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Breathing half a breath since you're away (No²)

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Je le déteste. Je suis en colère. Et ce que je suis en train de faire me paraît totalement ahurissant. Je ne  veux plus quitter ses lèvres, j'veux le frapper. J'ai envie de lui en décoller une quand je sens ses dents sur mes lèvres, que je sens toute sa rage s'évacuer sur moi comme on se défoule sur un sac de frappe, comme on se vide dans une pute. Mais qu'est ce que j'ai envie qu'il continue ! Il m'embrasse de nouveau, malgré le coup entre les jambes. Ça m'a fait du bien de lui faire mal, comme un besoin malsain. C'est tellement puissant. Ce n'est pas de la passion, c'est de la rage. Ses lèvres, ses dents, sa main qui attrape mes cheveux pour me faire tendre le cou vers lui. Sale con va ! Je ne veux même pas imaginer comment il traite toutes les putes qu'il saute. Parce que ce qu'il disait à Eve, c'était bien différent. De la douceur, une tendresse à fleur de peau, du romantisme dans l'air. C'était doux et chaud, c'était sensuel et terriblement jouissif. Mais là, c'est juste violent. Ce n'est pas Eve qu'il embrasse, c'est son fantôme. Il embrasse son cadavre. Il m'embrasse moi, le pote en qui il a perdu confiance. Et ce regard qu'il me jette, son visage à quelques centimètres du mien. Ses yeux qui me crient toute leur colère et leur déception. Et mes yeux revolvers. Sa main fouille la poche de ma veste accrochée autour de ma taille et en retire la clé. Je n'ai pas le temps de réaliser qu'il me pousse vers l'entrée béante, m'attirant dans les entrailles de l'immeuble en m'embrassant de nouveau. Mais qu'est ce qu'il fait bordel ? Je ne vais plus pouvoir  m'arrêter, Eve hurle de joie et saute de plaisir. Elle aime ça la salope, elle aime qu'il m'attrape par les cheveux, qu'il m'embrasse à me tuer d'asphyxie. Et ses doigts qui glissent sur la peau de mes cuisses, remontent doucement. Je ne frissonne pas, c'est pour les nanas in love ça. Je ne me demande même plus pourquoi il agit de cette façon avec moi, je m'en fout totalement. Une légère impulsion et je saute dans ses bras sans réfléchir. Putain que je le déteste... Je ne pourrais plus décoller son corps du mien, ma poitrine s'installe contre son torse. Et je serre fortement mes jambes, à lui en briser les côtes flottantes, à compacter ses viscères, à le faire exploser, littéralement. Dans sa violence, il frappe mon corps contre le mur. Gémissements étouffés. Je mords sa joue, ses lèvres, à chaque contact qui me dérange. Et quand sa bouche quitte la mienne pour manger mon cou, je le frappe avec mes pieds au bas de son dos, enfonçant mes talons dans ses reins. Le bruit sourd de mon corps contre le mur se transforme en bruit métallique. J'ai fermé les yeux je crois, parce que je ne réalise pas que nous sommes déjà à l'ascenseur. Mes paupières s'ouvrent et découvre le visage de Noah sans émotion, sans vie. Je le regarde dans les yeux. Pause. Mon majeur glisse sur le métal froid et appuie pour appeler l'ascenseur. Et je le regarde. J'ai envie de poser mes pouces sur ses yeux, de fermer ses paupières, et d'appuyer si fort que je ne verrai plus jamais la rage dans ses yeux. Parce qu'on s'embrasse comme on fait la guerre. C'est la troisième guerre mondiale, pire que les autres, plus violente. Ding ! La porte s'ouvre dans mon dos. En rentrant, j'appuie sur le bouton du dernier étage. Play. Mes ongles griffent ses bras, sans sensualité. J'installe mes doigts autour de son cou, serrant de plus en plus fort alors que j'approche ma bouche de sa joue. Et je colle plus fermement mon bassin contre son ventre. Mes dents se serrent contre son oreille, la lâchent, resserrent. Le souffle joue sur sa peau. Le pouce casse le contact avec son cou et remonte pour caresser ses lèvres du bout de l'ongle. J'entends au loin les bips annonçant les étages qui défilent. Nous ne sommes déjà plus loin du palier de mon appartement. Allons plus haut, encore plus haut.




