Not today pretty poison ♣ Ashleigh

Quand tu avais su que ton prof de médecine vétérinaire allait être absent ben tu t'étais déjà imaginée rentrer à la mather house, te faire un petit joint, te boire une bière et surement te trouver de la compagnie. Tu t'étais vu posée dans le canapé avec Lucky ou Sage, ou bien te faire un billard avec Maxime s'il était dans le coin, ou encore aller faire chier Milan s'il serait dans sa chambre. Oui tu te voyais bien profiter de cette absence tranquille pépère mais non, tu rêvais ma vieille. Le doyen avait trouvé un remplaçant. Il avait brisé tes rêves et la bonne fin de journée que tu allais pouvoir passer. Tu étais dég mais tu n'avais pas le choix, c'était ta dernière année avant d'obtenir ton baccalauréat à la fin de l'année. Tu pouvais pas te permettre de sécher. Installée sur ton siège dans l'amphithéâtre, tu papotais avec Linette, ta bizut. Tu avais réussi a la faire rejoindre les mathers et tu étais sa bizutrice en plus, de quoi bien s'amuser. Tu papotais avec elle, tu faisais ta vie, comme tous les étudiants dans la pièce. Le prof n'était pas encore là. Tu avais parlé trop vite, une voix te coupa dans ta discussion avec la demoiselle. Il venait d'arriver et il annonça tout de suite la couleur. Cette voix t'étais familière, ton visage se relève donc pour voir le prof en question. Tu reconnais ce corps musclé, cette façon de se tenir, ce regard dur et froid. Ce prof c'est Aleksei, le prof russe que tu as enfin réussi à faire céder dans ce fameux bar. Bar dans lequel Moana t'avais surprise avec lui au vu de votre dernière sortie ensemble et dont vous aviez parlé. Tu ne pus t'empêcher de te mordre la lèvre inférieure en le voyant. Ce cours s'annonçait intéressant au final mais allait être aussi perturbant. Tu étais loin d'être insensible au charme du jeune homme. Tu avais partagé quelques nuits avec lui depuis cette première fois et le retrouver ici comme ton prof était excitant mais aussi compliqué. Il n'avait pas l'air de t'avoir vu, jusqu'à que... vos regards se croisent. Tu te mords à nouveau la lèvre inférieure et des sales images te viennent en tête. Tu vous revois dans son appartement, dans ce bar. Tu vous vois sur ce bureau dans cette salle après le cours. Le cours commence, Linette te parle et tu n'y prêtes pas attention jusqu'à qu'elle te tape légèrement sur le bras. Les instructions sont déjà données, vous devez faire un exercice. Toi tu t'en fous complètement de cet exo. Tu le regardes, ça semble facile mais t'as aucunement envie de rester assise sur ta chaise. Tu veux pas rester bien gentiment là. T'es pas une fille gentille et calme. Tu te lèves donc et tu t'avances vers le bureau du professeur, ta feuille en main et un stylo également. C'est pas nouveau des étudiants qui vont demander de l'aide. Tu joues donc cette carte et tout naturellement tu te mets en face de lui, de l'autre côté du bureau, dos à tous les autres étudiants. Je ne suis pas certaine de comprendre cet exercice, vous pouvez m'aider ? Tu le vouvoie comme d'habitude. Tu sais pas pourquoi mais ça t'excites de le vouvoyer. Puis tu portes ton stylo à tes lèvres, que tu mordilles de façon sensuelle. Je vais avoir encore plus envie de venir assister aux cours si c'est vous qui les faites lui murmures tu d'une voix joueuse. Est ce que lui aussi est aussi troublé que tu sois dans cette salle ? Est ce que lui aussi a du mal à ne pas te regarder ? T'as envie de jouer avec ses nerfs, de le tester, de jouer avec le feu. Et tu t'attends à tout sauf à retomber face à de la glace...

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hj : sorry du retard, j'espère ça te va

❝ Not today
pretty poison. ❞
ASHLEIGH & ALEKSEÏ.

