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La douleur d'hier est la force d'aujourd'hui + Julian

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LA DOULEUR D'HIER EST LA FORCE D'AUJOURD'HUI.
Certaines filles pouvaient se laisser amadouer à la longue. On est à l'université, on peut tout voir ici. Il n'y avait qu'à se fier à mon amie Margaux. Sa solution quand on trouvait un mec mignon; se le taper. Aussi simple que ça. Il est vrai que ça pouvait être plaisant de simplement s'amuser. Mais ce n'est pas ce que je recherchais.
Il me dit ensuite qu'il faisait de la boxe depuis qu'il était adolescent. J'avais bien figuré qu'il en faisait depuis un moment déjà. Selon lui, c'était la façon de frapper qui aidait et non la force, comme je le croyais. Il proposa même de me montrer comment faire en m'avertissant que je pourrais prendre ça pour de la drague. "Bon, d'accord. Mais c'est bien parce que j'ai aucun envie d'avoir les mains en sang." Je ne voulais pas me blesser non plus. "Au fait, je m'appelle Kacy." Autant se présenter rendu là.
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« La douleur d'hier »

Avec P. Kacy Florès

Julian pouvait se montrer très lourd, souvent mais il savait aussi s'arrêter lorsqu'une demoiselle lui disait non. Il aurait pu insister dans un autre contexte mais pas là, pas aujourd'hui. Il était aussi un mec cool, sympa et sociable. Bon il se montrait aussi souvent égocentrique, macho et très sûr de lui. Il savait jongler entre ses deux facettes même si c'était souvent la deuxième qui prenait le dessus. « Je me doute bien que ce n'est pas pour autre chose. » Il était pas si con que cela mais bon, peut-être après son cours, elle déciderait de le remercier. « Moi c'est Julian. » Il se déplaça de côté afin qu'elle puisse voir sa position. Lentement, il fit le même geste que précédemment mais beaucoup plus lentement. Et en même temps, il commentait son geste. « Alors regarde, tu te met comme cela et il faut que le coup parte des pieds jusque dans le bras. » Il se recula ensuite pour qu'elle essaye de mettre en pratique ses conseils.

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LA DOULEUR D'HIER EST LA FORCE D'AUJOURD'HUI.
Maintenant qu'on avait passé le petit moment où on essaie de cerner l'autre sans vraiment savoir grand chose et où on se fit seulement à notre première impression, on pouvait passer à autre chose. Le jeune homme avait fini par m'offrir de m'aider avec la boxe. Il devait avoir eu pitié de moi à voir le coup que javais donné contrairement au sien. Il faut dire que c'est ma première fois dans un club de boxe, je ne m'y connaissais pas du tout. Il se présenta ensuite. Julian. Au moins, j'allais pouvoir mettre un nom sur la personne.
Il commença par me montrer comment me positionner et également, comment faire pour avoir de la force avec le mouvement. Bon, donc, on se place de côté. Voilà, c'est fait. Le coup doit partir de la jambe. Là, je ne suis pas certaine de suivre. "De la jambe?" demandai-je incertaine. Comment pouvait-on partir de la jambe? On frappait avec nos poings.
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« La douleur d'hier »

Avec P. Kacy Florès

Elle semblait assez surprise par ses paroles. Et merde, il allai devoir expliquer et justifier chacune de ses paroles ? Il n'aimait pas ça. Il soupira un peu avant d’enchaîner. « Oui si t'as pas les bons appuis, le coup ne peut pas partir correctement. » Il n'y avait aucun doute, il était plus doué pour faire la démonstration que pour expliquer chacun des gestes. « Allez essaye au lieu de poser des questions » Oui Julian voulait bien l'aider mais si elle faisait pas d'efforts, il allait vite retourner à ses occupations.

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LA DOULEUR D'HIER EST LA FORCE D'AUJOURD'HUI.
À voir sa réaction quand je demanda des explications, je compris rapidement que Julian ne devait pas être enseignant. Ce n'est pas que je voulais pas. C'est que je n'étais pas certaine d'avoir compris ce que je devais réellement faire avec son idée de partir de la jambe. Ok, donc, il était question d'appui. Probablement de transfert de poid également. "D'accord, d'accord. J'essaie." Je me positionna semblablement à Julian quelques minutes plus tôt. Une jambe devant l'autre, légèrement de côté. Je leva mes poings au niveau de mon visage. Après une bonne inspiration, je balança mon poing sur le punching bag qui bougea un peu. C'était pas de beaucoup mais c'était mieux que tout à l'heure. "Pas si mal, hein?" dis-je avec un peu de fierté en moi malgré le fait qu'il allait sûrement dire que je manquais de force ou que c'était totalement ridicule de s'énerver pour si peu.
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« La douleur d'hier »

