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I feel so small, I guess I need you ~ Ammer

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I feel so small, I guess I need you. Isaiha venait tout juste de quitter l’appartement de la jeune Amanda, lui laissant un goût littéralement amer au fond de la gorge. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, vidaient ses émotions à coup de sanglots et s’en voulait royalement d’avoir été si idiote. Elle allait perdre l’homme de sa vie, Isaiha, son soutien, amour, son tout. Il n’avait pas été clair dans ses explications mais il était clair qu’il ne reviendrait pas sur sa décision s’il décidait de quitter Amanda. Il était un amish et ne pouvait pas admettre qu’elle veuille mettre fin à la vie d’un foetus, aussi petit soit-il. Elle respectait ses coutumes, ses habitudes de vie et tout le reste. Elle acceptait sa religion et sa manière de pensée, parce qu’Amanda était très ouverte et n’avait aucun préjugé sur personne. Malheureusement, sur ce coup-là, il s’était montré très peu compréhensif, selon elle et c’était ce qui la déchirait certainement le plus.

Naturellement, elle se tourna vers Summer, sa meilleure amie à qui elle n’avait encore rien dit. Elle savait qu’elle allait être à son écoute et qu’elle serait la mieux placée pour parler de ce genre d’histoire compliquée. Summer vivait avec Paris et ses petits frères et soeurs, son avis était presque prévisible mais elle restait la personne à qui Amanda se confiait le plus, elle espérait du réconfort venant d’elle, rien d’autre.
La norvégienne avait donc envoyé un texto à Summer pour qu’elle passe directement à son appartement et elle l’attendait avec toute la patience du monde, essuyant ses larmes au fur et à mesure qu’elles déroulaient la longueur de ses joues rougies.
Après quelques longues minutes d’attente, quelqu’un sonna à la porte et la blonde se leva immédiatement de son fauteuil pour aller ouvrir la porte à la personne qu’elle pensait être sa meilleure amie. Et il n’y eut aucune surprise en voyant Summer, la raison pour laquelle Amanda déploya ses bras pour les enrouler autour du cou de son amie et la serrer très fortement. “Je suis vraiment contente de te voir… Summer, tu devineras jamais ce qui m’arrive… Je suis enceinte.” Qu’Amanda lui dévoila, d’emblée, annonçant la couleur directement même si elle savait bien que Summer n’allait rien comprendre. Elle était enceinte, ce qui était un heureux événement et ses larmes ne ressemblaient pas du tout à des larmes de joie, où était donc le malaise ?
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@C. Summer Wingfield
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I feel so small, I guess I need you. Les texto de ma meilleure amie m’avaient légèrement inquiétée, je dois l’admettre ! J’avais tout fait pour paraitre en contrôle dans mes écrits en réponse, mais dans le fond j’angoissais pour Amanda. Que s’était-il passé pour qu’elle m’appelle ainsi à l’aide. Ces derniers temps, elle comme moi avions été prise par nos vies respectives. Mon changement de Cursus, ainsi que ma nouvelle vie de mère ne me donnait plus le même loisir qu’avant, et les heures que je pouvais passer avec mes amies se faisait un peu plus rare, mais je savais que tout ceci serait temporaire…justement le temps pour moi de me faire à mon nouveau quotidien. Pour Amanda, je mettais ça sur le coup de sa relation avec Isaiha, et c’était en soi tout à fait normal : une vie de couple nous accapare bien plus facilement qu’on ne le pense…

Alors oui, Amanda et moi nous voyions moins souvent, mais l’amitié était toujours, si bien que lorsqu’elle avait besoin de moi, j’accourais sans hésiter….

J’avais déposé Ashlynn chez ma voisine du dessus qui jouait avec plaisir les baby-sitters pour nous quand il y avait un besoin ou une urgence. J’avais également prévenu Paris par texto que je filais en urgence chez Amy, et qu’il aurait juste à passer prend Ash’ chez la voisine à son retour. Il ne fallait en plus que le Dunster s’inquiète ! Et je prenais enfin la voiture en direction de chez Amanda, pour débarquer enfin devant le seuil de sa porte de longues minutes plus tard. Je soufflais un bon coup pour évacuer le stress qui était monté afin d'être l’amie de la situation pour Amanda…quelque chose me dit qu’elle avait avoir besoin de quelqu’un de fort à ses côté, alors c’était pas le moment de flancher.