Ne voulant pas épiloguer sur un cours que tu ne connais pas sur le bout des doigts et que tu n'as pas eut le temps de préparer comme tu le souhaitais, tu balances aux élèves quelques exercices durant lesquels tu vas pouvoir relire un peu les notes que tu as prises en lisant le cours de ton collègue. Tu es assis à ton bureau, le coude sur le bois et ta main sur ton front et tu lis attentivement les quelques feuilles que tu as emmené avec toi. Quelqu'un se lève et s'approche de l'endroit où tu te trouves. N'ayant pas terminé la phrase que tu es en train de lire, tu ne relève pas de suite la tête. Une voix te demande de l'aide pour un exercice. Mais pas n'importe quelle voix. Tu lèves instantanément les yeux vers Ashleigh, comme si tu avais reçu une décharge électrique et lui lances un regard noir et stupéfait. Tu n'avais strictement rien à dire puisqu'elle avait tout à fait le droit de venir poser une question. Tu la dévisages, posant tes yeux sur ce stylo qu'elle s'apprête à mettre entre ses lèvres. Tu sens un frisson parcourir ton dos. Elle te fait un effet monstrueux, c'est indéniable, et elle le cherche bien mais tu n'es pas d'humeur. Ou en tout cas tu essais de t'en convaincre.
Elle te murmure sans aucune gène des mots qui se veulent provocateurs. Tu jettes un œil aux autres élèves derrière la blonde, les sourcils froncés. Cette expression de visage devient de jour en jour de plus en plus familière. « J'écoute ta question » lui lances-tu froidement, sans aucun ménagement. Tu la trouves évidemment magnifique et si tout ces élèves n'étaient pas présent, tu finirais probablement par lui faire l'amour sur ce même bureau sur lequel tu t'accoudes. Mais ils étaient là et ils étaient en quelque sorte ta barrière de protection qui t'empêchait de céder à la tentation. Tu soutiens le regard de la jeune femme, attendant une réponse. Visiblement, la tienne n'était pas celle qu'elle attendait et son visage étonné était exactement le but que tu t'étais fixé.
L'amphithéâtre est largement assez spacieux pour que ton bureau soit éloigné des autres étudiants et qu'ils n'entendent pas votre conversation si vous ne parlez pas trop fort. De toute façon, la plupart d'entre eux est absorbé dans ces exercices. « Ce n'est pas l'endroit pour essayer de me faire céder une nouvelle fois, alors arrêtes tout de suite », tu ne laisses aucun doute planer sur le fait que tu n'es pas disposé à flirter avec elle. D'un signe de la tête, tu désignes la feuille qu'elle a entre les mains afin de lui faire comprendre que tu attendais la fameuse aide dont elle avait besoin. Tu sais pertinemment que c'est un prétexte pour te rejoindre et entamer un de vos habituels concours de séduction, et tu souhaites qu'elle ne sache plus quoi te répondre. Mais tu commences à la connaître, tu sais que tes mots ne font que provoquer la colère d'Ashleigh.   

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HJ:

A peine devant le bureau où Aleksei se trouve que tu souris intérieurement mais tu ne montre rien dans un premier temps. Tu fais comme si tu es là pour une question sur le devoir. Personne ne peut vous entendre à moins qu'un étudiant s'approche à son tour aussi, mais tu fais semblant tout de même et c'est comme s'il te connaît déjà au vu de son regard noir. Il doit surement pas croire à ton jeu et il se sent probablement menacé par ta présence si proche de lui. Sans compter que tu ne lui facilites pas la tâche, tu mâchouilles ton stylo de façon sensuelle comme pour qu'il se perd sur tes lèvres. Ca ne loupe pas, tu vois bien son regard et un léger rictus apparaît sur ton visage. Tu aimes jouer et cette situation te plaît, mais lui peut être pas. Il veut connaître ta question et sa voix est froide, distante. Tu es surprise, ça se lit sur ton visage, mais tu ne t'arrêtes pas à son attitude. Tu as l'habitude désormais, ce n'est pas la première fois qu'il te répond de la sorte, qu'il fait l'indifférent que ce soit seul ou avec d'autres élèves autour de vous. Tu lui glisses donc une petite phrase remplis de drague, de sous entendu, comme pour le détendre ou bien lui étirer un sourire. Sourire qui ne vient pas. A la place tu te prends un stop, ouais c'est ça, un stop. Il se montre autoritaire et avec sa phrase tu prends ça comme qu'il ne peut pas céder au vu de la situation, du lieu et des élèves présents. Mais il en a envie. Tu retiens donc seulement cette partie qu'il n'a pas dite mais que tu as su décrypter. Il essaye de se concentrer sur ta feuille, comme pour que tu lui expliques vraiment ce que tu n'as pas compris. C'est pas car ce n'est pas possible que je ne peux pas vous dire ce que je pense. T'ignores la feuille d'exercice tout comme son attitude. T'aimes pas qu'on te résiste, ça te donne encore plus envie de foncer dans le tas. C'est toi qui domine, c'est toi qui tient les rennes et qui mène la danse. Si t'as envie de le chauffer maintenant, tu vas pas te gêner. T'as envie de savoir que ça le perturbe que tu sois ici et qu'il aimerait que tu sois allongée sur ce bureau et lui au dessus de toi, jouant une partie de monopoly. Vous croyez que ce bureau est confortable ? continues tu ton petit jeu de séductrice, mordillant un peu plus ton stylo. Tu lâches pas l'affaire, non pas aussi facilement et au fond ce côté froid, distant et indifférent, ça te plaît. Ca te donne que plus envie de le séduire, de le faire céder. Ca te pousse à te surpasser et à le faire tomber.

