j'apprends que tu l'as renvoyé...» Elle me menaçait comme si j'étais un gosse... « Très bien. Passe lui le bonjour, Elliott, d'accord ? » Et elle raccrocha. Je déglutis sauvagement, et alla explosé mon téléphone sur le mur d'à côté. Liam se racla de nouveau la gorge, et me retournant, je rugis: « QUOI ENCORE ? » Je me stopais net en la voyant à ses côtés.


© MADE BY SEAWOLF. @Oswald J. Holmes
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I can tell by the way you carry yourself
feat. Arthur Windsor & Oswald Holmes
Doucement, tu les sens te monter aux yeux ces larmes liées à la fatigue. Tu es au bord de la crise de nerfs, maintenant plus que jamais. Sans cesse tu as l'impression de t'enfoncer et de ne jamais remonter. Tu te bats avec toute ton énergie mais ça n'est pas suffisant et tu continue de couler. Chaque jour tu accumules un peu plus de pression sur tes épaules sans pour autant te plaindre mais tu te connais, tu sais que tôt ou tard tu vas exploser. Tes iris ne quittent pas le distributeur face à toi. Encore un refus, un de plus au point que la honte tu ne la ressens même plus. T'as fini par t'habituer à ne plus pouvoir retirer de l'argent. Toi, tu as connu la vie dans la rue et le fait de ne pas manger à ta faim seulement t'aimerais éviter ça à ta fille. Malheureusement avec tes études coûteuses tu dépends financièrement de ton père qui t'a coupé les vivres et maintenant tu vis comme tu le peux, dépendant de ton entourage. Aujourd'hui, tu ne pourras pas acheter les médicaments dont James a besoin. Tu vas devoir emprunter une fois de plus à ton frère, mais pas pour le moment, là tu dois travailler. Parce qu'en plus de tes études de médecine, tu enchaînes les petits boulots pour joindre les deux bouts. Là, tu as décroché un travail comme infirmière. On t'a averti que la tâche ne va pas être simple. Ton patient s'est retrouvé en fauteuil après avoir été fauché par une moto et cette condition le rend pour le moins … ronchon. Autant le dire, tu as hésité à accepter le job parce que le nom qu'il porte peu facilement mettre la pression et puis, tu connais sa sœur surtout. Mais cet argent t'en as besoin et tu finis par prendre la direction de Charles River. Sur place, tu sens une certaine angoisse t'envahir, mais t'as connu pire ces quelques fois où les urgences ont fini surchargées de personnes gravement blessées après un gros accident.

Devant la porte, tu donnes trois bons coups et t'attends sagement qu'on t'ouvre. C'est un homme grand aux larges épaules et qui a tout du garde du corps qui t'ouvre. « Je suis ... », « Oswald Holmes. Pile à l'heure. » Te coupe-t-il avant de soupirer. Tu arques un sourcil. Il est si malheureux que tu sois là ? Surprise mais sans te laisser démonter, tu remets la lanière de ton sac sur ton épaule. « C'est un mauvais jour. » Finit-il par t'expliquer. Tu opines sans trop savoir pourquoi alors qu'il te laisse entrer. En silence, tu le suis jusqu'à sursauter quand tu entends quelque chose se briser. Ce n'est qu'en arrivant dans la chambre que tu comprends qu'il s'agit d'un téléphone ayant eu la mal chance de rencontre violemment un mur. Ton voisin se racle la gorge et la réaction de ton patient ne se fait pas attendre. T'aurais pu sursauter si tu n'avais pas déjà eu affaire à des patients difficiles à l'hôpital, là tu te sens juste blasée. Malgré toi, tu le fixes. Il faut bien avouer que comme le reste de sa famille il a hérité de très bons gènes qui ne te laisseraient pas indifférente si tu n'étais pas son infirmière. Tu pinces tes lèvres et fais un rapide geste de la main. « Je vois que ma présence est déjà très appréciée. » Tu ne peux t'empêcher d'ironiser pour vite te rendre compte que ça l'agace. Ces journées à t'occuper de lui vont être vraiment sympathiques. « Je vous laisse. » Annonce le garde du corps que tu avais presque oublié. Tu le remercies avant qu'il ne disparaisse et te laisse seule avec Grincheux. « Simple curiosité, vous êtes toujours aussi accueillant ? » Tu le questionnes tout en montrant le pauvre téléphone tristement mort par terre d'un mouvement de la tête.