La porte s’ouvrit sur mon amie, qui se jeta bien vite dans mes bras. Je vins tout de suite enrouler les miens autour d’elle pour l’enlacer et la bercer contre moi alors qu’elle m’annonçait la bombe sans plus de préambule. Je restais silencieuse un instant, continuant de la serrer fort, posant maintenant une main contre l’arrière de sa tête pour la maintenir en place contre moi. Elle était enceinte…une sorte de déjà-vu me parcouru l’esprit. Il y a quelques mois de ça, c’était moi qui étais venue la voir en panique pour lui annoncer ce genre de chose….ou du moins lui annoncer que je me pensais enceinte. J’inspirais profondément et demandait tendrement à la Quincy de se calmer, que j’étais là pour elle…mais dans ma tête, les rouages se mettait en marche pour réaliser que si mon amie pleurait, c’est que cette nouvelle n’était en rien une bonne chose. Je l’écarta délicatement de mes bras pour observer son visage et d’une voix presque murmurante, je lui déclarais : « t’inquiète pas ma belle…peu importe ce qu’il se passe, tout va bien se passer. » c’était une phrase sans doute toute faite, mais je la pensais selon moi nécessaire pour apaiser mon amie. je déposais alors un baiser sur son front :« Si tu commençais par m’expliquer calmement ce qu’il se passe…je veux dire. J’ai compris que tu étais enceinte » commençais-je par dire, en me décalant d’Amanda pour passer à côté d’elle, et avancer dans la pièce tout en retirant mon blouson « …ce que je veux que tu m’explique, c’est en quoi cette nouvelle te fait à ce point pleuré ?! »

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I feel so small, I guess I need you. Au creux de ses bras Amanda se sentait déjà mieux, moins esseulée et moins étouffée par les sentiments qui l’opressaient bien trop actuellement. Puis Summer articulait quelques mots qu’elle n’écoutait qu’à moitié, parce que les sanglots étaient trop bruyants et qu’elle était trop dispersée pour ça. Amanda était bien consciente que son amie ne pouvait pas comprendre ce qu’il se passait si elle ne parlait pas alors, elle rassembla toutes ses forces pour essayer d’arrêter les larmes qui coulaient de ses paupières. La jeune blonde se décala de Summer, doucement, pour essuyer ses yeux et pouvoir discuter librement avec elle. Amanda se déplaça jusqu’à la porte qu’elles avaient laissée ouverte derrière elle et la referma avec délicatesse. Tout en se dirigeant vers le salon, Amanda prit une inspiration assez profonde pour lâcher: “J’ai aucune envie de l’être…” Elle avala sa salive plusieurs fois d’affilées avant de s’asseoir en première sur le canapé. “Je l’ai dit à Isaiha et… Il l’a très mal pris…” Ajouta-t-elle avant de baisser la tête tout en passant sa main dans la chevelure qui recouvrait un peu trop ses yeux. “Je pense que je vais avorter Summer, je ne peux pas, je n’y arriverai jamais…” Amanda était très peu confiante en elle et ça se ressentait. D’accoutumée fonceuse et sans crainte, cette fois, elle ne pouvait nier le fait que cet événement la dépassait, et de très loin. Elle se retrouvait bien perdue, cette fois-ci et elle espérait que son amie soit la meilleure oreille qu’elle puisse trouver. “Je ne sais pas quoi faire…” Dit-elle, complètement déboussolée et perturbée par cette grossesse innatendue. © 2981 12289 0

