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Alekseï (+) Mon deuxième chez moi.

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Venant de Alekseï je savais qu'il ne se mouillerait pas pour moi après je voulais savoir s'il me mettrait des bâtons dans les roues si moi je m'occupais de mon cas seule, je voulais pas perdre mon boulot et il était le seul qui pouvait me le faire perdre aujourd'hui. "C'est déjà beaucoup." Clairement je me rendais compte que j'avais voulu arrêter de souffrir mais que si vraiment c'est ce que je voulais j'aurais pas rater le coup, j'avais eu un coup de folie mais inconsciemment j'avais fait en sortes de ne pas en arriver là, je le regrettais au final et bien sûr que je ne recommencerais pas, l'alcool ne m'avait pas aider et au final Alekseï ne me faisait pas de cadeau en me faisant comprendre à quel point il était déçue par moi mais heureusement encore j'avais une fille et c'est clair que j'avais pas assuré. "C'est ce que j'ai toujours fait avant ce soir et je continuerais." Je le regardais écrire ces prescriptions sur sa feuille et je me pinçais les lèvres, j'étais mal à l'aise du coup et je ne savais plus comment agir. "Pas de soucis je ferais ça."
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❝ Ton deuxième
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SALLY & ALEKSEÏ.

Les gens réagissent tous de façon différente lorsqu'on leur parle avec autorité. Tu ne sais pas quelle sera celle de Sally, si elle l'acceptera ou si elle se rebellera, mais tu ne pouvais pas laisser passer un tel comportement. Toi qui aurait tout donner pour pouvoir vivre ne serait-ce que quelques instants avec ton enfant, tu n'acceptais pas qu'elle eut l'idée farfelue de mettre fin à ses jours malgré qu'elle ne soit pas allée au bout de son geste. Fort heureusement.
Elle semble finalement se sentir presque coupable lors de sa réponse. Elle te promet solennellement de toujours s'occuper d'elle, ce à quoi tu réponds « et ne cesse jamais, tu ne réalises pas la chance que tu as ». Dans ta voix glaciale est venue se glisser une légère amertume à l'égard de la vie et du sort qu'elle t'a réservé durant toutes ses années. Après avoir observé la jeune femme quelques instants, tu te rends compte qu'elle présente toujours des signes d'ivresse. Impossible pour elle de rentrer seule chez elle et impossible pour toi de la ramener, ta garde n'étant pas terminée. « Comment comptes-tu rentrer ? » lui demandes-tu sur un ton plus neutre que celui de tes derniers mots. Tu ne t'inquiètes pas, tu imagines aisément qu'après ce qu'elle vient de vivre, elle fera le nécessaire pour rentrer de façon sécurisée. Seulement, tu préfères te tenir informer au cas où ton intuition serait mauvaise.  
 

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@Sally L-A. Mendoza
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Je me sentais coupable et sa morale je l'acceptais parce que j'étais en tort, parce que ce que j'avais fait c'était complètement débile même si je n'avais pas réellement voulu le faire, tout était là pour montrer que j'avais été hésitante et que je ne voulais pas tellement laisser ma fille seule, encore une fois c'était la seule qui me retenait. Je comprenais qu'il le prenne mal, il était déjà pas beaucoup bavard alors forcément là il allait ps m'accueillir avec le sourire et j'avais besoin d'être secouer. "Oui je comprends que tu as du mal avec ça parce que chaque jour tu vois des gens mourir mais ce n'est pas mon cas et j'ai promis que je le ferais." J'étais sincère, ivre mais sincère parce que là je pensais à Zoé et la vie que je lui aurais infligé si vraiment je me serais foutu en l'air et j'avais envie de me mettre des gifles, ce que j'avais à la cuisse n'était pas assez fort pour le geste que j'avais eu et j'allais me rattraper. j'étais ivre et je ne savais même pas si j'arriverais à rentrer chez moi en un seul morceau, vu comme j'étais blessée en plus c'était difficile de rentrer en un seul morceau né tant ivre et blessée. "Je ne sais pas du tout."
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❝ Ton deuxième
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SALLY & ALEKSEÏ.

Apposant finalement ta signature sur une seconde ordonnance, tu écoutes ce que la jeune femme a à te dire. Elle comprend ton point de vue mais sans en connaître les véritables raisons. Non tu ne vois pas des gens mourir tout les jours, assez régulièrement certes, mais pas assez pour que ce soit cela qui te mine. En tant que médecin, et chirurgien qui plus est, tu t'es forgé une carapace face à la détresse humaine. Les douleurs des autres ne te font plus rien et les patients qui s'éteignent entre ces murs blancs ne sont que des victimes de plus de la vie. Tes peines personnelles, ton passé, te sont beaucoup plus difficiles à gérer émotionnellement que celles des autres.
Tu arraches machinalement cette seconde feuille que tu lui tends de nouveau, « renouvellement d'anti-douleurs, tu risques d'avoir mal un moment ». Sans plus d'explication et sans relever les yeux, tu ranges ton calepin dans la poche dans laquelle il avait l'habitude d'être. Derrière toi, une infirmière vient s'emparer du chariot sur lequel tu as déposé le matériel souillé. Elle jette un œil furtif dans la chambre et lorsqu'elle s'aperçoit que c'est le slave qui s'y trouve, elle fait vite volte face pour fuir tout problème. « Il n'y a personne qui puisse venir te chercher ? » lui demandes-tu sèchement. Hors de question de la laisser rentrer seule chez elle mais également impossible de l'y mener toi même puisque ta garde était loin d'être terminée. S'il le fallait, tu lui appellerai un taxi mais ta conscience serait plus tranquille si elle quittait l'hôpital en compagnie de quelqu'un qu'elle connaît.  
 

