(lisadès) light my fire

La soirée Rubi-X Cube et toute la perversion qu'elle comprends fait d'elle un lieu parfait pour venir t'amuser avec les pauvres âmes égarées. T'as le jeu dans le sang. C'est plus fort que toi. Cette envie malsaine de manipuler, de troubler les esprits et faire tourner des têtes. Tu mens comme tu respires, tu joues telle l'insolente garce que t'es. Et ça dépasse un peu les limites. Tu contrôles pas forcément tout ce que tu fais et peut être que jouer avec Sloan comme ça, c'est pas vraiment la meilleure idée du siècle. Mais au moins, ça a le mérite de faire réagir Hadès. Tu le vois, à te chercher des yeux. Tu le vois, à te fixer et à même te suivre pour sûrement t'arrêter. Tu le vois qu'il est pas bien et qu'il a envie de tout péter. Et t'en joues. Tu peux pas t'en empêcher. Tu profites qu'il agresse Rhiannon pour t'éclipser avec Sloan. Tu récupères son pantalon et lui laisse tes chaussures. Vous discutez deux minutes le temps qu'il fume une clope et le voilà reparti dans le jeu. Toi, t'attends un peu dehors. Histoire de faire mariner ton Roi. T'es en train de jouer avec le feu mais tu le vois pas vraiment. Aveuglée par ce que tu es, aveuglée par les envies de meurtre qui te prennent depuis qu'Hadès t'a planté pour une fille dont il est censé se jouer. Bref, tu finis par rentrer et le voit monter les escaliers, vers les chambres. Ha oui, il a tellement bien marché ton plan qu'il croit que t'es déjà en train de retirer ses fringues à ton sauveur. Tu finis par le suivre, discrètement et attends qu'il passe devant une porte ouverte pour le pousser à l'intérieur. Refermant derrière vous. Ce qu'il faut pas faire pour avoir ton attention mon Roi. Putain mais tais-toi Lisa, tu joues avec le feu. Tu le regardais sourire insolent sur les lèvres.

Dans la nuit noire, tout est permis, dans la nuit noire, le jeu reprend. Nous sommes des âmes perdues, nous sommes des âmes d'une perversion infinie alors évidemment ce genre de soirée nous met en joie. Champagne, luxure, et violente paroles. Je suis dans cette optique de jouer, un peu trop, un peu plus, de pousser les gens à bout, toujours dans l'excès, nous sommes quelques eliots, quelques intelligent, quelques pépites au milieu d'un tas de merde. Heureusement qu'on est là, avec nos esprits afuté pour remonter le niveau. Mais voila, les choses dérapent pour moi bien trop rapidement. A peine ai je eu le temps de jouer avec le petit Denys, jouet de ma jolie reine, je sens une distance entre elle et moi que je mets sous le coup de la présence des autres, mais les choses vrillent bien plus quand je la vois, coller à un mec. Ah, elle me donne la gerbe et ça me rend fou de ressentir ça. Et alors, ça change encore plus quand elle disparait. Là, mon regard se ferme. Elle est montée avec ce connard ? Je ne vois plus rien autour, j'ai envie de casser tout le monde, de les humilier de la plus vile des manières mais avant, je vais la récupéré. Franchissant les escaliers sans mal rapidement, je traverse le couloir sans la voir ou entendre un quelconque bruit. Elle est où putain ? J'ai envie de frapper un mur là. Je sens la colère monter. La rage entrer en moi. Je suis un sanguin, elle le sait non ? Alors que je suis entrain de bouillir seul, je sens quelqu'un me pousser pour que j'entre dans une chambre et la porte se referme, j'ai juste le temps de tourner la tête pour entendre le bruit et découvrir ma Reine, ma Lily, face à moi. Elle attaque direct, sourire insolent sur les lèvres, mais moi, ça m'fait pas rire Je peux savoir à quoi tu joue ? que je lui dis, la voix froide, cassante, tentant de cacher mon agacement qui est malgré moi bien trop visible. Elle m'énerve. C'est quoi son putain de problème hein ? Elle veut quoi ? Que je le détruise son clown ? Il vient de monter en haut de ma top liste. Et il va vite comprendre une chose : ma reine, je ne la partage pas.