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I feel so small, I guess I need you. Alors voilà ce qui préoccupait mon amie : une grossesse non désiré par l’une et désiré par l’autre…mon dieu que c’était délicat. Je comprenais mieux son angoisse. Je marchais lentement en direction de son canapé et m’y installait calmement en prenant bien note des mots de mon amie avant de lui poser la question : « Pourquoi tu ne désires pas cette grossesse ? Parce que tu penses ne pas y arriver, ou parce que tu ne veux tout simplement pas d’enfant ?! » Les deux choses étaient selon moi totalement différente. Aussi bien pour elle que pour Isaiha. Bon le truc, c’est que j’imaginais déjà pourquoi Isaiha l’avait mal pris ! Cela semblait même évident pour un homme aussi pieu que pouvait l’être un Amish « Tu sais, le mot avortement n’est pas évident pour tout le monde ma belle…Isaiha….tu sais d’où il vient. J’espère bien que tu savais que tu marcherais sur des œufs en lui annonçant une telle décision ? » Lui demandais-je sans méchanceté aucune. Je voulais être sûre que mon amie comprenne l’écart qu’il y avait entre elle et son homme, même si sous d’autre angles, ils pouvaient se sentir assez proches l’un de l’autre et amoureux…

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I feel so small, I guess I need you. Amanda avait beau retourner la situation dans son esprit, elle ne voyait aucune issue. Pour elle, cette grossesse était une erreur, pas que le fait d’avoir un enfant avec Isaiha en était une, mais compte tenu de la situation précaire dans laquelle elle se trouvait, elle ne pouvait pas se permettre d’essayer d’élever un enfant. Summer était la meilleure personne à qui se confier, elle connaissait cela, devant s’occuper des petits Maconahey. La jeune blonde estimait que le moment était trè mal choisi, il lui restait encore un an devant elle avant de devenir psychologue et elle n’avait pas les moyens d’accueillir un nouveau-né. Par dessus tout cela, la peur qui régnait dans son esprit était bien plus puissante que n’importe quoi d’autre, elle l’emportait sur la raison. “Je veux des enfants… Mais pas tout de suite, avec Isaiha on est ensemble que depuis 4 mois et encore j’arrondis… Je n’ai pas d’argent pour m’occuper de moi-même alors tu imagines un bébé ? Ca demande beaucoup de temps, d’argent et aussi beaucoup d’amour… Et je ne sais pas, je doute que notre couple soit assez solide pour ça…” Amanda remettait tout en question depuis qu’elle avait appris la nouvelle, y compris son couple et c’était inquiétant parce qu’elle était l’une des raisons pour lesquelles Isaiha restait à Boston. “Oui, je savais bien que ça ne lui plairait pas, j’ai essayé d’être la plus diplomate possible et j’ai essayé de lui donner tous les arguments possible… Je ne pouvais pas avorter sans le lui dire… Je ne sais pas quoi faire Summer, si je le fais je perd Isaiha et si je ne le fais pas, j’ai peur d’avoir un enfant et de l’élever dans de mauvaises conditions juste parce que je n’ai pas fait attention… Qu’est ce que je dois faire Summer ?”  © 2981 12289 0
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I feel so small, I guess I need you. Je m’installais tranquillement chez Amanda tout en me concentrant sur ses paroles. Et pour être honnête, plus ça allait plus je commençais à me dire que j’allais avoir du mal à l’aider : En réalité, je n’avais pas vraiment la même vision des choses. Non pas que je ne comprenais pas ma meilleure, mais ce sujet était délicat. Je l’écoutais religieusement, prenant note dans ma tête de toutes ces paroles, et lui laissant le temps de vider son sac qui apparemment avait eu un trop plein d’émotion…mais dans ma tête, je réfléchissais aussi et surtout à mes futurs mots, à ceux que j’allais employer avec mon ami. Je ne les voulais pas durs, et encore moins emprunt aux jugements ; mais si elle voulait avoir mon soutien en tant qu’ami, il allait aussi falloir qu’elle accepte qu’on serait sans doute en désaccord sur le sujet. Aussi bien sur l’avortement que sur la solidité de son couple avec Isaiha.

