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Moana optait pour la prudence, tâchant de ne surtout pas le heurter. Bien sûr, il n’était pas en sucre, mais le caractère prévenant et très amical de la jeune femme le touchait. Elle demeurait un soutien, soutien parfois silencieux, mais non moins important pour autant et il aimait ça. Bien que n’ayant pas encore connaissance de l’étendue de ses problèmes, elle avait l’intelligence de ne pas prendre les devants en lui demandant de les lui expliquer. Elle l’avait cerné, comprenant que le pousser à parler ne mènerait à rien. Alors elle optait pour la patience. Il devinait dans son regard qu’elle avait envie de comprendre, envie de s’épancher car elle sentait qu’il en avait besoin. Au delà de sa curiosité, une curiosité somme toute très naturelle, elle comprenait qu’en dépit de son obstination à feindre le contraire, il en avait gros sur le cœur. Il n’était pas un roc, pas une montagne inébranlable, immuable dans l’espace et le temps, mais juste un garçon de vingt-sept ans, fier comme un paon. Moana n’était que douceur et prudence, s’approchant tranquillement de lui, un peu comme on s’approche d’un animal sauvage, susceptible de fuir au moindre geste brusque. Il avait totalement oublié la piscine et tout le reste, il ne voyait qu'elle, s'approchant de lui. Son regard demeurait braqué sur elle et il sentit tous ses muscles se tendre avant de se relâcher alors qu'elle levait la main, l'approchant de sa joue. « Tu n’as pas à me dire merci, tu es tout le temps là pour moi aussi » elle était si près qu'il peinait à se concentrer sur les mots qu'elle prononçait. Son champ de vision se limitait désormais à elle, son corps électrisé par sa main sur sa joue, ses doigts effleurant sa peau. Il n'était pas sûr de ce qui était en train de se passer en cet instant précis, pas sûr que ce soit une bonne idée, mais tout ce qu'il savait avec certitude c'est qu'il en avait vraiment marre de penser. Il pensait sans arrêt, ces derniers temps. Tout le temps. Le poids de son existence le plombait plus que jamais, hantant ses jours comme ses nuits. Il n'arrivait plus à dormir. Il avait peur de tout. Il avait juste envie de penser à autre chose et en cet instant, il n'y avait plus que Moana et cette proximité aussi désarmante que bienvenue. « C’est normal… et t'as l'air d'en avoir besoin. » Leurs regards étaient plongés l'un dans l'autre, ses doigts encore posés sur sa joue. Lukà avait pleinement conscience de leurs corps dévêtus et de la proximité de ce dernier. Sans ajouter un mot car, une fois n'étant pas coutume, ces derniers semblaient désormais le fuir, il se pencha légèrement vers elle et pressa doucement ses lèvres contre les siennes. Un baiser somme toute très prudent, très chaste et qu'il écourta vite, de peur que ce geste ne soit réciproquement désiré. Il n'avait pas la prétention de tout savoir et avait peut-être mal interprété les signaux qu'il avait cru détecté. Il détacha ses lèvres des siennes, le souffle court, comme s'il venait de courir un marathon et rouvrit la bouche pour s'exprimer à voix basse de sorte qu'elle seule à ce niveau de proximité puisse intercepter ses mots. « Désolé » fut le mot qu'il lâcha, brusquement effrayé par l'idée de s'être mépris quant à ses intentions.