A peine tu mets un pied dans le Manoir que tu te sens comme un poisson dans l'eau. C'est tellement toi cette soirée. Tu laisses rien au hasard quant à ta tenue, tes choix en matière de victimes et putain, tu t'amuses. Tu t'amuses à torturer le pauvre Denys, à négocier avec la jolie Noé, à faire comprendre à Gabrielle que son ex est pas là par hasard et surtout, tu t'amuses avec Sloan pour énerver ton Roi. C'est plus fort que toi, t'y peux rien. Tu sais pas faire autre chose que ça. T'es trop pourrie par ton entourage, par votre monde pour lutter contre ta nature. Et tu joues avec le feu, tu le rends fou. Tu vas beaucoup trop loin dans tes conneries au point qu'il croit que t'es à l'étage en train de te faire sauter par le premier venu. Et ça aussi, ça t'énerve. L'idée qu'il pense que t'es ce genre de filles, ça te gave encore plus. Alors tu le suis, tu l'observes alors qu'il ouvre les portes en pensant tomber sur toi et Sloan. Tu finis par le pousser dans une des chambres ouvertes avant de fermer la porte, pour vous donner un peu d'intimité. Pour la première de la soirée, tu te retrouves seule avec lui et même cette idée là, elle arrive pas à te calmer. Et t'attaques la première, ton insolence se refletant sur tes lèvres. Hadès te fait face et tu peux voir à quel point lui, ça l'amuses plus du tout. T'hausses des épaules avant de faire le tour de ton Roi, tes pieds nus foulant la moquette de la chambre. Et toi, tu joues à quoi ? Dialogue de sourd, c'est pas comme ça que la situation va s'arranger, au contraire. Tu viens t'asseoir sur le lit, d'une tranquillité déconcertante. J't'avais réservé la plus belle des surprises mais je suis plus très sûre de si tu la mérites. Foutage de gueule, c'est un pur hasard si ton Roi à choisi la couleur de ton déshabillé et t'en joues encore un peu. Continuant de jouer avec le feu, de danser parmi les flammes, quittes à vous brûler.

Le jeu c'est dans notre nature, le jeu est essentiel pour nous, pauvre âme atteinte de perdition. Nous sommes de cette catégorie de jeune avec les idées tordus, avec la rage au coeur, avec le cerveau trop pleins. Nous ne sommes pas partisant de la violence physique, non, la violence psychologique est bien plus jouissive. Ils se sentent heureux, demain matin, ces pauvres jouets tiendront encore sur leurs pieds. Pas sûr qu'ils se sentent bien moralement mais ils auront le plaisir d'être aussi vivant que nous. Nous sommes subtiles, nous sommes incisif, nous sommes foutrement mauvais car il y a ce mal qui nous ronge. Et ce soir, cette soirée où la luxure et la perdition sont de mises, maitresse de ce manoir trop vieux, trop seul, c'est la soirée parfaite pour assouvir notre soif de sang, notre soif de délectation face à la douleur et à l'humiliation. Ici, c'est comme un grand terrain de jeu pour les gens comme nous. Ici, c'est le lieu idéal pour s'entrainer à être méchant. Tous les eliots devraient être là pour montrer leur supériorité aux mathers. En tout cas, moi je suis là et je me délecte du spectacle, jusqu'à ce qu'elle me pousse un peu trop. Jusqu'à ce qu'elle m'énerve en le sachant pertinemment, mais visiblement pas prête à s'arrêter, pas prête à arrêter de jouer, je suis en rage, alors j'la cherche. Le jeu est en pause. Là, je ne rigole plus. Là j'ai la rage. Alors je fais les chambres jusqu'à me faire pousser dans une d'entre elle. Elle est là, elle me toise du regard, sourire en coin. Elle joue. Moi non. Elle me tourne autour, avant de s'asseoir sur le lit en continuant son petit manège. Mon regard ne quitte pas le sien qui est d'une insolence à la fois séduisante et déconcertante. Tu foutais quoi avec l'autre con ? et je remarque qu'elle aborde son jean en plus. Ce qu'elle m'énerve. Ca m'énerve encore plus qu'elle ait pu le lui retirer. Mon regard noir remonte à elle. C'est quoi le problème ? T'as pas assez de jouet en bas, tu veux me rajouter à ta liste de Noel ? elle devrait le savoir, moi personne me brise, personne me matte, je ne suis pas un jouet, je ne suis pas la petite buche égaré. Je suis le prédateur. L'aigle puissant, le lion sauvage. Je ne suis pas de ceux dont on se joue, car si on essaye on se brûle. Je suis comme elle, moi je contrôle, j'ordonne et les autres disposent. Jamais je ne serai de ceux dont on se moque, j'ai trop de répondant pour ça. Elle le sait. Alors elle joue à quoi ?

