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RYLES ✯ sometimes you just don't know who someone is

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The side of you I didn't know
— Starring @James Anderson

A la sortie du Royale, je m'écroulai sur les marches qui faisaient face à la boîte et je soufflai un grand coup, épuisée. Il était une heure avancée de la nuit et avec James, ça faisait plusieurs heures qu'on était sur le dancefloor. On était à la Mather tous les deux et on se connaissait depuis un petit moment maintenant. J'aimais beaucoup sortir avec lui pour décompresser. Et j'adorais d'autant plus sa compagnie parce qu'il n'y avait pas d’ambiguïté entre nous. Il était casé et moi, j'étais heureuse d'avoir un partenaire de fiesta. Essoufflée et le corps recouvert de sueur, j'avais enfilé une doudoune rapidement avant de sortir. Sans attendre, je m'allumai une cigarette et j'en proposai une à James, le paquet tendu vers lui. « Ça me crève les soirées avec toi, » dis-je en rigolant. J'étais un peu éméchée, mais pour une fois, dans le raisonnable. C'était quand même bien moins fatigant quand je sortais juste pour me chercher une proie pour la soirée. « Et sinon, à part tes moves de folie, ça va toi en ce moment ? Avec Harley ? » Ça commençait à faire un petit moment qu'on s'était pas vus lui et moi, donc bien sûr j'venais aux nouvelles.
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Rylie&James
Bordel, j’arrive à peine à tenir sur mes deux pieds. Je peine à trouver la sortis en observant autour de moi. Il fallait que je rentre. J’aimais ce genre de soirée, là n’était pas le problème. Sauf, qu’un à moment, mon corps lui ne réagit plus autant bien que lorsque je suis sobre. Je soupire, presque d’un air agressif. De quelques pas, je parviens à rejoindre Rylie, alors que cette dernière me tend son paquet de cigarettes tout en articulant quelques mots. Certes, je sais que lorsque je vais prendre la parole mon accent brésilien sera davantage prononcé, alors avant de dire quoique ce soit je me permets de prendre une clope que je pince entre mes chaires masculines. L’alcool me monte rapidement au cerveau, et je peine à articuler mes propres de façon correct. « Ça crève toujours les soirées avec moi. » Néanmoins, j’arrive à aborder un faible sourire en tournant mon visage vers la jeune fille. J’aimais cette complicité, nous étions proche sans l’être, nous nous respections mutuellement et bordel, ça devient rare. Ma muqueuse passe entre mes lippes, j’avale cette fumée toxique qui me tire de plus en plus vers ma fin, mais bon. Comme disent les autres connards, il faut bien que quelque chose nous fasse crever. « Tranquille… Je l’aime, tu sais. » Ouais, niais à vomir, mais je m’explique. Les sensations et émotions sont multipliés par deux chez l’individu du type normal. Chez moi, c’est le triple. Je vois un peu flou, voir trouble. Je m’appui contre le mur derrière moi, en posant ma main autour du bras de mon amie. Je ne veux pas la perdre dans la foule, et je veux encore moi que quelque chose de mauvais lui tombe dessus. « Tu devrais rester près d’moi. Tu sais qu’les gars ici c’est des vieux chiens affamés. »
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The side of you I didn't know
— Starring James

Les soirées avec James, c'était assez marrant parce que lorsqu'on avait bu tous les deux bien comme il faut, notre accent ressortait. Son accent brésilien devenait très prononcé. Quant à moi, mon accent italien ressortait dans ces moments-là alors que lorsque j'étais sobre, il était quasiment inaudible. L'alcool révélait quand même bien des choses. Il prit une cigarette que je lui tendais alors que j'étais déjà en train de tirer sur la mienne, lui avouant que les soirées avec lui étaient éreintantes. « J'te le fais pas dire, » dis-je en riant un peu, d'un rire beaucoup plus aigu que d'habitude à cause de l'alcool qui circulait allègrement dans mon sang. Je l'interroge sur Harley et sa réponse me fait sourire. C'est le seul couple dans mon entourage que je n'ai pas de mal à comprendre. « Je sais. Même si tu me le disais pas, ça se lit sur ta trogne. » le taquinai-je en le bousculant gentiment avec mon épaule. Il attrape mon bras et me rapproche de lui, pour me protéger. J'ai immédiatement le réflexe de regarder autour de moi et je vois que plusieurs mecs lorgnent en effet sur moi. Et certains lorgnent aussi sur lui. Une soirée banale en boîte. « C'est pas faux. Mais j'ai mon garde du corps avec moi, alors tout va bien. » Au moment où je dis ça, un homme passe derrière moi et me bouscule en frôlant lourdement mes fesses. Le mouvement me fait rentrer dans le torse de James. Je m'écarte et me tourne avec une envie féroce d'aller écraser les pieds du mec. « Dis pas pardon surtout, gros porc. » Il ne relève même pas et continue sa route, alors je me retourne vers James pour continuer notre soirée comme si rien ne s'était passé.
