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La situation t'échappe complètement et vous en êtes au point que tout ce que vous dîtes est dirigé dans le but de faire mal à l'autre, encore un petit peu plus. Vous vous poussez mutuellement à bout et si l'un de vous s'arrête pas, ça risque de vraiment mal se terminer. Tu risques gros. Tu risques de le perdre et t'arrives pas à te taire. C'est plus fort que toi. Tu réponds du tac au tac et il te laisse pas sans peine puisque lui aussi, il sait très bien appuyer où ça fait mal. Et c'est ce qu'il fait. Parce que y'a que lui qui peut le faire. Qui peut te faire souffrir avec de simples mots, balancée dans un moment de rage. Et tu vois rouge. T'as juste envie de tout casser alors qu'il prononce ces paroles. Alors qu'il te dit que t'as qu'à coucher avec lui pour te sentir femme de petite vertu. Tu sens la haine monter en toi et t'oublies tout le reste. Parce que t'es comme ça, impulsive et sanguine. Tu réfléchis pas quand ça t'atteins à ce point et tu craches des trucs que tu penses même pas. T'es juste blessée comme jamais. Et t'as envie qu'il ressente la même chose. T'as envie qu'il comprenne à quel point il vient de te faire mal et que c'est en train de vous échapper. Que vous êtes en train de détruire quelque chose de pur pour des conneries. Parce qu'Azraël compte pas. Parce que Sloan compte pas. Non y'a personne qui compte dans cette bulle si c'n'est vous deux. Et il ne tient qu'à vous pour la maintenir ou la faire exploser. Hadès semble réagir à tes mots, il se tait et tu crois que c'est pire encore. Putain. Pourquoi t'as dis ça ? Pourtant il revient à lui bien vite et te plaque contre la porte de cette chambre. Sans douceur comme pour te réveiller, comme pour te dire "Putain Lily tais toi, t'es en train de nous détruire là". Il plonge son regard dans le tien et essayes de deviner ce qu'il s'y passe. Il parle pas mais son regard lui, il te raconte plein de choses. Et putain, tu réalises. Tu réalises tout ce que tu pourrais perdre là tout de suite si tu baisses pas les armes à ton tour. Et ça te fait encore plus peur. Ouais, ça te fait encore plus flipper que de marcher à ses côtés. Que de lui tenir la main. Parce que si tu lâches la sienne, parce que si tu te calmes pas, tu vas te retrouver encore plus seule que tu l'étais avant de le retrouver. Et tu veux pas. Tu pourra pas le supporter. Tu le sais au plus profond de toi que tu supportera pas qu'il s'en aille. Ça va te tuer. Alors tu flanches et à ton tour, tu déposes les armes. Et tu te jettes sur ses lèvres. Et putain, ce que t'en mourrais d'envie. T'en meurs d'envie depuis tellement de jours que tu te demandes comment t'as fais pour pas être passé à l'acte avant. Plus rien compte alors qu'il te rends ton baiser, qu'il passe ses mains sur tes hanches pour t'amener contre lui. Et ce baiser, ça veut tellement tout dire. Tout ces trucs que tu sais pas dire avec des mots et que lui non plus. Tout vos espoirs abandonnés et toutes vos peurs refoulées. Tu voudrais que ça s'arrête jamais tellement c'est libérateur. Tellement ça te fait du bien de le sentir contre toi, avec toi. Pourtant Hadès finit par quitter tes lèvres mais bien vite vos yeux se retrouvent, ainsi que vos mains. Tu noues tes doigts aux siens alors que son front vient trouver le tien. Et tu souris à ces mots. Il veut redescendre en bas, il veut que sa Reine l'accompagne pour continuer à mettre le bordel. Et bien sûr que tu vas le suivre. Tu le suivrai n'importe où en fait. D'accord. que tu lui dis, tout simplement. Hadès fait le choix de ne pas revenir en arrière et t'en fais de même. T'as pas besoin de discuter d'une dispute qui voulait rien dire. Tu veux juste continuer à chambouler les esprits de tout le monde, avec lui. Tu finis par lâcher ses mains avant de le pousser un peu pour te décoller de lui. Il parait que tu cherches à collecter du blanc que tu lui dis tout en enlevant ta veste bleue et de la lui tendre. Tiens ça deux secondes stp. Tu lui laisses pas le temps de comprendre ce que t'es en train de faire que voilà que tu te déshabilles devant ses yeux. Tu retires ton déshabillé blanc, lentement, et finis par le lui tendre. Il a pas intérêt de finir sur n'importe qui que tu lui dis en riant légèrement, alors que tu récupères ta veste bleue gentiment piqué à Noah pour la remettre. T'ouvres la porte et te tourne vers lui, lui tendant la main. Tu viens ? Viens mon Roi, on va brûler ce monde ensemble.
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