Le Manoir devient ton terrain de jeu, aucune de tes victimes n'a le dernier mot et tu prends vraiment ton pied à manipuler la foule. Ta faim de destruction, tes pulsions malsaines en sont grandement alimentées et tu commences doucement à perdre le sens des réalités. Tu dépasses les limites, tu joues avec le feu en voulant pousser à bout ton roi. En le testant comme ça. Tu t'élances vers Sloan, prévenu à l'avance et vous jouez ensemble. Vous le rendez fous avec votre promiscuité. Il y croit dur comme fer Hadès et il déchante quand tu disparais de son champs de vision. Tu reviens à l'intérieur et ça t'énerve de le voir monter en haut, pour sûrement essayant de te choper sur le fait accompli. Comme si t'étais du genre à te faire sauter dans ce genre d'endroits. Et ça te pousse à le suivre, à l'observer s'enflammer tellement il est énervé. Pour mieux l'enfermer dans une chambre. Tu vois bien qu'il a la rage et pourtant, tu continues sur ta lancée. T'as envie de lui faire mal comme t'as eu mal quand il t'a planté pour aller voir cette conne d'Azraël. Et t'es pas prête à abandonner la partie. Ton roi à une emprise sur toi que t'acceptes pas, tu luttes contre elle. T'assumes pas tout ce qu'il te fait ressentir et maintenant que vous êtes revenus à la réalité de votre monde, tu peux pas échapper à ta nature. Tu voudrais rester dans votre bulle pour toujours mais ce monde pourri t'en empêche. Vos conneries aussi. Tu serai gentil de pas l'insulter que tu lâches alors qu'il s'en prends à Sloan. Le pauvre, il y est pour rien si tu t'es servie de lui contre Hadès. Personne te résiste. Et encore moins ton Roi. Tu ris alors qu'il te demande il est où le problème, si t'essayes de faire de lui un de tes jouets. Tu le fais exprès ou quoi ? Putain c'est bien un mec ça. Il passe quelques jours accroché à une meuf, la plante pour aller en voir une autre et il demande c'est quoi le problème ? Tu finis par te lever, pour lui faire face à nouveau. C'est pas ma faute si t'as complètement marché dedans. Limite je devrai être vexée de l'image que t'as de moi, que t'ai vraiment cru que j'allais m'envoyer en l'air avec lui. Mais oui Lisa, enfonces toi et essayes de retourner la situation en ta faveur. Ce que t'es conne quand tu t'y mets.