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L’italienne pourtant si bavarde, si expansive en tant normal rendait les armes et adoptait un tout autre comportement en face de Lukà. Elle sentait que le presser ou l’inonder de mots ne l’aiderait aucunement à se sentir mieux, aussi, en plus de cette patience qu’elle se découvrait en même temps que lui, elle osa lui effleurer la joue, accompagnant son peu de propos au geste. Parfois, un geste vaut mille paroles. C’était le cas aujourd’hui. Moana ouvrait grands ses bras pour l’y accueillir, lui faire comprendre que même sans parler, ils pouvaient rester ainsi, dans le silence le plus complet, loin des autres, loin des soucis, loin de la douleur et de tout ce que les autres attendaient si expressément d’eux. La brunette ne pensait même pas à elle-même. Pour le moment, en fondant son regard d’un bleu puissant dans celui de Lukà, y trouvant un formidable écho, ses pensées ne se formaient plus en chaos mais dans une paisible ligne. Il avait besoin d’elle et elle comptait rester dans cette piscine aussi longtemps qu’il le faudrait, la nuit entière et même davantage. Sûrement leur faudrait-il quitter cet endroit à un moment donné mais la donne ne lui effleura même pas l’esprit. Pour le moment, la proximité de leurs deux êtres restait le plus important. Ce fut sans doute pourquoi ce baiser, chaste et frêle que Lukà déposa bientôt contre ses lèvres ne l’effraya pas une seconde. Moana fut surprise, bien entendu, mais à aucun moment elle n’émit de geste de recul. Les excuses qui s’échappèrent de la bouche du beau russe l’étonnèrent plus encore et l’italienne fit un pas vers lui, se rapprochant plutôt que de fuir à grandes enjambées. Elle s’empara de son menton d’un doigt, pour qu’il continue à la regarder, et esquissa un petit sourire tendre. « Désolé de quoi ? C’était agréable, doux… moi j’ai apprécié. Si tu n’as pas aimé c’est autre chose mais faut pas que tu sois désolé. Le soit pas s’il te plaît… » fit-elle d’une voix murmurante, pour qu’il soit seul à l’entendre. Tandis que son doigt n’avait pas quitté le menton du jeune homme, elle déposa fébrilement ses lèvres sur celles de Lukà. Une caresse. Une invitation peut-être…

@Lukà Petrov
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Peut-être qu’il n’avait pas nécessairement besoin de parler. Peut-être qu’il avait juste besoin de quelqu’un qui puisse se passer de mots pour le comprendre. La vérité c’était que Lukà était éreinté. Il était fatigué de se faire du soucis, fatigué de ces nuits gâcher à relater des évènements passés et futurs, fatigué de se flageller continuellement en raison de son inaptitude à sortir ses proches de ce mauvais pas. Il avait l’impression qu’une force s’acharnait sur lui, visiblement désireuse de le plaquer à terre, dépité et à bout de souffle. Il se faisait l’effet d’être sujet à un acharnement et il en avait vraiment marre de se battre ainsi. Il avait besoin d’un break, mais peinait à se l’accorder. Il ne pouvait pas tout lâcher. Ce n’était pas aussi simple que cela et quand bien même il l’aurait voulu, il en serait tout bonnement incapable. Sa famille représentait tout pour lui, il en avait toujours été ainsi et il se voyait bien incapable de se détacher de cette dernière. Ce serait crevé à petit feu. Non, il devait faire face comme il l’avait toujours fait. Il devait se montrer droit, fort, car l’autre solution (en somme prendre à la fuite ou s’écraser) était tout simplement inenvisageable. Il savait qu’il faisait ce qui était juste en serrant les dents et en refoulant sa peine et sa colère, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il ne pouvait pas aussi baisser un peu la garde, ne serait-ce qu’une poignée de minutes. Ne serait-ce que le temps d’embrasser Moana. Et il ne savait pas ce que cela signifiait. Il n’était pas amoureux d’elle et cela n’avait rien de prémédité. A vrai dire, cela avait plutôt des airs d’impulsion. Moana était très attirante et elle était là, présente, leurs deux corps si proches l'un de l'autre... Il n'avait pas pensé, pour une fois et le naturel revenant vite au galop (bien que ne manquant pas de bravoure, Lukà avait toujours aimé à se balader en terrain conquis), il ne manqua pas de murmurer des excuses à l'issu du baiser dont il venait d'être à l'initiative. Moana, néanmoins, ne semblait guère désolée d'avoir été ainsi embrassée. Son beau regard bleu exprimait davantage la surprise quant à ce besoin de se justifier. Comme pour lui confirmer qu'elle n'avait strictement rien contre le fait qu'il l'embrasse, elle s'approcha à nouveau de lui, réduisant encore plus l'espace déjà franchement faible entre eux. D'un doigt, elle suréleva son menton, obligeant leurs deux regards de la couleur de l'océan, limpide et apaisant, à se confronter l'un à l'autre. « Désolé de quoi ? C’était agréable, doux… moi j’ai apprécié. Si tu n’as pas aimé c’est autre chose mais faut pas que tu sois désolé. Le soit pas s’il te plaît… » Bien sûr qu'il avait apprécié et il s'apprêtait à ré-instaurer cette vérité, mais fut coupé par Moana qui pressa à son tour ses lèvres contre les siennes. Il ne manqua pas de lui rendre son baiser, l'embrassant de façon plus vive, plus passionnée, nouant au passage ses deux bras autour de sa taille pour l'attirer un peu plus à lui. Il fronça les sourcils alors que ses bas musclés l'enveloppaient, sentant sans la voir sa peau meurtrie. Il interrompit le baiser, de peur de lui faire mal sans le savoir, une peur mêlée à une forme de curiosité qu'il ne sut retenir. « Tu es blessée ? Je t'ai fais mal ? » Dit-il en desserrant l'éteinte de ses bras.