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@Sally L-A. Mendoza
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Je ne connaissais rien de sa vie, il ne ce livrait pas beaucoup, si un jour il le faisait je serais là pour l'écouter mais il ne ce confiait pas du tout du coup c'était difficile de comprendre de quoi il parlait, moi je pensais qu'il parlait de patient parce que cela me paraissait plus plausible mais bon vu qu'il ne me disait pas je ne pouvais ps deviner qu'il avait subi une telle perte. Je ne répondais rien parce que bon après tout je méritais vraiment une belle leçon de morale et puis bon il était médecin et il devait être aussi dur avec pas mal de gens à mon humble avis, je passais outre sa prescription en prenant son ordonnance et là je me risquais de lui poser une question, j'avais besoin d'avoir des réponses sur certaines choses. "Tu me trouve séduisante??" Avec Jamie j'avais l'impression de perdre confiance en mon pouvoir de séduction, sa façon de me repousser m'avait affecter et j'avais surement besoin d'être réconforter, je savais surtout que Alekseï dirait ce qu'il pensait du coup je prenais le risque de lui demander. Je tournais la tête vers la porte en entendant une personne, l'infirmière s'en allait rapidement et je posais le regard sur Alek. "Ce soir non il est trop tard mais demain matin si."
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❝ Ton deuxième
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SALLY & ALEKSEÏ.

Les mains dans les poches afin de replacer ton carnet là où il était initialement, tu tiques lorsque Sally prononce cette phrase. Est-elle séduisante ? Tu arrêtes tout mouvement et attends quelques secondes avant de relever ton visage vers elle, laissant ainsi un silence s'installer dans la chambre. L'alcool fait décidément dire beaucoup de choses inconsidérées à n'importe qui s'en approche de trop près. Tu fais un pas, un seul, vers la secrétaire pour finalement croiser tes bras sur ton large torse, le visage grave, « si tu n'avais pas autant bu, peut-être ». Tu ne voyais pas bien ou elle voulait en venir avec cette question mais soit.
La faire rentrer chez elle ce soir est donc impossible et c'est une chose qui t'embête beaucoup puisque les chambres ne sont pas données dans cette établissement vu le nombre de patients qu'il abrite. Tu passes ta main dans ta barbe, réfléchissant à la solution la plus simple. Hors de question de la laisser rentrer seule ou d'infliger cette tâche à un taxi. Tu n'as pas envie de le payer et il n'aurait probablement pas envie de trimballer une jeune femme ivre. « Appelle la personne qui viendra te chercher demain, tu vas passer la nuit dans cette chambre » lui annonces-tu finalement. Les finances de l'hôpital vont te haïr une fois de plus mais tu ne voyais pas d'autres possibilités envisageables.
 

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@Sally L-A. Mendoza
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J'avais perdue tellement confiance en moi que ce soir je m'étais poser des tas de question tout en enfilant verre sur verre et être dans cet état, Alek ne comprendrait surement pas pourquoi je posais ces questions mais je me sentis maman et plus femme et j'avais peut être besoin d'être rassuré, je savais qu'avec lui je ne le serais pas par simple pitié ou autre et l'alcool m'aidait à clairement demander les choses sans gêne. "Sans parler d'ivresse si je n'avais pas bu tu coucherais avec moi??" Là je lui demandais vraiment les choses, je ne l'invitais pas à le faire j'étais plutôt curieuse de connaitre la réponse, je le regardais dans les yeux quand l avançait près de moi et je me demandais si je devais pas me débrouiller seule, le supplier de me laisser rentrer chez moi mais je n'étais pas sûre de retrouver mon chemin ni même d'en avoir la force après tout ça. "Je signerais les papiers de sortie à la première heure demain.. quand mon Ami sera venu me chercher." Je me demandais juste comment j'allais me débrouiller jusqu'à demain sans affaire, j'allais dormir comme ça, je me pinçais les lèvres et allant appuyer mon dos la tête du lit.
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SALLY & ALEKSEÏ.