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Comment ne pas être énervé devant cette situation agaçante ? Retourner à Harvard avait été mon choix après l’accident à Londres. J’étais resté plusieurs jours afin de voir comment mon état s’améliorait, et simplement parce que j’avais ‘besoin’ du soutient de ma famille, selon ma mère. Mais en vérité, j’avais juste eu envie de rentrer à Boston, retrouver mon appartement et ma vie. C’était ça dont j’avais besoin, pas de simple journée enfermée au palais dans le but uniquement que chaque domestique me regarde avec leur pitié. Je me morfondais de mon état, oui. Parce que je n’en étais même pas responsable. Tout ça, c’était la faute d’un motard qui roulait trop vite un soir pluvieux, la faute d’un imbécile qui ne m’avait pas vu et qui sans doute avec un peu d’alcool avait finit par me renverser. Devrais-je être en colère ? Oui ! Parce que je ne pouvais en aucun cas me blâmer. Je ne pouvais en aucun cas blâmer mon entourage, ni le destin. Je blâmais que cet homme qui purgeait déjà sa peine à 1 mois de prison pour conduite alcoolisé. Que devrais-je faire d’autres ? Patienter ? Me donner à fond dans la rééducation ? Pour finalement me rendre compte que je ne les retrouverai peut être jamais ? Je n’avais ni le courage ni le cœur de me relever pour me rendre compte plus tard que je ne m’étais jamais relevé. ‘ Les sombres jours du Prince Elliott’ – la Presse internationale prenait un grand plaisir à m’enfoncer encore plus dans ces jours ténébreux. J’étais devenus leur premier sujet, lorsque je décidais de montrer mon bout du nez. Comment avoir envie de vivre correctement dans cette situation ? Quiconque dans ma situation aurait finit par abandonner. Pourquoi, moi, je n’avais pas le droit ? Parce que j’étais Prince ? Foutaise.

«  Je vois que ma présence est déjà très appréciée »  dit-elle en ironisant. Je serrai des dents un peu plus en tentant de ne pas exploser. J’étais à vive ces derniers temps, presque trop lunatique. Alors au moindre sarcasme, je pouvais renvoyer n’importe qui. Je ne relève aucunement sa remarque et sans attendre personne, revint devant la fenêtre où la simple vue de la ville pouvait m’apaiser. « Je vous laisse » dit Liam. Qu’importe, Liam était du même avis de tout le monde : il fallait que je prenne sur moi et que je me rééduque autant que possible. Mais lui, contrairement aux autres, savaient que discuter ne servait parfois à rien. « Simple curiosité, vous êtes toujours accueillant ? »  Je regardais droit devant moi, tandis qu’elle s’avançait dans la pièce. Son reflet finit par se dessiner en face de moi, et j’osais enfin l’étudier vaguement. Ces cheveux bruns, tombant en cascade, ses traits fin du visage, et probablement un sourire à tomber.  « Arrêtes de me juger. Vous ne me connaissez pas. »  Elle avait sans doute lu ses articles de presse, elle connaissait mon nom, mais elle était loin d’imaginer qui elle avait en face d’elle. « Je n’ai pas besoin de vous, ma mère le pense. Qu’importe la somme qu’elle a mit, je vous paye le double pour ne plus jamais revenir ici. » Radical ? Oui. Au moins, c’était clair.



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Ça promet. Telle est la première pensée qui te traverse l'esprit alors que Grincheux s'emporte dès ton arrivée. Tu as bien compris que ce cas n'allait pas être facile, tu es toujours prête à relever un défi, mais tu avoueras sans mal que là tu as un peu peur d'échouer. Pourtant, tu le comprends. Tu n'as jamais été dans un fauteuil et tu n'as jamais été victime d'un accident grave, mais tu te juges assez empathe pour savoir que ce n'est pas facile pour lui … pour n'importe qui dans sa situation en fait. La colère qu'il ressent tu la comprends, toi-même tu en as éprouvé une similaire lorsque tu as perdu ta mère adoptive puis ta meilleure amie. C'est cette incompréhension qui vous bouffe de l'intérieur et vous pousse à vous demander ce que vous avez bien pu faire pour mériter un tel sort qui met en colère. Ça, tu le comprends plus qu'il ne peut l'imaginer. Pour autant, tu préférerais qu'il évite d'être aussi désagréable parce qu'il le veuille ou non tu ne comptes pas te laisser marcher aussi facilement sur les pieds. Ton sarcasme en est la preuve. Tu ne peux pas t'empêcher de lui lancer des petites piques comme pour lui faire comprendre qu'avec toi il n'aura pas le dernier mot et ça ne lui plaît pas.

