(lisadès) tonight i'm feeling like a queen but i'm thankful that you can be my king

Hadès et toi, ça ressemble au calme avant la tempête. Des petits moments comme ça, figés dans le temps et qui pue le bonheur, la simplicité. Des petits moments dont vous êtes les seuls témoins. Des sourires qui se répondent, des rires qui résonnent en échos et ces mains qui jamais voudrait se quitter. C'est s'abandonner quelques secondes, reprendre des forces avant de détruire tout ce qu'il y a sur votre chemin. Ouais, ça ressemblait vachement à ça. Rio, c'était le calme. C'était la bulle dans laquelle vous aviez besoin de vous ressourcer avant de revenir plus fort, mais dans la main. Et de tous les manger. T'en étais persuadée là. Tout de suite. Tes yeux découvrant la superbe vue qui s'offre à vous. T'es persuadée de tout ça. Tu le crois aussi fort que ta main serre la sienne. Tu le crois aussi fort que bats ton cœur quand t'es à ses côtés. Que ton rire qui s'échappe de tes lèvres. Et tout ça, pour lui. Rien que pour lui. Pour avoir le plaisir de voir les siens de sourires. Pour entendre les siens de rires. Est-ce que c'était ça le bonheur ? En tout cas, ça y ressemblait vachement. Et c'était grâce à lui, grâce à sa présence. C'était juste le simple fait que ça soit lui qui soit à tes côtés. C'était limite comme une évidence. Et tu ne veux que de lui. C'est presque ce que tu lui dis, quand tu lui dis qu'il est fou et que tu ne veux que de lui comme Roi. Tu le veux Roi de ton monde, tu veux être à ses côtés et dominer tout le reste. Tu veux être à ses côtés lors de la tempête, autant que maintenant pendant le calme. Tu souris encore plus à ces mots. Franchement si tu te voyais, peut être que tu te vomirai tellement t'es niaise. Avec ton sourire sur les lèvres. Avec ce sourire béat qui veut pas te quitter. Mais qu'importe. D'accord. C'est un simple mot mais ça sonne comme une promesse. La promesse de toujours l'être, d'être toujours à ses côtés pour dominer le monde qui te semble petit vu d'ici. Et c'est magnifique comme ça, ça te ferait presque sentir encore plus spéciale que tu crois l'être. Parce que tu deviens spéciale à ses yeux, à votre manière. Et il te le montre ce soir. Il fait des folies pour toi, il promet même que ça sera pas la dernière. J'ai hâte... que tu souffles, comme en réponse à sa promesse. Le silence revient et vous vous regardez de longues secondes, yeux dans les yeux. Main dans la main. Avant qu'il ne t'embrasse le front, tu fermes les yeux le laps de temps que ça dure avant de te laisser tirer à la table qu'il a fait installer pour vous ici. Tu pouffes de rire une nouvelle fois, toi sa Reine avant de lui lancer le même regard. Je te suis où tu veux. Ici, à l'autre bout du monde. Dis moi où tu veux qu'on aille Hadès et je te suivrai, toujours. J't'en fais la promesse. J'te le dis pas mais ça sonne comme une promesse.

A ses côtés, le monde devient presque beau, à ses côtés, le monde devient presque potable, le monde devient presque moins cruel, ou bien, il le reste mais notre cruauté réuni fait qu'on le remarque moins. Elle et moi, nous sommes le duo de parfait Eliot, nous sommes le duo de parfait emmerdeur. Nos goûts de luxes, notre luxure et nos envies sont des ordres pour ce petit peuple qui n'a pas un quart de notre fortune. Nos envies, nos désires, aussi extravagants soient-ils, rendent leurs petites vies monotones un peu moins mornes. On leur ajoute un peu de challenge avec nos idées. Et nous, ça nous fait sourire, ça nous fait rire de les voirs s'activer dans tous les sens pour répondre à nos idées saugrenu, ça nous fait rire de piquer des crises, des colères juste pour leur faire comprendre que leur vie, leurs salaires, c'est entre nos mains qu'ils sont, nous sommes les rois, les reines, les enfants de ces fortunées du monde alors oui, notre argent nous donne accès à tout, accès au caprice, accès aux plus beaux endroits et aux choses les plus inattendus, mais c'est normal car cet argent, ce fric pourri nous prive du plus important la plupart du temps : le bonheur, la joie des petites choses car ces petites choses ne comptent pas à nos yeux, aller chercher une baguette de pain et marcher dans la rue, ça nous emmerde et on préfère laisser faire les autres et quand on a la flemme de conduire, on se prend un chauffeur et on a un chef à