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Rylie&James
J’étais quelqu’un de très protecteur, surtout envers mes proches. Mais quand l’alcool était dans mon organisme c’était davantage pire. Je ne voyais pas le danger, ni celui qui pouvait m’entourer, ni le danger qui était simplement en moi. Je soufflais sur la joue de Rylie, tout en abordant un faible sourire plus amusé et détendu. J’aimais être dans un état pareil. J’oubliais mon passé, le fait que j’ai été un vrai connard, ou même j’aimais la sensation de chaleur qui se propageait dans mon anatomie. Ce sentiment d’être détaché du monde, et placé dans un univers parallèle où seule Rylie m’accompagnait. Du moins, cela fut de courte durée. En sentant la jeune femme s’appuyer sur moi, je fronçais aussitôt les sourcils par les paroles qui ont suivi. C’est quoi ce putain de bordel encore ? Je me redresse, je délaisse à contre cœur la jeune femme en m’exposant devant sa frêle carrure. Mon regard est noir, injecté de sang. J’aperçois l’homme qui continue sa marche comme si de rien était, et cette image me brusque. Mes muscles se tendent, ma mâchoire se serre. « T’as pas entendu connard ? Ta mère t’a pas éduquée ? » Je gueulais, histoire qu’il puisse entendre de là où il était. Je n’aimais pas qu’on manque de respect aux femmes, ni même à personne. Je sais, je suis le premier à emmerder les personnes, mais aucunement à dépasser les limites. Sauf que quand c’est le cas, ce sont eux qui me provoquent. Je m’avance vers ce dernier, qui lui est fort accompagné. Mais je m’en bas les couilles, je n’ai besoin de personne pour parler et peut-être essayer d’ancrer quelques paroles dans le peu de cerveau de ce type. « Écoute-moi, petit enfoiré. Si t’as assez d’éducation tu vas aller présenter des excuses à la jeune femme, je ne veux pas savoir ce que tu as fait, mais dans tous les cas c’est loin de me plaire. » Je vire, je suis soumis à mes pulsions et à cette adrénaline qui occupe chaque centimètre de mon être. J’ai mal à la tête, j’ai la bouche pâteuse. Et j’oublie totalement Rylie qui doit être dans un coin, je ne pense plus qu’à ce gros porc qui ose accoler son front contre le mien. Comme s’il était persuadé que j’allais reculer. Pauvre merde, tu ne sais pas à qui tu as affaire. « C’est à moi que tu parles comme ça ? » J’abordais un sourire sinistre, j’étais prêt à frapper s’il le fallait. « Qu’est-ce qu’il y a ? T’as été déçu qu’elle ne soit pas à tes genoux mon pote ? » Mes yeux le scrutent, je ne bouge pas. J'entends à peine les bruits derrières moi, que des sifflements provenant de mes oreilles.
