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I thought nothing serious would happen. (oska)

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— with oskamour

Ça ma manquait de ne plus pouvoir m'allonger sur le ventre pour dormir. J'étais à la moitié de mon sixième mois et dans une centaine de jour, notre bébé allait pointer le bout de son nez. J'avais hâte parce que je voulais la tenir dans mes bras, voir à qui de nous deux elle ressemblait le plus et puis, même si elle allait nous mener la vie dure, ça allait être plus facile pour moi de ne plus l'avoir dans mon ventre. Mais d'un autre côté, j'aimais bien ma grossesse, c'était chouette les sensations et tout ça et puis, on était pas encore tout à fait prêt pour la voir arriver notre jolie princesse. Il y avait encore des détails à régler. En attendant, je me contentais d'essayer de dormir ni sur le dos, ni sur le côté. Entre les deux, de biais avec des coussins dans mon dos pour me caler. Pour le plus grand bonheur d'Osean, tous les soirs, je l'embêtais avec mes coussins pour qu'il m'aide à me préparer pour la nuit. Plus on avançait, plus j'allais avoir besoin de lui et plus j'allais être chiante. Il s'en rendait compte ? Je fermais les yeux, mais clairement, je n'arrivais pas à dormir. Je ne voulais pas allumer la lumière pour lire parce que je ne voulais pas réveiller mon chéri. Il dormait lui. Ou pas... Ou pas parce que d'un coup, je sentais le lit bouger sous mes fesses. Le voilà debout. Je ne disais rien, il était certainement encore endormi, il allait pisser et se rendormir aussi vite. Sauf que non. Il était en caleçon et il ouvrait la porte d'entrée. Ok... Il se barre au milieu de la nuit en caleçon lui ? Je fronçais les sourcils et alors qu'il n'était plus d'en l'appartement, je me pressais pour envoyer valser les coussins, enfiler un gilet par dessus mon super pyjama star wars et attraper mon portable. J'étais trop curieuse et puis on sait jamais.. Il fait quoi là ? Je sortais à mon tour et je braquais mon portable en mode lampe torche sur mon petit ami qui était en train de descendre les escaliers. « Mon cœur, tu fais quoi ? » que je lui demandais en chuchotant pour ne pas réveiller les voisins.

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Je dors tellement mieux chez ma chérie qu'à la Dunster ou chez la famille. J'veux dire qu'ici avec elle c'est le sommeil profond direct. Puis j'suis désolé mais j'me vois plus dormir ailleurs depuis qu'elle est enceinte hein, j'peux pu la quitter aussi longtemps, on sait jamais! Et j'veux être là pour elle, l'aider, veiller sur elle. Jouer mon rôle de chéri et futur père quand même. Je prends tout ça au sérieux. Sauf que putain... Plus elle grossit et plus trouver une place dans ce lit est une mission! Parce que maintenant, on doit cohabiter avec une armée de coussins et c'est un truc de fou. Mais ça va, j'suis pas du genre difficile quand j'suis fatigué je pique du nez assez facilement et bon ok j'avoue! Quand ma belle me fait des caresses je dors direct. Mais là j'sais pas... D'un coup j'me retrouve ailleurs, il y a ce son dans le couloir, la porte s'ouvre et j'ai l'impression que... C'est ma mère qui est là. Je me retrouve debout à la regarder fixement, j'sais même pas comment j'suis arriver là, ce que je fais là. Alaska a disparue. Tout est calme, sombre, il y a de l'orage dehors je crois. Ma mère me fait signe "Suis moi Osean... Suis moi c'est important...", elle me dit de la suivre alors je le fais d'un pas prudent mais j'sais pas pourquoi, je sens, je sais qu'il faut que je la suive. Je passe la porte de l'entrée qui se referme derrière moi et je descend derrière elle. J'suis habillé en costard d'un coup, mais pourquoi? Ça me rappel ce costume que j'avais le jour de son... Enterrement. Elle est morte alors pourquoi j'suis là? Pourquoi elle est là?! Et pourquoi je ne flippe pas..? J'ai pas l'impression de rêver pourtant, tout semble être bien réel encore une fois mais je n'ai peur de rien, ça ne m'inquiète même pas. Alors comment j'peux me poser toutes ces questions. Merde, elle a disparue. Je tourne alors la tête autour de moi quand j'entends soudain « Mon cœur, tu fais quoi ? » et je vois ce flash, cette lumière blanche m'aveugler quand ma mère survit d'un coup sur moi en criant "Osean réveil toi sinon tu vas mourir!" et là je tombe dans un trou noir. Sauf que je ne le réalise pas mais je me suis vraiment levé de mon lit, j'ai marché dans le couloir et descendu l'escalier de l'immeuble pour là tout d'suite, m'effondrer comme une merde sur le palier. Qu'est ce qui m'arrive? J'me sens pas bien... "Osean accroche toi, reviens... Reviens vite vers la lumière mon bébé!" encore cette voix... Mais d'un coup je m'entends dire "Alaska..." avant d'entrer en convulsions... La crise totale.