domicile, on a une femme de ménage qui fait même nos valises de voyages, on est des assistés et on s'en fou car c'est notre fric qui nous donne ce passe droit. Mais ce passe droit nous retire celui du bonheur pur du bonheur simple et par miracle, je crois que je le retrouve à ses côtés alors pour ce soir, j'ai vu les choses en grands, je veux la faire rêver. Vous auriez vu la tête qu'ils ont tiré les employés quand je leur ai dis oralement ma liste j'veux une calèche, avec un cheval blanc, j'veux un table près du christ rédempteur, j'veux pas de monde autour, j'veux qu'on soit orienté vers les lumières de la ville, j'veux pas être trop loin d'elle parce que j'veux pouvoir tenir sa main, j'veux du champagne de France, j'veux que les serveurs soient en costume et aient des nœuds papillons mais j'veux qu'ils soient en gris car je suis en noir ce soir, j'veux des musiciens, j'veux qu'ils jouent que quand je leur dis, j'veux qu'ils soient assez loin pour qu'ils nous cassent pas la tête, j'veux pleins de plats différents et je leur ai fais une liste de plat long à faire, avec des denrées durs à trouver j'ai été chiant, je le sais, elle s'en doute et ça la fait rire. Et finalement, même si ils étaient de mauvais humeurs à nos côtés, on s'en fou, car on est ensemble, car on est bien, car je vois toutes les étoiles du ciels qui sont dans ses yeux ce soir, ses yeux bleus océans qui s'illuminent comme jamais et ce sourire qu'elle a, ce rire, elle en revient pas je pense et main dans la main, yeux dans les yeux, les mots qui sortent d'entre nos lèvres sont foutrement sincères. On le sait, elle comme moi. Son d'accord sonne comme une promesse que l'on a pas besoin de formuler, on le sait dans le fond, qu'on ne veut partager ça avec personne d'autres. On dominera le monde ensemble. Et des surprises comme ça, je lui en ferai des tas, je serai l'investigateur et ces simples valets exhausseront mes désires de prince, et cette idée semble l'enchanter. Et le silence reprend sa place, ce silence si doux quand on est ensemble. Ce silence dans lequel on se contemple, elle comme moi. Je m'approche d'elle et embrasse son front, je me sens bien, j'ai envie de lui faire découvrir la suite, j'ai envie de l'entendre rire encore, de la voir sourire encore, de l'admirer s'émerveiller. Alors je l'entraine vers la table, souriant et elle m'annonce qu'elle me suit, où je veux. Si elle savait, je l’emmènerai au bout du monde si je pouvais. Découvrir la beauté de ce monde inconnu qui est à nous. Un serveur lui tire la chaise pour qu'elle s'installe à table et je prends place près d'elle, un autre arrive avec deux coupes de champagnes, je les attrape et lui en tend une avant de leur faire un signe de regard pour qu'ils nous laissent, ils peuvent nous servir, mais pas entrer dans notre bulle trop longtemps. A ce joyeux thanksgiving et en fond, pour accompagner mes paroles, de la musique typique de Rio, par l'orchestre un peu plus loin, histoire de pouvoir s'entendre, histoire d'entendre la mélodie de son rire, histoire de pouvoir les ignorer si bon nous semble.

Prisonniers de vos rôles habituels, dans un monde où tout n'est que manipulation, mensonge et trahison, Rio est comme une parenthèse. Un moment hors du temps et de l'espace, où vous essayez de comprendre à quoi peut ressembler le bonheur. Ce que ça fait d'être aux côtés de quelqu'un que vous avez envie de voir sourire, de voir rire et de ne jamais vous en lasser. Et tu le sais toi, que tu pourrais jamais te lasser de le voir tel que tu le vois aujourd'hui. Tel qu'il se laisse aller à tes yeux, tel qu'il se découvre. Tu pourrais jamais te lasser d'avoir sa main dans la tienne, d'être à ses côtés et d'essayer de frôler le bonheur du bout des doigts. Ensemble. Parce que c'est ça qui fait toute la différence, c'est que ça soit lui. Hadès et personne d'autre. Ton roi. Et à cet instant, tu lui fais la promesse implicite d'être sa Reine pour toujours. Pour tout le temps où il voudra de ta présence à ses côtés. T'as envie de croire que ça pourrait être pour toujours. T'as envie de croire qu'Hadès sera toujours là, quelque part dans ton champ de vision. Et même si vos mains ne sont plus liées, y'a ce lien invisible entre vous qui fait que t'y crois. A cette promesse du toujours. Le mensonge n'existe pas ici, il n'a pas sa place. Ici, tout