Peut-être que dans son monde de prince d'Angleterre il a pour habitude qu'on lui obéisse au doigt et à l’œil, mais tu n'es pas de ceux-là. « Justement je ne vous connais pas et je ne juge que ce que je vois. » Tu affirmes en croisant les bras contre ta poitrine. Et là ce que tu vois tu ne peux que le juger. Cependant tu finis par soupirer, relâchant tes bras le long de ton corps. « Vous mentiriez si vous m'affirmiez que vous ne m'avez pas jugé quand je suis rentrée ici. » Tu tentes un léger sourire pour apaiser la situation – du moins essayer – jusqu'à l'entendre dire que la somme que sa mère te paye, il la doublera si tu acceptes de partir. Parce que tu as l'air d'être aussi facilement achetable ? T'es quoi pour lui ? Un jouet dont il peut se débarrasser aussi simplement ? « Je suis ravie de savoir que vous n'avez pas besoin de moi mais c'est justement votre mère qui me paye et je lui ai promis de m'occuper de vous, je suis pas du genre à trahir mes promesses. » Ton regard fixe son dos puisqu'il a décidé de regarder à nouveau à travers sa merveilleuse fenêtre.

Tu ne doutes pas pour autant du fait qu'il voit à travers le reflet de cette dernière ton regard devenu sombre. « Écoutez Grincheux, j'ai besoin de ce travail et vous, vous avez besoin qu'on vous pousse. Ça ne vous plaît pas ce n'est pas mon problème. Je suis là parce que c'est pas avec votre comportement actuel que vous allez sortir de ce fauteuil, alors vous allez passer tout le temps qu'il faudra à y parvenir à me détester. » Pas sûre qu'il t'accepte mieux si tu lui parles ainsi, mais peut-être a-t-il besoin de comprendre que tu n'es pas aussi facilement impressionnable. Et puis, toi aussi tu viens d'un milieu riche. Toi aussi tu as vu des personnes obéir à ton père et ton grand-père sans poser de questions, c'est justement ce qui t'a permis de ne pas te faire avoir alors autant qu'il comprenne que son altesse n'a aucun pouvoir sur toi. « Et je me moque totalement de votre titre et du nom que vous portez. En revanche je connais votre sœur et je sais qu'elle ne me pardonnerait pas si j'abandonnais uniquement parce que vous êtes trop borné pour admettre que vous avez besoin d'aide. » De toute manière tu ne pourrais pas lui faire ça. Alexandra est d'un tel soutien pour toi que tu te dois d'autant plus d'aider son frère même si celui-ci n'est absolument pas d'accord avec ça.


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« Justement je ne vous connais pas et je ne juge que ce que je vois » Je roulais des yeux. Non sérieusement ? Et que voyait-elle exactement ? Un petit merdeux qui n'était pas d'humeur ? Un prince capricieux ? Ou un lâche qui avait abandonné ? J'avais envie de lui poser la question, mais elle enchaîna tout aussi rapidement : « Vous mentiriez si vous m'affirmiez que vous ne m'avez pas jugé quand je suis rentrée ici. »  Oh, ça allait être long. En plus de ça, c'est une pipelette. A vrai dire, je ne l'avais pas jugé, parce que je ne le voulais pas. Je n'avais pas besoin d'elle, et c'était ça qui me braquait simplement. « Non, je ne mentirais pas, parce que je ne vous jugeais pas. »  avouais-je le regard toujours perdu devant moi. Mais c'est lorsque finalement je lui proposais de la payer double pour ne plus la voir, qu'elle finit par s'emporter un peu plus. «  Je suis ravie de voir que vous n'avez pas besoin de moi, mais c'est justement votre mère qui me paye et je lui ai promis de m'occuper de vous, je suis pas du genre à trahir mes promesses. » Elle pris son souffle, mais au fond de moi, je savais que sa tirade n'était pas termine. « Ecoutez Grincheux, j'ai besoin de ce travail, et vous, vous avez besoin qu'on vous pousse. »  Grincheux ? J'eus presque l'envie de sourire, mais le ton qu'elle prenait commençait effectivement déjà à m'agacer encore plus. «  Ça ne vous plait pas, ce n'est pas mon problème. Je suis là parce que c'est pas avec votre comportement actuel que vous allez sortir de ce fauteuil, alors vous allez passer le temps qu'il faudra à y parvenir à me détester....Et je me moque totalement de votre titre et du nom que vous portez. En revanche, je connais votre sœur et je sais qu'elle ne me pardonnerait pas si j'abandonnais uniquement parce que vous êtes trop borner pour admettre que vous avez besoin d'aide. » Je serrai des dents avant de me retourner sauvagement vers elle. Je plantais mon regard sur elle, avant de prendre la parole : « T'as finis ton grand speech, princesse ? Je me fou royalement de l'avis de ma sœur, et de vos promesse à la con. Vous savez rien d'accord ? Rien de ce qui m'est arrivé et de ce que je subis. Pour vous, je suis juste le prince capricieux qui a abandonné, et qui veut pas surmonter son handicape. Et bien...DEVINEZ QUOI ? Ouai, je suis borné ! j'ai pas besoin d'aide, j'ai juste besoin de mes jambes. Alors allez emmerdez quelqu'un d'autre, et laissez moi être grincheux dans mon coin. »  Je m'avançais vers la commode et d'un seul clic mis de la musique rock à fond pour qu'elle me laisse enfin tranquille. C'était tout ce que je voulais, c'est si compliqué ?


