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Action speak louder than argument well - JALEY

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Shit, what the fuck you complaining for ?

Didn't they tell you that I was a savage ?


Bon, et bien il ne plaisantait pas. Je regardais autour de moi, alors que mes amis me regardaient d’un air plutôt intrigué. Je ne vais pas leur dire que j’ai un problème ils risquent de me demander pourquoi, et surtout de me dire quelle connerie j’avais encore fait. Je me redressais en ajustant ma veste sur mes épaules tout en leur signalant que je devais partir plus tôt mais que je reviendrais dans la soirée accompagnée par Harley. Supposant qu’il ne soit pas trop fâché mais vu les messages cela serait un peu impossible. Je me dépêche à pénétrer dans la voiture tout en la démarrant pour me diriger en direction de mon appartement. J’espérais que cela ne soit pas quelque chose de trop grave, ou même qu’il n’aille pas reçu de mauvaises nouvelles concernant les préparatifs du mariage. Après quelques bonnes minutes, je me gare à côté du bâtiment décidant de prendre le temps de fumer jusqu’à la porte d’entrée. J’étais stressé, non paniqué parce que je ne me souviens pas d’avoir fait une quelconque connerie. Mais peut-être que c’était autre chose. Ouais, c’est sans doute cela. Je prends une clope, que je pince entre mes lippes. Avant de l’allumer l’embout et d’aspirer la fumée toxique. Le regard planté sur la façade de mon bâtiment, toutes les questions se bousculaient dans ma tête. Je devais rentrer, c’était la seule chose que je pouvais faire. Jetant la clope au sol, l’écrasant du bout de ma chaussure je montais dans l’ascenseur en pressant sur le bouton qui me menais au dernier étage.

Ma main touchait la poignée et je ne sais pas quel sentiment je passais à l’intérieur en renfermant la porte après mon passage. Je le cherche d’abord du regard et je ne le trouve pas. Mais j’entends du bruit, et il me semble que cela provient de la cuisine. Alors, je dépose mes affaires au sol, retirant mes chaussures ainsi que ma veste. Puis, je m’avance dans un pas léger en direction de la cuisine fermée. Je toque contre le mur, hésitant. Nerveux à l’idée d’avoir fait quelque chose, mais surtout nerveux de le voir dans un état second. « Bébé ? » Honnêtement, je ne savais pas quoi faire, si je devais aller l’embrasser ou même si je devais simplement rester ainsi sans réellement bouger. Dans tous les cas, le mieux serait d’attendre de voir les traits de son visage. Je me penche légèrement, déposant le mien sur mon épaule droite tout en scrutant Harley, qui était occupé à… Faire à manger ? Je ne préfère pas souligner le fait que cela soit rare, puisque nous ne savons pratiquement rien faire. Mais surtout qu’il n’était pas tard, seulement 15h00. « Tu n’avais pas cours ? » J’aborde un semblable de sourire.

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Je ne comprends pas. Non, je ne comprends plus rien. Il y a quelques minutes, le téléphone fixe a sonné. J'étudiais tranquillement sur le canapé, plongé dans mes bouquins, j'hésitais à répondre. Et je crois que j'aurais pas dû. Parce que quand j'ai répondu, c'est une voix féminine que j'ai entendu. « Bonjour, ici le centre de désintoxication de Boston, pourrais-je parler à Mr Anderson s'il vous plaît ? » J'ai d'abord pensé que c'était pour ses études. Après tout, il faisait médecine, il fallait bien qu'il touche à tout, alors j'ai pensé qu'il avait demandé un stage là-bas. Et j'ai indiqué à la dame qu'il n'était pas là pour le moment. Je l'ai ensuite informé de mon statut, que nous étions fiancés lui et moi et que nous vivions ensemble, et je lui ai demandé si je pouvais prendre un message pour lui. « Oui, demandez lui de nous rappeler pour nous faire part de la raison de son absence à la réunion de soutien de vendredi. » J'ai pas tellement compris sur le moment, alors j'ai juste dit un truc dans le genre : « La réunion de soutien ? » Et cette pimbêche, ça ne l'a pas inquiété. Pas du tout. « La réunion de soutien des anciens toxicomanes, oui. Il devait venir et voir le psychologue de l'établissement ensuite. » Oh fuck. Des anciens toxicomanes ? J'peux vous dire que ça fait un choc d'apprendre ça par une voix qu'on ne connait pas. « Oh, d'accord. Je le lui dirais, merci d'avoir appelé. Au revoir. »

Un secret. Il ne m'avait jamais dit ça. Jamais. Et j'étais en colère. Parce qu'il me l'avait toujours caché, je ne sais même pas comment il a réussi, d'ailleurs. Enfin, je dis ça, mais j'ai moi-même réussi à cacher ma maladie à mon frère jumeau pendant des années et des années. J'espérais seulement qu'il s'agisse d'une erreur, qu'il ait un homonyme dans la ville et que l'établissement s'était trompé de numéro. Je priais pour qu'il s'agisse d'un malentendu. Mais j'étais quand même en colère parce qu'il me l'avait caché, et que je n'ai jamais pu le soutenir. Jamais. Ca me faisait beaucoup de mal de savoir que je ne pouvais pas le soutenir, parce que je sais à quel point ça peut être dur. Je n'étais pas accroc, je ne l'ai jamais été, mais je suis malade. Je dois faire des transfusions toutes les semaines et j'ai un traitement médical pour aller avec. Je sais la peine que c'est, de se recevoir de la pitié. Je sais bien tout ça. Je pensais qu'il savait que je ne le jugerais aucunement. Que je serais toujours là pour lui, en toute circonstance. Je l'aime bon sang. Je veux faire ma vie avec lui. Il voulait me le cacher toute la vie ?..