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The side of you I didn't know
— Starring James

Souvent, lorsqu'une soirée virait au drame, il était impossible de détecter les signes au préalable. Tout se passait bien, jusqu'à ce que ça dérape de façon dangereuse. Cette soirée se passait hyper bien, comme toutes celles que j'avais passées avec James jusqu'ici. Je l'adorais vraiment ce mec, il mettait tellement de pep's dans ma vie et quand on sortait, il m'épuisait toujours physiquement, mais la sensation de bien être après une telle soirée l'emportait toujours. Ce soir était encore une soirée qui resterait probablement dans ma mémoire, rangée sagement avec les autres. On avait bu, dansé, fumé, probablement chopé une grippe pour toutes les pauses clopes qu'on avait faites dehors, trempés de sueur et en tee-shirt. D'ailleurs, j'en fumais une dernière pour la route, avant de monter dans un taxi avec lui pour rentrer sur le campus. La foule était oppressante, mais je n'avais pas peur des gens. Plus, tout du moins. Mais lorsque quelqu'un me bousculait, et me faisait des attouchements sans même avoir pris le temps de me dire bonjour et me demander mon prénom, je réagissais. Seulement par des mots, parce qu'il n'y avait quasiment que des mecs pour me faire ça et soyons honnêtes, je savais quels muscles l'emporteraient sur les autres. Pas les miens. En plus, il m'avait fait bousculer James par la même occasion et quand je tournai la tête pour vérifier s'il ne s'était pas cogné, je fus surprise de me trouver face à un James méconnaissable. Comme... Envahi de fureur. « James ? » Je me demande ce qui le met dans une colère pareille. Son corps est tellement tendu que lorsqu'il me dépasse, j'ai l'impression que Hulk vient de me frôler. La colère émane de son corps par grandes vagues et ça me met directement mal à l'aise. On dirait qu'il ne voit même plus ce qui l'entoure. Il fonce vers l'objet de sa fureur comme un lion fonce sur une antilope. Il lui demande de venir s'excuser auprès de moi mais j'ai l'impression que même s'il le faisait, ça ne suffirait pas à calmer sa colère. Sans attendre je m'approche d'eux, ils sont front contre front, mais je prends le risque. J'enroule tout de même ma main autour du bras de James et je le tire un peu vers l'arrière. « Viens c'est un connard, on s'en fout. » Je ne sais pas ce qu'il serait capable de lui faire, dans cet état là. Je ne le reconnais pas. Son changement total de posture fait de lui un autre homme, quelqu'un que je ne connais pas. L'autre face à lui ricane et j'ai juste envie de lui foutre un pain dans la gueule pour être aussi con, mais je me retiens. « Allez James viens, on se tire de là. » Mais j'ai l'impression de parler à un mur, de parler chinois face à quelqu'un qui ne parlerait que le russe.
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Rylie&James
Je déteste qu’on manque de respect de cette manière, qu’on ose en plus de cela rappliquer comme un chien en estimant avoir raison dans la situation. Je le regarde, je ne cesse d’abattre mon regard sur ces traits d’enculé de première. Il ne me fait pas peur, je sais que je peux le mettre sur le sol et ne plus voir sa tête d’emmerdeur de première. Le souci, était qu’il était entouré. Et ma chance de réussir dans ces moment-là sont assez petits voir minuscule. Mais je ne peux pas, et je ne veux pas me défaire de cela. Ce n’est pas parce qu’il est accompagné qu’il doit manquer de respect aux personnes. Et surtout pas à celle qui venait de m’accompagner en soirée. C’est la première fois, qu’elle me voit de la sorte. C’est comme si tout mon masque venait de se dissoudre dans une bousculade de merde, et que désormais elle pouvait admirer les vrais traits de mon visage. Même si au fond de moi, dans cet état. Je m'en tapais qu'elle soit ou non étonnée. Puisqu'à l'occurrence j'essaie de l'aide, que je ne fais pas cela pour moi. Ou peut-être que si, mais ça. Je préfère le garder au secret au plus profond de ma tête. Lorsque je sens une emprise autour de mon bras. Mes yeux voyagent sur la personne détectée à mes côtés. Et c'est Rylie. Elle n'est pas contente, je peux le voir. Et