J’inspirais profondément après qu’Amanda m’ait demandé ce qu’elle devait faire et je lui proposais, en tapotant de la main sur le canapé, qu’elle vienne s’asseoir à côté de moi avant que je ne lui donne ma vision des choses. « Ecoutes…je vais être franche avec toi ma belle…….je pense que tu ne trouveras pas avec moi les mots qui t’aideront à penser que ton choix d’avorter est juste. » Je lui adressais un timide sourire, tout en lui prenant une main dans les miennes avant de les poser sur ma cuisses « J’étais avec Paris que depuis 2 mois quand je me suis cru enceinte de lui…Et je n’ai jamais, JA-MAIS, une l’idée – même pour une fraction de seconde – d’avorter. Parce que j’avais confiance en lui. Et encore : si tu te souviens bien, quand je suis venue te voir en catastrophe pour faire les tests, j’ai été la première à te dire que si Paris ne voulait pas de cet enfant, eh bien j’allais avoir un énorme problème parce qu’il était hors de question que j’avorte » Forcément avec ce genre de vision dans ma tête, j’allais avoir du mal à donner raison à ma meilleure amie. Mais ce n’est pour autant que je souhaitais lui jeter la pierre. Je caressais sa main que j’avais entre les miennes pour la rassurer et avait le sentiment que je devais lui rappeler deux trois choses sur son couple « Je comprends que 4 mois, c’est court. Sincèrement ! Et je comprends aussi que tu puisses avoir peur. D’ailleurs, c’est si tu m’avais dit que l’idée d’être enceinte ne t’effraie que là, je me serais dit « y’a un problème ! »….La peur est normal, logique, légitime…mais là où je ne te suis pas ma puce, c’est quand tu dis que tu doutes de la solidité de ton couple » Je fronçais le regard en disant cela, parce que vraiment, j’étais encore perplexe par rapport à cela. Et pour cause : « Cet homme, Isaiha…il a tiré un trait sur son destin pour toi. Il s’est éloigné de sa famille, de ses racines. Il a quitté sa communauté Amish pour avoir une chance de vivre quelque chose avec toi. Si tu ne peux pas avoir confiance en cela, alors là vraiment, je ne sais pas ce qu’il te faut… » Encore une fois, je n’étais pas là pour juger Amanda, où pour lui trouver des torts ! Mais je ne souhaitais retourner ma veste le temps d’une conversation qui lui ferait du bien que sur le coup, et après porté une opinion différente quand elle avait le dos tourné. Et puis, si Amanda me demandait de l’aide, n’était-ce pas finalement parce qu’elle était perdue, ou indécise ? « Tu as annoncé, comme ça, de but en blanc à Isaiha que tu voulais avorter, tout de suite après lui avoir annoncé que t’étais enceinte ? Où il le savait déjà quand il est venu te voir ? » demandais-je par curiosité, afin de comprendre ce qui avait pu pousser Isaiha à mal prendre la situation…parce que je comprenais qu’il ne soit pas heureux de la nouvelle…mais Amanda ne serait pas en pleurs si cela n’avait été qu’une réaction de tristesse que lui avait réservé son petit-ami…