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Tu arques un sourcil parce que, oui, tu doutes de ses paroles. Enfin s'il tient à croire ce qu'il dit c'est son problème et non le tien. Toujours est-il que pour une première rencontre c'est assez électrique. Tu pensais t'être imaginée le pire mais tu te rends compte que tu étais loin de la vérité. Ça serait pourtant tellement simple de baisser les bras. En colère, tu ne peux pas cesser de te dire que tu ferais tout aussi bien de lui accorder ce qu'il te demande et de le laisser se démerder comme un grand. Il pense sans doute que tu es la méchante dans l'histoire, seulement ce n'est pas toi qui l'a fauché, ce n'est pas de ta faute s'il est dans ce fauteuil. En fait c'est le contraire. Toi tu es là pour l'aider, pour lui permettre de retrouver l'usage de ses jambes ce qui ne sera pas le cas s'il s'entête comme il le fait. Il est borné, tu ne vois pas d'autre façon de le qualifier toutefois tu l'es sans doute tout autant que lui et ça, ça risque de ne pas faire bon ménage mais tant pis. Rien que cette première rencontre démontre à quel point les choses vont être difficiles à l'avenir … comme si tu avais besoin de ça.

Tu as déjà tes études qui te pompent toute ton énergie et ton temps, maintenant tu as ce travail qui va te prendre encore plus de temps loin de ta fille alors que c'est pour subvenir à ses besoins que tu le fais. Pour autant, tu ne fuis pas en courant. Tu campes sur tes positions y compris lorsqu'il se retourne brutalement vers toi. Il faut l'avouer, au fond de toi tu as paniqué, mais extérieurement tu n'as rien montré, trop fière pour lui faire ce plaisir. Tu aimerais bien en placer une mais comme toi précédemment, il ne t'en laisse pas le temps. Pire encore, il t'empêche de répondre en mettant de la musique rock à fond, de quoi faire exploser tes tympans. « Crétin ! » Tu lâches en sachant qu'il ne peut pas t'entendre. Tu ne cherches pas à te battre plus longtemps. Tu quittes la pièce et va t'installer dans le salon où tu sors ton téléphone de ta poche pour appeler chez toi. « Wanda ? Tu peux me passer James s'il te plaît ? » Tu demandes à ta baby-sitter une fois que celle-ci eu décroché. Tu passes quelques minutes à parler avec ta fille même si votre conversation n'a pas vraiment beaucoup de sens et tu finis par raccrocher alors que tu te sens un peu moins sur les nerfs. La musique, quant à elle, continue de faire vibrer les murs de l'appartement où tu te trouves et tu soupires.

Les yeux fermés, tu laisses ta tête tomber en arrière et tu restes assise sur le canapé jusqu'à ce que la musique cesse. Est-ce lui qui a arrêté son caprice ou l'album qui est terminé, tu n'en as pas la moindre idée. « C'est bon ? Vous avez terminé votre caprice ? » Le questionnes-tu en haussant la voix afin qu'il t'entende. C'est vrai quoi, t'as l'impression d'avoir affaire à un gamin du même âge que ta fille ce qui ne vole pas très haut pour le coup. D'un mouvement rapide tu te lèves du canapé et retournes le voir. « Juste pour éclaircir les choses, je sais lire un dossier donc je sais ce qui vous est arrivé. Ensuite, vous pourriez être le pape que ça m'importe peu. Vous êtes un patient c'est tout et oui vous êtes capricieux et vous avez abandonné même si ça vous plaît pas de l'entendre. » Non pas que tu es envie d'insister sur ce point, mais il t'y pousse. Tu prends appuie contre l'encadrement de la porte, ton regard posé sur ton patient. « Vos jambes ne reviendront pas toutes seules, donc je vais continuer à vous emmerder vous. De toute manière j'ai rien de mieux à faire. » Mensonge, mais ça il n'a pas besoin de le savoir. Tu lui lances un sourire forcé et moqueur puis tu repars dans le salon. S'il veut t'agresser une nouvelle fois il devra sortir de son coin.


