La douleur d'hier est la force d'aujourd'hui + Julian

LA DOULEUR D'HIER EST LA FORCE D'AUJOURD'HUI.
Ça faisait déjà deux mois mais je m'en souvenais comme si c'était hier. Les cours venaient à peine de commencer, les travaux nous submergeaient déjà. Pas le choix, j'avais dû rester plus tard à l'université pour faire un travail d'équipe. Normalement, je prenais l'autobus jusqu'à mon loft mais j'avais décidé de prendre ma voiture. En sortant dans le stationnement, je m'étais faite agressée par un type qui voulait ma voiture. Heureusement pour moi, quelqu'un était venu à mon secours.
Depuis, j'avais décidé de me prendre en main et d'apprendre à me défendre. J'avais entendu parler du club de boxe de Boston. Une bonne façon de prendre confiance en moi pour prendre soin de moi par moi-même. je ne voulais plus que ça arrive. J'arriva donc au club et passa par les vestiaires pour me changer. La salle était vide. Il faut croire qu'il n'y avait grand monde en après-midi. Tant mieux,je n'étais pas très douée, j'allais donc éviter d'avoir l'air ridicule.
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« La douleur d'hier »

Avec P. Kacy Florès

Jeudi 10 novembre ~ En milieu d'après-midi

Les cours avaient repris tranquillement à Harvard. Depuis les incendies, ils étaient un peu en stand-by, le temps que tout le monde se remette du drame. A présent, chacun avait repris place sur les bancs des classes. Tout le monde sauf Julian. Même s'il trainait beaucoup sur le campus et même si beaucoup le pensait étudiant, il s'amusait surtout sur le campus et cela occupait ses journées. Sans compter qu'il pouvait jeter un coup d'oeil sur sa soeur au passage. Du coup cette après-midi, il avait décidé de rejoindre la salle de sport. C'était son coin préféré pour se défouler. Cela faisait déjà une bonne heure qu'il avait mit les gants et frappait contre un sac. Il se décida alors à faire une petite pause. Il n'y avait personne ou presque. Il enleva un gant avant de se diriger vers le banc avec ses affaires. Il passa une serviette sur son visage avant de boire un coup. Il remarqua alors une jeune femme qui sortait des vestiaires et qui semblait un peu perdu. « Ca ira mieux avec des gants. » Apparemment, elle n'en avait pas. Elle avait du courage d'utiliser ceux prêter par la salle de sport.

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La douleur d'hier est la force d'aujourd'hui
— with Julian.

Je n'avais qu'une idée en tête lorsque je m'étais présentée à la salle de sport. Je ne voulais plus être une victime. J'avais passé ma vie à craindre qu'il m'arrive quelque chose ou qu'il arrive quelque chose aux membres de ma famille. Quand on vient d'un milieu défavorisé et qu'il y a de la violence partout autour de nous, on finit par la craindre ou s'en imprégner. Pour ma part, j'y avais été avec la première option. Ça devait s'arrêter et c'était maintenant.
En sortant du vestiaire, je sursauta en entendant quelqu'un me parler. Je croyais vraiment être seule dans la salle. Il me conseillait de mettre des gants. J'avais pas pensé à ça du tout. J'en avais pas. Je devais avoir l'air d'une novice, vraiment. Je regarda rapidement autour de moi et en vit quelques-uns dans un bac. Ils n'avaient pas du tout l'air en bon état mais c'était mieux que rien. "Oui, tu as sans doute raison." Il ne devait pas être à sa première visite. Je commença donc à chercher la paire de gants qui avait l'air le moins magané et surtout qui sentait le moins fort. Tout le monde avait chaud là-dedans et ça ne devait pas être lavé très souvent.