Dans la cuisine, je m'affaire. Il faut que je m'occupe, je ne veux pas imaginer les pires situations. Alors j'ai décidé de préparer à manger. Il n'est que quinze heures, mais c'est pas grave. Ce sera prêt pour ce soir. Je décide de faire une salade, et de passer ma rage sur les tomates que je découpe hargneusement dans des grands coups de couteau qui résonnent dans toute la pièce. J'ai pris soin de fermer la porte. Alors que je m'attaquais à la salade, que je hachais sans ménagement, j'entends frapper contre le mur, et je dois prendre une inspiration les yeux fermés pour ne pas exploser. Je continue en soupirant mon air discrètement, concentré. Et puis j'entends ses mots, et je pose mon couteau en relevant un regard assassin sur son visage presque souriant. « J'ai fini à midi. » Je lui parle calmement, mais à l'intérieur, j'ai juste envie d'exploser. Voilà pourquoi j'ai posé le couteau. Oh non, je ne lui ferai jamais de mal physiquement. Mais je préfère ne pas l'avoir dans les mains, parce que je fais des gestes brusques quand je suis énervé, et je ne veux pas qu'un accident arrive. Je finis par me reculer du plan de travail pour être face à lui, et croiser les bras sans le quitter des yeux, toujours avec un regard lui lançant des couteaux tranchant. « T'as rien à me dire ? »


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Mon sourire se crispe, il disparaît au son de la voix d’Harley. Je ne sais pas de quoi il parle et à ce moment tout en moi commence à ce tendre. Je réfléchis, aussi vite que je peux aux dernières soirées que j’ai pu faire, ou même à des choses totalement furtifs mais qui pourraient créer une dispute pareille. Mais je ne trouve rien. Depuis quelques jours, même quelques semaines je me tiens droit et je ne fais plus un pas de travers. Alors, je reste là. Le fixant de mes pupilles. Je peine à le regarder dans les yeux, parce qu’au lieux de voir l’amour qu’il me porte et bien je vois une haine et une colère si puissante que je ne peux articuler quoique ce soit. Je préfère recule, un pas. Puis deux. Peut¬-être qu’il avait fouillé dans mes affaires, mais même là. Je ne trouvais pas la cause. Je n’avais aucun secret pour lui… Sauf, un. Mais je ne préfère même pas le citer puisque jamais ne il aurait pu être au courant. Je tourne sept fois ma langue dans ma bouche avant d’avoir le courage nécessaire d’emmètre un son. Moi qui habituellement n’est pas ainsi, cette fois j’essaie de me faire tout petit, puisque en général quand Harley fait ce genre de crise ce n’est jamais bon pour moi. « Si j’ai quelque chose à te dire ? Non, je ne crois pas. » Pourtant, ma voix est forte, presque froide. Je ne veux pas paraître fragile à ces yeux, et tant que je ne connais pas la raison de cet énervement je reste sur mes gardes. Il a sans doute des accusations fausses, des rumeurs sans doute de l’université. Et putain, si c’est ça. Je prendrai le soin de m’occuper moi-même de la personne qui lui a soumis cette connerie. Néanmoins, je le contourne pour m’avancer vers le frigo où je prends la peine de me prendre des fruits découpés en morceau avant de tendre un bras pour attraper un bol dans l’étagère au-dessus de levier. « Je ne comprends pas pourquoi tu réagis comme ça. T’as entendu des rumeurs sur moi ? Tu sais qu’il ne faut jamais écouter cette merde. » J’en levais les yeux au ciel d’un air exaspéré. Il était intelligent, et je doutais réellement que cela puisse être cela. Surtout que j’aurai moi-même été mis au courant, mais là. Non, je ne sais rien, et honnêtement je m’en bas les couilles de ce que les gens peuvent bien penser de ma gueule. Si seulement ils savaient ce que moi, je pense d’eux. J’aborde un faible sourire en me rapprochant de l’homme que j’aime. Peut-être que je peux lui faire changer d’avis, lui faire oublier ma bêtise même si elle est fantôme. J’entoure sa taille de mes bras et je l’incite à incliner son visage pour me permettre un accès à la zone de sa nuque qui était un coin très stimulant pour lui. Je picore tendrement et délicatement sa peau, faisant claquer ma langue contre cette dernière en accolant mon bassin contre son fessier. Tenant le bol, par précaution, je décidais de le reposer sur le comptoir pour que de cette main elle s’échoue sur le creux de sa hanche. « Et si, je te faisais oublier tout ça ? Tu m’as beaucoup manqué aujourd’hui… » Je mords méticuleusement sa gorge en constituant un magnifique suçon qui marquais ma possessivité.

Puis, je me recule. Quand je ne sens aucune réaction. D’habitude il m’embrasse en arrivant, mais même là je venais de remarquer que je n’ai eu absolument rien. Bordel, il sait que je m’énerve vite, que quand quelque chose va mal. Je ne cesse d’y penser. Je me recule, en soupirant bruyamment en espérant qu’il entende cela. Et je me prends le bol accompagné d’une cuillère tout en ramenant quelques bouts de fruits dans ma bouche. « Je n’ai pas fait de connerie. Je ne vois pas en quoi tu pourrais m’en vouloir. C’était la fête de la semaine dernière ? À cause de ton boxer que j’ai déchiré en morceaux ? » Effectivement, je voulais plus le taquiner que réellement savoir si c’était cela ou non. D’ailleurs cela est impossible, vu comment il avait adoré cet échange et qu’il ne regrettait en rien nos actes devant les yeux d’inconnus qui ma fois, bien curieux. Je le dépasse pour m’avancer vers le salon, où j’allume la télévision en posant le bol sur la table basse, ramenant mon sac de cours pour disposer des cahiers près du bol. Je devais étudier, mais ainsi ce n’était pas faisable. Je levais le regard ver la silhouette de mon compagnon. Il me stressait comme jamais, et je ne savais pas comment réagir face à cela. Enfin, je crois que cela se voit assez. Je vagabonde dans l’appartement, je mange. Je prends une activé pour ne plus y penser. Mais, je ne sais vraiment pas quoi faire d’autre.