Avec P. Kacy Florès

Elle avait finit par mettre ses questions de côté pour essayer. Le sac bougea un petit peu plus que la première fois mais c'était à peine perceptible. Il haussa les sourcils à sa remarque, genre t'es sérieuse ? Mais bon, on peut pas tous avoir son talent. « On va dire que c'est un bon début » En même temps, il ne fallait pas s'attendre à des miracles. « Faut pas que tu coupe ta respiration aussi en tapant, faut expirer. » Un sourire pervers se dessina sur son visage avant d'enchainer. « C'est comme quand tu fais l'amour. Si t'es en apnée, ça risque de pas être terrible » Julian ou l'art des métaphores.

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LA DOULEUR D'HIER EST LA FORCE D'AUJOURD'HUI.
Pour lui, mon coup devait avoir eu l'air totalement ridicule. Je veux dire, il était clairement plus expérimenté que moi. Il devait pratiquer depuis longtemps comparativement à moi qui commençait tout juste. Je vous jure, par contre, que je vais aller m'acheter des gants. Pas question que je porte ces gants pleins de sueurs à chaque fois que j'allais mettre les pieds ici. Julian ne sembla pas très étonné du coup mais avoua que c'était un début. Un petit sourire satisfait se dessina sur mon visage alors que je m’apprêtais à écouter son prochain conseil. La respiration. Il fallait expirer en donnant le coup sur le sac. Un autre essai dans ce cas-là. J'allais me placer pour donner un autre coup lorsqu'il ajouta un dernier commentaire. Un soupir de découragement s'échappa malgré moi. "Ça t'arrive de penser à autre chose?" C'était énervant à la fin.
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« La douleur d'hier »

Avec P. Kacy Florès

Julian ne pouvait pas s'en empêcher, c'était dans sa nature. Et si elle voulait devenir son élève, elle allait devoir s'y habituer. Après tout, on dit souvent que les cerveau des hommes se trouve dans leur entre-jambe et bien, avec Julian, ça se confirme. Il lui adressa un sourire satisfait. « C'est juste pour que tu comprenne bien » Faire l'innocent, il savait bien faire mais pas sûr que cela marche bien avec la demoiselle. Mais bon, il ne perdait rien à essayer. En tout cas, ce n'était pas son petit soupir qui allait le faire arrêter ses remarques et elle devrait s'y habituer. « Bon on débat sur ma comparaison ou tu tape dans le punching-ball ? »

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LA DOULEUR D'HIER EST LA FORCE D'AUJOURD'HUI.
Pour que je comprenne mieux. Ouais, comme si j'allais le croire. Julian était le genre de mec, selon ce que j'avais vu jusqu'à présent, qui fait en sorte que les filles veulent de lui. Il devait s'arranger pour que les demoiselles le désirent et pensent que c'était leur idée dès le départ. Tout pour ne pas avouer qu'on se faisait manipuler. Alors que j'ignorais du mieux que je le pouvais ses commentaires désagréables, je me positionna de nouveau face au punching bag. Je devais apprendre à me défendre, prendre de la force. Je ne voulais pas qu'une situation comme celle du stationnement à la rentrée recommence. Il n'y aurait pas toujours un beau jeune homme pour me venir en aide. J'allais donner un coup sur le sac lorsque Julian me pressa. "C'est pas dans le sac que j'ai envie de frapper en ce moment." murmurai-je entre mes dents. Il n'avait sérieusement aucune patience. Il ne devait pas enseigner la boxe très souvent.
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« La douleur d'hier »

Avec P. Kacy Florès

Il voulait bien se montrer gentil mais cela avait des limites. Déjà en temps normal, ce n'était pas l'une de ses qualités première la gentillesse mais là, cette demoiselle dépassait les bornes. Il venait ici pour se détendre et si elle n'était pas contente, elle avait qu'à se trouver un autre professeur. En même temps, elle ne le payait pas donc il n'avait aucune obligation. Lorsqu'elle murmura sa dernière phrase entre ses dents, il lâcha le punching-ball. « Ben écoute si t'es pas contente, pas de souci, j'me casse j'ai des choses à faire. Trouve toi un autre professeur. » Il quitta alors ses gants et se dirigea vers le banc avec ses affaires. Il attrapa son sac avant de se diriger vers les vestiaires des hommes sans même se retourner.

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