outre le fait que cela l'agace au plus haut point elle est bien étonnée de mon attitude. Elle croyait quoi ? Que j'étais le type gay super mou qui avait peur de se battre ? Cette idée me donne envie de gerber. Surtout que je ne suis pas gay, mais à l'occurrence bisexuel. Et que je porte encore mes couilles au passage. Je me tais. Quand elle m'oblige à me reculer, mais je ne cesse de regarder le type qui en face de moi se met à ricaner comme un véritable connard. Je n'entends plus rien. Je m'échappe de l'étreinte de mon amie pour lui faire face. Empoignant ses épaules de manière à ce que c'est pupilles et son visage féminine soit braqués sur moi, et rien que moi. . « Tu as raison c’est un connard, un enfoiré de première et... » J'allais terminer ma phrase. En la rassurant, en lui disant qu'elle avait raison et que je ne devais me mettre dans un état pareil pour une simple personne. Jusqu'au moment où je l'entends insulter. Insulter mes parents, et même insulter la personne qui se trouve à mes côtés. Je vois rouge, mes sens sont multipliés et je ne cesse d'entendre les sifflements dans mes oreilles. Tout va vite, trop vite pour moi. Je suis devant le gars, et je soulève ma main afin que cette dernière s'écrase sur la joue du type. Et tout s'enchaîne. Des coups, je sens mon corps se tordre par la violence de l'assaut. Et pourtant, je n'abaisse pas ma garde. Je lui redonne sans broncher. J'exécute des gestes, des précisions en entendant des hurlements derrières ma personne. Des voix des femmes, des voix des autres personnes. Et aucun de ces potes trouvent les couilles de s'approcher de moi. Je sens ma mâchoire en sang, ma bouche. Et je ne sais si je suis réellement touché où c'est le sang de l'autre connard qui a giclé sur ma personne. Je me sens redresser, par une force brutale et sans hésitation me balancer de l'autre côté. J'ai du mal à ouvrir les paupières, je suis assommé, et complètement à l'ouest sur mon propre état. Je prends un courage, et je redresse mon visage pour apercevoir Rylie. M'assurant qu'elle, au moins ne soit pas blessée.  
©️S a n i e




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— Starring James

Cette soirée venait de prendre des allures de fosse aux lions, où deux fauves tournaient en rond pour finir par se sauter à la gorge à n'importe quel moment. Je regardais la scène qui se déroulait sous mes yeux, impuissante, complètement paumée quant à la manière dont je pouvais agir. Je sentais que ça allait éclater à tout moment. Parce que James était bourré, et surtout, que je ne l'avais jamais vu comme ça auparavant. Ses traits étaient complètement différents de ceux que je commençais à si bien connaître. En face de lui, un fou. Quelqu'un qui ne voyait pas que la situation s'apprêtait à déraper ou pire, qui n'attendait que ça. Il avait un rictus effrayant aux coins des lèvres et une ride d'excitation sur le front. Postée derrière James, je ne savais toujours pas quoi faire. Est-ce que j'allais chercher le videur, est-ce que je tirais James plus fort pour qu'il se décide à me suivre ? En plus, le mec était entouré de sa bande et je ne savais pas comment ça pouvait tourner pour mon ami. Des fois, une bande de connards est solidaire dans sa connerie. Je ne voulais pas qu'ils lui tombent tous dessus. L'autre taré rigole encore et je resserre mon emprise sur le bras de James, de moins en moins rassurée. Sauf que d'un coup, la peur que j'éprouve est causée par celui qui a voulu me protéger. Il se retourne et agrippe mes épaules, sûrement sans se rendre compte de la force qu'il emploie. Je grimace et tente de me dégager, mais son visage vient se coller à quelques centimètres du mien. « Lâche-moi James. » Mais il n'entend rien, il prononce quelques mots. Sa phrase n'est pas terminée, je ne saurais sûrement jamais comment elle devait se finir puisqu'il se jette sur le type qui a balancé quelques injures, auxquelles je n'ai pas prêté attention à cause de la bulle d'angoisse qu'a créée James autour de moi. Je vacille quand il me relâche, mais je sens quelqu'un stabiliser mon corps. On me crie des mots dans l'oreille mais c'est à moi de ne plus rien entendre.