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« La douleur d'hier »

Avec P. Kacy Florès

Il ne s'était pas trompé, c'était la première fois qu'elle venait et ça le faisait presque rire de voir sa détresse alors qu'elle examinait les gants. C'était un coup à prendre des mycoses mais il ne préféra pas lui faire peur. Déjà qu'elle semblait à deux doigts de faire demi-tour. « Faut pas faire cette tête. T'inquiète, ils les lavent tous les trois mois. » Il n'avait pas pu résister à cette envie de la taquiner. D'ailleurs, cela lui faisait un peu de distraction et rien ne plaisait plus au jeune homme. « Faut pas réfléchir et plonger sa main dedans. C'est la première fois que c'est douloureux » Allusion sexuelle ? Bien évidemment et c'était largement voulue.

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La douleur d'hier est la force d'aujourd'hui
— with Julian.

Bon, ça y est. Cette paire semblait moins pire que les autres. Moins pire, c'était vite dit. Elle devait daté d'avant ma naissance. Rien de mieux pour donner envie de venir s'entraîner. Si je comptais continuer, ce que je souhaitais, j'allais aller m'en acheter une paire. Pas question que je porte ça à tous les jours. En plus, je suis certaine que mon père serait d'accord avec mon achat comme c'est lui qui payait. Il ne voulait certainement pas que sa fille se fasse agresser de nouveau. C'était donc un bon achat.
Celui qui se trouvait dans la salle de sport devait se trouver bien comique. Laver aux trois mois. Ark! J'espérais vraiment qu'il plaisantait. Quoi qu'il devait bien se marrer. Une petite novice qui ne semblait pas trop si connaître, c'était parfait. Il en rajouta en disant que ce n'est que la première fois qui était douloureuse. "Et tu t'y connais là-dedans?" Je savais très bien de quoi il parlait. J'étais pas innocente non plus. On se trouvait quand même dans une salle de sport. Les gars qui fréquentaient ses endroits se ressemblaient tous à la fin. J'enfila les gants avant de me diriger vers un punching bag.

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« La douleur d'hier »

Avec P. Kacy Florès

Julian est un vrai mec. Le genre un peu macho, très sûr de lui mais qui aussi adore faire des allusions de cul tout le temps. C'est un peu sa marque de fabrique et il voit de suite les filles qui sont réceptives. En général avec ces filles là, ça finit au lit. Enfin non, je dirait plutôt que ça finit en moment de plaisir mais rarement dans un lit : les chiottes des boites, les vestiaires, une cabine d'essayage. Et les lieux publics, ça l'excite encore plus. « Oh oui, j'en ai aidé des filles à sauter le pas. » Le sourire sur son visage ne laissa aucunement place au doute. Alors soit le demoiselle n'avait pas compris le sens caché et elle était très naïve, soit elle détournerait les yeux en rougissant ou alors elle entrerait dans son jeu. Trois catégories de femmes. Il la regarda alors se diriger vers un punching ball et ne cessait de l'observer. Elle avait un beau petit cul quand même.

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— with Julian.

La salle avait du vécu. Son équipement aussi, ça se voyait. Tout semblait abîmé. J'avais l'habitude avec les choses dans cet état là, j'avais quand même grandi dans un logement plus qu'abîmé. Je ne pouvais pas croire qu'il avait tenu debout toutes ses années. Faut croire qu'il était plus solide que ce dont il avait l'air en apparence. Le jeune homme qui se trouvait dans la salle quand je suis arrivée agissait déjà comme le plus grand macho qui soit. Il exprima clairement qu'il avait été la première fois de plusieurs filles. "C'est ça ton slogan pour attirer les filles? 'Je les aide tous à sauter le pas, allez venez les gonzesses'?" Je pouvais pas m'empêcher de me marrer en l'imaginant dire ça à des filles. J'espère qu'il n'y en avait pas des assez désespérées pour accrocher à ça.
Je me concentra ensuite vers le punching bag. Si je voulais m'entraîner autant commencer tout de suite. Je me positionna donc de côté, comme j'avais vu dans les films, avant de frapper une première fois sur le sac qui ne bougea pas d'un poil.