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Il y a des choses dans la vie que je ne comprends pas, qu'il m'est impossible de comprendre. Et là, cette chose, ce mensonge, cette cachotterie, j'avais beau chercher dans ma tête, essayer de comprendre pourquoi c'était là. Pourquoi il ne m'avait rien dit, dans le cas où il s'agissait bien de lui. Et ça m'avait torturé tout le temps durant lequel je l'attendais à la maison. Je ne savais pas s'il allait arriver dans dix minutes ou dans trente, ou dans une heure, même. J'espérais tout de même qu'il arrive rapidement, je déteste être aussi nerveux, aussi dans le doute. Mais il ne tarde pas finalement, et je suis en train de hacher de la salade quand il entre le sourire aux lèvres. Je lâche mon couteau pour lui demander la question à un million : aurait-il oublié de me dire quelque chose ? J'attends quelques secondes. Et la réponse arrive. Il me répond par la négative, d'une voix dure et ferme. Presque glacée. Évidemment, il ne sait pas encore de quoi je parle, alors il est possible qu'il nie. Je ne veux pas douter de lui, je déteste ça. J'ai tellement peur au fond, que ce soit vrai, qu'il m'ait caché ce secret. Je ne sais tellement pas comment je réagirais que j'ai peur de moi-même. Je sais que je ne vais pas m'énerver comme la dernière fois, mais je sais que je serais bien blessé. Pourtant, à la pensée d'un James dans le besoin, mon coeur se serre et mon regard se radoucit. Je baisse alors la tête pour ne rien perdre de ma contenance, surtout que je n'ai pas encore la réponse à ma question.

Quand il me parle de rumeurs, je fronce les sourcils. Je me tourne vers lui, en décroisant les bras, les mains à plat sur mes cuisses. « Tu t'fous d'moi ? T'sais très bien qu'j'écoute jamais ces conneries. Qu'elles soient vraies ou pas. » Je me retourne vers le plan de travail pour hacher la salade en petits, minuscules morceaux, sans m'en rendre compte. Ca m'énerve ! Ca m'énerve tellement qu'il pense que je serais capable d'écouter des conneries pareilles. Je ne suis même pas du genre à regarder les magazines et les potins des stars, pourquoi je le ferais pour des gens normaux qui pensent être le centre du monde ? C'est totalement n'importe quoi. La mâchoire serrée, je sens ensuite son corps contre le mien, ses mains contre mon ventre et sa bouche dans ma nuque. Il me cherche, il me titille. Il me dit que je lui ai beaucoup manqué. Et j'ai tellement mal de lui résister. J'ai envie de me retourner, de l'embrasser à pleine bouche, de m'accrocher à lui comme jamais et de lui dire à quel point il m'a manqué aussi. Mais je serre le couteau dans ma main pour ne pas réagir. Je dois bloquer ma respiration pour ça, sous ses morsures. Et modère les frissons délicieux qu'il provoque.

Il se recule enfin et je reprends une respiration normale, discrètement. Ma main se desserre pour que mon coeur se serre davantage. Je sens que je l'ai atteint en plein coeur, je le sais. Je le sens, il est dans mon dos, j'entends son soupir et je sais qu'il s'énerve. Et je ne dis rien. Je l'écoute, et il me taquine. Cette fois, je ne peux pas résister, mes épaules s'affaissent et je souris en coin. « Bien sûr que non. J'aime bien quand tu déchires mes vêtements. Je mets pas des boxers pour rien. » Je le taquine un peu, je le regarde partir en direction du salon avec son bol de fruits en un petit sourire discret. Il m'a un peu apaisé, et je me rends compte que je ne l'ai même pas embrassé. Le feu qui anime ma colère est toujours là, mais mon coeur serré me rappelle que quoi qu'il se passe, je ne pourrais jamais, oh grand jamais cesser de l'aimer un jour. Alors je lâche mes affaires et vais dans le salon pour l'embrasser du bout des lèvres, m'installant près de lui et lui prenant la main. « Tu m'as aussi beaucoup manqué. » Je l'observe du coin de l'oeil, le logeant d'un regard tendre. Et inquiet. Je me pose un milliard de questions. Dans l'hypothèse où c'est bien lui, est-ce qu'il en est sorti réellement ? A quoi il était accroc ? Est-ce que c'est difficile pour lui ?..



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Je ne comprends pas ce qu’il se passe. Avant, il était énervé et désormais il est tout mignon préparé à m’embrasser à me câliner. C’est davantage inquiétant et j’avoue n’être pas très à l’aise face à cette situation. D’habitude, lorsqu’Harley s’énerve il s’agite et il range ou même il préfère m’engueuler et me dire haut et fort ce qu’il pense. Là, c’est tout le contraire. Il m’embrasse, et je peine à lui rendre se baiser qui malgré tout est chaleureux et aimant. Il dit que je lui ai manqué, mais je crois qu’au fond de lui il veut surtout me faire passer un message. Je reste concentré sur les traits de son faciès, à la recherche d’indices qui me mèneraient tout droit au but. Peut-être qu’il était tout bonnement grincheux, que désormais cela va mieux et qu’il veut passer à autre chose. Mais je n’y crois pas une seule foutue seconde. Je tente de reculer légèrement en abordant un certain sourire crispé. Je me comporte rarement ainsi, ou plutôt devrais-je dire que je sais toujours comment me comportement dans n’importe quelle situation. Sauf que là, je suis totalement paumé et que la seule chose que je sache faire c’est de le regarder en mâchant mes fruits. « D’accord… Je vais aller me doucher. » Je me précipite vers la cuisine où je repose le bol dans levier afin de le rincer et de le glisser dans le lave vaisselles. Automatiquement je me prépare à l’affronter. Vous direz que j’abuse ? Non, je sais de quoi je parle. Quand l’homme que vous aimez est ainsi, cela n’annonce rien de bon. Lui qui habituellement n’engage pas de tendresse pendant les disputes et bien en cet instant il était davantage collant presque inquiet de quelque chose. J’allais bien, j’ai mangé. Et maintenant je m’engage dans une marche active en ôtant mon pull pendant mes pas. Déboutonnant mon jean par la même occasion jusqu’à rentrer dans notre chambre pour rejoindre la salle de bain, où j’ouvris l’eau chaude afin de la régler à la température idéale. Je ne cesse de me poser des questions, sur le manège qu’Harley venait de me faire. D’abord j’ai crus qu’il voulait me couper la queue, puis là j’ai plus l’impression qu’il veut la caresser. En soit, ce n’est pas une mauvaise chose bien qu’avant je voyais des couteaux dans ces yeux, d’où le fait que je vienne favoriser ma douche plutôt qu’être dans la même pièce. Je plonge mon corps dénudé sous le jet fort, qui s’abat sur la longueur de mon dos en m’extirpant un soupir d’aise. Mes paumes se posèrent toutes les deux sur le mur en face en laissant mon visage s’abaisser et ma vision se noircir par mes paupières lourdes. Je baille une fois, et je termine de me rincer en terminant ma douche qui n’a duré que quelques vagues minutes malgré moi, et mes multiples soins.