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Il t'a fallut du temps pour faire céder Aleksei mais tu y as réussi et tu n'as pas choisi de stopper là tes rapports avec lui. Tu l'avais eu une fois et tu l'avais voulu encore parce que tu avais passé une soirée de folie la première fois et puis il était grandement sexy, séduisant et attractif. Tu aimais bien passer des moments de plaisir en sa compagnie alors savoir qu'il était ton prof pour ce cours et quelques autres à venir, ça n'avait qu'attiser ton envie de séductrice. Tu n'avais pas pu résister à aller le provoquer. Franchement, tu n'étais pas le genre à rester à ta place devant une telle opportunité. Tu pouvais rien faire vu les étudiants autour de vous mais tu avais au moins l'usage des mots et un minimum de gestuelle que tu pouvais utiliser sur lui, histoire de le faire fondre, de le rendre fou et qu'il n'est plus que des images de toi en tête. Il se doutait bien de ton manège et surement du pouvoir que tu avais sur lui, probablement pour ça qu'il se montrait une nouvelle fois froid, distant et indifférent. C'était pas ça qui allait t'arrêter, tu y avais déjà eut à faire et même si tu t'attendais pas à ce que ce côté de sa personne se repointe, tu te braquais pas, pas encore du moins. Tu lui demandas s'il pensait que ce bureau était confortable, une question plein de sous entendu qu'il comprit totalement devant son soufflement. Il était exaspéré, tu le remarquais mais ça t'empêchais pas de continuer. Il devait être juste frustré de ne pas pouvoir te prendre sur ce bureau comme il t'avais prit sur sa table dans son appartement. Puis toi plus on te dit d'arrêter plus tu continues, c'est ton esprit de contradiction et le fait que tu n'aimes pas qu'on t'imposes des choses, qu'on te donne des ordres. La seule qui était capable de te donner des ordres c'était toi même. Tu écoutais juste toi et très peu les autres. Il t'arrache alors la feuille que tu as entre les mains comme pour se concentrer sur ce fameux exo que tu n'as pas comprit. Exo bidon qui va avec ton excuse. Tu souris quand il évoque le fait que tu es venue le voir pour le chauffer seulement car c'est tout à fait ça. Tu perds alors ce sourire quand il annonce ne pas être ton jouet, appuyant bien sur le juron qui est sortit de sa bouche. Sa voix est cassante et tu comprends pas sa réaction. Tu fais des yeux ronds mais tu ne te retournes pas pour voir si les autres étudiants sont interpellés par le ton qui était monté dans votre discussion. Okay c'est peut être pas le meilleur endroit mais quand même, faut qu'il se détende, ils risquent pas d'entendre ce que vous dites et puis y a aucun mal. Si c'est comme ça que vous vous voyez, très bien. A ton tour tu lui arraches la feuille des mains, tu lui jettes un regard quand il relève son visage vers toi et tu te tournes pour retourner vers ton siège. Ton regard était noir et glaçant. Tu espères qu'il a comprit le message, qu'il se mord les doigts de ses paroles et qu'il va être perturbé pendant tout le cours à cause de la fin de votre échange. Tu l'utilisais pas comme un jouet puisque façon lui aussi était partant pour vos aventures, vu que lui aussi était okay pour avoir que du plaisir et pas d'attache. Sans un regard en arrière, ta feuille dans une main, ton stylo dans l'autre, tu retournes sur ton siège. Une fois sur celui ci, ta feuille sur ton plan de travail, tu t'affales sur ton siège, laissant glisser ton dos sur le dossier. Tu en sors même ton téléphone, sans gêne aucune et tu regardes tes sms pour y répondre. Qu'il continue ton cours et que toi tu fasses ta life. Tu ne lui jettes pas un seul coup d'oeil, tu te perds sur ton téléphone, tu fais pas l'exercice et tu fais comme si tu étais dans ta bulle. T'as même envie de mettre de la musique, tu sors donc tes écouteurs que tu branches à ton tél pour ensuite mettre à tes oreilles. Ta façon de lui montrer que tu en as rien à foutre de son cours vu sa façon de réagir. Ta façon de le faire chier, de le provoquer un peu plus. S'il pense que tu le prends pour ton jouet, alors tu vas lui montrer ce que c'est vraiment d'être ton jouet.

