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VESTE BLEUE / TORSE NU / PANTALON BLEU / CHAUSSURES BLANCHES / CALEÇON VERT / FOULARD ORANGE
Je reconnais, prés de mon oreille, cette voix habitée, animée par quelques divagations de l'esprit que j'ai maintes fois eu le plaisir retenu de côtoyer. Serait-ce Zeke sous ce masque ? Comme un Cyrano caché, je souris à sa proposition d'avance acceptée. Avant d'être coupé par la main voleuse de Lucky. Si elle avait été, à un moment donné de ma vie, une confidente estimée, aujourd'hui elle était habillée de la robe d'un Judas. Mais on n'efface pas d'une traite l'inclinaison qu'on eut pu avoir pour certaines personnes, et c'est pour ça que je me complet à la provoquer. Chamailleries de rebelles attardés, je me ris d'elle comme de moi. Une manière d'exulter en toute arrogance et taquineries soigneusement articulées. Et j'crois qu'elle entre dans le même type de provocation. Les chaussettes tombent au sol, je la laisse venir à moi. Un frisson étrange à l'épaule. Du dégout ? De l'excitation morbide ? Je n'en sais rien, mais je l'ai dis : j'aime les sensations nocives. Ma chemise retirée tire le voile sur un torse chétif, tatoué, blessé. Je ne mentais pas vraiment quand je disais être pudique. Mes tatouages masquent quelques peu les cicatrices laissées par la violence de mon père, mais certaine sont difficiles à déguisé. Comme ce renfoncement sur mon pectoral droit dû à la balle reçu pendant le mariage Wildova. Je réajuste la veste un peu mieux pour couvrir le maximum de mon épiderme, presque gêné. Un mouvement de recul quand elle tapote mon torse : je déteste qu'on me touche : "Je n'en ai pas fini avec toi", lançais-je, tandis qu'elle s'éloignait. Je meurs encore de soif, alors j'retourne vers Zeke qui est maintenant accompagné d'une Mather (Alexys) que j'ai eu coutume de disputer. L'ignorant platement, j'attrape une coupe de champagne sur le plateau du serveur, même si je déteste ça, et il le sait, avant d'me pencher à son oreille : "Aimer est le grand point, qu'importe la maîtresse. Qu'importe le flacon ...". Pourvu qu'on est l'ivresse. D'une traite, cul sec, avant de reposer le verre vide et de m'éloigner d'un regard faussement innocent. Je suis du coin de l'œil les nouveaux invités qui défilent. Quand à l'entrée, la plus belle d'entre toutes fait son apparition. Gabrielle. Je la contemple comme on admire une oeuvre d'art et m'empresse de la rejoindre : "Tu es ...". Il n'y a pas de mot. Alors je ne m'en encombre pas, arrive lentement à ses lèvres pour lui voler un tendre baiser. Que je fais durer à peine, puisqu'il embellit cette soirée, avant de me retirer : "Terrible".
@Zeke Tindall @Lucky E. Burberry @Alexys C.-Mordachov @Gabrielle.L Ferguson
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