Nous sommes le mal, nous nous délectons de la souffrance des autres, alors cette soirée est juste la soirée parfaite pour faire des problèmes, pour ramener des gens, pour montrer au monde la luxure et la sournoiserie dont on sait faire preuve. Oui nous sommes sournois, oui nous sommes viles, nous n'avons pas de limite. Pour faire mal aux autres, à ces vulgaires moustiques, nous n'avons de limites et nous, c'est la vie qui nous fait mal, c'est nos familles qui nous font faire des trucs qu'on ne veut pas, c'est la famille et ses plaisirs. La mienne en est le parfait exemple, mais je vis avec, je n'ai pas franchement le choix. Mais par contre, on peut compter sur des gens pour ne pas nous faire de mal, nos amis, ceux avec qui nous ne formons qu'un, qu'un seul et même groupe fermer que les autres ne font qu'envier. Et je le sais, Lily ne me ferai jamais de mal, du moins, j'en étais convaincu jusqu'à ce qu'elle s'éloigne avec Sloan. Elle a intérêt de vouloir le désapper et l'humilier ou j'vais vraiment mal le prendre. Montant à l'étage pour la trouver, je fulmine. Au milieu de toute cette luxure, moi je ne pense qu'à elle, la luxure me passe bien au dessus si ce n'est pas avec elle que je partage ce genre de moment charnel. Alors je la cherche pièce par pièce, énervé qu'elle soit hors de mon champs de vision, énervé qu'elle soit pas dans le coin, jusqu'à ce qu'elle me pousse dans une chambre et continue son petit jeu. Un jeu dans lequel je ne suis pas prêt de rentrer. Ca aurait pu me faire rire son manège si je n'étais pas fumasse. Alors j'la regarde, je lui pose des questions qu'elle prend un malin plaisir d'ignorer. Et ça me fait monter la haine. Pourquoi elle fait ça hein ? Elle me tourne autour, elle s'assied et je parle de son con, j'l'insulte. J'suis pas un mec jaloux mais là, ma rage ressort. La bulle a éclaté, le bonheur aussi, nous sommes deux carnivors, prêts à attaquer J'insulte qui j'veux quand j'veux. Qu'on se le dise une fois. elle se relève après m'avoir demandé si je le fais après Non. je lui réponds froidement, non, j'ignore vraiment ce que j'ai fais, alors elle me toise du regard, avançant vers moi tel la prédatrice qu'elle est et mon regard reste toujours aussi noir et encore plus quand elle m'accuse d'insinuer qu'elle est une fille de petite vertue. Et même si c'était le cas, t'as vraiment cru que j'te laisserai faire. Ah non, je leur aurai cassé leur moment, ça c'est clair. Faut peut être pas abuser. Elle mérite mieux qu'un pauvre nouveau riche qui n'a aucune perversion dans l'âme. Mais si t'as vraiment envie d'être une femme de petite vertue, tu peux l'être avec moi. un sourire insolent sur les lèvres, elle m'énerve, elle me pique ? Je compte bien lui rendre coup pour coup. Je le sais, aucun de nous deux ne rendra les armes avant l'autre, alors j'espère qu'elle a des as dans sa manche, car moi, j'en ai un paquet. Je suis toujours très créatif pour sortir des vacheries. Il y a pas quelques jours, c'était le rêve et là, on semble prêt à s'entre tuer. Regard de feu, tension à son comble, j'aimerai prendre possession de ses lèvres pour la faire taire ou bien l'enfermer dans cette pièce, histoire d'être sûr qu'elle rejoint pas son con.

Le jeu part trop loin, tu le maîtrises plus et tu deviens folle que ton Roi marche bien trop facilement dans tes manigances. Okay, le but c'était de lui faire péter les plombs mais pas qu'il s'imagine n'importe quoi aussi. Tu le vois monter les escaliers et t'as juste envie de lui en mettre plein la tête. Qu'est ce qu'il a cru ? Que t'étais déjà en train d'y passer ? Putain, ça te fout juste la haine en fait. Tu sens ton piège se retourner contre toi et t'aimes pas ça du tout. Pourtant, tu lâches pas l'affaire. Non, t'es pas du genre à baisser les bras. Toi faut que tu continues, que tu pousses le délire jusqu'au bout. Et tu connais Hadès, il va pas s'arrêter non plus. Il va te pousser à bout, comme t'essayes de le faire avec lui. C'est n'importe quoi tout ça mais y'en a aucun de vous deux pour s'en apercevoir. T'évites de le faire devant moi quand il s'agit de Sloan alors. Et allez, t'en remets une couche. Ce que t'es insupportable quand tu t'y mets. Bon en vrai, ça t'emmerde qu'il l'insulte vu ce que Sloan a fait pour toi. Hadès le sait pas mais c'est quand même grâce à lui si tu t'es pas faite violer cette fameuse nuit. Tu te lèves et tu viens te planter devant lui. Yeux dans les yeux, vous vous prenez la tête pour des conneries. Et y'a aucun des deux qui veut lâcher le morceau. Et ça te