J'ouvre de grands yeux face à la scène de baston qui prend place, ma gorge se noue. J'ai l'impression d'être revenue dix ans en arrière, quand mon mec de l'époque se battait comme ça de façon presque quotidienne. « James, arrête putain ! » Prise de panique en voyant du sang gicler, je m'élance sans réfléchir pour tenter d'aller tirer James hors de là, mais on m'attrape par le bras et me tire en arrière avec une telle violence que je m'étale contre les jambes d'une nana, que je fais tomber avec moi au passage. Mon corps heurte le sol avec violence et pourtant, je me redresse presque aussitôt. A temps pour voir le videur choper mon ami et le balancer sur le côté sans ménagement. La respiration haletante, je le regarde. Je sens une vive douleur se déclarer au niveau de mes cervicales. Je les frotte en grimaçant, mais ça m'importe peu à ce moment-là. Je fixe toujours le brésilien, et mon regard s'assombrit rapidement. On nous hurle de dégager de là avant que la police se ramène et je me relève, me rendant compte que j'ai aussi mal à la cheville. J'aide James à se relever, parce que même si j'ai envie de lui hurler ma colère à ce moment-là, j'veux pas qu'il passe la nuit en garde à vue. On s'éloigne aussi vite qu'on le peut et quand on passe le coin d'une rue, ma colère éclate. « T'es content de toi ? Tu croyais sérieusement que ça allait changer quelque chose dans la vie d'ce mec que tu lui pètes la gueule ? Il se bat probablement trois fois par semaine, putain ! » Je m'éloigne de lui et grommelle plusieurs insultes en italien pour me défouler, ma langue natale ressort tellement facilement quand je suis dans une colère noire.
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Rylie&James
D’être ainsi, d’agir d’une telle manière que je ne me reconnais plus. Je suis assommé, contre le sol froid, la sensation que ma tête tourne que j’ai du sang sur le coin de ma mâchoire. Mais le pire, c’est de réaliser que je n’étais pas seul dans cette merde. C’est d’essayer de me relever mais ne réussir qu’à l’aide d’une frêle main qui me hisse sur mes pieds. Il me faut quelques secondes pour ouvrir correctement les yeux et apercevoir Rylie qui me scrute et qui m’aide tant bien que mal. Je sais que j’ai merdé, et putain je le regrette. Au fond de moi, lui montrer cette facette était loin d’être mon désir. Surtout que je savais que cela n’allait pas s’arrêter ainsi et qu’évidemment je risquerais de la perdre à tout moment. Je me déplace en tenant mon ventre d’une main, la tête compressée ce qui me donnait des lancées sur toute la colonne vertébrale. Et pourtant, j’arrivais à la hauteur de mon amie qui relâchait toute sa haine en hurlant à vive voix. Faisant vibrer mes tympans d’une manière plutôt désagréable. Mais, je dois juste me taire. Fermer ma gueule parce que le con ici, c’est moi et uniquement moi. En soupirant, presque de soulagement d’être encore en vie. Je m’approche de la jeune femme où j’empoigne docilement le bras de façon à la stopper au milieu de la ruelle. Je la scrute de mes pupilles légèrement brillants, sans doute l’influence de l’alcool que j’avais encore dans mon organisme. « Putain, t’es blessée ?! » J’essaie de voir, de regarder de toucher, sans être maladroit ou paraître vulgaire. Mes gestes ne sont qu’inquiétude et elle sait pertinemment que jamais ne je lui manquerai de respect. Je pose mes mains sur ces hanches, sur ces épaules et son visage. C’est la dernière chose que je veux, voir une femme blessée et que cela soit intégralement ma faute. Je sais qu’elle a mal quelque part, mais j’ai peur de lui en faire davantage. De passer de con, à enfoiré. Alors, je me recule. Gêné, en agitant ma main sur ma nuque de manière plutôt agressive. L’une de mes plus vieilles habitudes lorsque je ne sais définitivement pas comment agir. « Je suis désolé. J’ai agis mal. Mais putain, il a cherché aussi ! Je n’allais pas me laisser faire ! Putain, il te draguait. Enfin si quelqu’un peut considérer que c’est de la drague. Tu sais qu’il n’allait pas lâcher l’affaire. Que si je n’avais pas bougé mon cul on sait pas ce qu’il se serait passé ! »  Je veux aussi, qu’elle admette que si je n’avais rien fait, ni elle ni moi. Aurions pu savoir le déroulement de la situation, et honnêtement je n’ai pas tellement envie de la connaître. C’est simple, ils étaient plusieurs et si deux m’envoyaient dans la gueule, elle aurait eu le reste. Je secoue la tête pour ôter ces pensées dégoûtantes de mon esprit.