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Parfois, il fallait savoir lâcher prise, ne rien contrôler. Moana avait abandonné depuis bien longtemps le fait de pouvoir comprendre tous les événements qui étaient arrivés à sa propre famille, à son clan sicilien - bien que nettement moins graves que ceux de la famille Petrov - ne se sentant pas assez forte pour tout supporter toute seule. Si son ami venait un jour à se confier à ce sujet, sûrement lui dirait elle qu'il n'était pas dieu ou infaillible et qu'il avait pleinement le droit de trébucher, d'avoir des faiblesses, des doutes, l'incapacité de protéger tous ses proches en même temps. Même si la brunette aurait pu comprendre ce besoin impérieux de protéger les siens, de vouloir les empêcher de souffrir, personne n'était capable de prédire quand la mort allait frapper, ni la maladie, ni le malheur en général. Si quelqu'un en était capable, cela se saurait et les êtres humains se porteraient sûrement mieux... mais les psys ne feraient pas autant fortune d'un autre côté. Seulement voilà, même en ne sachant pas tout ça, l'italienne agissait de façon normale et venait de reposer ses lèvres sur celles de Lukà sans même chercher à plus réfléchir. Ce n'était pas un domaine dans lequel la demoiselle réfléchissait beaucoup d'ordinaire et il n'était pas question de commencer aujourd'hui. Le jeune homme approfondit aussitôt leur baiser, l'embrassant plus vivement, passionnément, mais tandis que Moana s'abandonnant totalement à cette étreinte, quelle ne fut pas sa surprise en sentant les bras de Luka desserrer leur présence, et les sourcils du jeune homme se froncer. " Blessée ? " répéta-t-elle un peu hagard sans comprendre de quoi il parlait avant de fermer les yeux un bref instant. " Oh non tu n'y es pour rien... on m'a fait mal mais c'était il y a longtemps et je ne sens plus rien. Ça te... dégoute ? "
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Il ne s’était pas coupé du monde depuis que les malheurs avaient commencés à s’enchaîner pour sa famille, demeurant malgré tout ce poids sur ses épaules un garçon sociable et ouvert au monde. Il avait tâché de poursuivre son quotidien, continuant à passer du temps avec ses amis, comme pour prouver à ceux qui voulaient du mal à sa famille ainsi bien évidemment qu’à cette dernière, qu’il tenait bon, qu’il en faudrait plus pour le faire tomber. Il avait sauvé les apparences de même qu’il avait fait de son mieux pour rester en pleine forme. Malgré cela, les évènements survenus ces derniers temps l’impactaient beaucoup et comment aurait-il pu en être autrement ? Ses proches ne cessaient de tomber autour de lui et cette situation cauchemardesque ne semblait pas avoir de fin. Il avait beau s’accrocher à un quotidien normal pour un étudiant, la réalité le rattrapait toujours, le gardant éveillé la nuit alors que son cerveau s’emballait, présageant le pire. Malgré lui, il s’était fait happer par son drame familial, s’emmurant malgré lui dans toutes ces histoires qui lui faisaient l’effet d’avoir été contenu dans un énorme boulet qu’il se trainait au quotidien. Il avait mis certains aspects de son existence entre parenthèses car il avait trop la tête à ses problèmes en dépit de son envie de demeurer le cœur léger. Il peinait désormais à se projeter dans son avenir car compte tenu de ce qui se passait dans sa famille, il devenait de moins en moins clair qu’il en aurait un. Au final, ne lui restait que les moments volés, le temps présent qui n’en devenait que plus précieux encore. Moana était précieuse. Précieuse de par son caractère chatoyant, son sourire lumineux, ses grands yeux bleus qui semblaient lire en lui avec une facilité qui le troublait autant qu’elle l’apaisait, précieuse de par la sensation fugace d’apaisement qu’il éprouvait alors qu’elle pressait ses lèvres