En revenant vers notre chambre, je passe dans mon armoire en retirant un jogging ainsi qu’un pull assez large dont je me sentirais bien à mon aise. J’enfile le tout accompagné d’un boxer blanchâtre alors que je fronce les sourcils en prenant mon téléphone là où était inscrit plusieurs appels en absence. C’est quoi ce bordel ? Je consulte mon agenda, mon calendrier et je n’ai pas marqué quoique ce soit en ce jour. Cependant, quelque chose me chiffonne. Je regarde le numéro, et ma respiration se bloque. Je serre la mâchoire en posant mon poignet contre mon front où dégoulinait quelques gouttes. J’ai oublié d’aller au rendez-vous. À la séance. Je prends sur moi, pour me dire que ce n’est pas crédible, qu’ils ont sans doute pas appelé ici, puisque je n’ai pas ordonné que cela se fasse et qu’en cas d’urgence ils devaient me joindre sur et uniquement par mon portable. Je commence à paniquer à l’idée que cela ne soit guère ce qu’il s’est passé. Non, cela n’est pas ça. Harley, viendrait à me tuer s’il venait à découvrir l’origine de ma peur. Et surtout, il m’en voudrait tellement. De savoir que l’homme qu’il aime à un passé un peu plus turbulent que prévu. Et que ce dernier a bien failli crever à cause d’une overdose à l’âge de quatorze piges. Putain, je ferme encore les yeux. J’efface les numéros, les appels en absence. Je rédige rapidement un texto à la personne qui s’occupe de mon dossier en lui expliquant mon oublie et surtout en lui demandant si quelqu’un avait essayé de me joindre au numéro de mon domicile. Pas de réponse. Je regarde l’heure et j’aperçois que les gens qui travaillent pour ces séances doivent déjà être rentrés. Je me mords l’intérieur de la joue, j’enfile ma veste en passant ma serviette sur les cheveux au risque d’attraper un rhume. Cela me ronge de l’intérieur, vous n’avez pas idée. Je n’ai jamais divulgué à personne mon passé. Même à Harley avec qui j’ai une relation d’une année. Personne n’a jamais été au courant de mon overdose, et j’estime qu’à ce stade cela est bien trop tôt. Mais je ne suis qu’un idiot, parce qu’au fond de moi. Je sais que je vais m’en mordre les doigts. Je décide de rejoindre mon bureau, en prenant quelques feuilles et des livres afin de m’évader et d’essayer de penser que non, Harley n’était pour le moment pas au courant.



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Je sais qu'il craint ma colère. Parce qu'en général, je ne m'énerve pas pour rien. Il sait qu'au fond, ma colère est justifié. Cependant, pendant un court laps de temps, j'essaie de lui rendre l'amour qu'il a tenté de me donner juste avant, pour ne pas le laisser sans rien non plus. Mais à son sourire crispé, je sens qu'il a peur de ma colère. De mon attitude. Et en un sens il a raison, parce que si je viens à apprendre qu'il m'a caché ça pendant tout ce temps, je ne sais pas comment je vais réagir. Lui qui m'a engueulé lorsqu'il a appris ma maladie, parce que je le lui avais caché pendant quelques mois. Il a compris mes raisons, et je sais que je comprendrais les siennes, mais en ce temps-là, avant de devenir proches comme nous le sommes, nous ne l'étions pas vraiment. On jouait, en ignorant tout de nos sentiments. Comment on aborde le sujet d'une maladie qui peut vous tuer à la moindre erreur à un mec avec lequel on ne fait que jouer consciemment et qu'on aime inconsciemment ? C'est difficile, oui. Mais là, c'était quelque chose de bien plus grave. Il me l'aurait caché depuis le début. En connaissant ses sentiments. En sachant qu'on forme un couple sans secrets. Je ne sais pas comment je vais le prendre, sincèrement, et à ces pensées, ma colère revient d'assaut. Quand il me dit qu'il va se doucher et qu'il s'enfuit, je soupire assez lourdement et lève les yeux au ciel sans répondre.

Lorsqu'il est sous la douche, je suis son chemin et remarque qu'il a laissé une traînée de vêtements. Je les ramasse, et les mets dans la buanderie dans le but de faire une machine. Et en voyant la planche à repasser, je me dis que je devrais peut-être passer mes nerfs là-dessus. Une tâche utile, que j'extirpe à la femme de ménage. Elle aura moins de travail comme ça, et je serais peut-être un peu plus détendu. Alors, je prends la planche, je l'ouvre, et je branche le fer avant de préparer les vêtements. Et puis je repasse. Dans un silence brisé par le bruit du fer et celui de la machine à laver qui se met à tourner dans un rythme plutôt soutenu et irrégulier. J'entends ses pas, au bout de quelques minutes, qui m'indiquent qu'il rejoint son bureau. Il s'enferme, et ça m'énerve. Il m'évite comme la peste, à la place de venir me demander ce qu'il ne va pas, de m'affronter. Je déteste qu'il soit ainsi. Mais je ne peux pas lui en vouloir après tout.