Mes doigts tremblants passent dans ma poche pour récolter une cigarette que je coince entre mes chaires. D’une manière rapide j’allume l’embout en aspirant la fumée qui valsait devant nos yeux. « Tu devrais me remercier. J’aurai pu te laisser là-bas aux mains de ces chiens affamés. C’est ce que tu voulais ?! Non parce que si tu veux on peut très bien y retourner ! » Je suis encore plus stupide que je ne l’aurais pensé. Je ferme les paupières pour reprendre mon esprit. Et je me calme à l’instant d’après. Je souffle, mon corps se tourne pour poursuivre le chemin qu’elle prenait il y a quelques bonnes minutes. « Je te raccompagne. » Même si je suis furax. Qu’elle ne comprenne pas l’enjeu. Je ne peux pas la laisser ici, encore moins la laisser cheminer dans les ruelles en étant bourrée. Je l’aurai dans la conscience et ce n’est pas un truc super cool. Je me tâte de lui dire encore deux trois mots, persuadé qu’elle allait encore m’affronter et me contredire. J’étais sûr, même certain que Rylie n’allait pas laisser les choses à plats, et que si quelque chose lui dérangeait elle n’allait aucunement mâcher ces mots. Même à cinq heures du matin. J’aborde un sourire, creusant mes joues pour ne pas rire à la penser de Rylie se hissant sur la pointe des pieds en me faisant la morale.
 
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The side of you I didn't know
— Starring James

Postée avec lui dans cette ruelle peu illuminée et lugubre, c'est désormais à mon tour d'agir comme un lion en cage. Je fais les cent pas, m'arrête quelques secondes pour lui lancer un regard noir, puis recommence à marcher. J'ai crié ma colère, j'ai explosé, mais je ne suis pas encore satisfaite. Cette colère boue toujours autant en moi et je sais que je vais finir par en remettre une couche. Mais j'écoute d'abord ce qu'il a à dire pour se défendre. Vas-y James, je t'écoute. Est-ce qu'il se rend seulement compte que ce soir, j'ai eu aussi peur de lui que de ce pauvre type ? Non, je ne pense pas. Il ne doit même pas se rendre compte à quel point il était dans un état second, un état que je ne lui connais pas et que j'aurais probablement préféré ne jamais connaître. Lui que je considérais comme quelqu'un de si doux, quelqu'un avec qui je pouvais partir m'éclater sans chercher à me prendre la tête parce que je savais que ce n'était pas un chercheur de merde. Ce soir, je découvrais que s'il n'en était effectivement pas un, il partait au quart de tour lorsque quelque chose lui déplaisait fortement. La lumière du lampadaire qui m'éclairait au-dessus de la tête sautait de temps en temps et je trouvais que c'était une belle métaphore pour cette soirée. Imprévisible. Instable.
Plutôt que de s'expliquer, il s'approcha de moi et attrapa mon corps. J'eus un mouvement de recul, un flash de quand il avait serré mes épaules un peu trop fort. Avant ce soir, jamais je n'aurais eu un tel mouvement face à James. Je voulais me convaincre qu'il ne cherchait qu'à savoir où j'étais blessée et rien d'autre, mais pour l'instant je n'étais pas prête à accepter qu'il se trouve si proche de moi. Pas ce soir, pas déjà. Pas après ce à quoi je viens d'assister. Je ne savais même pas quelle tournure venait de prendre notre relation. Je n'aimais pas la violence. Je n'avais jamais aimé ça et là c'était allé trop loin pour mon esprit si facilement perturbable dans ce genre de situations. « Ne me touche pas, s'il te plaît... » finis-je par dire en levant sur lui un regard incertain. De toutes façons, rien n'était apparent sur mon corps, à part peut-être une égratignure sur le flanc de la main, minime à côté de ce qui recouvrait son corps. J'avais mal aux cervicales et à la cheville, mais rien n'apparaissait sur mon corps de façon visible, donc il n'avait pas de raison de m'inspecter.