gave encore plus qu'Hadès comprenne rien. J'te jure tu le fais exprès pour m'énerver, c'est pas possible. que tu lui lances, regard noir à l'appui. Et là, ça commence vraiment à partir en vrille. Et ça devient ingérable, incontrôlable. Hadès te met dans tout tes états, t'as juste envie d'exploser sa tête contre la porte. Mais lui comme toi, vous vous abaissez pas à la violence physique. Les mots, c'était ça votre truc. Les blessures physiques, ça cicatrise, ça se soigne. Les mots, ça reste. Tu te prends pour qui ? T'es pas mon père j'te rappelle de Belgique. Non parce qu'au contraire de ton père, Hadès il se soucie de toi. Tu comptes à ses yeux. Hadès lui il te voit et c'est pour ça qu'il a les nerfs là. On s'énerve pas si ça nous atteins pas. Et ça, tu l'as jamais compris Lisa. D'ailleurs, Hadès continue et tu jures que cette histoire va vraiment mal finir. Vas y avoir du sang si vous vous taisez pas. Parce que tu peux pas t'en empêcher, tu peux pas te taire. Je veux plus rien être avec toi. que tu lâches, soudainement. Tu le penses même pas, c'est ça le pire. T'as juste envie de le saigner là, de lui faire mal. De lui faire payer ses paroles. Tu ferai mieux de retourner en bas si tu cherches ce genre de délire. Parce que je suis pas sûre que tu vas ressortir vivant de cette chambre si tu continues à me pousser à bout. Comme s'il allait t'écouter tiens. Tu sais très bien qu'il va pas s'arrêter là et que cette situation vous échappe à tout les deux.

C'est la débacle des sentiments. Tout était calme à Rio. Il n'y avait que nous, c'était facile, mais le retour à la vie réelle nous rend plus méfiant : puis je vraiment la croire quand elle m'appelle son Roi ? Et elle, peut elle vraiment croire en moi ? Tout le monde le sait, je suis un connard, un enfoiré de première. Je suis le diable, je porte même son nom. Et pourtant, je suis foutrement sincère, mes yeux le trahisse même si ma voix dit le contraire. Mon regard la supplie d'abréger mes souffrances, de me dire que c'était qu'un jeu pour me piquer, mais elle le fait pas et je sens qu'elle aussi elle aimerai que je pose les autres, mais j'en suis incapable. Nous sommes de prédateurs, depuis toujours, on répond à coup de mots, parce que c'est des blessures permanentes, on blesse à coup d'insultes, de sournoiserie, de paroles, on a nos armes et on est prêt. On répond, de manière bien trop affûté, on connait l'autre alors on sait où taper pour faire mal. Et elle m'fait mal. Elle le sait. Il suffit de voir mon état pour le comprendre. Et j'lui fais mal aussi, il suffit de voir ses yeux. J'insulte son con, j'en démords pas mais elle, elle continue de le défendre et ça m'énerve. C'est qu'un connard. je lui prononce ces mots en purs provocations, la voix posée, les yeux dans les yeux. Ouais j'la cherche comme elle me cherche et du sang va couler. On finira par s'entre tuer avec nos conneries. Elle fulmine, elle s'énerve et j'pensai que ça m'ferai plaisir mais non, en vrai j'crois que c'est plus à moi que je fais du mal qu'à elle à la pousser comme ça. Pourtant j'sais pas pourquoi, mais j'continue, sourire insolent aux lèvres, je lui réponds donc Peut être. et j'sais que j'vais trop loin. Encore plus quand elle me pousse en me comparant à son paternel. Non moi j'suis pas son père, moi, je la remarque au milieu de la foule et je lis dans son regard. de Belgique-Schueller s'il te plait, troncature pas mon nom de famille. Ouais c'est la seule chose que je trouve à dire, j'allais pas lui dire que moi, je suis au dessus de son père et des autres et que j'fais attention à elle, je m'y refuse et pourtant, j'crève d'envie. Et j'vais encore plus loin, j'm'enfonce dans mes conneries. Sauf que ses paroles suivantes me cloues sur place un instant alors que mon regard se brise. Non, elle ment, c'est faux. Je ne peux la croire. Alors je fonds sur elle, je la plaque contre la porte, sans la brusquer de trop. Elle en fait trop. Je suis énervé. J'ai envie de l'insulter et pourtant, au lieu de ça, je cherche dans son regard à savoir si c'est faux ou non ce qu'elle a dit, si elle veut vraiment plus rien avoir à faire avec moi. C'est la première fois, la première fois que j'réponds pas aux attaques. J'me contente de la fixer en silence avec mon regard mécontent, avec mon aire furaxe. J'la fixe pour lire dans ces yeux dans lesquels j'aime me perdre, j'la fixe sans même bouger, mes mains de chaque côté de sa tête. Je suis énervé de son comportement, énervé du monde, énerver de ces mots qu'on se lance. Je la regarde.