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Pourquoi du Rock ? J'aimais ça, mais pas beaucoup. J'aimais les classiques comme les nouveaux, mais ce n'était pas non plus mon genre préféré. Ce n'était qu'un prétexte comme à chaque fois pour éviter de me la coltiner encore, une façon de m'évader toujours de ce merdier qu'était devenue ma vie. Je n'avais plus le contrôle, et quand bien même j'essayais de la retrouver, il y avait toujours quelque chose pour me rappeler ce que j'avais été. Elle avait raison néanmoins, j'étais devenu borné, et j'avais abandonné. Mais fallait-il vraiment que j'essaye ? Et si ça ne marchait pas ? Et si la déception était plus grande que cet accident ?  Et si on m'annonçait finalement que j'allais rester cloué ici, dans cette chaise toute ma vie ? J'essayais de temps en temps, mais elles ne répondaient toujours pas. On me répétait sans cesse que c'était une mauvaise période, que j'étais un Windsor et que j'allais surmonter ça. Mais si...simplement j'y arrivais pas ?

***

Ca faisait une semaine que j'étais réveillé, et ça faisait une semaine que je n'avais pas osé sortir de mon lit. « Prends ton temps » m'avaient-ils dit. Prends le temps pour se lever, oser s'installer la chaise, et me montrer comme ça. Parce que oui, tout le monde avait eu vent de mon accident, mais personne n'avait réellement vu les dégâts. Personne n'avait vu ce que j'étais devenu. J'étais devenu dépendant. Je me mordis la lèvre en hésitant à me lever. J'étais seul dans la chambre, et je savais que ce moment allait devoir arriver. C'était devenu pesant, même. A croire que tout le monde attendait ce moment fatidique où j'aurais eu l'audace de sortir de cette chambre par moi-même. Je relevais mon buste sans soucis, et d'un bras rapprocha la chaise roulante en prenant une grande inspiration. D'un geste brusque, j'enlevais ma couette et saisis ma première jambe pour m'asseoir. Puis la seconde. Prenant une autre respiration, je mis met mes mains sur la chaise en tentant de m'y asseoir. Glissant légèrement, je perdis l'équilibre au moment où je quitta mon lit. Je tomba net par terre dans un fracas, tout en pestant à la mort. Quelqu'un toqua à la porte, et l'ouvrit quelques secondes plus tard. La tête de Liam passa l'encolure, et lorsqu'il me vit par terre, il se précipita pour m'aider. « Bon sang, Arthur. »

***

Toujours crispé, je me sentis oppressé dans cette chaise. J'avais besoin de respirer, et je su exactement ce qu'il me fallait. Alors sans faire attention à elle, je mis fin à la barbarie musicale, et commençait à me diriger vers l'autre salle, lorsque j'entendis sa voix.  « C'est bon ? Vous avez terminé votre caprice ? »  « Je ne fais que commencer. » Je finis par entrer dans ma chambre, grande et sereine, pour chercher mon étui. J'avais des tonnes de révisions à faire, rattraper les cours que j'avais loupé pendant mon accident, mais je m'en fichais. J'avais simplement envie de profiter de mon week-end. « Juste pour éclaircir les choses, je sais lire un dossier donc je sais ce qui vous est arrivé. Ensuite, vous pourriez être le pape que ça m'importe peu. Vous êtes un patient c'est tout et oui vous êtes capricieux et vous avez abandonné même si ça vous plait pas de l'entendre. Vos jambes ne reviendront pas toutes seules, donc je vais continuer à vous emmerder vous. De toute manière, j'ai rien de mieux à faire. » Je roulais des yeux, et daigna enfin la regarder  :  « Vous parlez toujours autant ? » Je mis mon étui sur mes jambes, et sortie de la chambre en roulant. Elle s'écarta en me suivant, s'interrogeant sans doute de l'endroit où j'allais. Avais-je envie de faire de la rééducation ? Non. Avais-je pourtant envie de rester grincheux ? Non. Parce que ce n'était pas moi.  « Liam ! On sort ! » criais-je dans l'appartement pour qu'il puisse m'entendre. Il était sans doute dans sa chambre privé,   et finit par arriver, avec sa veste quelques secondes plus tard. Il vit mon étui, et finit par afficher un léger sourire. « Toujours la même ? » « Toujours la même. » J’emboîtais le pas à Liam vers la sortie, et finit par ajouter : « Mademoiselle Holmes, au lieu de jacasser, suivez nous donc. »