contre les siennes, laissant leurs deux êtres entrer en contact. Il avait tout à coup le besoin pressant de la sentir contre lui et alors qu’il s’embrassait, il enroula ses bras autour d’elle, l’attirant à lui, désireux de voir leurs deux corps s’emboiter. Il fut néanmoins interrompu dans son élan lorsque ses doigts glissèrent sur le dos de Moana. S’arrachant légèrement à la passion du baiser, il éloigna légèrement ses lèvres des siennes pour s’assurer qu’il ne lui avait pas fait mal. A nouveau, il se heurta à une expression désarçonnée, plaquée sur le visage de la jeune femme. « Blessée ? » Un instant d'égarement avant qu'elle ne comprenne ce qu'il entendait par là. « Oh non tu n'y es pour rien... on m'a fait mal mais c'était il y a longtemps et je ne sens plus rien. Ça te... dégoute ? » Il secoua vivement la tête. « Non, bien sûr que non. Ce n'est rien, j'aime bien les durs à cuire » ajouta-t'il pour la rassurer. Il le pensait, mais son sourire légèrement aguicheur dissimulait également une certaine inquiétude. On lui a fait du mal ? Comment cela ? Il ne posa pas plus de questions, de même qu'il tâcha de ne pas essayer de regarder son dos. Elle avait le respect de ne pas le pousser à la confidence quand bien même elle devinait que quelque chose le taraudait et c'était la moindre des choses que de faire de même vis-à-vis d'elle. Ils n'avaient pas à tout savoir. A la place, comme pour passer outre ce sujet, il l'embrassa à nouveau, enroulant de plus belle ses bras autour d'elle, la maintenant avec une fermeté emprunte de douceur contre lui.
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Lukà avait certainement dû se demander pourquoi Moana avait parut si surprise à sa question mais oui, parfois, les cicatrices et brûlures de son dos essayaient de ne pas exister dans sa mémoire. Elle les effaçait jusqu’à ce que son regard ne se pose malencontreusement dessus, dans une glace, ou ne s’en souvienne lorsqu’un rendez-vous médical était pris en guise de suivi. Un suivi pénible auquel elle se pliait car il le fallait bien mais qui ne faisait que raviver la douleur intérieure de la plaie. Cette fois, ce fut à l’italienne d’expliquer brièvement au beau russe, sans donner réellement de détails car elle ne voulait pas gâcher l’ambiance. Il n’était pas non plus question de briser cette bulle confortable dans laquelle ils s’étaient glissés l’un comme l’autre, dont ils semblaient avoir tant besoin. Expliquer à Lukà qu’un ex l’avait battue à mort et laissée dans un appartement en flammes, c’était encore trop douloureux, si tant est qu’elle puisse mettre des mots sur pareil évènements. Alors elle s’était contentée d’esquisser un petit sourire tendre, preuve qu’un jour les explications viendraient mais que pour l’heure, la douceur restait de mise. La douceur, le silence, la compréhension implicite et ô combien confortable. Moana n’aurait pas voulu être ailleurs, ni dans d’autres bras, surtout au commentaire de l’étudiant qui lui arracha un petit sourire amusé. « Tu ne savais pas que j’étais une warrior ? » répondit-elle en frottant son nez au sien façon bisou eskimo, détendant l’atmosphère en détournant également le sujet. « On est deux durs à cuir alors c'est encore mieux » murmura-t-elle sans s’écarter et elle eut raison car bientôt, Lukà l’embrassa à nouveau, enroulant plus fermement ses bras autour de son corps frêle, lui démontrant par a+b que son corps ne le dégoûtait pas plus qu’il touchait désormais son dos sans même éprouver d’hésitation. Du moins l’italienne n’en ressentit-elle pas une seule alors que leurs deux bouches s’adonnaient à un véritable ballet passionnés, se découvrant, s’apprivoisant, oubliant totalement le reste du monde, le lieu dans lequel ils se trouvaient, leur deux corps collés l’un contre l’autre ondulant au rythme des vaguelettes de l’eau.