est pur et vrai. Vous êtes juste deux être humains qui essayent de sourire et d'oublier le monde pourri d'où ils viennent. Bien sûr, ensemble ou non, vous restez les même. Et c'est aussi ça qui vous rends encore plus unique, plus vrai. C'est le fait d'être tellement heureux ensemble, simple mais tellement horrible, compliqué avec le reste du monde. Un monde qu'il t'offre ce soir. Un monde qui est à vos pieds. Avec cette promesse de le conquérir, de le faire vôtre. Les rois du monde, ensemble. Cette soirée pue la magie et c'est Hadès qui l'a crée. Avec ses idées folles qui te font rire et qui te montrent à quel bon tu sembles spéciale à ses yeux. Il te tire par la main, jusqu'à votre table. Et putain, tu le suivrai n'importe où en fait. Et tu lui dis. Parce que y'a aucun filtre entre vous. Que ce soit pour le meilleur, comme pour le pire de vous. Vous ne jouez pas ensemble. Il le sait, tu le sais. Et cette sincérité ne semble plus te faire peur. T'as plus peur d'être accompagnée. Tu redoutes la solitude maintenant. Tu redoutes de voir s'effacer la présence d'Hadès. Mais t'y penses pas là, alors qu'il t'emmène à votre table. Alors que le monde est à vos pieds. Alors que la vue est à couper le souffle et que vous êtes les seuls à pouvoir l'admirer. Tu le suis avec ce même sourire collé sur tes lèvres, ce sourire qui veut plus te quitter quand t'es avec lui. Tu t'installes et il en fait de même, toujours à côté de toi. Deux coupes de champagne vous sont servis et Hadès t'en tends une que tu attrapes en tes doigts frêles. Tu le regardes dans les yeux, alors qu'il trinque à ce Thanksgiving passé ensemble. Loin de tout le reste, au-dessus du monde entier. Une musique s'élève autour de vous, juste assez pour qu'elle ne vous dérange pas. Tu lui adresses un sourire que tu ne réserves que pour lui, un sourire qu'il sera le seul à voir maintenant, avant d'ajouter : Et à nous... et de porter la coupe à tes lèvres. Tu en bois une petite gorgée, t'en délectant. Et tu finis par la poser devant toi avant de te tourner vers Hadès. J'arrive toujours pas à croire ce qu'on est en train de vivre là... Tu pouffes de rire, tellement heureuse de vivre ce moment particulier. Qui pourrait tout aussi bien désigner votre soirée comme ce qui vous lie. Tu tends tes mains vers lui pour ajuster son noeud papillon avant de lui dire : T'es beau mon Roi. Et c'est tellement vrai. Tu le trouves plus beau que jamais, avec ce sourire sur ses lèvres et cette flamme au fond des yeux. Tu rattrapes ta coupe avant d'ajouter : Qu'est ce que tu nous as prévu de bon pour ce dîner particulier ? T'es curieuse de savoir ce qu'il a ordonné de faire, t'es curieuse de savoir à quel point il les a torturé pour exaucer ses désirs les plus fous.

Et dans cette nuit noire infinie, je ne vois qu'elle. Et dans cette nuit qui n'est à nous, dans décor qui nous appartient, plus rien ne compte, plus rien n'a d'importance, plus rien ne m'intéresse à part elle. Le reste ne compte plus. Je ne suis pas vissé sur mon téléphone, je ne suis pas inquiet de demain, je n'ai plus peur de demain parce que demain, elle sera là, pour me tenir la main si j'en ai besoin, et moi, je serai tout autant là. Nos retrouvailles, comme notre rencontre semble être une évidence finalement. Nous nous sommes retrouvés cet après midi, dans une maison rempli de barbie et nous étions les seuls intrus qui vallaient vraiment le détour, nous nous sommes retrouvés, sur ce canapé même pas confortable et c'est la première fois depuis des mois que ma main retrouvait la sienne en laissant le silence s'emparrer de nous, mais ca a été le début d'un renouveau, le début d'un truc foutrement beau, dont les autres seront foutrement jaloux, dont les gens pourront parler histoire de ragotter quelques conneries, mais on est tellement au dessus qu'on en aura rien à foutre, et même si on est sanguin, même si on s'énerve, j'ai le sentiment qu'on se retrouvera bien vite. Comme une évidence. Je ne crois pas en le destin, je ne pense pas que tout est écris, moi je crois que nos actions changent notre futur, mais pourtant, aujourd'hui, j'y crois dur comme fer, elle reviendra toujours vers moi. Elle est bien revenue après des mois pour me présenter des excuses et elle le sait, si c'était l'inverse, je m'excuserai aussi, parce que la blesser va probablement devenir