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Nous étions paisibles même si je ne dormais pas. Nous l'étions jusqu'à ce qu'Osean se lève et agisse de manière inattendue. Je l'avais suivi dans le couloir de notre immeuble pour essayer de comprendre ce qu'il faisait, mais il ne répondait pas. Il me regardait d'un air absent et d'un coup, son corps tomba lourdement. Il fallait toujours qu'il se passe quelque chose. Même dans les moments de bonheur intenses, il y avait ce moment, ce léger tremblement de terre sous vos pieds qui vous annonçait qu'il fallait en profiter puisque de toute façon, vous n'étiez maître de rien. Je n'aurais pas dû m'écraser face à Osean, mais il m'avait demandé de lui faire confiance. Il m'avait dit que tout allait bien se passer et avant cela, il m'avait fait promettre que c'était lui et moi, qu'il n'y aurait plus aucun secret. Et où en étions-nous aujourd'hui ? Et bien, sur le palier de notre immeuble, non loin de la porte d'entrée de l'appartement, notre cocon. J'étais accroupie devant le corps tremblant de mon petit ami. Autant dire que je me sentais seule pour le coup. J'étais seule dans la pénombre des escaliers, dans le calme de la nuit. J'avais juste mon super pyjama star wars qui -jusqu'ici- je pensais, me rendait invincible. J'étais putain de seule et complètement paniquée. Qu'est-ce que je suis supposée faire ? Rien ? Il me semble... Je préférais ne pas le toucher et repousser tout ce qu'il y avait autour d'Osean. Mes mains tremblaient et la peur m'envahissait, mais il fallait que je garde le contrôle de la situation. Garder mon sang-froid avant tout. Si je le touchais, on pourrait se faire mal tous les deux, alors je le regardais convulser en pleurant, attendant simplement que ça passe. Et ces quelques secondes semblaient être une éternité. Une porte s'ouvrit et une femme sortit de son appartement. « Vous pouvez appeler les secours ? » que je couinais alors qu'elle disparaissait aussitôt après pour passer le coup de téléphone. Le silence à nouveau. Osean devint immobile et ça mon plus grand soulagement, je pouvais voir sa cage thoracique monter et descendre, signe de sa respiration. L'une de mes mains vint se poser sur sa poitrine à l'emplacement de son cœur et l'autre sur sa joue alors que je me trouvais légèrement au-dessus de lui. « Mon cœur, tu m'entends ? » que je m'empressais de demander toujours autant paniquée. Bon et maintenant ? Le temps que les secours arrivent, je fais quoi ? « Il respire ? ». Ma tête se tourne vivement vers la femme de tout à l'heure. « Oui » que j'affirme en tirant mon petit ami sur le côté pour le mettre en position de secours. Je caressais son dos en pleurant, espérant juste que tout allait se passer pour le mieux.