Ma rage passe dans les vêtements, et je vois que je les ai tous repassés à la perfection. Je soupire. Je n'ai plus rien à faire ici, dans cette foutue buanderie. La machine est loin d'être terminée, je range le fer et la planche, et puis je sors de la pièce. Je me dirige dans la chambre, j'allume une cigarette et m'assieds sur le lit en soupirant ma fumée. Bordel, je sais même pas comment lui dire, sans céder à un accès de colère. Je manque d'air à force de réfléchir, j'ai clairement l'impression d'étouffer, d'être étouffé par cette rage qui m'anime. J'ouvre la fenêtre et vais sur le balcon pour me calmer un peu. Dans un silence de mort. Étouffant, lui aussi. Ca ne sert à rien. Et j'en ai marre de l'éviter. Alors je jette mon mégot et je rentre. Je passe par le couloir, je frappe à son bureau, et j'ouvre la porte pour le voir plongé dans des révisions. Bon.. Il s'en fout que je sois en colère ? Il s'en tape de me laisser dans ma rage ? Je le jauge, je le dévisage, d'un visage fermé, d'un regard noir. Et mes paroles sont comme des couteaux, fines et tranchantes. D'un ton glacial. « J'ai oublié d'te dire. T'à l'heure, on a appelé, t'as manqué ta réunion d'soutien des anciens toxicos et ton rendez-vous chez l'psy. Ils ont dit qu'tu devais rappeler. » J'appuie certains mots, pour qu'il comprenne l'effet que ça me fait, en appuyant également mon regard noir de haine. Je croise les bras sur mon torse en attendant des explications. Je n'ai même pas besoin de les lui demander, je sais qu'il va m'expliquer. Il peut pas me laisser comme ça à penser qu'il a été drogué un jour. Il doit m'expliquer, il n'a pas le choix. Et j'espère vraiment, j'espère de tout coeur qu'il ne va pas me mentir.




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C’était difficile, mais je ne voulais pas voir la vérité en face. Pas maintenant, je préférai me concentrer sur d’autres choses, sur des tâches qui me demanderaient une attention un peu plus profonde. Étudier, en faisant allégrement parti. Sauf que lorsque mes yeux se redressaient, attirés par un mouvement. Je voyais Harley accoudé contre l’encadrement de la porte. Il avait des couteaux à la place des yeux, et encore une fois son attitude venait tout bonnement de basculer cars d’abord il était énervé puis s’en ait suivi par une tendresse dont j’avais du mal à cerner. Mais encore là, je voulais lui adresser quelques mots, en espérant qu’il réponde à toutes mes questions. Sauf qu’il me devança. Je me crispais, tous mes muscles se tendaient. Je n’étais plus que nerfs et colères. L’idée qu’il soit au courant m’échappe et me donne envie de vomir. Je voulais lui apprendre moi, lui dire que j’étais désolé. Mais je ne trouvais pas assez de courage pour faire face à cette situation. Tout m’échappe, et cette fois je n’avais aucun contrôle. Je me redressais, ma main plaquait mes cheveux en arrière tout en m’avançant vers le couloir, le traversant en lui jetant un regard neutre. Que devrais-je dire ? Bon sang ! Je ne peux tout de même pas faire semblant, lui admettre que je ne lui ai jamais avoué cela par pur peur ! C’est désolant, mais ma conscience me dit de mentir, de simplement dire que c’était pour quelqu’un d’autre, que cela devait être une erreur. Je sais au fond de moi, que je suis dans la merde, et je crois que je m’y enfance davantage plus. « Ce n’est pas pour moi, j’ai un patient à l’hôpital et j’ai donné mon nom et prénom pour qu’il garde son anonymat. » C’est faux, c’est faux, et encore faux. Des idées me trottent dans la tête, et si Harley voudrait vérifier ? S’il était capable de téléphone à l’hôpital pour connaître chaque détail de ma vie ? Après tout, je connais la sienne. Je connais sa maladie, et c’est même moi qui a informé son frère pour cette dernière. Mais cela remontait il y a bien longtemps. Et désormais ce genre de mensonge ne risquerait pas de passer. Je le bouscule sans le vouloir, je m’échappe de son champ de vision pour déménager dans la chambre où j’empoignais les clefs de ma voiture. Je sais que fuir ne servirait à rien, mais là. Je suis totalement paumé et la seule chose que j’ai envie… C’était de partir pour ne pas lui faire de la peine. Parce que c’est ce que je vais faire, quand je viendrais à lui dire. À lui dire que j’ai failli mourir, que même maintenant mes accès de colères proviennent de quelque part, que ce n’est pas juste ma personnalité ou mon caractère. Que le simple fait de voir quelqu’un avaler des médicaments me donne le vertige. Mais que je le dois, que je vais mieux. Que je travaille dans un hôpital et que là-bas il n’y a pas de place pour les faibles comme moi. J’abaisse mon regard sur mes mains qui tiennent les clefs. Et mes yeux se détournent pour observer le profil de mon tendre aimé. J’aimerai effacer ce moment, lui éviter cette souffrance. Cette négligence de ma part. Mais ce n’est malheureusement pas possible, et la vérité finira toujours pas m’arriver en pleine gueule. « Tu aurais dû dire que ton futur mari n’a pas de problème. Qu’il bosse et qu’il étudie pour devenir le meilleur médecin au monde. » Je ne l’engueule pas. Je veux changer de sujet, je le regarde en m’approchant de lui. J’empoigne sa mâchoire le plus délicatement possible. Je sais que j’ai les yeux brillants puisque je peux moi-même le sentir. Ce ne sont pas des larmes, je ne pleure pas moi. Je ne pleure jamais.