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Breathing half a breath since you're away    



Amoureuse. Ferme ta gueule, ferme ta putain de gueule. Qui te permets de dire ça ? T'as pas l'droit, t'as pas l'droit d'rendre notre relation aussi ... laide, aussi inconstante, aussi floue. Ferme ta gueule putain, j'en veux pas d'ton amour, d'tes mots doux, d'tes explications, justifications, et autres farandoles labiales pour t'donner bonne conscience. T'étais mon putain de pote, même si j'suis parti sans rien dire, même si je n'ai pas donné d'nouvelles, t'avais pas l'droit d'tout foutre en l'air là, comme ça, en t'rabaissant, en me tabassant l'ventre. T'es comme les autres, comme toutes ses putes asphyxiées par leur égo qui cherchent un peu d'réconfort, un peu d'attention. Putain d'pute de l'attention, comme les trainées que s'tapait mon père, j'les ai vu mille fois, lui dire qu'elles étaient "amoureuses", s'posaient là sur son bureau, écarter les cuisses et repartir chiffonnées comme de vieux paillassons. Viens pas m'parler d'amour, j'en veux pas, j'le cherche pas, j'le déteste ce sentiment, j'le vomis. Et j'vais te l'faire payer. D'avoir tout foutu en l'air, tout gâché, en nous rendant aussi bas-de-gamme et misérable que tous ces autres que je méprise. Ouai, j'croyais qu'on était plus que ça Noé, bien plus que ça. Et tu n'es qu'un putain de Judas, traître de mauvaise foi qui n'assume même pas ses déboires. Je ne t'ai pas demandé d'être ma pote, je ne t'ai pas demandé de rester. Alors barre toi, barre toi loin, et n'reviens jamais. Ouai j'sais, ton corps est là, j'le brusque, j'le violente, j'le mord et j'le tord pour t'faire comprendre à quel point j'te déteste. A quel point je te hais. Mais mon esprit lui, il n'est plus avec toi. Pour toi, j'suis plus Noah. Plus qu'un connard de plus dont tu ferais mieux d'te méfier, que tu ne devrais plus approcher. Jamais. T'as pas idée comme j'suis mauvais, t'as pas idée du mal qui me ronge, de l'enfer qui m'habite, et de l'hécatombe tonitruante que j'peux devenir quand j'sens mon cœur se briser. Mon cœur s'est brisé, ses morceaux tranchants, j'te les envoie en pleine gueule comme nos baisers puants l'âpre stérilité de nos émotions fictives. Y a ni envie, ni saveur, on s'cogne, on s'bat, comme une meuf et un gars parce que t'es qu'une putain d'menteuse et que t'as pas les poings pour te tenir en garde face à moi. L'ascenseur et son silence pesant quand elle m'regarde. j'la reconnais plus, j'sais pas à qui sont ses yeux ni où sont partis ceux d'Noé. J'me laisse attraper par sa bouche, ses ongles, ses doigts. Multiplie mes baisers avec plus de sauvagerie encore si cela est possible. J'veux la bouffer, j'veux la vider, la dépecer, qu'il n'reste rien. P'tain, ouai, j'vais la baiser. L'ascenseur qui démarre et son ventre contre mon bassin qui m'arrache une boule de rage dans l'estomac. Glisse jusqu'au bas ventre, se cramponne à mon entre-jambe. Mes mains qui soutiennent ses cuisses remontent par ses hanches, passent sous le tee-shirt, l'enlève sans aucune forme de délicatesse. Balancé par terre, et les portes qui s'ouvrent derrière moi. Pas l'temps d'réfléchir, deux pas en arrière, j'sors de là. J'sais pas où j'vais, je m'en contre-branle. Encore cognée contre ce mur en face, mon bassin qui la soutient, une main sous ses fesses, l'autre qu'en profite pour remonter le long de son corps, son ventre, entre ses seins, puis son cou que j'fais mine d'étrangler. Avant d'glisser mes doigts sur son menton, puis ses lèvres, et sa langue que j'viens toucher : "Tes clefs". Vindicatif, incisif, sans aucune forme de romantisme.


