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Shit, what the fuck you complaining for ?
Didn't they tell you that I was a savage ?
Je suis mal. Et j’ai mal. En le fixant de mes pupilles foncés, je ne prends même pas le temps de me reprendre qu’il pose ces phalanges sur mon torse pour me repousser. Je ne bouge pas. J’abaisse simplement le visage et mes yeux deviennent humides, ma vision est coupée par un voile et je ne peux me résoudre à l’interrompre dans ces paroles. Au fond de moi, je n’ai jamais été capable d’être correct avec les gens, j’ai toujours été celui qui pensait tout mieux connaître et par conséquent être le meilleur dans quasiment tous les domaines. Seulement ce n’était qu’un mensonge que ma conscience tentait en vain de me faire avaler. Comme prendre une pilule chaque matin en voulant se faire vomir pour ne pas succomber à cette peur et d’affronter son propre passé. Je suis chamboulé, traumatisé par les mots durs qu’envoi l’être dont je suis éprit. Mon esprit est vidé par toutes émotions, et je n’arrive à me déplacer. Comme si le poids du monde s’était écroulé sur mes épaules, et que je n’arrivais pas à déplacer ne serait qu’un pied. Ni articuler mes doigts. Rien, que le vide. Le néant. Il pleure ? Je ne sais pas. Ma vision ne me le permet pas vraiment. J’entends au loin des sanglot, des hurlements, du chagrin et un déchirement. Son cœur, tout comme le mien vient d’être anéantis par un mensonge que j’ai alimenté durant de longs mois. Sans prendre la peine de réfléchir si oui ou non, il y aurait des conséquences pour l’avenir. J’ai été aveuglé durant un laps de moment, où j’imaginais un monde parfait et où mon secret mourrait avec moi, enterré avec mon corps sous la terre sans devoir annoncer à quiconque que j’ai été un ancien toxicomane, et qu’encore aujourd’hui la tentation est bien forte. Que je ne peux me résoudre à regarder mes proches prendre des médicaments, ou tout bonnement aller aux séances qui pour moi, est un supplice. Mais, j’ai failli mourir. J’ai failli perdre la vie parce qu’un homme a voulu me sortir de la dépression. Mais il n’a fait que créer un monstre, un homme qui n’exprime en rien ces sentiments, qui cache toute émotions sous sa colère et ces nerfs. Qui ne cesse d’être paniqué, ou anxieux à l’idée de devoir faire une chose sous l’obligation. Mon corps se tort, et dans un dernier souffle je parviens à redresser mon visage. Mes oreilles étaient bouchées je n’ai quasiment rien entendu, rien compris. Juste des mots qui font mal, comme ce mensonge. J’arrive à peine à imaginer la souffrance dont Harley succombe actuellement. Et pourtant, c’est comme un gifle invisible. Une fois, deux, puis une troisième fois ma conscience me dit de bouger, me dit de me remuer qu’il ne faut pas que je perdre la seule et unique personne qui sur cette terre n’a voulu que mon bien, que je me dois de la protéger. Même si cela est de moi, mais que je ne dois pas. Égoïstement la laisser filer entre mes doigts. Je regarde autour de moi, c’est comme si je revenais sur terre brutalement. Mes sens sont multipliés, et mon cœur tambourine contre ma cage thoracique en me donnant un goût amer dans ma bouche. Je ne peux le retenir, il est déjà sur le balcon. Je m’échappe de quelques pas pour le rejoindre, je lui dois la vérité et même s’il pourrait s’effondrer au moins, il serait éclairé. Et même s’il ne peut me pardonner. J’espérais au moins qu’il puisse m’accorder un temps, pour lui persuader que ce mensonge faisait partie de ma vie.