ma hantise. Nous sommes les mêmes. Nous sommes menteurs. Nous sommes manipulateurs. Nous blessons les gens et nous en retirons du plaisir, pourtant, elle jamais je ne voudrai la briser comme je brise les autres, non, je la veux à mes côtés pour jouer. On se trouvera des jouets, des gens à qui faire mal, et on les regardera souffrir, comme on regarde ces serveurs en pleines galères, et ça nous fera rire, et ça nous fera du bien, même si qu'on soit claire, bien, on le sera déjà car on sera ensemble. Et mes yeux se perdent dans les siens alors que je lui tends sa coupe de champagne, sourire aux lèvres. Je veux qu'elle soit bien, qu'elle se sente bien et surtout qu'elle se rende compte qu'elle est différente des autres, elle est bien mieux. Elle est au dessus. Il y a les autres et il y a elle avec ses cheveux d'ange. Yeux dans les yeux, je l'invite à trinquer à ce thanksgiving et elle ajoute qu'on trinque à nous aussi Surtout à nous. Ouais cette soirée serait pas parfaite sans nous. Si ça avait été d'autres cons à notre place, ils ne l'auraient pas autant savouré que nous. Un regard des plus complices et j'apporte ma coupe à mes lèvres pour boire un peu de ce divin nectar, mais rien n'est aussi bien que de la regarder, je vous le dis. Elle repose délicatement sa coupe et j'en fais de même, avec le sourire. Elle n'en revient pas du spectacle, moi c'est celui de ses yeux qui m'envoutent. Elle pouffe de rire, elle est heureuse, et moi aussi. Et elle réajuste mon nœud papillons, avec délicatesse en déclarant que je suis beau, moi, son roi. J'attrape sa main avec douceur et l'apporte à mes lèvres pour l'embrasser avant de lui dire Et toi, t'es resplendissante. non personne ne lui arrivera jamais à la cheville. Jamais. Je vous le dis, elle est nettement au dessus, avec moi. Elle rattrape sa coupe et j'affiche un sourire en coin en entendant ses paroles et j'hausse les épaules Un peu de tout, des trucs typiques de chez toi, de chez moi, de Paris. et puis j'avoue quand même, même si je sais qu'elle s'en doute bien Je me suis commandé du chicon au gratin, bien entendu. je sais que ça la fera rire, et ça me fait rire aussi enfaite. Un claquement de doigt au serveur comme j'appellerai Cerbère -j'rigole, je l’appellerai jamais de cette manière cerbère, un peu d'humanité quand même pour mon bébé- histoire de lui dire de nous apporter les petits fours, il y a de tout, j'ai visé grands, des canapés au saumon, au toast de foie gras en passant par des mises en bouches de caviar, je pense que dès l'entrée, on aura plus vraiment faim, mais on s'en fou, au pire, on picorera dans tous les plats.

Depuis gamine, ton grand père te répète toujours la même chose : que le monde est à tes pieds, que le monde t'appartient et qu'il ne tient qu'à toi d'en faire ce que tu veux. T'y a toujours cru. Et t'y crois d'autant plus dans cette bulle, où il n'y a qu'Hadès et toi. Au-dessus de Rio, au-dessus du monde. Et cette vue qu'il t'offre pour la soirée. Une vue qui t'émerveille, qui te laisse rêveuse. Ici, à ses côtés, tu te sens Reine. Et y'a de la place que pour lui, y'a que lui que tu veux pour Roi. Parce qu'ensemble, t'es convaincue que vous serez plus fort que tout. Séparément, vous êtes déjà au-dessus du reste alors ensemble... C'est certain que vous ne ferez qu'une bouchée du monde qu'est le vôtre. Séparément, vous étiez déjà diabolique. Alors ensemble... Ça promet de faire des étincelles. En attendant de retrouver votre monde, vous profitez de cette parenthèse que vous vous accordez mutuellement. De ce moment figé pour vous vous retrouver, vous ressourcer afin de revenir plus fort, ensemble. Hadès te fait te sentir spéciale, il t'émerveille avec ses idées folles et tu ris, tellement t'es heureuse de pouvoir en profiter. D'être la seule personne au monde à être capable de le voir tel qu'il est. Tout entier. Avec ses bons et ses mauvais côtés. T'acceptes tout de lui comme t'es sûre qu'il le fait avec toi. T'acceptes ce qu'il y a de plus bon en lui et t'acceptes aussi le pire. Et t'es aussi entière à ses côtés. T'es juste toi, tu joues pas. Tu te caches pas. Et il y a que lui pour en profiter. Il y a que lui pour plonger dans tes yeux et deviner tout ce qu'il s'y trouve, pour contempler cette flamme qui t'amine quand t'es près de lui. Toi aussi, tu te perds dans ses yeux alors que