A l'abris des regards, yeux dans les yeux, vous explosez l'un contre l'autre. Rio semble bien loin et votre bulle menace de s'éclater. Les mots vous échappent, ceux qui blessent et qui rendent fous. Vous vous ressemblez tellement que c'est trop facile de se faire du mal comme ça. C'est trop facile et t'arrives pas à t'arrêter. Il te pousse à bout, il appuie là où ça fait mal. Tout comme toi. Et vous êtes pas prêts à baisser les armes, à vous avouez vaincu. Il comprends rien et ça te gave d'autant plus. Ou alors il le fait exprès et c'est pire encore. Il continues d'insulter Sloan, comme si c'était lui le problème. Et ça t'énerves putain. Il le fait exprès là, il te provoque quand il en remet une couche. C'est un autre truc que vous avez commun, j'ai envie de dire. Et allez, tu t'y mets aussi. Tu joues à son petit jeu. S'il veut l'insulter, très bien, toi tu peux le comparer à Bushnell juste pour le faire chier. Et tu sais qu'il va pas s'arrêter là et que ça va juste le faire vriller que t'oses les comparer. Mais c'est plus fort que toi là. T'as plus aucune limite et si il t'en met pas, tu vas vite tout réduire en bouilli. Peut être même lui y compris. Vous continuez sur la même lancée, il en vient même à te réduire à une putain avec ses mots. Et là, c'est trop. C'était le truc de trop pour toi. Tu balances des mots que tu penses pas, tu lui dis que tu veux plus rien avoir affaire avec lui alors que la chose que tu veux, c'est lui. Putain de paradoxe quand même. Tu crèves d'envie de le faire tien mais là, c'était de trop. Et t'as plus qu'envie que de lui faire du mal, comme il vient de le faire en te proposant implicitement de coucher avec lui. Dans cette chambre stérile, dans ce décor tout pourri. Comme si t'étais juste qu'une putain de bas étage. Sauf que contre toute attente, il se tait. Et tu sais pas si c'est mieux. Tu préférerai qu'il t'envoie des mots aussi horrible que ceux que tu viens de prononcer. Tu veux pas de son silence, t'en veux pas si ça te fout dans cet état là. A la place, tu te retrouves bien vite plaquée contre la porte, Hadès qui te fixe. Les yeux dans les yeux. Comme s'il cherchait à savoir si là, tu joues ou non. Comme s'il essayait de lire dans tes yeux que tu mens, que tu veux pas qu'il s'en aille. Et t'as pas envie qu'il se barre, non. T'as pas envie de retrouver la solitude. Tu sais pas ce que tu vas devenir si il te plante ici, dans cette chambre et que les choses restent comme ça. Tu veux pas que la bulle éclate et tu te rends compte que vous êtes allés beaucoup trop loin. Et contre toute attente, tu baisses les armes. T'arrêtes de jouer. Tu peux plus jouer si ça signifie que tu dois le perdre. Non, tu peux pas perdre ton Roi. Tu veux pas être Reine de ce monde si il est pas à tes côtés. Alors tu baisses les armes à ton tour et tu laisses court à cette envie que t'as depuis des jours. Tu plaques violemment tes lèvres contre les siennes. T'as besoin de ce contact. T'as besoin de l'avoir contre tes lèvres pour te persuader que tu vas jamais le perdre.