@Lukà Petrov
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Aussi douloureuses que soient les blessures qui lui avaient été infligées ces derniers temps, aucune d’elles n’étaient incrustée dans la chair de Lukà. Sa peau demeurait immaculée, lavée de toute souffrance. Il ne savait pas ce que c’était de ne pouvoir se laisser aller à la contemplation de son corps sans goûter au rappel sanglant d’une blessure. Il n’oubliait rien, pas plus que n’importe qui d’autre, ses souvenirs douloureux demeurant en lui quoi qu’il advienne, mais au moins, il n’avait pas le droit à ce genre de rappels cuisants. Il éprouva une certaine peine à entendre Moana craindre que cela ne le dégoute. Est-ce que cela lui était-il déjà arrivé ? Eprouver une attraction pour quelqu’un et sentir le désir de l’autre s’évanouir au toucher de ce dos couvert de blessures. Il ne jetait la pierre à personne, mais il éprouva une légère colère à cette idée. L’idée que qui que ce soit puisse être révulsé par Moana lui semblait franchement grotesque. A vrai dire, en ce qui le concernait et sans aller jusqu’à qualifier les blessures en question de sexy, il n’en voyait son image de la jeune femme que glorifiée. Il devinait que la raison de ses blessures était douloureuse, sujet difficile à aborder. Il ignorait de quoi il était question précisément, mais elle avait souffert beaucoup et il la trouvait courageuse d’oser exhiber quelque part ainsi ses blessures. Ce dos dont il devinait au toucher combien il était meurtri ne le répugnait pas. Il avait à l’inverse tout à ses yeux d’une véritable preuve de bravoure. « Tu ne savais pas que j’étais une warrior ? » Elle frotta doucement son nez contre le sien et il lui répondit dans un murmure alors qu'il n'avait qu'à tendre légèrement ses lèvres pour l'embrasser à nouveau. « J'apprend encore » quoique non. Il ne l'avait jamais perçue comme faible et vulnérable en dépit de son apparence. Il y avait quelque chose dans son regard de même plus globalement que dans chacune de ses expressions qui témoignait d'une force, une hargne, qui ne la rendait que d'autant plus désirable encore. C'était sans doute pour ça qu'il avait eut un si bon feeling avec elle. Sans savoir de quoi il était question, sans même en avoir la moindre certitude, il avait toujours senti qu'elle se traînait comme lui un sacré bagage émotionnel. De ce fait, il se sentait connecté à elle et en cet instant plus que jamais alors qu'ils se tenaient serrés l'un contre l'autre. « On est deux durs à cuir alors c'est encore mieux » pour toute réponse, il l'attira à nouveau vers elle, criant sans bruit combien elle l'attirait en dépit de sa douleur emmagasinée, en dépit de cette peine gravée dans sa chair. Leurs baisers se firent plus passionnés, leurs gestes plus surs, plus affirmés. Après des mois de tension, Lukà s'autorisait à lâcher prise, laissant son monde se réduire à Moana et à ses lèvres pressées contre les siennes. Il lui semblait qu'il respirait nettement mieux ainsi, alors qu'il l'embrassait encore et encore et il lui sembla presque insensé de devoir reculer sa tête, interrompant brièvement cette symphonie enflammée, histoire de respirer un peu. Il adressa à Moana un beau sourire un peu électrisé. « On en fait décidément de belles dans cette piscine » plaisanta-t'il.