© charney for ilh
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Il veut me tuer en fait. Il veut me faire payer ma trahison : d'être Noé et Eve, le pote et la dragueuse. Il ne veut absolument rien comprendre, et je repense à nos conversations sur internet. Lui faire l'amour, c'est comme si Eve lui avait déjà fait. J'avais eu chaud plus d'une fois, nos conversations glissaient souvent sur la pente du désir de l'inconnu. Ses mains sur moi étaient différentes, ses lèvres aussi. Et j'avais pu lire un Noah romantique et doux dans ses gestes, un Noah sûr de lui mais pas violent. Un homme, un vrai. Et je me revois à imaginer les scènes obscènes depuis mon canapé ou mon lit, les mêmes qu'il va sûrement découvrir cette nuit. Et mes mains jouaient les siennes sur mon corps. Et tout devenait réel, les gémissements, les frissons. Eve jubile en moi, elle n'attendait que ça de se faire sauter. Noé est triste, elle a perdu son pote de soirée, son pote de concert, son pote de musique. Il m'embrasse à m'arracher les lèvres, ses mains quittent mes hanches pour glisser comme un serpent sous mon t-shirt et le retirer sans ménagement. J'me sens plus libre, mais je n'ai pas plus froid. Les hormones réchauffent mon corps malgré moi. Les portes s'ouvrent et je suppose que nous sommes rendus au bon étage. Pas le temps de regarder qu'il me sort de l'ascenseur et me lance contre un mur. Le souffle coupé, je sens sa main sous mes fesses me soutenir à elle seule, et le serpent reprend sa course sur ma peau. J'ai dû laisser échapper un gémissement, j'ai contracter mes abdominaux sous ses doigts, j'ai dû frissonner quand sa main est passée entre mes seins. Je me laisse même aller à l'étranglement, mais le boa continue sa route. Et son doigt sur ma langue fait décharger ce courant électrique dans mon dos avec trop de puissance. Je me suis cambrée à mon maximum. Ma langue joue avec ses doigts, glissant de la pulpe d'un à une autre, l'enserrant de mes lèvres, laissant mes dents entrer dans le jeu parfois. Et deux mots jetés à mon visage. Je grogne, il ne peut pas les attraper lui même comme tout à l'heure ?! J'suis déjà occupée à contrôler l’électricité dans mon corps, j'ai pas que ça à foutre. Et j'réalise putain ! J'réalise que jamais il ne m'aurais parlé comme ça. Jamais il ne se serait permis de m'parler comme une merde, de m'donner des ordres. Alors oui, j'ai l'impression qu'il ne me voit plus, que c'est une autre meuf en face de lui qu'il considère comme une moins que rien. Et ça m'dégoûte. J'suis pas sa chienne, ni sa pute de la soirée. Et il est absolument hors de question qu'il continue comme ça. Alors, je sens revenir le vide dans ma poitrine, et même si je me serre encore plus contre lui, je ne ressens plus les battements d'un cœur. Un mouvement de hanche en avant, le frottement des tissus, et le charme a disparut. Mes dents attrapent sa langue sans ménagement, et je la tire en dehors de la bouche avant de tout lâcher. J'ai du serrer un peu trop fort, car je sens un goût de fer dans ma propre bouche, un goût de sang. Je me dandine pour qu'il me laisse retrouver la terre ferme. Et j'appuie mon dos contre ma porte d'entrée, déçue de me séparer de sa châleur. Et je le regarde dans ses yeux vides d'âme. « J'veux des excuses. » Oui je suis sérieuse. Eve hurle que je suis une conne, elle sent la baise à plein nez. Elle l'attendait depuis si longtemps ce moment, que le fait de faire redescendre la pression, risquer de le vexer et qu'il m'abandonne sur le palier, lui est une idée totalement insupportable. « J'veux des excuses sincères. » J'ai les mains moites, elles collent presque à la porte comme si je possédais les mains de spiderman. Et plus je le regarde dans les yeux, plus je me dis qu'il n'est plus avec moi. J'ai envie de le frapper pour qu'il revienne à lui. « J'veux pas être ta pute d'un soir. » On s'est trop moqué de ces filles là, on aurait pu les sauter ensemble. Mais là, qu'est ce que tu me fais ? Je frappe son torse de mes poings et les laissent en place comme s'ils s'étaient collés au corps de Noah. J'veux que tu réalises putain ! J'veux retrouver mon Noah.