vous trinquez ensemble. Tu te perds dans son regard, tu pourrai t'y noyer même. Vos coupes s'entrechoquent légèrement et vous trinquez. A cette soirée, à ce Thanksgiving, à vous. Surtout à vous. Parce que c'est ça qui compte ici, c'est ce vous que vous êtes doucement en train de construire. De fabriquer loin de la perversité de votre monde. Ce vous qui sonne comme une évidence quand vous vous tenez la main. Quand vous vous regardez et que vous riez aux conneries de l'autre. Tu t'accordes un geste tendre envers lui et tu prononces des mots qui sonnent tellement vrai. Il est beau ton Roi. C'est le plus beau des Roi même. Et tu le laisses faire quand il te prends la main pour l'apporter à ses lèvres. Tu rougis légèrement même, quand il te dis que t'es resplendissante. C'est pas la même chose quand c'est lui qui le dit que quand c'est un autre. Il le pense réellement, c'est pas des mots en l'air dans sa bouche. Tu ris doucement alors que t'attrapes ta coupe, tout en lui demandant ce qu'il a prévu pour vous. Les trucs fous qu'il a ordonné de vous faire préparer. Et y'a son plat préféré dans le lot, bien entendu. Et ça te fait rire. Encore une fois. Tu crois qu'ils vont réussir à le cuisiner comme tu veux cette fois ? que tu lui demandes en faisant référence à la nuit dernière alors que vous vous êtes amusés à faire tourner en bourrique tout le personnel du room service. Il claque des doigts et aussitôt un serveur rapplique pour rapporter les plats qu'il a commandé pour votre dîner. Et il disparaît aussi vite, sans un bruit. Au moins ils ont le mérite de pas s'imposer. T'façon, ils pourraient pas même si ils essayaient. Parce que personne ne peut s'imposer dans cette bulle, pour ça il faudrait qu'ils aient une importance. Et tout comme lui, tu portes aucune considération au petit personnel. Tu regardes toute cette nourriture, indécise et finit par piquer dans les petits canapés de saumon tout en continuant de discuter avec ton Roi. Je sais comment on va rendre la fin de la soirée tout aussi magique que tu l'as commencé. Tu croques une bouchée de ton canapé avant de poursuivre, une fois avalé. Après le bain de minuit d'hier, j'ai bien envie de dormir sous les étoiles, sous la lune de Rio. Ouais, ça t'emballes trop. Cette idée de partager ce moment avec ton Roi. Une nuit sous les étoiles pour le voir briller entre elles. Pour deviner son sourire sous le clair de lune.

Le monde est en peine, le monde saigne, le monde est moche, laid, déprimant et pourtant, un sourire de sa part et tout semble se dissiper, le reste du monde et leur maux n'existent pas. Ils ne comptent pas. Il n'y a que son sourire et ses doux yeux pour lesquels je pourrai me damner probablement. Son regard est comme un immense océan, il me captive, il me fait du bien, il me calme. J'aime l'océan, c'est genre un des endroits qui me détend le plus, je pouvais y passer des heures avec Arthur, et maintenant c'est devant l'océan de ses yeux, que je trouve le plus beau point d'eau du monde. Alors je pourrai oui, le contempler des heures et le voir s'illumer à chaque cadeau que je lui fais, à chaque surprise que j'organise. Dans ce monde où tout est trop acquis pour nous, elle, elle ne l'est pas, mais j'aimerai tellement qu'elle le soit. Acquise, à moi et je lui laisserai même l'acte de propriété de ma personne. Je la laisserai dormir dans mes bras chaques nuits et je crois que ces nuits de débauche qui finissent trop tôt ou trop tard n'aurait plus aucun intérêt pour moi, parce qu'elle serait là, alors jouer avec les autres oui, la voir en embrasser d'autre si c'est pour mieux les détruire, j'serai d'accord et on laisserai libre court à notre superbe complicité destructrice. Les gens se mettraient tous aux abris car le couple le plus diabolique et tordu d'Harvard serait dans le coin. Car on serait là, main dans la main, sur la piste de danse, près du bar, ou a taquiner les autres. Oui, ça pourrait être ça notre avenir proche. Mais pour le moment, nous sommes là, coupe de champagne face à nous. Rio la promise nous est offerte sur un plateau d'argent. Nous surplombant la ville, nous sommes les rois, en plus de l'être psychiquement, autant l'être physiquement non ? Et les autres ne sont que des plantes vertes ou des bouffons, là pour divertir ces majestés que nous sommes. Ils font ce qu'on demande, sans