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feat. Arthur Windsor & Oswald Holmes
Tu lèves les yeux au ciel. Il ne fait que commencer, voilà bien ta veine. Comment pourrais-tu penser autre chose que le fait que tu n'aurais jamais dû accepter cet emploi ? Idiotement, tu avais pensé que la seule raison pour laquelle sa mère avait qualifié ce job de difficile était parce qu'il est un prince et que de ce fait il se croit au-dessus des autres. Après tout, tu as beau connaître sa sœur et son nom, lui tu ne le connais pas. Tu n'as jamais pu te faire une idée sur lui et de ce fait tu t'es imaginée qu'il était simplement un petite prince pourri gâté. En réalité, la partie difficile tient au fait qu'il est borné et qu'il ne veut pas de ton aide, c'est tout. Enfin, c'est déjà pas mal. Mais toi aussi tu es têtue. Ta persévérance, tu l'as toujours vu comme un atout. C'est elle qui te permet de garder la tête hors de l'eau tous les jours, de continuer de te battre malgré les embûches que tu rencontres sur ton chemin. C'est ta persévérance qui fait que tu es l'un des meilleurs futurs médecins du pays – sans te jeter de fleurs. Là, tu sais qu'elle va être mise à rude épreuve, mais tu ne vas pas baisser les bras pour autant. Tu as signé et tu comptes bien aller jusqu'au bout.

« Hm … non en général je parle moins. » Tu avoues en te redressant. C'est simplement que tu détestes avoir tord et que tu aimes avoir le dernier mot. Et puis, il fallait bien que tu te défendes, il ne t'a pas laissé le choix donc si tu as autant parlé c'est uniquement de sa faute – bon un peu de la tienne aussi. Ton attention finit par se porter sur l'étui qu'il a sur les jambes. Tes sourcils se froncent. Tu n'es pas idiote, tu sais reconnaître la forme du violon qu'il doit contenir à l'intérieur, ce qui t'intrigue c'est la raison pour laquelle il l'a prit. Tu l'es d'autant plus lorsqu'il se met à crier à son garde du corps que vous sortez. Ah bon ? Vraiment ? … Liam ne tarde pas à faire son apparition, sa veste déjà quasiment enfilée avant que lui-même remarque l'étui et tu suis la brève discussion totalement paumée. « Qu... attendez où est-ce qu'on va au juste ? », « Vous verrez. » Te répond Liam qui suit ton patient en train de quitter l'appartement. Comment ça tu verras ? Tu sens une pointe d'agacement t'envahir mais tu finis par les rattraper.

C'est Liam qui vous conduit à travers Boston jusqu'à une destination qui t'es totalement inconnue alors que tu n'oses pas poser la moindre question. Ce n'est que lorsque vous arrivez et que tu sors de la voiture que tu comprends. Tandis qu'Arthur sort du véhicule, toi tu t'avances vers la façade de l'immeuble et ton sang ne fait qu'un tour. Brusquement, tu es renvoyée une dizaine d'années en arrière avec le cœur qui bat à tout rompre. T'as des tas de souvenirs qui te reviennent et lorsqu'une main se pose sur ton épaule, tu sursautes. Ton regard se pose alors sur Liam tandis que devant toi, Arthur est passé et est entré. « Je peux savoir ce qu'on fait ici ? » Tu demandes plus froidement que tu l'aurais voulu une fois que Liam et toi êtes à votre tour entrés dans l'orphelinat. L'orphelinat. C'est un lieu où tu t'es jurée de ne plus jamais mettre les pieds qu'importe la ville où tu te trouves et là tu brises ta promesse et t'es à deux doigts de faire un malaise. Tu n'as pas la moindre envie d'être là et tout ton corps semble d'accord avec ça. Tu sens tes mains trembler et la panique t'envahir tandis que tu continues d'avancer. Tu manques de demander si c'est une façon de se venger, t'emmener dans cet endroit alors que tu as été orpheline et que tu as fuis mais tu te souviens qu'Arthur ne sait rien de toi, bien moins que son garde du corps tu présumes. Alors tu avances alors que tout en toi te hurles de sortir de là.