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Mon esprit se braque, littéralement. Sans même le contrôler. Cette espèce d'armure de plomb que je ne connais que trop bien vient tout à coup de tomber devant mes pieds. J'veux pas penser, pas réfléchir, pas me rappeler. De ce que disait Eve, de ce qu'était Noé. J'suis blessé, profondément blessé, et j'ai juste envie d'lui péter la gueule, d'la faire saigner, d'lui faire comprendre par des gestes à quel point j'lui en veux, à quel point elle m'a perdu. Quand je l'embrasse, je ne suis plus là. Quand je la regarde, je ne suis plus là. Quand je la touche, je ne suis plus là. Qu'un fantôme, suranné, vieille image du passé, ternie, complètement fausse, et qui n'a strictement plus aucune raison d'exister. Ouai saleté, t'as pas idée d'à quel point j'vais t'faire payer le coup violent que tu viens d'me porter. T'as pas idée d'à quel point j'vais t'faire mal. Et t'ignorer, en continuant d'être là, même face à toi, jusqu'à ce que tu te mette à douter de ta propre existence. J'vais t'faire sentir à quel point tu n'es rien, à quel point tu ne signifie rien, à quel point tu finiras par ne me faire plus rien. Il faut bien qu'elle en soit consciente, de ce qu'elle a fait, de ce qu'elle est entrain de devenir à mes yeux. Vindicatif, incisif, j'la somme d'attraper ses clefs. Et je sens bien que son corps s'est arrêté de parler. Je ne sais pas, j'crois qu'une partie de moi est trop triste pour que la situation soit supportable. Pourtant je m'efforce, je m'efforce d'être ce salaud, de porter ma lourde carapace, je m'efforce de tout éteindre, plus aucune lumière à l'intérieur, que du noir et du vide. Ses dents attrapent ma langue et se mettent à me morde. Mouvement de recul, trop vite stopper par la douleur que ça m'inflige : "Putain !". Criais-je en la lâchant, avant d'porter ma main à ma bouche. Mon doigt à l'intérieur, que j'regarde ensuite, constatant le sang. Et mes yeux qui s'relèvent sur elle, sévères, froids : "T'es vraiment trop conne !". Balançais impulsivement. Avant d'laisser échapper un rire narquois quand elle me parle d'excuses : "Des ... excuses ? Sérieusement ?". Ne la prenant pas du tout au sérieux. De quel droit se permet-elle de me demander ça. Je l'écoute réitérer, cesse de rire, même de sourire, la fixe droit dans les yeux en essayant d'calmer la douleur sur ma langue. Elle ne veut pas être ma pute d'un soir ? Je ne dis rien. Vide. Effacé. Elle s'met à m'cogner, je ne bouge presque pas, me laisse complètement faire, ça n'a pas d'importance. Et là, y a le Noah au fond de moi, l'autre Noah, qui réalise à quel point il est injuste. Qui réalise à quel point il l'aime Noé, à quel point l'idée qu'elle puisse souffrir lui est insupportable. Puis y a l'autre Noah, le Noah de parure, l'artifice, le minable, le révolté, le guerrier. Lui qu'étrangle l'autre pour qu'il s'arrête de parler : "Des excuses ...". Je reprends, reculant d'un pas pour ne plus qu'elle me touche, baissant légèrement la tête vers ses pieds, réfléchissant. Mes mains s'enfoncent dans mes poches, mes épaules tombent, résignées. Et j'redresse le visage, lui fait de nouveau face, plus sincère que jamais : "J'vais en faire des excuses. Des excuses à moi-même. Pardonne moi Noah de ne pas t'avoir écouté. Pardonne moi Noah de ne pas t'avoir cru quand tu disais qu'en ce bas monde, personne n'était digne de ta confiance. Pardonne moi Noah d'avoir étouffé tes cris quand tu hurlais qu'il était impossible que quelqu'un t'apprécie vraiment. Qu'il était impossible que quelqu'un, une seule fois dans ta vie, ait l'intelligence de ne pas te mentir. Pardonne moi Noah de t'avoir laissé croire qu'avec elle, c'était différent. De t'avoir laisser croire qu'elle pouvait être ta pote, qu'elle ne te ferait jamais de mal, qu'elle ne serait pas comme les autres. Et par dessus tout ...". Mes yeux se pointent encore plus dans les siens, je n'ai ni envie de rire, ni sourire. Rien de sarcastique ou d'ironique, honnête qu'on jurerait m'avoir dépecer : "Pardonne moi Noah de t'obliger à souffrir une fois de plus l'affreuse douleur de la déception". Pause. Temps de silence. Mes yeux qui regardent son œil droit et gauche alternativement. Un soupire résigné, presque sourit en mélancolie. Mon visage qui se baisse de nouveau vers ses pieds avant de se relever pour la regarder : "Tu les as eu les excuses sincères, les seules qu'il me paraisse honnête de faire". Blasé. Dégouté. Complètement triste, avec cette envie d'chialer. Ce n'est pas elle seulement que je perds, c'est moi. J'viens d'enterrer ce qu'il restait d'humanité et c'est terrible de se sentir soit même devenir un robot. Vide, aseptisé, sans plus aucune émotion pour l'animer. Quelques pas en arrière, j'finis par lui tourner le dos. Appuyer sur ce bouton d'ascenseur qui s'ouvre devant moi. J'y entre, chaque pas est douloureux. Je me tourne à l'intérieur, lui faisant de nouveau face. Une main dans ma poche, l'autre qu'appuie sur le bouton du rez-de-chaussé : "Je n'ai plus rien à t'offrir de plus que ce que je viens de te donner". Oui, tu es comme les autres. Mon regard se durcit, mon autre main gagne sa poche. Et comme il faut marquer le coup, comme je suis ce salopard suffisant sans foi ni moral dès lors qu'on le perd, je sors un billet de cent dollars. Et là, tandis que les portes de l'ascenseur se referment, je le balance de l'autre côté, par terre. Si Noé, c'est exactement ce que tu es.