Les secours n'avaient pas perdu de temps. Après avoir enfilé ma paire de vans, mis un manteau et fermé à clé l'appartement, j'étais montée avec eux. J'avais une super dégaine avec mon pyjama, mon corps de baleine et ma tête de zombie. Je sortais tout droit de the walking dead et je faisais de mon mieux pour ne paraître désagréable avec personne. Je déteste les hôpitaux. Je dis toujours qu'en ces lieux, je préfère être la victime et ne pas voir le temps passer. Je fais des allers-retours dans la chambre d'Osean sans savoir si je dois prévenir des personnes. Je suis fatiguée. Tout est en train de retomber alors que je ne suis toujours pas rassurée et que le stress ne semble pas vouloir me quitter de sitôt. Je suis prise de remontées acides affreuses, me crispant à chaque fois. Je manque d'air à cause de l'énervement et du reste. Ouais, j'étais super énervée. J'avais envie de fumer d'ailleurs, mais je n'avais pas de cigarettes sur moi. Je détestais Osean pour le coup. Je le détestais de m'avoir dit que tout allait bien et de finalement se retrouver endormi dans un lit d'hôpital. Je lui en voulais à mort parce que j'étais tétanisée. « Je peux vous poser quelques questions ? ». Mes sourcils se levaient alors que je dévisageais le médecin d'un air peu aimable. « Est-ce que monsieur Cobain souffre de quoi que ce soit ? Un comportement inhabituel ? » - « Pas que je sache » que je répondais aussitôt de façon hargneuse. C'est affreux, j'étais tellement en colère que j'en venais à penser des trucs idiots du genre "en réalité, je ne connais pas si bien que cela mon petit ami". C'était faux, non ? « Il... Il avait des réactions bizarres ces derniers jours, mais il n'a jamais voulu m'en parler. » que je confiais amèrement. Il allait bien apparemment. Rien de cassé par les convulsions. Il fallait juste attendre qu'il se réveille et... qu'il nous explique. Tantôt je tournais comme une lionne en cage, soufflant et pestant pour tout et puis parfois, je m'arrêtais pour m'asseoir et juste me tenir à ses côtés, ma main dans la sienne.