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Moana en plaisantait, se qualifiant de « warrior » mais il lui avait fallut une sacré volonté pour survivre à la douleur, à l’abandon et à ses blessures. Un pas après l’autre, c’est ce que lui répétait son médecin de l’époque, en Nouvelle-Zélande, là où l’accident s’était produit. On lui avait à peu près reconstitué un corps - malgré des marques visibles qu’elle s’efforçait de cacher et que Lukà était le seul à avoir vues jusqu’à lors - le psychologique avait fini par suivre. Bien entendu, l’italienne avait exigé être suivie à Boston, là où elle comptait démarrer une nouvelle existence loin de ce drame et entamer des études de médecine. Etudes ô combien salvatrices car ces derniers lui encombraient la tête et l’empêchaient ainsi se pencher à toute autre chose, y compris à ce mal être qui revenait parfois par vague. Mais dans le fond, à s’occuper des autres, à croquer ainsi la vie à pleines dents en se considérant telle une survivante - car c’était bel et bien le cas - Moana avait repris goût aux choses, aux choses simples. Le fait de venir en soirée dans une piscine et d’y croiser le beau russe, le fait de partager un moment même quasi silencieux, et cette fois, le fait d’y partager un baiser. Ce dernier lui paraissait tellement délectable maintenant qu’il connaissait son secret, même s’il n’avait pas encore eu vent des détails… Lukà n’avait pas idée de ce poids qu’il ôtait des épaules de la brunette rien qu’en ayant posé une question. Mieux encore, il n’avait pas fuit, ne s’était pas éloigné du plus petit millimètre et juste laissé exprimé une interrogation. Une interrogation logique. « J’veux bien t’apprendre » murmura-t-elle à la suite, sachant qu’ils pouvaient se soutenir mieux que quiconque, eux qui vivaient ou avaient vécu des choses difficiles, des choses abominables que les mots ne sauraient même pas transmettre dans leur intégralité. Avec cette phrase courte, Moana cherchait lui faire comprendre qu’elle voulait bien se dévoiler aussi. Même si quelque part, maintenant, le jeune homme la connaissait mieux que quiconque, et ça, ça lui faisait un bien fou, indescriptible. Presque autant que l’étreinte follement passionnée qu’il venait d’échanger et dont l’italienne s’écarta légèrement à regret, sans reculer son corps, juste son visage. Une façon de reprendre son souffle et de se délecter de ce magnifique sourire que lui offrait désormais Lukà, un beau sourire qu’elle n’avait pas vu poindre depuis très longtemps sur son visage. « On devrait venir plus souvent moi j’dis » poursuivit-elle la plaisanterie en esquissant un petit rire cristallin, déposant délicatement son front contre le sien. « T’es beau quand tu souris. Vraiment ça te vas bien. »

@Lukà Petrov
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Pour tenir le coup compte tenu de tous les évènements survenus dans sa famille ces derniers temps, Lukà tâchait de se projeter, de se persuader que cette épreuve, épreuve qui lui apparaissait pour l’heure interminable et insurmontable, allait finir par s’achever un jour. Dans quelques temps, cette histoire serait derrière lui et la vie reprendrait son cours. Il avait besoin d’y croire. Besoin de croire qu’il n’y aurait pas davantage de dommages. Besoin de croire que les pertes humaines allaient s’arrêter là. Il avait besoin de croire qu’un jour, tout cela tiendrait du mauvais souvenir. Concevoir un après, débarrassé de toute cette douleur et de cette tension. Il n’allait pas oublier. Il n’allait pas oublier les pertes. Il en serait bien incapable. Mais un jour, ça allait faire moins mal. C’était une blessure à laquelle il pourrait s’accoutumer, la laissant progressivement derrière lui, l’acceptant et trouvant un moyen de vivre avec. C’était différent pour Moana, qui porterait toujours les séquelles physiques de ce qu’elle avait vécu. Elle se retrouvait confrontée à ce qu’elle avait endurée à la vue de sa peau calcinée, meurtrie et ce chaque jour. Une plaie rouverte en permanence. Une plaie que Lukà était bien décidé à lui faire oublier ce soir-là. « J’veux bien t’apprendre » en guise de répondre, il lui adressa un beau sourire, le tout en acquiesçant très légèrement de la tête. Il se sentait sur la même