Mon corps arrive à sa hauteur. Mes yeux sont injectés de sang et je ne lui laisse guère le temps de comprendre. J’empoigne sa cigarette que je jette pardessus la rambarde du balcon. Je l’oblige à pénétrer l’intérieur de notre appartement en renfermant les portes afin de canaliser la discussion entre ces murs. Personne de l’extérieur n’avait en droit de savoir. Personne sauf lui. « Je t’ai menti. Je sais que je t’ai menti. Mais écoute-moi s’il te plaît ! Même si tu ne veux plus de moi, ou même si tu ne veux plus me pardonner. Mais écoute moi. Je te dois ça. » Mes genoux s’effondrent sur le sol. Je suis à bout, totalement déboussolé. Que dois-je dire ? Où commencer ? Mes mains entourent ces mollets. Je le tiens de façon à ce qu’il ne puisse pas bouger, ne pas fuir de la personne que je suis, que j’étais. « Quand mes parents sont morts… » Je prends une pause. Je tremble. Je ferme les yeux, et je préfère visionner des choses, des images, des couleurs. Je m’explose en mille morceaux durant cet aveu. J’explose cet personne qui me mange de l’intérieur. « Je suis allé chez mes grands-parents. Ils étaient riches… J’étais mal, je n’avais pas d’ami(e)s et la seule chose que je connaissais était mes études. Mais je n’arrivais pas à être sociable. J’étais incapable de tisser des liens. Il y avait une personne, qui pouvait m’aider… » Non, James. Ne dit pas son prénom… « C’était mon grand-père, c’était mon médecin. Il m’a donné de quoi me soulager et j’allais mieux. J’étais heureux, je ressentais qu’un certain soulagement et je m’appuyais sur ça pour être un adolescent normal sans soucis. Le centre t’a appelé, parce que mon grand-père m’a dit que cela me ferait du bien, que je devrais en prendre encore plus que je verrais… Que la dépression part avec le souvenir de mes parents. » Mes parents, ils me manquent. J’avale un sanglot de désespoir. Mon front cogne contre ces genoux en serrer mes mains autour de leurs emprises. Je suis mal, j’ai envie de vomir. « J’ai fait ce qu’il m’a demandé. Mais il y a eu un jour où j’étais au plus bas où les médicaments ne me faisaient plus rien. Et il a décidé de me donner un peu plus. Il est médecin et il connaissait les mesures. Mais ça ne s’est pas passé comme ça. J’ai fait ma première overdose. J’ai failli mourir Harley. J’ai failli mourir entre les mains d’une personne qui m’a longuement éduqué. » Je m’effondre. Avant, j’aimais la vie, même sachant tout ce que je savais. Je suis faible, et j’ai l’impression que mon corps se meurt lentement.
Je mords ma main ensanglantée. Et je hurle, un hurlement, une plainte incohérente. Comme si le désespoir avait pris une forme. La forme d’un cri. Je crie la fin de ce secret. Je cris la fin du monde. Je crie la fin de ces démons qui me hantent tous les jours. Je crie encore, l’atroce de cette réalité qui m’éclate en pleine gueule. Je ne sens plus mon corps, je suis à genoux devant Harley, et la seule chose que je distingue c’est ma main, mes dents se sont profondément plantés et je peux sentir le sang débordé. Je me recule, surpris de ma propre force, de ma propre violence envers moi-même. Et je soulève mes yeux brillant d’amour, brillant de tristesse et de plusieurs années de malheurs disposés sur mes épaules. « J’ai failli mourir. J’étais un enfant normal. Et mon grand-père a failli me prendre la vie. Parce que j’étais triste… Triste de la mort de mes parents. » J’ai perdu plus qu’un proche. J’ai perdu ce soutient, cette tendresse dont j’avais venant de ma propre mère. Cette confiance que je pouvais lire dans leurs yeux. C’est celle que je voyais avant, dans les traits d’Harley. Il me donnait l’espoir d’un nouveau monde. Un avenir meilleur et remplit d’un amour dont deux personnes m’ont coupé. Et mon corps se recule. Je tends mes mains face à moi, incapable de m’approcher de l’homme que j’aime, que j’aime plus que ma propre personne. « N’approche pas… J’ai détruit chaque chose que j’avais entre mes mains durant toutes mes années… Et je vais encore te briser. Brisé comme tu l’es maintenant… » Parce que mon amour, je suis brisé. Je suis cassé. Et à ce moment, je doute que tu puisses me réparer.
L’amour que je te porte, est pur. Est quelque chose d’unique. Et l’amour que je te porte est la seule vérité que je peux reconnaître au fond de moi. Je suis amoureux de toi, plus que je ne pourrais l’être. Et en cette soirée, tu viens d’ouvrir cette porte où derrière, étaient cachés mes plus vieux et forts démons. Alors mon amour, vas-tu rester auprès de moi ? Auprès d’un drogué. Auprès d’un homme qui se perd chaque jour un peu plus.