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Tout est noir... J'entends ces bruits de fond, j'me sens tellement bizarre et d'un coup j'ai mal comme jamais. J'ai l'impression que mon corps va péter en mille morceaux, que mon cerveau va imploser et soudain plus rien à nouveau. Qu'est ce qu'il se passe..? J'ai cru voir Alaska l'espace d'un instant, là près de moi mais tout est tellement flou. Ça me parait lointain en vérité. "Osean reste... Reste avec nous..." j'ouvrais les yeux, fixant droit devant moi mais tout restait flou encore "Reste avec elle...", maman..? C'est toi? Mais où es-tu..? Puis d'un coup un grand flash, une lumière aveuglante. Je me retrouve dans ce jardin que je connais par coeur, celui où j'ai grandit. J'ai d'ailleurs rajeuni et ma mère est là, souriante, paisible. C'est avant qu'elle tombe malade. Elle est si belle. Je la regarde et lui souris et ses yeux se posent sur moi. Elle me fait signe de venir et me prend dans ses bras. C'est si bon, si agréable. C'est là qu'elle me murmure "Ne te perds surtout pas ici mon fils..." de là je relève les yeux sur elle, je ne comprends pas "Il ne faut pas que tu l'oublie, la réalité, il ne faut pas te perdre dans tes rêves.", je continuais de la fixer, répondant "Mais je suis bien ici." elle me souriait, glissant ses doigts sur ma joue "Laisse tes souvenirs là où ils sont. Il faut qu'ils restent des souvenirs mon ange.", et j'me sens mal à nouveau "Tiens bon mon bébé, surtout accroche toi..." et je rouvrais les yeux, allongé sur une civière, un masque sur la gueule. Je crois que je suis dans une ambulance ou peut-être un couloir je ne sais pas, tout bouge, tout va si vite... J'entends des fois, je les sens me toucher et Alaska est là, enfin je crois... "Ne pas arrêter le LSD, il fallait..." Yoda..? Tu es revenu? "Mais arrête de dire n'importe quoi, il va être papa! Il fallait bien qu'il arrête de faire le con un jour. Non tu as bien fait mon ami crois moi." Tony... Mais qu'est ce que vous faites là..? "On vient te soutenir mon pote, ton cerveau déraille, il est grand temps qu'on face quelque chose." mon cerveau..? C'est la drogue? Pourquoi... J'me sens mal j'ai envie de vomir. J'ai froid et j'me sens trembler à nouveau je... C'est le noir complet, encore. Est-ce que ça y est? J'veux dire quoi, c'est le début de la fin? J'vais finir comme ma mère..? Non pas si tôt. J'ai Alaska, j'ai... Ma fille qui va naitre et j'veux la voir, je veux les voir... J'ai l'impression que ça fait déjà une éternité qu'elle a disparue et elle me manque. Aidez moi s'il vous plait, j'veux sortir d'ici. J'en peux plus. Puis soudain, j'ouvrais les yeux à nouveau d'une grande inspiration, comme ci on m'avait appuyé sur le torse pendant des heures. Tout redevient clair et j'suis allongé là, avec perfusion, dans un lit d'hôpital. Mon cardio' accélère car j'commence à flipper mais Alaska, oui Alaska est là... J'me sens encore dans le gaz mais elle est et ça me rassure. J'tourne alors les yeux vers elle pour dire encore un peu faiblard "Qu'est ce qu'il s'est passé..?" car là pour être franc, il m'en manque un très gros épisode.


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J'ai vingt-quatre ans et je me rends compte que je ne sais toujours pas gérer mes émotions. Je ne sais pas y faire, je suis loin d'avoir le contrôle. Il y a deux parties qui s'opposent. D'un côté, j'ai cette espèce de volcan en moi qui menace d'exploser à tous les instants. Un volcan d'émotions qui explose quand il y en a beaucoup trop en même temps. Il pouvait faire des ravages, avant tout sur moi-même. Il y a quelques années de cela, il prenait entièrement le contrôle et c'est à cause de lui que je me suis abîmée. Mais désormais, il y a une autre partie de moi qui prend de l’ampleur, qui prend le dessus sur le reste. Elle est plus calme, elle est sereine. Cette partie se constitue de l'amour que je porte pour Osean, mais aussi pour celui qu'il me donne. Puis, il y a aussi ma fille dans cette partie. Si je m’abîme, je l’abîme. Alors, je fais de mon mieux pour prendre sur moi à ce moment précis. Osean n'est pas là, mais je suppose qu'il m'aime toujours autant. Je l'aime aussi, mais si j'ai fortement envie de lui hurler dessus. J'avais l'impression qu'il m'abandonnait, que la confiance qu'il m'avait demandée, il la trahissait. Je détestais ça. Alors parfois une partie faisait que je tournais comme une lionne en cage et l'autre faisait que je m’asseyais et que je me calmais, la main dans celle d'Osean. Combien de temps il allait dormir ? Est-ce qu'il allait revenir à lui rapidement ? Est-ce qu'il allait aller bien ? Est-ce que je devais m'en faire ? M'en vouloir ? C'était de ma faute si on en était là ? Je lui mettais trop la pression ? Le stress à nouveau et les larmes menaçaient encore une fois de couler. Mon pied se mit à marteler le sol tandis que je me mettais à pleurer en silence. « Qu'est ce qu'il s'est passé..? » - « Quoi ? » que je demandais en reniflant en comprenant en fait que c'était Osean qui parlait. Le soulagement. J'étais toujours en colère, mais putain quel soulagement. Ma main serrait la sienne, je le regardais alors, buguant presque avant de finalement enlever ma main. « Tu t'es levé en pleine nuit, tu es sorti de l'appartement et tu t'es effondré. Ton corps a été pris de convulsion ». Et le volcan prenait le dessus. Je me levais sans le regarder, le visage fermé et j'appuyais sur le bouton pour appeler une infirmière. « Monsieur Cobain est réveillé » que je m'exclamais faussement enjouée à la jeune femme qui elle, n'y était pour rien. « Je vais attendre dehors ». Prendre un thé, ça allait m'adoucir pour la suite.