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feat. Artwald
Avant que la natation devienne mon premier amour, j'étais lié à la musique. J'ai commencé à avoir un violon à la main, lorsque j'avais  ans. Depuis, j'ai jamais quitté ces moments de détente et d'évasion. Jouer du violon, c'est se faire plaisir et se détendre, mais c'est aussi de faire plaisir aux autres. C'est trouvé ce point d'alchimie entre le joueur et les spectateurs. Si mes débuts étaient bien catastrophiques pour bien des domestiques au palais, j'avais finis par m'améliorer et à devenir un bon violoniste. J'aimais cet instrument, les sons qu'il diffusait, et la chaleur qu'il m'apportait. J'avais vite pris l'habitude d'en faire toutes les semaines, et pour mon 18ème anniversaire, ma grand-mère avait tenu à m'offrir un Stradivarius. J'avais eu du mal à le sortir de l'étui pour y jouer, c'était une perle, un petit bijoux. Mais finalement, la première fois que j'avais joué, ça avait été pour ma grand-mère : « Il te va à ravir, Elliott » avait-elle dit en souriant après mon morceau de Vivaldi. Elle m'avait fait sourire, parce qu'effectivement, elle avait raison. Il m'allait comme un gant.

« Hm ... non en général, je parle moins. » Bien. Au moins, elle allait pouvoir peut être fermer son clapet. Ça me semblait être une bonne chose. Non parce que l'entendre parler sans arrêt finissait par m'emmerder au plus haut point. Si...si elle finissait par dire ce qu'elle comptait faire, c'est-à-dire rester comme elle se l'imaginait, j'allais devoir prendre patience sur moi. Une fois au parking, on se dirigea vers nos box de voiture. On pris le 4x4 où mon fauteuil rentrait avec aisance. Néanmoins, je pris quelques secondes en regardant ma mustang qui m'attendait patiemment. J'en eus le cœur pincé en voyant qu'elle n'avait toujours pas bouger. Je croisa le regard de Liam qui comprit aussitôt ce que je pensais. Oui, elle avait sans doute besoin de sortir prendre l'air pour éviter de qu'elle s'encrasse. Je savais que Liam allait en prendre soin. Quelques secondes plus tard, on était dans la voiture, un silence de mort, tandis qu'on se faufilait dans les rues de Boston.

On était sur le porche de la grande maison, tandis que j'appuyais sur la sonnette d'entrée. On entendait déjà les cris des enfants à l'intérieur. La porte finit par s'ouvrir et Madame Dawson apparut. « Tiens donc, Arthur, quelle bonne surprise ! »  Elle avait ouvrir ses bras pour finalement les déposer autour de mes épaules. . « Je suis heureuse de te voir, les enfants se demandaient où tu étais passé. » . « Je suis désolé Madame Dawson, j'avais...des choses à régler. »  « Oh ne t'inquiète pas pour ça. »  Elle me sourit franchement, et je su dans son regard qu'elle connaissait déjà mes secrets, mais elle ne dit rien, probablement parce que cette femme était la meilleure qui soit. Elle nous invita à entrer et on la suivit rapidement. « Je peux savoir ce qu'on fait ici ? » finit par demander Oswald. « Ce qu'on fait ici Madame Question, on apporte de la joie. » A peine ais-je dis ça qu'une petite fille, avec des boucles qui sautillaient, courrait vers moi pour venir à ma rencontre: « Arthuuuuuuuuur ! » « Gwenny ! » Je souris en saisissant mon étui pour le donner à Liam. Deux secondes plus tard, la petite était sur mes genoux. « Comment ça va ma puce ? » « Ca va. Tu viens nous jouer du violon ? » « Je l'ai ammené oui.»  « Tu l'as trouvé ta princesse ? » Je me mis à rire en lui pinçant le nez : « C'est toi ma princesse. Allez, viens, on va voir les autres. » Madame Dawson nous avait déjà devancé, et avait réunis les autres enfants autour du gouter. Quand les enfants me virent, ils sautèrent sur place en m'appelant. « J'ai ramené mon équipe pour vous divertir aujourd'hui !»