Soudain, je peux lire le malaise se répandre dans tout son corps. Il se frotte la nuque, et alors je sais. Qu'il s'en veut. Malheureusement, le mal est fait pour ce soir. Je ne suis plus rassurée en sa présence, parce que j'ai eu l'impression d'avoir à faire à un étranger. J'essaie de me débarrasser de ce sentiment, parce que c'est quand même fou, c'est de James dont il s'agit. Mais je trouve qu'il nous a mis inutilement en danger, et je ne peux pas virer cette impression. Il explose et tente de s'expliquer, mais mon sang boue toujours autant. Je suis toujours autant énervée par ce connard qui m'a fait des attouchements indésirés, énervée que James ait risqué sa vie aussi bêtement pour un abruti. Je l'écoute parler, mais mon regard se fixe ailleurs et alors il sort la phrase de trop. La provocation qu'il n'aurait pas dû employer. Je sors également une cigarette que j'allume en vitesse et nous devenons d'un coup deux gros intoxiqués qui se hurlent dessus dans une ruelle sombre. Je sais que je vais dire des mots que je vais regretter, mais il me pousse à bout. « Me laisser aux mains de ces chiens affamés, ou que tu te jettes sur lui comme un fou furieux, je ne sais pas ce qui aurait mieux valu, James. C'était juste un connard, et il ne méritait certainement pas que tu te mettes dans un état pareil ! Tu t'rends compte que ça aurait pu être bien plus grave ? » J'crois qu'il réalisait pas, sûrement pas, parce que ça aurait tellement pu déraper de façon pire que ça. Sa bande aurait pu se joindre à lui pour lui taper sur la gueule, le laisser sur le carreau. A quoi ça aurait servi ? J'aspire une bouffée de fumée toxique et je reprends de plus belle, en le pointant du doigt. « T'as très bien vu qu'il était en train de se barrer, il en restait là. Il allait rien me faire de plus. T'es allé le chercher. Certes c'est le dernier des connards, mais t'es conscient que t'as mis ta vie en danger ? Et que t'aurais pu finir chez les flics ? » Je m'arrête, et frotte mon front. Mes yeux sont embués de larmes de rage. J'inspire et me tourne pour ne plus lui faire face. « Tu m'as fait aussi peur qu'eux ce soir, James. » Je lui avoue à mi-mots, la gorge nouée. Je tire une grande latte sur ma clope, le faisant presque inconsciemment, par automatisme. Je secoue la tête et essuie une larme qui coule sur ma joue. « J'ai pas envie que tu me raccompagnes. Je préfère rentrer seule. J'ai besoin d'évacuer. Je sais pas si j'vais rentrer direct de toutes façons. » Non vraiment là, je préfère être seule. Je regarde longuement les traits de mon ami, qui sont redevenus normaux. Il est redevenu la personne que je connais si bien. Mais j'ai encore en tête cette personne que je ne connais pas. Ça tourne en boucle. Trop vite. Trop intensément.
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Libère ta lumière.

T'as rien dans l'univers et avant tu rayonnais.
Les liens se font et se défont, les humains s'offensent et se défoncent. Même du sommet des arbres, tout ça te dépasse, tes sommes de pensées qu'le sommeil efface nous sommes des zombies, nous sommes des masques que des Hommes de face désormais néfastes. Je suis totalement déboussolé par les propos de mon amie. Du moins, ce que je pensais l’être. Je ne sais pas comment je dois réagir et encore moins comment je dois employer mes paroles pour ne pas davantage la blesser. J’ai essayé de la défendre, j’ai pourtant fait le maximum même en me mettant en danger. Dans un sens, je comprends sa réaction mais de cette manière. Elle pourrait simplement me demander si moi-même j’allais bien, si mes blessures n’étaient pas trop graves. Je n’en sais rien, mais pas ça. Je ne pense pas mériter ce genre de mots. Surtout quand j’ai fait mon possible pour qu’aucun gars ne puisse la frôler et encore moins la toucher. Je suis stoppé. Devant cette femme au regard triste et perdue. Je vois quelque chose qui change et même si je ne le montre pas. Ça me touche particulièrement. Je n’ai jamais été violent avec une femme, je ne lui ai jamais manqué de respect. Je ne pourrais pas me le permettre. Mais qu’elle soit ainsi, dépasse mes limites. Dois-je la laisser partir ? Elle le souhaite après tout. Elle réclame cette liberté puisqu’elle a peur de moi. Elle préfère partir