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Elle était là, stressée comme pas possible sa main dans la mienne à taper du pieds nerveusement quand j'émergeais enfin. Réflexe elle relevait la tête « Quoi ? », elle serrait ma main plus fort mais j'étais encore dans le gaz et malgré que l'image soit plus clair, ça bougeait encore une pu, ça restait flou sur les contours. La bouche pâteuse je tentais d'enchainer "Laska... Où... Où est-ce qu'on est..?", là elle lâchait ma main pour me répondre « Tu t'es levé en pleine nuit, tu es sorti de l'appartement et tu t'es effondré. Ton corps a été pris de convulsion », je clignais fort des yeux, la lumière me pétait la tête en fait, j'avais un mal de crâne de fou furieux et j'sentais qu'à cet instant précis là, Alaska me détestait. Elle se levait même pour appeler une infirmière, devant soudainement froide alors qu'on venait s'occuper de moi « Monsieur Cobain est réveillé », je levais péniblement la main pour dire "Laska attends...." mais « Je vais attendre dehors » elle sortait quand même sans m'écouter "Non t'en vas pas je..." mais je repiquais à moitié du nez ce qui inquiétait l'infirmière qui faisait venir un médecin Test oculaire et quelques questions, ils décidaient de m'emmener faire des tests. Prise de sang, urine et scanner surtout, pour eux si ce n'était pas la drogue c'est qu'il y avait bel et bien un soucis là haut. De peur de trouver une tâche qui annonçait une triste suite, ils ne perdirent pas de temps pour me faire entrer dans le tube qui pour moi était un long moment d'horreur...

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Il venait de se réveiller. J'attendais ça depuis que nous étions arrivés et pourtant, au moment où il se mit à parler, j'en sursautais presque. J'étais tellement soulagée, pour moi, ça voulait quand même dire qu'il allait mieux, non ? Pour ma part, ce n'était pas ça. Je lui en voulais. Je lui en voulais de m'avoir caché la vérité, de m'avoir demandé de la confiance à un moment où ça n'aurait pas dû. Et la drogue... Je lui en voulais tellement pour ça aussi. Je lâchais sa main. C'était pas possible, j'allais pas réussir à trouver comme réagir. Je me levais et tout en lui expliquant ce qui était arrivé, j'appuyais sur le bouton pour appeler une infirmière. Ne surtout pas le regarder. J'allais fondre à l'instant où mon regard allait croiser le sien. Mais apparemment, il ne fallait surtout pas que je l'écoute non plus. « Laska attends.... Non t'en vas pas je... ». J'étais déjà dehors. J'avais préféré le laisser avec l'infirmière pour qu'il parle avec elle. Je ne sais pas si c'était de la panique ou vraiment parce qu'une partie de moi était blessée, mais je ne pouvais pas rester dans cette chambre. Mais en même temps... Qu'est-ce que je venais de faire, hein ? Je venais de l'abandonner dans l'endroit qui le tétanise le plus. L'angoisse. Genre vraiment, je sentais une crise d'angoisse monter et avec mes hormones, je ne faisais que pleurer. Je quittais finalement pour aller me chercher un verre d'eau, je savais que ça allait me faire du bien et quand je reviendrais, j'irais de nouveau à ses côtés. Sauf qu'il n'était plus là. Son lit n'était plus là. Je pensais un instant m'être trompée de chambre. Apparemment non. Prise de panique, je sortais et j'allais trouver la première infirmière que je pouvais trouver. « Qu'est-ce qu'il se passe ? Je... J'étais là, je suis juste partie deux minutes me chercher à boire et mon petit ami... il n'est plus là. Son lit n'est plus là. Il y a eu un problème ? » que je demandais en tremblant. J'allais vomir. J'étais tellement en panique que je sentais les nausées me gagner. « Monsieur Cobain est parti passer quelques examens, vous pouvez l'attendre dans sa chambre. » - « Non » que je répondais aussitôt. Je voulais être avec lui, pas à attendre dans une chambre vide. L'truc c'est que j'avais pas vraiment le choix, alors j'allais regagner la chaise de tout à l'heure sauf que cette fois, il n'était plus là.