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Avec P. Kacy Florès

Julian était du genre à se faire une opinion très vite des gens même si celle-ci n'était pas toujours vraie ou pas toujours très proche de la réalité. En fait, il s'en fichait pas mal. La seule personne qui l'intéressait c'était lui. Et un peu sa soeur ou Hardin. Mais quoi qu'il en soit, lorsqu'il fait quelque chose, c'est toujours dans son propre intérêt. Cette demoiselle avait l'air perdu dans la salle de boxe. Et s'il pouvait lui filer un coup de main, ce serait avec plaisir mais attention, ce ne serait pas gratuit. Aider les autres sans contre-partie, ce n'est pas le genre de Julian. « Mon slogan ? Pas besoin de ça pour qu'elle me tombe dans les bras. » Et c'est vrai qu'il avait quelques atouts pour lui. Un certain charme, une musculature de rêve, c'était un super coup au lit. Quoi demander de plus ? Après il ne leur promettait jamais la lune. C'était juste pour un coup, deux si ça en valait la peine mais jamais pour la vie. Il n'avait aucune envie de se contenter d'une fille alors qu'on peut en avoir des dizaines à ses pieds. « Parce qu'avec toi, ça pourrait marcher ce genre de phrase ? » Il se doutait que non. Il s'était alors approcher d'elle afin de continuer cette discussion. Elle détourna alors la tête pour taper dans le punching ball. « Tu pense vraiment arriver à quelque chose comme ça ? » Julian enfila ses gants et adressa un coup sur le punching ball. Celui-ci bougea nettement plus que lorsque c'était le tour de Kacy.

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À première vue, il semblait ne pas se prendre pour n'importe qui. Apparemment, tout ce qui l'intéressait, c'était le succès qu'il avait avec les filles. Je n'avais aucun doute que les filles devaient être attirées par le jeune homme. Il dégageait une bonne confiance en lui, il soignait son apparence. Mais son air, je me crois le meilleur était plus qu'agaçant. Il osa même me demander si ce genre de slogan aurait fonctionner avec moi. "Tu penses vraiment que ça m'accrocherait?" Dans un soupir de découragement, je me tourna vers le sac et donna un premier coup de poing qui ne fit aucun effet. Alors que j'allais essayer de nouveau, le jeune homme s'approcha de moi et donna un coup à son tour. Il y alla avec beaucoup plus de force que moi, c'était évident puisque le sac bougea. Il allait me narguer, c'est certain. "Tu pratique depuis longtemps, j'imagine." Il avait un corps musclé. Il devait s'entraîner régulièrement pour garder la forme.
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« La douleur d'hier »

Avec P. Kacy Florès

Il haussa les épaules à sa remarque. Il ne savait pas vraiment quelle genre de fille elle était mais il était bien décidé à essayer de la cerner. Quoi qu'il en soit, il avait tout vu depuis le début de sa carrière de Don Juan. « Tu sais y'en a elle font leur petit mijorée au début mais à la fin, c'est des vraies coquines » Il suffisait de les pousser un peu, de leur donner confiance et après elles prenaient sacrément leur pied. Quoi qu'il en soit, il sentait quand même bien qu'il n'arriverait à rien s'il restait sur ce terrain et même si des fois, il pouvait se montrer très lourd, il y avait un autre sujet que le cul et que lui qui le passionnait, c'était la boxe. « Je fais de la boxe depuis mon adolescence. » C'était surtout pour se défouler et pour rejeter toute la colère qu'il avait envers son père. Maintenant, c'était juste par plaisir. « Et ne crois pas que j'y arrive parce que j'ai plus de force, c'est juste que tu sais pas taper. » C'était son erreur lorsqu'il avait commencé. Il frappait comme un bourrin, jusqu'à des fois avoir les poings en sang. Alors qu'en fait, il suffisait de taper correctement. Même la plus fine des filles peut mettre KO un homme, suffit de savoir s'y prendre. « J'peux te montrer si tu veux mais après tu vas penser que je te drague alors que c'est pas du tout mon genre. » Petit sourire en coin. La balle était dans son camp maintenant.

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