Ma bouche vient épouser la sienne, dans un long et terrible baiser, où j’animais mes lippes afin de basculer sa paroi et infiltrer ma muqueuse pour qu’elle se joigne à ce baiser enflammé. Je l’oblige à s’accoler contre moi, ma main libre se déplace jusqu’à son fessier que je tiens maladroitement entre mes doigts. Et si c’était la dernière fois ? Et si en ce moment je venais de l’embrasser pour la toute dernière fois ? Cette pensée m’achève, et je me dois de reculer pour remplir mes poumons d’air. J’évacue cette tristesse dans un soupire, les yeux braqués sur Harley. Qui ne devait rien comprendre, ou si. Il savait à quoi je jouais. « Faisons l’amour. » Il va me haïr si fort. Mais mon amour, je ne peux te le dire. J’aimerais cacher cette peine, camoufler mes blessures. Mais elles sont trop fortes, trop violentes pour que toi les supportent seul. Je ne veux pas voir ce désespoir au creux de tes pupilles bleutés. Mon amour, je suis désolé de t’achever avec mes mots. Je reste planté, là. Avec mes derniers mots qui pendaient comme de la bave enragée. J’ai envie de lui, de lui faire tendrement l’amour et l’entendre me dire à quel point il m’aime et à quel point il ne peut survivre sans ma personne.



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Je le regardais étudier quelques secondes en me demandant s'il comptait me mentir, ou me dire la vérité. Les deux me feraient mal, mais le mensonge est quelque chose qui me fait davantage mal que la vérité. Parce que savoir que la prunelle de vos yeux vous a menti vous procure une douleur incommensurable. Et je sais qu'il le savait parfaitement. Je sais qu'il a souffert de mon mensonge lorsqu'il a appris pour ma maladie, même si ce n'était qu'au début. Mais justement. Si lui a souffert au tout début, qu'est-ce que ce serait maintenant ? Je ne préfère même pas imaginer. Évidemment, je n'en ai même pas la possibilité. La douleur que je ressentirais en imaginant ça ne sera jamais plus forte que la réelle douleur qu'il m'infligera. Il finit par se lever à mes mots, en passant une main dans ses cheveux, et me jetant un regard neutre. Les sourcils toujours froncés, je le regarde, avec toute cette colère encore en moi. Et je ne saurais pas dire l'effet que me font ses mots. Mais ma rage se transforme en inquiétude. J'aimerais tellement que ce soit la vérité, qu'il n'ait fait ça par pur désintérêt, qu'il ne me ment pas. Alors j'y crois, j'essaie d'y croire. Mais que se passerait-il si ce n'était pas la vérité ? Qu'est-ce qu'il se passerait s'il me mentait, et qu'il était en effet plus faible que ce que je le pensais ? Perdu dans mes pensées, j'en sors quand il me bouscule et mon regard perdu et inquiet se relève sur son visage. Mais il part rapidement dans la chambre, et je le suis d'un pas rapide et mal assuré.

Qu'est-ce qu'il compte faire ? Est-ce qu'il va me fuir ? Et sortir en me laissant ainsi ? C'est ce que les clés de sa voiture me font penser. Et pourtant il n'en fait rien, il ne bouge pas. Il me regarde et je ne peux m'empêcher de lui transférer toute mon inquiétude dans un regard. J'ai tellement peur pour lui. Tellement peur qu'il ait besoin de moi et que je ne puisse même pas être là. Alors je ne fais que le regarder, sans rien dire, en écoutant ses mots. Ce que je devais dire. Mais comment j'aurais pu réagir à ça ? Je n'y étais pas préparé. Je ne m'y attendais tellement pas. C'est dingue quand même, je ne savais même pas comment réagir tant j'étais choqué. Mais je sens dans sa voix qu'il est très loin de me faire la morale, que ce n'est qu'une information comme ça, sans importance. Alors je ne dis rien, je baisse simplement les yeux sur le sol, un regard inquiet et triste à l'image de lui, dans le besoin, dans un désespoir énorme. Mon coeur se serre, et il se rapproche jusqu'à empoigner ma mâchoire, comme j'aime, et relever mon regard.

Il est si près que je peux sentir son odeur. Mes bras l'entourent, je le serre contre moi tout en laissant ma langue danser avec la sienne, mes lèvres bouger à son rythme. Je suis collé contre lui et je ne résiste même pas. Je l'aime comme un dingue, je ne veux personne d'autre que lui dans ma vie. Et j'ai besoin qu'il sache combien la puissance de mon amour pour lui est inébranlable. Quand il se recule, mon regard est toujours aussi inquiet, et je n'ai toujours rien dit. Ses mots me font baisser la tête, je me mordille la lèvre. Je ne sais plus trop quoi penser, mon esprit est embrumé, et je ne sais pas quoi lui dire. Je relève le regard, je plonge mes yeux dans les siens pour déceler.. Je ne sais même pas ce que je cherche. Mais perdu comme je le suis, il est difficile pour moi de réfléchir à comment réagir, à quoi faire par rapport à la situation. « D'accord. Fais moi l'amour, James. » J'essaie de lui communiquer tout mon amour dans mon regard malgré mon inquiétude lisible sur mes traits. Si j'ai besoin de lui dire combien je l'aime, je sais qu'il a besoin également de savoir combien je l'aime. Et que jamais je ne le laisserais tomber, en aucun cas. Mes bras passent autour de son cou, ma bouche se plante dans son cou dans de petits baisers tendres et langoureux. « Je t'aime. Emmène moi dans la chambre et fais moi l'amour, mon lapin. »



I want to know the truth about your past.

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Shit, what the fuck you complaining for ?

Didn't they tell you that I was a savage ?