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Tout partait en couille d'un seul coup. J'suis incapable de décrire ce qui m'ai arrivé plus tôt tellement c'était réaliste pour moi tout était vrai puis d'un coup j'me réveillais à l'hosto' et là très franchement j'avais l'impression de faire un cauchemar... Est-ce que c'est ça? Est-ce que je suis entrain de rêver là..? J'sais même plus. Non Laska était bien là j'en suis sûr mais... Elle m'a laissé tomber. C'est de la colère que j'ai vu dans ses yeux avant qu'elle ne disparaisse dans le couloir. J'me sens vraiment mal pour le coup, j'suis complètement largué. J'ai peur aussi... Peur de découvrir ce que c'est, ce que j'ai, si j'suis vraiment entrain de devenir fou à cause de mes conneries de drogue ou si j'suis destiné à finir comme ma mère tout simplement. J'veux savoir et en même temps non. J'veux pas être ici et encore moins tout seul. Ouais là j'vous le dit, j'suis clairement mal, très mal. Et là on m'embarque, on m'fait la total et j'ai le coeur qui bat à mille à l'heure. On m'dit de me détendre mais j'y arrive pas j'vous promet j'suis pas bien. J'ai des sueurs froides et tout là. Et là on m'emène passer un IRM... Le pire truc au monde j'vous dit. C'est genre interminable et le bruit est insupportable putain! Mais pas le choix visiblement... J'avale dure ma salive et je m'allonge sur cette foutue planche avant qu'on me dise de ne plus bouger DU TOUT. La pression j'vous jure. Ce que je ne sais pas c'est que pendant ce temps là une des infirmières est allée chercher Alaska pour lui proposer d'être "là", de regarder derrière la vitre le temps que ça se face. Moi j'suis coincé là et j'en peux déjà plus. Aidez moi... Je m'en rends pas compte mais j'en ai une larme qui coule sur ma joue quoi et j'peux même pas l'essuyer c'est horrible. J'veux sortir... Et cette horreur dura presque 45min... La torture à l'état pure pour moi. J'en repartais dans mes pensées et mes délires sûrement. Je pensais surtout à Alaska... Le regard qu'elle avait tout à l'heure. J'me sentais démoli à cette idée. Avec la petite ça se trouve elle va décider d'me quitter et j'accepterais tout sauf ça quoi. J'pourrais pas vivre ça une deuxième fois. J'ai fais le con... J'voulais gérer tout seul et maintenant elle allait plus vouloir de moi à cause de ça. Je m'en veux à mort putain... Puis enfin, l'IRM se décidait à me recracher et je soupirais un grand coup de soulagement même si là j'avais plus envie de rien, juste m'en aller d'ici, loin, ailleurs...