longueur d'ondes qu'elle, sentiment qui n'était que d'autant plus accentué par la proximité. Il avait l'impression qu'elle était parfaitement apte à comprendre ce qu'il ressentait et ce même si elle ne savait rien de ses problèmes familiaux. Leur lien était tel qu'il s'abstenait pour l'heure de mots et c'était très significatif à ses yeux. Il l'attira vers lui avec plus de force, nouant avec plus d'assurance ses bras autour de sa taille de guêpe. Il avait besoin de s'abandonner à elle et adorait la sentir si réceptive, faisant corps avec lui et ce au sens propre comme au sens figuré. Les baisers s'enchaînaient l'un après l'autre et leurs lèvres finirent par se détacher à regret, car il fallait bien respirer. Lukà plaisanta quant au fait que cet endroit, cette piscine, ne manquait pas d'être le lieu de nombreux évènements rattachés à leur relation. Des évènements plus ou moins marquants, mais jamais banals. « On devrait venir plus souvent moi j’dis » Lukà acquiesça de la tête alors qu'il la couvait de son regard bleu. « J'approuve » souffla-t'il. Elle vint ensuite avec délicatesse poser son front contre le sien, son souffle se perdant sur sa joue. « T’es beau quand tu souris. Vraiment ça te vas bien. » Un commentaire qui ne manqua pas de faire naître sur son visage un sourire rayonnant, de ceux qui peinaient beaucoup à naître de façon sincère ces derniers temps. « Merci » dit-il simplement. Leurs lèvres étaient si proches qu'il n'aurait eut qu'à incliner légèrement sa tête pour l'embrasser. « Toi, tu es belle tout le temps. » Toute entière, de a à z. Jusque dans ses cicatrices, marques de bravoure zébrant son dos.
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Moana n’aurait jamais cru, pas une seconde, pouvoir être à l’origine d’un tel sourire chez Lukà. Comment ne pas chercher à contempler ce visage tout à coup illuminé, encore, encore et encore ? L’italienne savait que des compliments - sincères bien entendus - disposés çà et là dans la conversation n’enlèverait rien de sa détresse mais si cela pouvait le détendre, le rendre heureux ne serait-ce qu’une heure, alors elle serait heureuse à son tour. Cela lui faisait réellement plaisir de le voir sortir de sa petite coquille et d’avoir la chance d’être dans cette grande bulle protectrice en sa compagnie, à ne penser à rien d’autre qu’à cette grande piscine où ils avaient vécu des moments étonnants finalement. La dernière chose qu’elle souhaitait, c’était quitter ses bras. Très étrangement, ou pas dans le fond, elle se sentait à l’aise, protégée, aucunement rejetée malgré le fait qu’il soit au courant des marques qui couvriraient à jamais la peau de son dos. Si à leur rencontre elle avait tout fait pour cacher sa peau flétrie en mettant de grandes tenues comme mettent les surfeurs, ce n’était plus du tout à l’ordre du jour désormais. Lui pourrait la voir en bikini sans qu’elle n’éprouve la moindre honte, et ce sentiment extraordinaire la poussa à entourer passionnément ses bras autour de son corps si puissant par rapport au sien, paraissant si frêle. Les deux jeunes gens ne semblaient pas se rassasier de baisers, s’écartant uniquement pour reprendre de l’oxygène, ou pour se lover l’un contre l’autre. S’écarter de quelques millimètres n’était pas concevable. Leur bulle protectrice, chaleureuse, allait avec leur étreinte. Si Lukà avait l’impression que Moana comprenait tout ce qu’il vivait, l’inverse ne pouvait pas être plus véridique… et c’est ce qui donnait à leur échange toute sa beauté. « Adjugé alors » fit-elle dans un petit murmure, ses lèvres s’étirant à nouveau dans un grand sourire. L’italienne n’en n’avait même pas mal aux zygomatiques, ce sourire résultait de son bien-être, un bien-être qu’elle n’avait pas ressentit depuis fort, fort longtemps. Cela ne l’empêcha pas à rougir doucement lorsqu’il la complimenta sur sa beauté, car ce compliment était sincère, sans calcul, et que c’était une grande première pour elle. La demoiselle déposa un bisou sur le bout de son nez, fidèle à son tempérament tactile avant de reprendre, d’une voix tendre : « c’est la première fois qu’on me complimente comme ça, j’ai pas l’habitude… ça me touche, merci… »

@Lukà Petrov
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