La souffrance est notre meilleure alliée à nous, les puissants. La souffrance on l'a apprivoisé, on contrôle notre souffrance et on se donne peu pour les autres. On se donne peu pour ne pas être brisé et pourtant, pour elle, je peux tout donner. Mon être entier. Avec ma perversion, ma souffrance, mes maux. Et cette souffrance, fidèle allié, nous la connaissons si bien que la tourner contre les autres est une chose aisée. Leurs envoyer au visage ce qui fait mal, c'est un peu notre spécialité. Et face à elle, qui me cherche, elle me trouve, les mots sortent, sans que vraiment je le contrôle, je vois juste rouge, je perds mon calme, elle m'atteint ça m'fait peur alors j'veux qu'elle souffre, j'veux qu'elle se barre avant que j'la détruise, avant que je lui fasse vraiment mal. J'veux qu'elle parte maintenant parce que si elle part plus tard, peut être que j'm'en remettrai pas. Donc je la provoque, ouvertement et elle le sait. Je traite son pote de connard, de con de ce que vous voulez. Et ça l'énerve, elle me dit d'arrêter mais j'arrête pas. Moi arrêter ? Ca m'est jamais arrivé. Et surtout que là, elle vient vraiment de me piquer. Elle me compare moi ? A ce mec ? A ce nouveau riche ? Qui a une tête de de débile ? Je ne me laisserai pas insulter de la sorte ! Mais elle a pas tord, je suis un connard moi aussi, mais le connard bien chiant, lui c'est juste un trou du cul. On est pas au même degré de conard attitude lui et moi. Lui c'est un connard dans le sens tête de con, tête bien vite, moi j'suis un connard intelligent. un petit sourire pour appuyer mes dires. Ca aurait pû s'arrêter à ça. A ces insultes banales qui sont pas vraiment importante mais non, on pousse le visse l'un comme l'autre, on se pousse mutuellement à la faute, à la connerie de trop. Comme pour pousser l'autre à claquer la porte et abandonner tout ça. Comme ci on avait trop peur d'assumer et que c'est plus facile de fuir, mais fuir, on en est incapable alors on pousse l'autre à le faire. Et elle va jusqu'à dire qu'elle ne veut plus rien avoir à faire avec moi. Ca m'coupe l'herbe sous le pied de toute réparti. Ca me brise. Ca me fou le démon. J'ai pas de mot qui viennent. J'veux qu'elle avoue qu'elle ment. J'supporterai pas de la voir partir enfaite. Alors mes yeux dans les siens, je la plaque contre la porte, sans lui faire mal mais assez pour lui montrer mon mécontentement et mes prunelles se plongent dans les siennes. Je cherche la vérité dans ses yeux. Cette putain de vérité qui me dirai qu'elle voulait juste me faire mal. Yeux dans les yeux, le reste se gomme à cet instant. Si proche. Avant, si loin. Mais maintenant, il n'y a plus qu'elle. Et j'vois dans ces yeux qu'elle veut que je reste. Et elle peut lire en moi comme dans un livre ouvert : je ne veux pas qu'elle parte, pour rien au monde. Cet échange de regard dur un instant. Je baisse les armes. Et je la vois flancher, je la vois les baisser aussi. Elle franchit l'espace qui nous sépare pour trouver mes lèvres. Elle franchit ce mur de glace pour nous réunir. Elle m'embrasse et je lui rends ce baiser avec toute la passion qu'elle m'inspire. Je lui rends ce baiser comme ci ça serait notre premier et notre dernier à la fois. Mes mains se posent sur ses hanches pour l'avoir contre moi. C'est la libération. Ce baiser veut tout dire. Tout. Tout ce qu'on ne dit pas tout haut et même ce qu'on dit. Ce baiser pue la sincérité et ce besoin de l'autre. Il prouve tout. Mes lèvres lâchent les siennes dans l'unique but de respirer même si je pourrai mourir à ses lèvres ça me semblerai une belle mort. Mes yeux retrouvent les siens, mes mains glissent pour prendre les siennes, je pose mon front contre le sien J'ai besoin de ma reine pour tous les foutres à terre. Tu viens avec moi ? Pas besoin d'en dire plus sur le baiser, le geste en soit veut tout dire. Ce geste vaut toutes les paroles du monde. Alors qu'elle vienne avec moi, allons faire un carnage comme nous savons le faire, détruisons les autres et retrouvons nous pour fêter ça comme des rois. Rendons les fous et extasions nous de ça. Qu'elle me fasse confiance, ce baiser est le premier d'une longue liste.