Je restais concentré sur les lippes d’Harley, qui lui n’articulais que des paroles soignées rythmées par une tendresse qui en ferait fondre plus un. Sauf, que je n’étais pas ainsi, je me sentais minable de lui mentir de cette façon et en même temps je n’avais pas aimé qu’il fouille de cette manière dans mes affaires. Je ne dis pas qu’il aurait dû simplement raccroché sans prendre des explications mais il aurait peut-être dû garder cela pour lui jusqu’au moment où j’éprouverai le besoin d’extirper mes vieux démons. Mais devrais-je réellement lui en vouloir ? Quel con. Évidemment que non, ce n’est pas lui qui m’a mentis, c’est davantage pas lui qui se retrouve dans cette merde. C’est moi, et juste moi. Il me prend dans ces bras, ces chaires s’animent sur les miennes en provoquant une chaleur au creux de mon bas-ventre. Que j’aime le sentir ainsi, vulnérable et éprit de douceur dont il ne peut m’en offrir en retour. Je l’aime pour cela, nous sommes très différents lui et moi. C’est pour ça, que nous nous complétons de cette façon. Mais quelque chose ne va pas, je ne peux pas. Je ne réussis pas à être excité, parce que la seule et unique pensée c’était celle de lui avoir menti, droit dans les yeux. Et c’est ce qui me fait le plus mal. Je sais que moi, je n’aurai pas opéré de cette manière, j’aurais hurler, j’aurais insulté et je lui en aurais tellement voulu. Je me recule, d’un faible sourire. J’essaie de gommer le malaise qui se tient devant mon visage, qui crispe mes muscles au point de me faire mal. Peut-être que c’est la meilleure chose, de lui faire délicatement l’amour pour ensuite lui avouer mes torts, mais je n’y crois pas. Pas une seule seconde. La confusion me capture. Je suis fixé par la peur de le perdre, je suis apeuré à cette idée même de devoir vivre sans lui. Mais je ne trouve pas d’autres solutions, lui dire que j’ai failli mourir… Reviendrait au même de lui avouer que depuis une année je lui mens sans honte, que je préférais le voir sourire plutôt que de s’inquiéter pour moi. Parce que je sais comment cela fonctionne. Lui-même est malade et je ne cesse de trimbaler cette inquiétude aux chevilles. Je quitte l’espace de ces bras, pour me tourner vers la chambre et plus principalement vers le lit. Ce lit où nous avons partagé mille choses, des plus émouvantes comme des plus terrifiantes, des rires au pleurs. Des disputes à la réconciliation. Je prends sur moi, pour commencer à retirer mes habits un à un, en déposant mon pull sur le coin du lit, puis mon jogging pardessus. Je ne sais pas, j’ai très peur de faire une gaffe et je sais que je suis en train d’en faire une. Je me précipite vers l’homme que j’aime, cet homme pour qui je grimperai les montagnes les plus hautes, pour qui je ferai le tour du monde s’il viendrait à me quitter. J’emprisonne sa mâchoire de mes doigts habiles et j’accouple nos lèvres entre elles en brusquant le passage afin d’infiltrer ma muqueuse qu’elle domine la sienne dans quelques coups. Ma main droite se propage sur son être, glissant sur son échine en empoignant son fessier que je malmène entre ma paume. Je soupire à l’intérieur de sa bouche, quelques gémissements transpercent ma barrière alors que mes paupières se font lourde, si lourde que ma vision se coupe durant le laps de temps où j’embrasse Harley. D’une embrassade humide, érotique. J’accole mon corps contre le sien, mes deux mains pleines de son fessier que j’approcher de manière à nous attirer vers le lit. Je le sens, je le stimule comme il le veut. Je me dépêche de retirer ces vêtements, de les faire gicler dans un coin de la pièce pour que l’une de mes mains s’enfonce dans l’intérieur de son boxer, je le palpe. J’empoigne son engin. Je le caresse de toute sa longueur. Je mords sa lèvre d’une force qui la fit saigner, ce goût métallique envahissant ma cavité buccale.

Mais tout va trop vite, mon cœur s’emballe. Mon corps est crispé et tendu ainsi que ma respiration qui ne cesse d’augmenter. Je suis perturbé. Je n’arrive pas. Mon corps ne veut pas réagir et l’excitation retombe d’un seul coup. Je tente de camoufler cela en passant mes bras autour de lui, l’empêchant de joindre ses mains dans des endroits mais surtout au niveau de mon entrejambe qui lui, ne donne aucun signe. Putain, de merde. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive. Je l’embrasse encore, essoufflé. « Tu veux que je m’occupe de toi ? » Demandais-je en le regardant, regardant ces traits enfantin, sensible et fragile. Mes mains avaient abaissé son tissu jusqu’à ces genoux. Malaxant son fessier avec une certaine lenteur. Profitant de ce rapprochement pour passer la pointe de ma muqueuse sur ces chaires masculines. J’ai envie de le prendre, mais mon corps préfère écouter ma putain de conscience qui elle, me tend son majeur en guise de réponse.




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Je ne savais pas tellement comment réagir. Mais je pars du principe que nous sommes en couple, un couple fidèle, fort, soudé comme jamais. Que jamais nous viendrons à nous mentir ne serait-ce que pour les petites choses ultra futiles du quotidien. Alors pour une chose pareille.. Je me disais maintenant qu'il ne me mentait pas. Parfois l'homme peut faire des choses comme ça, pour sa propre conscience, ou pour simplement aider son prochain. Et je me convainquais que c'était le cas pour James. Qu'en aucun cas il ne m'avait menti, qu'il n'avait aucun problème. Je l'espérais. Et même si le détail du numéro de téléphone m'échappait encore - parce que si ce n'était pas lui, pourquoi l'a-t-on appelé lui, et pas le vrai patient ? - je préférais ne pas y penser pour le moment. J'avais besoin de rassembler mes idées, de les mettre en ordre pour que je puisse correctement y penser. Alors je me laissais aller dans ses bras. Je me laisse aller à cette tentation qu'il m'offrait, tout en laissant l'emporter cette tendresse à laquelle nous n'avions que rarement droit tous les deux, du moins dans nos ébats. J'avais vraiment envie de profiter de ce moment, uniquement ce moment pour me détendre, nous détendre, après ce moment de stress et de colère. J'étais à ce moment-là persuadé que c'était ce dont on avait besoin. Peut-être que je me trompais, mais j'avais quand même besoin de lui dire combien j'étais dingue de lui, par ces gestes qui le rendent fou.