 
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I feel so small, I guess I need you. Amanda ne cherchait pas à ce que Summer se ralie à sa cause, elle savait bien que l’avortement était très mal vu par de nombreuses personnes et elle ne pouvait pas occulter l’idée selon laquelle Summer pouvait être en désaccord avec elle et c’était tout à son honneur. La jeune blonde cherchait juste une oreille attentive qui pouvait l’écouter et qui pouvait lui permettre de corriger les pensées un peu trop négatives auxquelles elle essayait d’échapper. Et au fur et à mesure que sa meilleure amie parlait, elle ressentait comme un soulagement, parce qu’elle la réconfortait et qu’elle lui assurait presque la fidélité de son couple ainsi que la promesse de quelque chose de merveilleux. “Je sais, c’est pas vraiment catholique ce que je t’ai dit là, et moi non plus, tu sais, ça ne ressemble pas à mes valeurs… Je… J’ai vraiment peur.” Amanda avait été élevée par deux protestants qui croyaient fort en Dieu et qui ne loupaient jamais les cérémonies des grandes fêtes comme Noël ou Pâques et c’était la raison pour laquelle jamais Amanda n’aurait pensé à l’avortement si seulement elle n’avait pas été autant pétrifiée par la peur. Et comme Isaiha lui avait dit, elle était en train de fuir le problème, comme elle l’avait souvent fait et malheureusement, ce n’était pas la meilleure des solutions. “J’ai juste l’impression que ça supprimera le problème principal, que ce sera plus facile comme ça sauf que quand je réfléchis bien, j’en ai pas envie, pas le moins du monde… C’est horrible cette sensation Summer…” Dit-elle tout en laissant échapper encore quelques chaudes larmes qui dévalaient ses joues à la vitesse d’un TGV. Puis lorsque Summer évoquait le fait qu’Isaiha avait renoncé à sa famille pour elle, qu’il avait presque abandonné l’idée de repartir simplement pour pouvoir construire quelque chose avec elle, cela lui fit comme un choc et elle se rendait compte à quel point elle avait été égoïste avec lui juste avant. “Tu as raison, je ne sais pas où j’ai eu la tête…” La peur était presque incontrôlable et elle n’arrivait plus bien à cerner ses véritables sentiments et toutes les véritables choses qu’elle voulait. “Isaiha est le garçon le plus formidable que je connaisse… Mon Dieu, j’ai été si méchante avec lui tout à l’heure… Oui, je lui ai dit directement que je ne voulais pas… Summer je crois que je suis en train de regretter tout ce que je lui ai dit… J’ai eu peur de sortir de mon confort sans prendre en compte son avis ni même ce qu’il pouvait ressentir…” Dit-elle, reniflant, gage des pleurs qui continuaient d’affluer. “Summer comment je vais faire ? J’y connais rien…” Dit-elle, tout en se resserrant contre son amie à qui elle vouait une infinie sympathie et à qui elle devait absolument tout…
 
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I feel so small, I guess I need you. Amanda réalisait que sa réaction n’était pas logique ; elle avouait même que ce genre de décision irrévocable n’était pas de sa nature. Je ressentais à cet instant, une pointe de soulagement : au moins, je reconnaissais mon amie, celle qui avait été à mes côtés il y a quelque mois et qui avait montré son soutien dans ma décision de ne pas avorter si jamais j’avais vraiment été enceinte… Amanda n’était finalement pas si perdue que ça, une part de lucidité restait présente. C’est simplement la peur qui la faisait parlé.
Je l’écoutais d’ailleurs me confirmé tout cela à mesure que je lui expliquais qu’elle n’avait pas à douter de son couple, qu’elle n’avait pas à remettre en question la confiance à mettre en Isaiha, en leur avenir. Mais comme n’importe qui qui était passé par là, je me devais de lui rappeler que ses sentiments était tout à fait normale ; que ces réactions étaient certes un peu trop radicales et prise sur le vifs, mais que les retours en arrière étaient possible…du moment qu’ils étaient réfléchis et honnêtes.

