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pretty poison. ❞
ASHLEIGH & ALEKSEÏ.
Ta respiration est saccadée comme si tu avais couru plusieurs kilomètres à toute vitesse, tu fulmines de rage et la cause de cette colère, cette petite tête blonde, est en train de mettre le doigt sur ton problème : le contrôle. Pour toi, la relation que vous entretenez devient incontrôlable et c'est bien ce qui t'effraie. Pourtant, tu ne peux résister à l'appel de ses lèvres, aux murmures de ses courbes. Ashleigh se débat tant bien que mal sous tes mains mais ton emprise est forte et ne laisse aucun échappatoire. Elle comprend vite que toute lutte est inutile et elle cesse de gigoter. Son regard se faufile le long de tes bras et tu lis dans ses yeux qu'elle n'a pas l'intention de rester plantée là à attendre que l'orage passe. Sans prévenir, elle attrape ta taille pour attirer ton corps près du sien, un peu plus près qu'ils ne l'étaient déjà. Tu n'as pas le temps de réagir, de faire redoubler ta colère, qu'elle te fait taire par un baiser fougueux. Elle sait clairement comment te clouer le bec mais également comment transformer ta colère en désir puisqu'à peine as-tu le temps d'y prendre goût qu'elle stoppe net votre étreinte en hurlant de la lâcher. Tu restes idiot, face à elle, laissant tomber tes bras le long de ton corps. Tu la regardes sans un mot aller chercher ses affaires puis revenir vers toi d'un pas décidé. Elle se mordilles la lèvre inférieure. Provocation ou dédain ? Tu ne sais plus comment interpréter son raisonnement. Tu la regardes s'éloigner de toi et avant même qu'elle disparaisse de ta vue, tu reprends tes esprits et lui lances « c'est ça, casse-toi ». Tu ne sais pas réellement pourquoi mais tu es tiraillé entre la rage et le remord.
Poussant un long soupir ayant pour but d'évacuer ce trop plein d'émotions, tu retournes dans l'amphithéâtre où le temps semble s'être arrêté, comme si les étudiants retenaient tous leur souffle depuis ces quelques minutes. Faisant comme s'il ne s'était rien passé, tu ajustes le col de ta chemise en te plaçant derrière le bureau. Tu reprends ton cours sans faire aucune remarque, pourtant, tu ne penses qu'à cette paire d'yeux bleus.
Poussant un long soupir ayant pour but d'évacuer ce trop plein d'émotions, tu retournes dans l'amphithéâtre où le temps semble s'être arrêté, comme si les étudiants retenaient tous leur souffle depuis ces quelques minutes. Faisant comme s'il ne s'était rien passé, tu ajustes le col de ta chemise en te plaçant derrière le bureau. Tu reprends ton cours sans faire aucune remarque, pourtant, tu ne penses qu'à cette paire d'yeux bleus.
© MADE BY LOYALS.
@Ashleigh H. Strauss
(Invité)
Tu ne pensais pas une seconde que ce cours allait prendre cette tournure. C'était monté en crescendo sans même que tu n'aies le temps de voir quelque chose venir. La surprise de découvrir que ton prof pour les cours à venir était Aleksei, mais aussi le fait qu'il se montre à nouveau froid, distant et peu aimable. Sans compter sa remarque sur le fait que tu le prenais pour ton jouet, puis votre altercation sous les yeux de tous les étudiants. Ca avait fini que tu étais virée du cours, qu'il t'avais entraîné sans ton consentement vers la sortie, vous foutant dans le couloir loin du regard de tout le monde. Il c'était montré légèrement violent, t'emprisonnant et malgré toi ça t'excitais. Malgré que tu étais encore énervé concernant ses propos quelques minutes plus tôt, tu ne pouvais t'empêcher de voir votre proximité. Tu ne pouvais t'empêcher de perdre tes yeux sur ses mains posaient sur tes épaules, puis ses bras musclés pour revenir à son visage. Vous étiez bien trop près pour que tu raisonnes normalement. Le petit diable en toi te disait de l'embrasser, tandis que l'ange lui te disait de t'en aller, que c'était risqué. Tu préféras écouter le premier. D'une pulsion soudaine, tes mains l'attrapèrent pour l'attirer vers toi et l'embrasser. C'était rapide car tu pouvais pas te permettre plus vu le lieu où vous êtes. Rapide mais agréable. Puis bon. T'en aurais bien voulu plus mais c'était impossible. Du monde vous attendez, se demandant bien ce que vous pouviez faire, surtout vu le calme qui régnait dans le couloir. Alors tu te mis à crier fort en lui disant de te lâcher, uniquement pour que l'on ne vous grille pas, mais qu'on croit jusqu'au bout à votre dispute. Car au départ elle avait été réelle et non jouée. Tu fis à nouveau ton entrée dans la pièce, ramassant tes affaires pour retourner sur tes pas et sortir du cours. Tu ne pus t'empêcher de te mordre la lèvre inférieure en passant sous les yeux du russe. Provocante ? Probablement, mais n'avait-il pas osé te dire que tu te servais de lui comme un jouet ? Si c'est ce qu'il pensait vraiment, il avait la preuve là que tu te jouais de lui. Tu jouais avec ses nerfs et ses envies. Tu le faisais passer de la colère au désir. Sans trop savoir pourquoi, tu avais cet effet sur lui et ça te plaisait bien. Sans tourner la tête une seule fois, tu marchais dans le couloir en sentant le regard du professeur sur toi. Tu savais qu'il te regardait partir peut être impuissant face à cette scène. Tu entendus seulement ses paroles au loin. Paroles qui te déplurent grandement, mais trop tard pour faire marche arrière et pour lui rentrer dedans. A la place, tu continuas ton chemin comme si rien n'était, comme si tu t'en fichais. Tu allais trouver un autre moyen de lui faire regretter ces paroles. Qu'il compte sur toi.