poser de questions. Nos désires sont des ordres alors j'ai bien rigoler à les torturer avec des noms de plat imprononçable, je sais qu'on en mangera pas la moitié, et j'm'en fou, personnellement, le gâchis, ça ne me pose pas de problème. Et je sais que ça la fera rire aussi. Quand elle me demande ce que je leur ai demandé, j'annonce tout sourire que j'ai fais la totale mais que je n'ai pas oublié de commander mon plat préféré, ou plutôt, c'était celui d'Arthur et j'ai tellement pris l'habitude d'en manger que maintenant, c'est tout comme mon plat préféré. Et elle en rigole mais ne s'en étonne pas. Son sourire me fait pourtant chaud au coeur. Elle est si belle, quand elle sourit et tout autant quand elle sa moue boudeuse ou penseuse. Elle est belle tout le temps, même au réveil, c'est pour dire. J'espère bien, j'ai pas eu ma dose encore. et j'en rigole, parce que je sais que c'est ridicule, mais ouais, il me faut ma dose de chicon au gratin, c'est important. Un bon plat bien gras, qui tient au ventre, il y a rien de mieux. Alors les serveurs arrivent et déposent le tout avant de disparaitre, je ne veux pas avoir a remarquer leur présence, ils ne m'intéressent pas. Aucunement, je n'ai d'yeux que pour elle. Ils ont vite compris que je voulais qu'on nous serve, mais qu'on avait absolument pas envie de les entendre. et même si ils faisaient du bruit, je ne les verrai pas, j'vous dis, il n'y a qu'elle, il n'y a que moi, et Rio comme témoin de notre moment aussi foutrement sincère, car finalement c'est ce qu'il est, de la sincérité à outrance entre nous. Elle pique de la nourriture et je suis content de la voir manger, j'ai ce sentiment que depuis un moment, elle avait arrêté, et là, elle semble retrouver l'appétit et l'envie, et ça m'fait plaisir de la voir bien. Et elle propose une idée un peu folle, un peu folle comme nous et j'en souris C'est une super idée ! Ils vont nous ramener des couvertures et un matelas et on sera au top. Il n'y aura que toi, que moi et les mille et une étoile qui nous contemple. Oui, juste tous les deux, car finalement c'est d'être ensemble le plus important pour nous.

Est-ce que c'est ça le bonheur ? Est-ce que c'est ça d'être heureux ? Tu sais pas, t'en es pas totalement sûre... T'y a jamais vraiment eu droit. Mais ça y ressemble tellement que t'as envie d'y croire. T'as envie de croire que c'est un truc que vous pouvez découvrir tout les deux. Ensemble, main dans la main. Et quand tu vois son sourire, quand tu vois la flamme renaître dans ses yeux et surtout, quand t'entends son rire... T'espères qu'il ressent la même chose que toi, quand t'es à ses côtés. Parce qu'aux côtés d'Hadès, t'as l'impression que c'est possible de voir à quoi ça ressemble d'être heureux. T'as l'impression que ça existe vraiment, que c'est pas qu'un mythe qu'on veut bien servir aux pauvres. Non, près de lui, ça existe le bonheur. C'est une certitude qui s'insinue en toi, à mesure que les jours passent et que tu te tiens à ses côtés. Tu le ressens là, dans votre bulle. Tu te laisses aller à ses côtés. Tu te donnes plus un rôle, tu laisses tomber le masque et t'as l'impression de revivre même. Comme si tout ce temps, tu faisais que survivre. Que t'essayer de survivre à vos vies imposées. A votre monde pourri et toute la laideur qu'il contenait. Ici, à ses côtés, tout est magnifique. Un rien t'émerveille et t'as l'impression de voir pour la première fois. C'est assez... plaisant et terriblement effrayant en même temps. De se dire que tout ceci est désormais possible à cause de quelqu'un. Parce que si Hadès te laissait, il partirait avec tout ce que contient votre bulle. Et ça fait peur. Terriblement peur. Mais là, le monde à tes pieds et ton Roi à tes côtés, tu balayes tes peurs et tes doutes. T'en veux pas. Elles cessent d'exister dans votre bulle. Tu les laisses pas te perturber alors que t'es à ses côtés. Non, qu'elles aillent au diable. T'es beaucoup trop bien pour y penser. T'es assise à cette table qu'Hadès vous a fait préparer. Sa surprise. Et tu te fous de tes peurs et tes doutes, tu veux juste vivre le moment présent. Tu veux juste vivre ces petits moments que vous partagez, où tout le reste n'a plus d'importance. Il te fait rire quand il te dit qu'il a commandé son plat belge. Et ça t'étonne même pas. Tu comprends pas trop ce qu'il a avec ce plat mais faut toujours il en mange. Et apparemment, il en est pas rassasié.   