La peur d’Amanda était palpable. Je la ressentais jusqu’au bout de ses doigts que je tenais encore entre mes mains. Je relevais alors sa main pour la porter à ma bouche et lui déposer un baiser, avant de la rassurer : « Amanda…c’est normal que tu aies peur. J’ai eu peur moi aussi…et encore aujourd’hui j’ai peur. » en disant cela, je voulais lui expliquer les sentiments qui m’envahissait le jour où Paris avait du dire adieu à sa garde de ses frères et sœurs, et qu’il avait appris dans la foulée, qu’Ashlynn était sa fille. Je voulais lui expliquer ce que j’avais ressenti quand le Dunster m’avait demandé le même jour, de devenir la mère de la petite….de l’adopter… « Quand Paris m’a demandé d’etre la mère d’Ashlynn, j’ai flippé. Mais royalement ! A tel point que je ne lui ai même pas donné de réponse : je l’ai laissé dans l’interrogation pendant plusieurs jours. J’étais terrifiée, paniquée, parce que, c’est pas rien de devenir mère. Et là, il ne s’agissait pas d’apprendre qu’on est enceinte, et de savoir qu’on a 9 mois pour s’y préparé. Nan ! Là, il s’agissait de devenir la mère d’une petite qui n’était pas la mienne biologiquement. De prendre un rôle qui n’était pas le mien…la peur que j’avais, c’était de me dire que je ne serais pas à la hauteur. Pire encore, la première chose qui me venait à l’esprit c’était qu’un jour, Ashlynn saurait la vérité et m’en voudrait…qu’elle serait la première à me rappeler que je n’étais pas sa mère. J’avais peur qu’elle finisse par me rejeter et me rappeler que je n’étais rien pour elle…. » Je me rappelais comme si c’était hier. La peur m’avait noué le ventre, m’avait fait croire à la fin imminente de mon couple quand j’aurais annoncé à Paris que je ne serais jamais à la hauteur du rôle de mère. Et puis, avec le temps, je me suis rendue compte de quelques chose qui avait changé toute la donne « Le temps à jouer sur ma décision : Bien que je n’avais toujours pas dit oui à Paris pour l’adoption, je continuais de m’occuper d’Ashlynn qui avait été la seule des enfants à rester avec nous. Les frères et sœurs étaient retournés chez leur mère et il ne restait plus que Paris, sa fille, et moi. C’est dans le quotidien que l’on partageait que j’ai trouvé mes réponses, Amanda » Je fixais  les yeux humides de mon amie et lui adressais un demi-sourire avant de lui dire ce qui m’avait fait réagir « Je vais honnête, j’ai toujours peur aujourd’hui : j’ai toujours peur qu’Ashlynn finisse par me rejeter une fois plus grande, j’ai toujours peur de ne pas être une bonne mère, et j’ai toujours peur de ne pas pouvoir lui assurer un bon avenir….Mais est-ce que je dois reculer dès le premier obstacle ?? nan…J’ai peur, oui, et ça aurait pu m’empêcher d’avancer…mais quand je vois le sourire de cette petite bouille tous les matins, que je vois ses yeux pétillants, que j’entends son rire chaque jour, je me rend compte que j’aurais pu passer à côté de quelque chose. Aujourd’hui, pour rien au monde je ne donnerais ma place, ou changerait quoique ce soit. Si Ashlynn me rejette un jour, eh bien okay, elle le fera…mais je ne regretterai jamais d’avoir tenter ma chance, d’avoir joué mon rôle de mère et de lui avoir apporté un semblant de bonheur. »

Tout ça pour dire quoi finalement ? Eh bien qu’Amanda devait laissé le temps parler pour elle, qu’elle devait réfléchir calmement, et laissé Isaiha lui prouvé qu’elle ne ferait pas de mauvais choix si jamais elle changeait d’avis. « Tu as été trop vite en annonçant à Isaiha que tu voulais avorter. Que tu aies eu cette idée en tête, en soit, c’est compréhensible…un peu radicale, mais compréhensible ! Mais tu aurais du prendre le temps de rélféchir... » c’était malheureusement un peu tard pour dire à amanda comment il aurait fallu faire les choses, mais ce n’était pas trop tard pour lui expliquer ce qu’elle pouvait faire dès maintenant.

Alors qu’Amanda se blottissait contre moi, je me calais dans son canapé et l’entourait dans mes bras pour l’apaiser en la conseillant : « Tu vas commencer par prendre du temps pour toi, pour réfléchir à tout ça. Isaiha est en colère ou triste, okay !  Laisse-le digérer les choses. Et de ton côté, essaye de penser moins négativement. Tu ne serais pas la seule femme à tomber enceinte plus jeune que prévu. Tu ne serais pas non plus la première étudiante a revoir un peu sa vie et son quotidien…la seule différence pour certaines ? c’est que toi, tu n’es pas seule : Tu as Isaiha d’abord, sur qui tu peux compter. Mais tu as aussi moi…ou Bona ! On est là…si y’a bien quelqu’un qui sait aujourd’hui ce que c’est d’avoir un enfant du jour au lendemain, c’est bien moi. Je connais les galères, mais je connais aussi les plus beaux moment de joie. Et toi…tu auras 9 mois pour te préparer à tout ça. »

Je déposais un baiser sur le dessus de la tête de mon amie, en caressant son bras tout en resserrant mon étreinte.