dans ce genre de ruelle plutôt qu’être en ma compagnie. Je ne me vois pas comme un monstre. Je n'en suis pas. Je regarde mes phalanges, légèrement tracées de sang et de griffures. Je regarde tout mon corps sans ressentir la moindre des douleurs. Non, je crois que j'ai juste mal que mon amie soit de cette manière. Mais, je prends sur moi. J'abaisse mes épaules pour lui faire face en laissant une grande distance entre nous deux. Je jette ce que j'ai dans mes mains pour dévier mon regard sur les alentours. Silencieux, penseur. J'examine les possibilités qui s'offrent à moi, mais je n'en vois pas plusieurs. Malheureusement. « Je pensais que tu étais mon amie. Tu ne me connais pas. Tu devrais m'accepter comme je suis, et avant de m'engueuler. Peut-être voir les bons côtés des choses. J'ai voulu t'aider. J'ai voulu être ton ami et te faire comprendre que j'étais là. Que je n'allais pas te laisser aux bras de n'importe qui. Alors, je te l'accorde. Je n'ai sans doute pas bien réagi en me bagarrant. Mais, tu ne réagis pas mieux là. » Je hausse les épaules en regardant autour de nous. C'est comme si tout me revenait en tête et crois-moi, ce n'est rien de bon. L'adrénaline est redescendue. Mon rythme cardiaque lui aussi à bien reprit. Mais c'est dans ma tête, ça ne va pas. Elle me fait passer pour une personne que je ne suis pas. Un sauvage, qui ne sait avoir des limites ni comment se contrôler. « Jamais, j'aurai été violent envers toi. Mais si tu as si peur de moi. Tu devrais peut-être partir comme tu le dis. Seule. » Puis, je me recule. Un pas, un deuxième, un troisième. Je ne cesse de lui jeter quelques coups d'oeil comme si je voulais me rassurer au fond de moi que tant qu'elle est dans mon champ de vision, rien ne pourrait lui arriver. J’en arrive encore à ce point, à me préoccuper des gens sans rien recevoir en retour. Je commence à être habitué malgré moi.

En me tournais, je m’arrête. Après quelques pas seulement je me tourne une nouvelle fois en direction de mon ancienne amie. Ancienne ? Ou est-ce qu’elle l’est encore ? Je n’en sais rien putain. Je n’ai jamais perdu quelqu’un parce que j’essayais de la défendre. Jamais. C’est la première fois que je suis dans un spectacle pareil. Je creuse mes joues de l’intérieur en soupirant vulgairement. J’ai envie de la secouer de lui dire que putain, si seulement elle avait des gars comme moi dans son entourage. Qui la protégerait de cette manière sans voir les dangers. Si seulement elle pouvait voir autre chose que la violence mais peut-être une certaine inquiétude. « Tu sais, je ne suis pas différent. Je ne pense pas être un monstre et encore moins un sauvage comme tu dois le penser. J’ai fait une connerie. Et je l’assume. Mais toi aussi, tu fais des conneries. Comme le fait de penser qu’à toi. De ne pas me demander si mes blessures sont graves. Non, tu t’en tapes. Alors que moi, je suis jeté sur le premier mec qui a osé te draguer d’une façon grossière. Parce que faut pas croire. Il était peut-être en train de partir, mais qui te dis qu’il n’allait pas revenir ? » Je la regarde, les sourcils froncés et la mâchoire contractée. Il faut penser à plusieurs scénarios. Comme elle le fait. Et encore, je suis assez gentil d'avouer les choses un peu soft. Je pousse ma main dans mon jean en reprenant mon paquet de clope tout en bloquant une entre mes chaires. Si elle voulait partir, qu'elle le fasse maintenant. Mais il était hors de question que je lui pardonne pour son attitude enfantine. « Si tu veux te casser. Tu dois me le dire. Maintenant, mais je ne veux pas recevoir de message demain pour te faire pardonner. Parce que je me suis excusé moi, j'ai eu les couilles d'avouer mes torts. Mais, comme t'as peur de moi. Vu comment tu te casses. Je ne vais pas prendre la peine de te retenir. Parce que j'ai fait ce que peu de mecs auraient fait pour toi. Et ça, tu n'es pas capable de le réaliser. » J'entends des voix, des bruits de musiques encore. La soirée n'est pas terminée pour certaines personnes. Je m'adosse contre le mur, les pupilles dirigées vers Rylie. En attendant sa réponse qui soit, terminera notre amitié, soit on passe au-dessus comme des gens civilisés.
©️S a n i e


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