La voilà qui récidive avec ses questions aussi indiscrètes les unes que les autres. Au quotidien, tu appréciais Sally, vous vous entendez bien et vos conversations te sont distrayantes. Mais ce soir, est-ce l'alcool ou le traumatisme, tu la trouves beaucoup trop intrusive et surtout inconsciente de ses paroles. Évidemment que tu la trouvais attirante en temps normal, bien que ta préférence s'était toujours tournée vers les jolies blondes telles qu'Eleanore ou encore Ashleigh. Cependant, son comportement actuel te coupait tout désir. « Là tout de suite ? Non » réponds-tu tout en restant le plus professionnel possible. Tu fais pourtant partie des personnes buvant plus que de raison toutes sortes de boissons alcoolisées, profitant des bonheurs du soir et des mystères de la nuit mais une jeune fille ivre, ça ne t'a jamais excité.
Elle semble chagrinée par ta déclaration, par ton semi ordre de rester au sein de l'établissement cette nuit, mais elle ne rétorque pas. Sans résistance aucune, elle acquiesce en se redressant sur le lit pour mieux s'y allonger. Toute pomponnée qu'elle est, tu te doutes que tes propos ne sont pas une bonne nouvelle pour elle. Malheureusement, tu n'y peux rien. « Une infirmière va venir t'apporter une tenue de bloc. C'est pas très confortable mais au moins tu ne dormiras pas habillée. Elle t'apportera aussi du paracétamol, idéal pour décuiter » lui lances-tu sans ménagement. Tu tenais tout de même à ce qu'elle soit correctement installée selon les moyens de l'endroit dans lequel elle se trouvait. Les hôpitaux n'étaient jamais réputés pour être de luxueux hôtels mais elle ne sortirait pas d'ici. De ton côté, ta nuit allait encore être très longue.
 

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@Sally L-A. Mendoza
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Je savais que je n'étais pas moche, j'avais peut être besoin de l'entendre de la bouche d'autres hommes et l'alcool me poussait à le faire sans craintes, avec Jamie j'avais assez perdue confiance en moi et si aujourd'hui je me retrouvais à l'hôpital il y avait une part de ça mais au final à la réponse de Alekseï je me disais que j'aurais peut être dû la poser à quelqu'un d'autre, j'avais précisé sans l'alcool dans le sang, je n'étais pas en train de dire qu'il était mon genre, qu'on pourrait s'envoyer en l'air et tout ce qui s'en suit mais juste savoir si je donnais du désir à un homme en règle générale et je l'avais précisé si ce n'était pas ce soir et sans parler du contexte mais apparemment rien ne changeait à ses yeux, il redevenait l'homme froid du début que j'avais fortement envie d'éviter. "Sympa." Je n'avais pas grand chose à lui répondre finalement puisque entendre ça de la bouche d'un homme c'était assez blessant et sa coupait tout envie de discuter. Je m'installais dans le lit pour être beaucoup plus à l'aise le temps d'attendre une tenue idéale que mes propre affaires à moitié déchiré pour dormir et à ces indications j'évitais son regard en secouant la tête. "Très bien." Peut être fallait il que je sois aussi froide et aussi distante que lui pour avoir un minimum de respect ou alors pas du tout mais là tout de suite je n'avais aucune envie de faire ne serait qu'un seul effort, j'en avais assez baver et je n'étais pas là pour que mon état s'empire.
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SALLY & ALEKSEÏ.

De manière tout à fait immédiate après ta réponse, la jolie brune se renferme sur elle-même, probablement vexée par l'indélicatesse de tes paroles. Pourtant elle te connaît, elle sait que tu peux te montrer aussi exécrable qu'élégant. Tu es un homme qui aime les femmes, tu aimes les séduire et tu trouves Sally tout à fait charmante mais il se trouvait qu'à cet instant, elle est aussi belle qu'elle est ivre. Tu ne sais pas si elle se rend compte de ce qu'elle dit, si elle a conscience des questions qu'elle te pose ainsi que des impressions, fausses ou non, que cela pourrait te donner. C'est pourquoi tu ne souhaites pas abuser de sa faiblesse actuelle et couper court à cette conversation. De façon brutale, certes, mais au moins elle ne le regretteras pas demain matin, lorsqu'elle aura reprit ses esprits.
A croire qu'elle prend exemple sur toi puisqu'elle te lance un « très bien » aussi froid que les hivers slaves de ton pays. Cela ne t'affecte pas, pas le moins du monde. Tu le remarques à peine d'ailleurs. Tu attends un instant avant de partir, afin de lui laisser le temps de se manifester une dernière fois. Tu as d'autres urgences qui t'attendent, plus ou moins graves, et tu ne peux pas te permettre de rester plus longtemps avec la jeune femme. L'infirmière fait son entrée avec tout le matériel que tu as précédemment annoncé. Un plateau de nourriture en plus. Jus de fruits, plats chauds et viennoiseries : de quoi tenir la nuit. « Comment vous sentez-vous mademoiselle ? » demanda poliment l'infirmière et avec plein d'attention pour sa patiente. Tu en profites pour faire volte face et, sans un mot, tu quittes la pièce.
 

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@Sally L-A. Mendoza

HJ:
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