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hj : ton nouveau vava

❝ Not today
pretty poison. ❞
ASHLEIGH & ALEKSEÏ.

Ton comportement ne tarde pas à provoquer la colère d'Ashleigh. Sa réponse incisive te frappe de plein fouet, te met une grand claque dans le visage. Sans un mot de plus, elle t'arrache la feuille, comme tu le lui avais fait quelques minutes plus tôt. Tu relèves brusquement la tête vers l'étudiante qui te dévisage avec dédain et rage. Tu vois sa mâchoire qui se crispe lorsqu'elle se retourne soudainement pour rejoindre la place qu'elle avait quitté dès le début de l'exercice. Tes sourcils se froncent plus encore. Ton tempérament slave ne t'épargne pas et ton sang ne fait qu'un tour. Tu es quelqu'un d'excessif, très excessif et aussi colérique que n'importe russe sur le continent américain. Lorsque que l'on te provoque, tu fonces dans le tas sans te poser de question et c'est précisément ce que va te faire faire la colère que tu sens monter en toi. Tu as déjà complètement oublié que c'était toi l'origine du malaise et tu as aussi oublié ton sang froid à l'entrée de l'amphithéâtre malheureusement.
Ashleigh est à peine assise que tu te sens l'obligation de te lever et de prendre la parole « l'exercice est terminé ». Ton intonation est sèche et réellement glaciale. La plupart des étudiants te regardent avec une mine apeurée et surtout complètement dépassée par le changement d'humeur soudain de leur professeur. Tes dents sont serrées les unes contre les autres pour canaliser le plus possible ton énervement. Tu fais tout pour que ton regard ne se pose pas sur la blonde mais au bout de quelques minutes, tu la vois en train de mettre ses écouteurs. Tu te stoppes net dans ce que tu étais en train de dire, abasourdi par son comportement indécent. La bouche entrouverte de stupeur, ton regard ne la quitte pas mais elle, elle est ailleurs, dans son monde, très loin du tiens. Elle ne lève absolument pas les yeux vers ta personne, comme si elle faisait partie du décor. Une provocation de plus pour l'excité du bocal que tu es. Tu descends calmement de l'estrade, te dirigeant vers ton amante qui ne remarque toujours pas ce rapprochement. Par chance, elle est assise sur le bord d'une rangée, à longueur de bras. Une fois à sa hauteur, tu t'arrêtes un instant, juste assez de temps pour qu'elle remarque ta présence et lèves les yeux vers toi. Tu ne lui laisses pas le loisir de prononcer un mot que tu lui enlèves plus ou moins délicatement les écouteurs des oreilles. « Mademoiselle Strauss, il vaudrait mieux pour vous que vous soyez attentive », tu es strict et incisif, sans la moindre compassion.
Tu sais pertinemment qu'elle aura autant de répondant que toi, qu'elle ne lâchera pas le morceau mais tu es incapable de t'arrêter. Pour le moment tu n'as pas peur, absolument pas peur qu'elle t’envoie chier. Vous vous êtes provoqués l'un et l'autre et malgré le public qui vous regarde, aucun d'entre vous ne se laissera faire.     