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I can tell by the way you carry yourself
feat. Arthur Windsor & Oswald Holmes
A tes yeux tous les orphelinats se ressemblent. Pour toi, il s'agira toujours d'un endroit froid et dénué d'amour. C'est de cette manière que tu t'es toujours représenté ces endroits qu'importe le pays où ils se trouvent. Tu n'as jamais été vérifier et tu ne l'as jamais voulu. Tu as en toi bien trop de mauvais souvenirs pour courir le risque de les laisser remonter à la surface. Tu te souviens que trop bien de toutes ces nuits que tu as passé à pleurer dans ton lit sans raison particulière avant d'entendre l'une des filles dormant dans la même pièce t'ordonner de te taire. Tu te rappelles aussi ces nombreuses fois où tu as manqué d'être renvoyée de l'orphelinat si le Père Frye n'était pas intervenu en ta faveur. A l'époque tu étais celle qui encaissait le moins bien les moqueries des autres enfants et tu réagissais au quart de tour te battant bien trop au goût des Sœurs qui s'occupaient de vous. Et puis il y avait cette impression de vivre dans un lieu froid et terne, comme si toutes couleurs avaient été ôtées pour vous donner encore plus l'impression de ne pas être voulus. Non, vraiment les orphelinats tu as ça en horreur et tu aurais grandement préféré ne pas être forcée à entrer dans l'un d'eux, qu'importe le raison. Pourtant, à peine dans celui-ci que tu te rends compte qu'il est à des années lumières de celui que tu as connu douze années durant. Au fond du long couloir menant à une escalier tu vois un imposant sapin de Noël décoré et chaleureux. Rien que l'endroit où tu te trouves dégage de la chaleur, cassant l'image que tu as gardée de ton orphelinat. Pour autant, tu ne te sens pas bien. Tu as l'impression d'étouffer à chaque pas que tu fais sans pour autant faire demi-tour.

Ta curiosité l'emporte bien souvent sur le reste. Ton regard dérive vers Arthur qui te répond que tu dois votre présence ici au fait d'apporter de la joie. Probablement es-tu trop étroite d'esprit sur ce point, mais pour toi il est difficile d'apporter de la joie à des enfants qui ont été abandonnés. Pourtant, tu vois une petite fille courir dans votre direction, un large sourire aux lèvres avant de finir sur les genoux du prince. Ce n'est pas la première fois qu'il vient ici, tu l'avais déjà compris lorsque madame Dawson s'est adressée à lui, tu en prends d'autant plus conscience lorsque les enfants dans la pièce que vous gagnez sautent de joie en voyant Arthur entrer. Toi, tu restes en retrait, Liam à tes côtés. « Il joue pour les orphelins ? » Demandes-tu à ton voisin sans cacher ta surprise. Et, même si c'est à lui que tu as posé la question, ton regard ne cesse de suivre Arthur comme si tu avais besoin de t'assurer de voir ce que tu vois. « Ça vous surprend ? », « Pas vous ? » Tu enchaînes immédiatement en croisant les bras contre ta poitrine ce qui donne l'impression que tu cherches à te protéger de cette façon. « J'aurais aimé avoir ça à leur âge. » Ne peux-tu t'empêcher d'avouer. Tu sens alors le regard du garde du corps se poser sur toi. Tu tournes la tête et le vois te fixer avec étonnement. « Vous êtes son garde du corps, vous avez lu mon dossier, faites pas l'étonné. » Tu n'es peut-être pas la personne la plus maligne sur cette planète, tu n'en es pas pour autant stupide.

Tu sais que la famille royale a vérifier tes antécédents avant de te proposer le travail, le contraire serait parfaitement idiot. Si Arthur ignore tout de ton passé, Liam en revanche doit en savoir un wagon. Ton attention se reporte sur l’attroupement d'enfants et ton patient. Au creux de ta poitrine tu sens ton cœur se serrer. Tu éprouves une certaine jalousie envers ces enfants qui semblent mille fois plus heureux que tu n'as pu l'être à l'époque. L'air en vient même à te manquer et, brusquement, tu ressens le besoin de sortir de là allant jusqu'à enclencher un mouvement vers la sortie. « Il faut que je sorte. » Souffles-tu avant que la main ferme de Liam ne se ferme autour ton bras. Tu lèves vers lui un regard suppliant qui ne le fait pas céder. « Laissez-le jouer d'abord, vous prendrez l'air ensuite. » Tu lui aurais bien collé une gifle pour le forcer à te laisser partir mais en plus d'avoir deux fois ta carrure – et deux bonnes têtes de plus – tu regardes Arthur et tu ne peux que remarquer à quel point il paraît plus serein que lorsque tu l'as rencontré tout à l'heure. C'est à ce même moment qu'entre dans ton champs de vision un petit garçon qui s'empresse de te tendre une main. « Viens, tu vas tout raté en restant ici. » Tu hésites et tu finis par glisser ta main dans la sienne. Tu le laisses t'entraîner vers les autres enfants et tu prends place à côté de lui, en face du prince que tu regardes avec curiosité. « Montrez donc ce dont vous êtes capable. » Tu l'intimes, fière d'avoir empêché ta voix de trembler alors que tu sens toujours ta sensation d'étouffement te ronger.


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