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J'l'aime pas ce Noah là. C'est comme si je réalisais que j'étais tombée amoureuse d'un autre mec, son frère jumeau, pas le maléfique qui se trouve devant moi, l'autre, le bon. Et je me dis que je recommence les même erreurs que dans le passé. Mais je ne souffre pas comme avec Demyan, je suis en colère. Contre lui, contre ma bêtise et ma timidité de meuf. Parce que si j'avais osé, comme pour tout autre chose que les sentiments, je lui aurais tout dit et basta ! Il m'aurait sûrement jetée, mais j'aurais au moins été sincère. Mais au final, n'en serions nous pas au même point ? A nous détester, à nous insulter ? Parce que je suis certaine que mes révélations auraient jeté un froid qui aurait brisé notre amitié. Ses paroles me font légèrement sourire quand il se rend compte que sa langue saigne. C'est tout ce que tu mérites. Les insultes, j'm'en fiche totalement. J'ai l'impression de le retrouver un instant, la sincérité, la spontanéité de cette phrase balancée à mon visage. Il a l'air choqué que je lui demande des excuses, mais j'ai ce petit espoir qu'il fasse revenir mon ami, le sympa, celui qui danse avec moi, celui qui parle de tout et de rien, celui qui me défendrait contre un connard comme son jumeau. Reviens moi putain ! Comment puis-je autant détester son alter égo ? Et il me balance ses excuses à la gueule. Je ne m'y attendais réellement pas. Il s'excuse à lui même ce bâtard ! Il sait comment faire, il sait comment me briser le cœur avec ses paroles. Ça m'dégoute qu'il joue à ça avec moi. J'crois que j'ai ouvert la bouche cinq secondes. L'incompréhension. Parce qu'il mélange tout, vraiment tout, et y'a que sa petite personne comme victime. Je déglutis. Imbécile. Et là, c'est bien plus pour moi que pour lui. Et je ne suis pas au bout de mes surprises. Après le pas en arrière pour éviter le contact avec moi, il fait demi tour pour reprendre l'ascenseur. Mais je suis quoi pour toi sérieusement ? Ouais, il me prend pour sa pute du soir. En quoi j't'ai fait du mal putain ? J'ai envie de lui cracher à la tronche, j'ai envie de lui sauter dessus, entre les portes de l'ascenseur. Mais son dernier geste me cloue au sol. Je n'ai même pas d'insultes assez fortes qui me viennent en tête. Jamais je ne l'aurais cru capable d'agir comme ça avec moi. C'est pire qu'une chute de la fenêtre de ma chambre. Et la colère me reprend alors que les portes se referment sur sa gueule de con. Si j'avais pu arriver en bas avant lui, je me serais postée devant la porte de l'ascenseur pour lui en décoller une. Mais ce n'est pas possible. T'inquiète mec, je te recroiserai sur le campus, je n'en doute pas. J'avance pour attraper son billet et entre dans mon appartement. J'le balance sur la guitare, me jette sur mon lit et allume l'ordinateur. J'enfile un sweat. Une clope allumée si rapidement que je me brûle les doigts. Je me connecte sur le forum et ouvre « notre » discussion privée. « T'es vraiment un gros connard. Tu craches sur tous les mecs qui agissent comme tu viens de le faire ce soir. Qu'on ne se revoit jamais. » Et je supprime mon profil. C'est terminé. Point final.



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