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HJ:

Tu n'en reviens pas des paroles qu'il a prononcé. Ton jouet. Non il n'est pas ton jouet, mais puisque c'est comme ça, puisque c'est ce qu'il pense, il peut clairement en devenir un. Tu l'as mauvaise alors à ton tour tu lui arraches ta feuille des mains et tu tournes les talons non sans lui faire comprendre que t'es énervée et pas contente. Tu retournes à ta place, tu t'installes désagréablement sur ton siège et tu deviens insolente. Tu sors ton téléphone et puis tes écouteurs pour écouter de la musique et montrer que tu te fiches du cours et des paroles qu'il va bien pouvoir déblatérer dans les secondes à venir. Tu mets le volume fort, afin de ne rien entendre, de ne pas être dérangé dans ta bulle et d'être insolente comme pas permis. Tu l'entends pas dire que l'exercice est fini. Tu regardes nul part hormis tes pieds. Tu ne vois ni qu'il s'est levé de sa place, ni que certains élèves ont porté leur regard vers toi. Tu te moques de ce qui se passe autour de toi, c'est comme si tu es seule dans la pièce, c'est comme si tu n'es même pas en cours. Tu fais ta vie, voilà tout. Bien sur, ça va pas se passer comme ça. Tu sais bien que le russe ne va pas se laisser faire, qu'il va pas te laisser agir de la sorte et que les retombés vont arriver mais tu t'en moques. Qu'il te colle pendant une semaine, qu'il te donne une disserte à faire ou d'autres "punitions", là t'avais juste envie de le faire chier, de lui montrer comment tu pouvais jouer avec lui et qu'il pouvait être ton jouet. Tu allais lui donner une raison de penser ça. Dans ta bulle, les paroles de ta chanson résonnant dans tes tympans, tu ne vois pas que le professeur s'approche de toi. Tu le remarques seulement quand tu vois des pieds passés sous tes yeux. Tu reconnais son parfum. Sa présence. Tu sais qu'il est là, aucun doute. Tu sens son regard posé sur toi. Il n'y a pas un bruit dans la salle et le professeur n'est pas le seul à te regarder. Tous les autres étudiants sont fixés sur vous, sur toi. Tu lèves ton regard vers lui, sans pour autant couper ta musique. Ton regard est froid, stricte et vide. Limite remplit de défi. Tu lui demandes presque ce qu'il veut avec ton regard. Ce qu'il veut tu t'en doutes bien. N'importe quel prof n'aimerait pas que l'un de ses étudiants soit sur son téléphone ou écoute de la musique lors de son cours. C'est un manque de respect, tu le sais, mais le respect là tu t'en moques. Tu le fixes mais tu ne dis rien. Il coupe ce silence en tirant sur tes écouteurs pour t'adresser quelques mots. Il veut paraître autoritaire et toi ça te fait rire. Tu libères un rire moqueur sans même t'en cacher. C'est surement nerveux aussi. Attentive à son cours ? C'était comment dire... impossible. Tu étais plus attentive à ses fesses ou bien à vos nuits passées ensemble qu'au cours. A croire qu'il l'avait pas compris ou qu'il faisait semblant. Je le suis, j'ai voulu vous demander de l'aide pour un exercice mais vous n'avez pas voulu m'aider. C'est pas exactement ça mais tu peux clairement pas dire à voix haute qu'il a refusé tes avances. C'est moyen. Rien ne vous empêche de faire votre cours. Je dérange absolument pas, j'ai juste pas envie d'écouter. Tu insistes sur le "juste". Oui tu lui dis ouvertement que tu ne veux pas écouter son cours. T'es limite hautaine mais et alors ? Les conséquences tu t'en moques bien. Sur ses mots tu reprends tes écouteurs et tu les remets dans tes oreilles. Toujours plus irrespectueuse, tu le regardes puis tu détournes tes yeux pour venir se poser sur ta feuille. Tu te doutes qu'il est en train de bouillir, que tu joues avec ses nerfs et au fond une part de toi aime ça. Au fond ça te fait un quelque chose. Le savoir en colère te fais imaginer comme ça doit être encore plus bon de coucher avec lui. Plus divin. Plus excitant. Il pouvait pas y avoir un exercice d'incendie afin que tout le monde soit demandé à évacuer les lieux et le bâtiment pour que tu puisses te jeter sur lui ?

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hj : ouiiiiii moi non plus j'avais pas pensé ça comme ça, mais c'est ça qui est marrant