Mon corps arrive à sa hauteur. Mes yeux sont injectés de sang et je ne lui laisse guère le temps de comprendre. J’empoigne sa cigarette que je jette pardessus la rambarde du balcon. Je l’oblige à pénétrer l’intérieur de notre appartement en renfermant les portes afin de canaliser la discussion entre ces murs. Personne de l’extérieur n’avait en droit de savoir. Personne sauf lui. « Je t’ai menti. Je sais que je t’ai menti. Mais écoute-moi s’il te plaît ! Même si tu ne veux plus de moi, ou même si tu ne veux plus me pardonner. Mais écoute moi. Je te dois ça. » Mes genoux s’effondrent sur le sol. Je suis à bout, totalement déboussolé. Que dois-je dire ? Où commencer ? Mes mains entourent ces mollets. Je le tiens de façon à ce qu’il ne puisse pas bouger, ne pas fuir de la personne que je suis, que j’étais. « Quand mes parents sont morts… » Je prends une pause. Je tremble. Je ferme les yeux, et je préfère visionner des choses, des images, des couleurs. Je m’explose en mille morceaux durant cet aveu. J’explose cet personne qui me mange de l’intérieur. « Je suis allé chez mes grands-parents. Ils étaient riches… J’étais mal, je n’avais pas d’ami(e)s et la seule chose que je connaissais était mes études. Mais je n’arrivais pas à être sociable. J’étais incapable de tisser des liens. Il y avait une personne, qui pouvait m’aider… » Non, James. Ne dit pas son prénom… « C’était mon grand-père, c’était mon médecin. Il m’a donné de quoi me soulager et j’allais mieux. J’étais heureux, je ressentais qu’un certain soulagement et je m’appuyais sur ça pour être un adolescent normal sans soucis. Le centre t’a appelé, parce que mon grand-père m’a dit que cela me ferait du bien, que je devrais en prendre encore plus que je verrais… Que la dépression part avec le souvenir de mes parents. » Mes parents, ils me manquent. J’avale un sanglot de désespoir. Mon front cogne contre ces genoux en serrer mes mains autour de leurs emprises. Je suis mal, j’ai envie de vomir. « J’ai fait ce qu’il m’a demandé. Mais il y a eu un jour où j’étais au plus bas où les médicaments ne me faisaient plus rien. Et il a décidé de me donner un peu plus. Il est médecin et il connaissait les mesures. Mais ça ne s’est pas passé comme ça. J’ai fait ma première overdose. J’ai failli mourir Harley. J’ai failli mourir entre les mains d’une personne qui m’a longuement éduqué. » Je m’effondre. Avant, j’aimais la vie, même sachant tout ce que je savais. Je suis faible, et j’ai l’impression que mon corps se meurt lentement.
Je mords ma main ensanglantée. Et je hurle, un hurlement, une plainte incohérente. Comme si le désespoir avait pris une forme. La forme d’un cri. Je crie la fin de ce secret. Je cris la fin du monde. Je crie la fin de ces démons qui me hantent tous les jours. Je crie encore, l’atroce de cette réalité qui m’éclate en pleine gueule. Je ne sens plus mon corps, je suis à genoux devant Harley, et la seule chose que je distingue c’est ma main, mes dents se sont profondément plantés et je peux sentir le sang débordé. Je me recule, surpris de ma propre force, de ma propre violence envers moi-même. Et je soulève mes yeux brillant d’amour, brillant de tristesse et de plusieurs années de malheurs disposés sur mes épaules. « J’ai failli mourir. J’étais un enfant normal. Et mon grand-père a failli me prendre la vie. Parce que j’étais triste… Triste de la mort de mes parents. » J’ai perdu plus qu’un proche. J’ai perdu ce soutient, cette tendresse dont j’avais venant de ma propre mère. Cette confiance que je pouvais lire dans leurs yeux. C’est celle que je voyais avant, dans les traits d’Harley. Il me donnait l’espoir d’un nouveau monde. Un avenir meilleur et remplit d’un amour dont deux personnes m’ont coupé. Et mon corps se recule. Je tends mes mains face à moi, incapable de m’approcher de l’homme que j’aime, que j’aime plus que ma propre personne. « N’approche pas… J’ai détruit chaque chose que j’avais entre mes mains durant toutes mes années… Et je vais encore te briser. Brisé comme tu l’es maintenant… » Parce que mon amour, je suis brisé. Je suis cassé. Et à ce moment, je doute que tu puisses me réparer.
L’amour que je te porte, est pur. Est quelque chose d’unique. Et l’amour que je te porte est la seule vérité que je peux reconnaître au fond de moi. Je suis amoureux de toi, plus que je ne pourrais l’être. Et en cette soirée, tu viens d’ouvrir cette porte où derrière, étaient cachés mes plus vieux et forts démons. Alors mon amour, vas-tu rester auprès de moi ? Auprès d’un drogué. Auprès d’un homme qui se perd chaque jour un peu plus.
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