Tu regardes les serveurs accourir alors qu'il claque des doigts et bientôt, la table est recouverte d'une multitude de nourriture. Tu fais une remarque sur la discrétion du personnel et sa réponse te fait rire. J'suis même pas sûre on les entendrait si jamais ils se mettaient à parler. Parce qu'ils existent pas vraiment dans votre bulle. Ils sont accessoires et ne méritent pas votre attention. Y'a que ton beau Roi qui mérite ton attention. Et t'es tellement hypnotisée par sa présence que le reste autour, il existe pas. Y'a que lui, partout. Lui et ses mots. Lui et ses sourires. Lui et ses rires. Tout le temps et tu veux jamais que ça s'arrête. Tu finis par t'intéresser à la nourriture parce que t'as faim et que ça fait longtemps que c'est pas arrivé. Tu piques un canapé au saumon avant de te retourner vers Hadès, une nouvelle idée en tête. Ton Roi approuve, semble emballer par l'idée et ça te fait sourire de bonheur. Non, on va les faire déplacer le lit de la deuxième chambre. On va quand même pas dormir sur un matelas à même le sol. Quoi c'est vrai non ? Et puis autant qu'il serve ce deuxième lit. Tu poursuis, les yeux brillants à cette idée : Oui, que toi et moi... C'est décidé, ce soir vous dormez sous les étoiles de Rio et t'as comme l'impression que c'est un moment qui risque d'être gravé à jamais dans ta mémoire.

Et dans ce monde trop vide et remplit de futilité, elle est là. Depuis la disparition d'Arthur que je porte sur mes épaules, je ne vivais plus. Je ne sais pas si j'ai déjà vraiment vécu. J'ai jamais vraiment aimé, sauf Zia mais j'ai jamais rien eu avec elle. J'ai jamais vraiment vécu. Je me suis contenter de survivre dans ce monde trop moche, trop laid, trop pauvre et trop surfait. Je me suis contenter de trouver du plaisir dans la destruction comme un enfant capricieux. Faire mal, c'est ça ma vocation. Faire mal, c'est ça que je fais le mieux. Vile menteur, pervers aux idées folles, narcissique, je ne crois qu'en la souffrance et la peine que je peux provoquer. Il fut un temps où c'était différent ces conneries. J'avais même repris une vie normal, pendant 7 ans. Pendant 7 ans, j'ai été un frère attentionné quand il était dans le coin, je tentais de lui montrer le meilleur des exemples, même si j'étais en exile loin de lui, je l'appelais, toutes ces conneries. Et puis, il est parti et ça m'a brisé cet organe que je ne pensais pas avoir. Mon coeur. Et j'ai arrêté de vivre. J'ai arrêter de sourire. J'ai arrêter ces conneries. J'ai arrêter d'être heureux car sans lui, je l'avais jamais été réellement. Et pourtant, sa présence à elle me donne envie de sourire tout le temps. Elle me rend heureux. Je crois que c'est ça. C'est foutrement beau et sacrément flippant. Et si demain elle partait ? Je serai seul, encore. Je ne sais même pas si je pourrai me relever. Je ne sais même pas si je pourrai sourire encore. Mon coeur, trop cabossé, trop brisé, se reconstruit quand elle est dans les parages. Et j'ai envie de rire à gorge déployé. J'ai pas envie de la briser. J'ai pas envie de lui faire mal. J'ai envie de la voir sourire. Avec un grand sourire joyeux. J'ai envie de jouer, ensemble contre le reste du monde. Tout le monde le sait, sur un échiquier, le roi ne survit pas sans sa reine et la reine ne peut survivre non plus sans son roi. C'est ce qu'on est à présent. Sur ce plateau géant et on bouge nos pions à notre guise pour rire encore un peu, pour sourire encore un peu plus. Je veux l'entendre son rire. Il est envoutant son rire. Et le monde s'efface autour de nous. Il n'y a plus que la lune, comme toujours qui est notre fidèle spectatrice, qui nous voit, quoi lis nos pensées et à quel point on est bien. Les serveurs ne sont que de vulgaires objets qui sont là pour nous servir. Rien de plus. Ils sont là pour répondre à nos caprices. Ils posent les plats sans bruit et s'éclipse. Il n'y a que la musique typique de Rio en fond pour bercer ce moment. Et elle mange un bout, en plaisantant sur les serveurs et ça me fait sourire. J'entends que toi en ce moment. Et c'est vrai. J'ai gommé le vilain dessin qu'est le reste de ce monde, il ne reste qu'elle. Qu'elle et son sourire. Elle et sa beauté. Nous sommes pareils. Nous sommes les même. De la même chairs, de la