Alors, quand il avance dans la chambre, je le suis d'un pas lent, en me mordillant la lèvre. Je le regarde se dévêtir en sentant un long frisson s'emparer de mon corps. Il ne fait rien de spécial, mais il arrive tout de même à déclencher ce petit truc en moi qui fait que je sois excité en deux temps, trois mouvements. Je regarde son pull épouser la forme de ses muscles et s'échouer sur le lit, mon regard glisse ensuite sur son dos, son torse, ses bras pendant qu'il retire son jogging. Et puis il vient vers moi, m'empoigne la mâchoire. Bordel que j'aime ça. Il m'embrasse et mes mains s'accrochent à son dos, que je caresse du bout des doigts. Ses courbes fines, sa langue contre la mienne, je laisse un soupir s'échapper entre mes lèvres, alors qu'il malmène mes fesses dans sa poigne puissante. Les yeux fermés, je ressens ce qu'il me fait, me collant contre lui. Je peux sentir sa chaleur transpercer mes vêtements pour venir s'ajouter à la mienne. Vêtements qu'il retire en quelques gestes, et je me retrouve en boxer devant lui, le souffle court et le regard déjà plein de désir. Il me touche, sans ménagement, mes mains sur ses poignets, je le regarde les yeux mi-clos alors que j'apprécie pleinement ses actes, le prouvant par quelques légers gémissements. Ma lèvre en saigne, et je referme les yeux sous le désir, mon ventre se contractant considérablement.

Mes mains glissent sur son torse, jusqu'à ce qu'il m'immobilise les bras. Presque collé contre lui, je sens quelque chose qui cloche. Il est tendu, et j'observe son visage méticuleusement. Ses yeux sont bizarres, teintés d'une lueur que j'ai du mal à reconnaître. Je l'embrasse quand même, en réfléchissant, jusqu'à ce que j'entende sa voix et que je regarde de nouveau ses yeux. Il y a quelque chose là-dedans qui ne me plaît pas. Ma respiration s'arrête, je fronce les sourcils, et je commence à tilter. Il n'est pas à l'aise. Clairement pas. « Quelque chose ne va pas ? » J'observe ses réactions. Le moindre mouvement de sa peau, ses gestes, ses muscles qui se contractent, sa mâchoire qui se crispe. Et là, je comprends.

« C'est pas vrai. » Non, je veux pas le croire. Je le repousse, mes mains contre son torse, le lit derrière lui. Il peut tomber dessus, au moins il ne se fera pas mal. Mais je ne veux pas qu'il me touche. J'ai changé d'avis, et c'est bien normal. Je suis en panique, ma respiration se fait plus saccadée, sifflante. J'attrape mes vêtements que je remets rapidement. Mon jean, mon T-shirt. Rien de plus, j'ai bien trop chaud et en même temps je tremble. La colère revient comme elle est partie, qu'il m'ait caché ça tous ces mois, pour ne pas m'inquiéter, d'accord. Mais qu'il m'ait menti droit dans les yeux.. C'est totalement autre chose qu'à la seule pensée je ne supporte pas. « T'es vraiment sérieux James ?? Et me prends pas pour un con cette fois, j'suis pas juste une personne comme ça, j'suis ton fiancé putain !! » Je le regarde, les larmes aux yeux. Je ne peux pas m'en empêcher, quand un conflit arrive avec une personne que j'aime, je perds mes moyens, je perds mes mots, et je pleure. J'ai l'air d'un gosse, mais ça change pas de d'habitude de toute façon. Je cherche mes mots, quoi lui dire sans balbutier. Je me plonge dans un silence nerveux tout en restant immobile, là, planté devant lui, les yeux embués de larmes et baissés sur le sol. « Pourquoi ? Pourquoi James ? Pourquoi tu m'as caché ça tout ce temps, et pourquoi tu m'as menti en me regardant en face tout à l'heure, et pourquoi.. Juste pourquoi putain ?? T'es vraiment conscient de la merde que t'as foutu là ?? » Je secoue la tête. En rage. Hors de moi. Mais surtout blessé. Je renifle et frotte mes yeux pour en essuyer les larmes. « Putain tu.. Tu m'aurais juste tout dit quand je te l'ai demandé, j'aurais compris, je me serais énervé mais j'aurais compris ! Mais là.. Tu m'as menti !! Tu m'as regardé droit dans les yeux et tu m'as menti bordel !! T'as vraiment cru que ça allait passer ? J'croyais que tu savais que j'déteste les mensonges plus que tout bordel ! » Je fais un peu le tour de la chambre en cherchant de l'air. J'étouffe, je veux juste respirer et calmer mes larmes. Je me force à le faire, déglutissant au passage. Et puis je le regarde de nouveau, tremblant de tous mes membres. « Tu te rends pas compte de c'que tu viens d'faire. J'sais pas c'que t'as. J'sais pas ce que t'as, ou ce que t'as eu. Tu te rends pas compte de combien j'étais inquiet quand j'ai reçu cet appel. J'ai eu mal de te savoir dans le désespoir, souffrant, agonisant même. De l'imaginer. J'en avais la nausée. Et toi.. T'as fait pire que ça. T'as menti putain. Tu.. Bordel tu t'rends vraiment pas compte ! » Je soupire, prends mon visage entre mes mains. Et secoue la tête encore une fois en expulsant tout l'air que je contenais dans mes poumons. « Ok. J'ai b'soin d'air. De réfléchir. J'vais fumer dehors. Me suis pas. » Je me retourne et prends mes clopes au passage avant de sortir sur la terrasse. Je ne veux pas quitter l'appartement dans cette atmosphère.

Suis moi. Je veux pas que tu me suives parce que j'ai mal, parce que je suis en colère, parce que je suis misérable dans cet état. Mais je veux que tu me suives parce que je m'inquiète, parce que j'ai peur, parce que je t'aime plus que n'importe qui sur cette foutue planète. Parce que je ferais n'importe quoi pour toi, que je te pardonnerais tout, que je traverserais toutes les mers, tous les océans à la nage pour te retrouver où que tu sois.





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