Quand tu avais découvert que Aleksei était ton prof pour ce cours et quelques uns à venir, un sourire c'était dessiné sur tes lèvres parce que l'idée te plaisait dû au fait que ce soit impossible de le draguer ouvertement, que tu allais devoir te contenir pour le mater en silence et que des images de vos nuits précédentes allaient juste refaire surface. Ca te faisait pas peur, au contraire, tu aimais ça. C'était dangereux et attirant. Mais les choses étaient loin de se dérouler de la sorte. Si tu avais tenté une approche discrète pour venir lui faire du rentre dedans, si toi tu avais aimé cette idée, il était évident que lui ne partageait pas la même. Sans trop savoir pourquoi, il c'était acharné à se montrer froid, distant et désintéressé. C'était pas dans ses habitudes, surtout pas depuis ce premier soir où tu l'avais fait craqué dans ce bar. Du coup, son caractère et le tien, ça pouvait que donner des étincelles. De belles étincelles. La discussion avait tourné tout autre entre vous et tu avais regagné ta place avec un sourire qui avait disparu. Désormais énervée, tu voulais lui faire comprendre qu'il avait merdé et que de son cours tu n'en n'avais plus rien à faire. Téléphone, ipod, tu sortais la panoplie pour te mettre dans ta bulle et ainsi l'énerver à son tour. Aucun prof ne tolérerait un tel comportement comme le tien. Aucun. Tu le savais et tu en jouais. Tu le provoquais que plus à lui répondre et remettre tes écouteurs dans tes oreilles. Qu'il t'oublie, qu'il continue son cours, mais tu savais que ça n'allait pas se passer comme ça. Tes écouteurs quittent à nouveau tes oreilles mais avec plus de vitesse et de violence. Pas le temps de répliquer quelque chose même si ta bouche est entre ouverte car ton poignet est prisonnier de sa main et tu te retrouves debout sans l'avoir souhaité. T'as pas le temps d'attraper tes affaires ou autre, il te traîne de force avec lui en bas de l'amphithéâtre et jusqu'à la porte de sortie. Tu te débats parce que tu n'aimes pas la façon dont il ose te malmener. Aucun homme n'a jamais mis la main sur toi et c'est pas aujourd'hui qu'on le fera. C'est pas aujourd'hui que tu te laisseras faire, mais il est bien trop imposant et la pression de ses doigts est trop puissante. Lachez moi dis tu en serrant les dents mais le disant assez fort. Ta voix est presque menaçante. Tu te retrouves alors dehors dans le couloir, avec lui, et ensuite ton dos est plaqué contre le mur. Pas le temps de bouger vu que ses mains se plaquent sur tes épaules pour te bloquer, te stopper dans un quelconque mouvement que tu avais eu envie de faire. T'es prisonnière sous ses mains et quand ton regard croise le sien, tu peux lire combien il est furax. Son regard est noir mais le tien est de même. Il te fait comme une mise en garde et tu bouges tes épaules comme tu peux pour te défaire de son emprise. C'est donc ça ? Monsieur veut dominer et avoir le contrôle ? Tu le cherches ouvertement. Tu craches presque ton venin sur lui tout en gardant tes yeux plantés dans les siens. C'était donc juste car il avait envie de garder le contrôle sur la situation ? Par pure fierté ? Tu ne bougeais désormais plus, ne cherchant pas à te débattre dans le vide. Tes yeux toujours dans les siens, tu te rendis compte que vous étiez bien près, trop près peut être. Tu pouvais sentir son souffle sur toi et tu ne pus t'empêcher de tourner ton regard vers ses mains sur tes épaules, remontant le long de ses bras musclés pour te reposer sur son visage. Tu aimais être la dominatrice, celle qui prend les rennes, qui contrôle la situation, mais il fallait avouer que là, tu aimais aussi ce côté dominateur qu'il avait sur toi. Sans vraiment comprendre, un simple regard autour de vous, tu agrippas sa taille pour l'attirer à toi. Tes lèvres se posèrent contre les siennes pour un baiser sauvage et rapide. Un baiser qui dura pas bien longtemps vu le lieu où vous étiez, sans compter que la salle derrière vous était remplie d'étudiants qui devaient se demander ce que vous faisiez. Lâchez moi, je vais reprendre mes affaires crias tu pour que l'on puisse bien t'entendre dans l'amphithéâtre. Tu profitas du baiser que tu lui avais donné et qui l'avait diverti, pour sortir de la cage qu'il avait fait autour de toi et rentrer à nouveau dans la salle. D'un pas rapide, tu retournas à ta place, ramassa ton téléphone, ton ipod, tes feuilles de cours, ton sac et tu repris chemin vers la sortie. Passant devant le russe, tu te mordis la lèvre inférieure, acte que seul lui pouvait voir et tu le dépassas pour quitter son cours. Ton cours.

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hj : libre à toi de clôturer ou qu'on enchaine sur la suite, quand il se fait tabasser Je voyais pas comment le jouer autrement