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On avait embarqué mon petit ami sans rien me dire et je venais de me faire refouler dans une chambre vide. Sérieusement ? Je m'étais assise et je paniquais à mort sur ma chaise. J'allais quand même pas rester là à l'attendre ? Nous n'étions pas marié, il n'y avais rien d'officiel sur le papier, mais ils voyaient quand même bien que mon ventre était bien rond, qu'on était une famille. Je ne pouvais pas le laisser tout seul. Non. Il fallait que je fasse la part des choses. J'étais énervée de ce qui était en train d'arriver et de la découverte de la drogue. Mais d'un autre côté, il fallait que je sois là pour lui parce que c'était difficile et qu'il avait besoin de moi à mes côtés. Je l'aimais, il était ma famille désormais et je ne pouvais pas laisser parler ma colère. Je me levais et je retournais dans le couloir pour trouver une autre infirmière. « Je voudrais être avec mon petit ami, Osean Cobain. Il a été emmené pour faire des examens et je n'ai pas été prévenu... » que j'expliquais en passant l'une de mes mains sur mon ventre pour accentuer la chose. Un regard et elle acceptait. J'étais soulagée, à nouveau. Après plusieurs détours, je me retrouvais face à une vitre. Un IRM. C'était tellement flippant en réalité, de le voir dans cette... boîte. Je préférais le voir dans son lit, totalement endormi je crois. Il ne pouvait pas bouger, ni parler, il devait être totalement immobile et je ne sais pas si c'était pour le soutenir ou quoi, mais du coup, moi aussi j'étais totalement immobile devant la vitre. Quarante minutes, c'était long. On les sentait vraiment passer. J'étais exténuée d'être debout ou de cette bataille de mes émotions. J'en pouvais plus et voir Osean sortir, ça me faisait un bien fou. Je les laissais le remettre sur son lit et quand il sortit de la pièce, je vais aussitôt marcher à côté de lui, ma main venant attraper la sienne. Je ne le regardais pas, je ne lui "pardonnais" pas vraiment. Je voulais juste être là, qu'il le sente et qu'il sache que quoiqu'il arrivent, rien ne changeait vraiment. « Je t'aime » que je lui glissais rapidement l'air grave en fronçant les sourcils. Bien sûr que je l'aimais. Mais quand il allait être un peu plus remis sur pieds, quand on aura des meilleurs résultats, il allait subir la tornade Alaska, je peux vous le garantir.

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L'éternité... Putain j'ai l'impression que ça dure depuis des heures et que ça ne va jamais finir c'est de la pure torture! Et puis ce putain de bruit bordel ça m'donne envie de me taper la tête contre les parois, ou de devenir sourd au choix mais là si ça continue j'vais sortir de force j'vous jure. Tant pis pour l'IRM. Puis ça va me couter une fortune cette merde et on a pas besoin de ça on va avoir un bébé. Putain rien que d'y penser j'ai encore plus la pression d'un coup. C'est de ma faute... Tout est de ma faute je m'en veux à mort là. Puis soudain, ça se terminait, la table sur laquelle j'étais allongée ressortait du tube et je soupirais de soulagement en fermant les yeux. J'en avais la larme à l'oeil tellement j'étais pas bien j'vous promet. Puis je voulais me lever pour marcher mais on me demandait d'me rallonger sur un lit. Je soupirais mais visiblement j'avais pas trop le choix et je remarquais alors Alaska dans la vitre en face de moi. Elle était là à me regarder... Je m'en sentais encore plus mal. J'acceptais alors pour qu'on me ramène dans ma chambre et là ma belle vint près de moi, prenant ma main en silence, sans un regard. Moi je la fixais l'air inquiet, serrant sa main dans la mienne quand soudain j'entendais un « Je t'aime » qui me fit un putain de bien. Bon vu la tête qu'elle avait elle m'en voulait c'est certain mais au moins elle m'aimait quand même. Je serrais les dents, me mordant la lèvre alors qu'on arrivait à la chambre et qu'on nous annonçait que les résultats arrivaient vite. L'infirmière fermait la porte derrière elle et on se retrouvait seuls, Alaska et moi. Je la fixais toujours avant d'oser demander "Tu m'en veux..?" question conne hein mais fallait qu'elle me le dise "J'suis vraiment désolé qu'on en arrive là..." ouais, j'ai voulu gérer tout seul et j'ai pas réussi c'est de ma faute.

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