même perversion, du même monde. Je sais qu'elle me comprend autant que moi, je la comprends. On se comprend entièrement et on est nous. Pas de double jeu, pas de mensonges, je ne lui cacherai rien longtemps. Je sais que je peux lui faire confiance. Et elle se tourne vers moi avec une idée folle et ça m'fait rire. J'aurai dis non à n'importe qui parce que j'suis pas un mec d'extérieur. Il y a des bestioles, ça me dégoute, le camping, c'est pas pour des gens comme nous, mais l'idée d'être là, face aux étoiles, ça me plait. C'est une excellente idée. On sera bien mieux installé. elle et moi, tous les deux. Juste tous les deux. On dormira ou on parlera. Je n'ai plus peur des nuits blanches, elles ne sont plus longues, parce qu'elle est à mes côtés. Ses brillants dans les yeux qui sont déjà rempli d'étoiles, elle confirme, juste nous deux. Nos désires sont des ordres. Excuses moi un instant. Un baiser sur sa joue et je me lève, trouvant un des serveurs, je lui explique en 2 phrases qu'on veut dormir dehors et qu'on veut notre lit de la seconde chambre. Il est choqué, pris au dépourvu, alors je sors la technique facile, un billet de ma poche, que je lui tends. Il a l'air de se rappeler qui commande. Je lui fais signe de s'activer et retourne m'asseoir auprès de ma reine. On va passer une nuit royale. La tête dans les étoiles. On ne peut pas rêver de mieux. Surtout si c'est ensemble. Car ensemble, tout est toujours plus beaux.

Et dans le décor parfait de Rio, vos deux êtres se rapprochent. La belle Rio est la seule spectatrice de ce qu'il est en train de se passer entre Hadès et toi. De la construction de cette bulle. De vos mains qui se cherchent, qui se trouvent et ne veulent plus se lâcher. De vos sourires qui se répondent, se ressemblent et de vos rires qui se font entendre comme un joli échos dans cette nuit noire. Vous êtes au-dessus du monde, à le regarder de vos yeux heureux et tu voudrais ne partager cette vue avec un autre que lui, ton Roi. Et tu te laisses être sa Reine. Tu laisses Hadès t'émerveiller de ses idées et tu te surprends à les aimer. Toi qui d'ordinaire déteste les surprises, les siennes te semblent agréable. Parce qu'elles vous ressemblent, parce qu'elles contribuent à renforcer votre bulle. Et t'oses croire que ça pourrait continuer n'importe où. T'oses croire qu'une fois à Boston, ça pourrait continuer. Qu'ensemble, vous pourrez oublier le monde qui vous entoure. Qu'ensemble vous pourrez trouver un peu de paix dans ce monde de guerrier. Parce que toi, c'est ce qu'il t'apporte. De la paix. Tu te sens bien quand il est dans les parages et t'as pas envie que ça s'arrête. Jamais. Tu te retournes vers lui alors qu'il dit qu'il n'entends que toi. Et ça a le don de réchauffer ton coeur si froid depuis tant de temps. Tu sens même tes joues se réchauffer à ses mots et tu finis par murmurer : Et moi je ne vois que toi... Et c'est vrai. Tu ne vois que lui. Et tu voudrais l'avoir sous tes yeux pour toujours. Que son image reste gravé à jamais dans ta mémoire. Tu ne voudrai voir que sa silhouette et tu te rends compte à quel point c'est vrai maintenant que tu viens de le dire à voix haute. Tu finis par détourner les yeux, un peu gênée par les aveux que tu viens de faire. Ça sonne comme quelque chose que t'as pas l'habitude de dire et tu t'intéresses à la nourriture devant toi pour échapper à son regard. Tu piques un second canapé, cette fois-ci avec du foie gras dessus et une confiture dont le nom t'échappe. Tu l'avales assez rapidement et sens son regard t'observer. Tu finis par relever les yeux vers lui, avec cette idée que t'as dans la tête. Cette idée folle de dormir sous les étoiles, de contempler la beauté du ciel noir de Rio avec Hadès à tes côtés. Ton Roi semble apprécier l'idée et finis par t'abandonner quelques instants. Sûrement pour aller donner des ordres. Il revient bien vite à tes côtés et il confirme qu'il est allé leur ordonner de vous préparer le deuxième lit pour ce soir. Un sourire lumineux vient s'accrocher à tes lèvres alors que t'attrapes sa main dans la sienne. J'ai hâte... que tu lui souffles alors que tes lèvres viennent se poser sur sa joue, en un baiser léger. T'as déjà hâte de te retrouver sous les étoiles et de rester éveiller toute la nuit rien que pour le voir briller entre elles. Putain, ce que ça va être beau.