 
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I feel so small, I guess I need you. La peur est un sentiment naturel quand tout nous échappe et dans le cas d'Amanda, n'avoir le contrôle sur rien était quelque chose d'extrêmement effrayant et l'angoisse était si grande qu'elle avait pris une décision en fuyant inlassablement. La fuite en avant est un mécanisme de protection et parfois, il s'avère être plus destructeur que protecteur. Dans le cas du jeune couple, il avait été quelque chose d'ignoble et la jeune femme n'avait jamais pensé pouvoir faire autant de mal à son petit ami, ainsi.
Alors, Amanda se mit à regarder Summer dans les yeux pendant tout le temps qu'elle la laissait parler et sa meilleure amie avait indéniablement raison. La peur était normale mais il ne fallait pas prendre une décision si importante aussi rapidement.
La situation de Summer était bien plus compliquée que la sienne et elle ne pouvait pas le nier. La norvégienne avait fait une énorme erreur en choisissant la solution de facilité parce qu'elle avait mis son couple en péril et si Isaiha ne lui pardonnait pas, elle s'en voudrait à se tuer, c'était une évidence.
"Tu as raison Summer, je ne sais vraiment pas ce qu'il m'a pris... J'ai perdu la tête c'est sur... Isaiha ne va jamais me pardonner, tu aurais du voir ses yeux... Je suis en train de me lamenter alors que ta situation à été mille fois plus compliquée... Je suis vraiment désolée, je ne sais plus quoi faire..." Amanda se serra un peu plus contre sa meilleure amie avant d'essuyer ses larmes et de renifler plusieurs fois. "C'est vrai que je vous ai vous, je suis loin d'être seule mais tu sais... Parfois, je repense à ma famille et je me sens la plus seule au monde. Je suis bête, si je pouvais avoir Isa, j'aurais pu reconstruire ma propre famille et peut être atténuer les chagrins que j'ai au fond de moi. Summer, j'en fais trop ? Est ce que je réfléchis trop à ce que j'ai perdu ? Est ce que je devrais être plus reconnaissante envers ce qu'il me reste ?" Et dans ses yeux se lisait certainement le fait qu’elle était perdue et complètement paniquée par sa grossesse inattendue. “Je sais que ce n’est pas une excuse, le passé reste au passé mais je n’arrive pas à m’en défaire… J’ai pensé au bébé et au fait qu’il n’aurait aucun grand-parents et j’ai trouvé ça injuste… J’ai aussi pensé que je ne serais pas une bonne mère parce que j’ai aucune idée de comment on s’occupe d’un bébé et personne pour me donner des conseils… Je manque cruellement de confiance en moi et ça m’empêche de prendre les bonnes décisions…” La jeune femme respira un bon coup tout en refermant ses yeux puis les rouvrit avec lenteur. “Il faut que je le garde… Si je veux palier à tout ça, faut que je me prouve que je peux le faire et surtout qu’au fond, je le veux ce bébé… En plus avec Isaiha, cet homme est formidable, je ne pourrais pas rêver mieux comme papa pour mon bébé… Pas vrai ?” Elle recherchait dans les yeux de sa meilleure-amie le réconfort dont elle manquait.
 
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I feel so small, I guess I need you. Qu’Amanda reconnaisse aussi facilement que sa peur l’avait détourné du bon choix était en soi une bonne chose, mais cela pouvait aussi montrer une sorte d’indécision constante. Dire rouge, puis finalement noir quelques instants plus tard…c’était à ce demandé si la peur d’Amanda, ou son désarroi ne la poussait pas à accepter mes paroles parce qu’elle ne savait plus où elle en était ?
C’est justement pour qu’elle soit sûre d’elle et de ses choix que je lui avais conseillé l’attente et la réflexion. Je tentais d’apaiser sa nervosité actuelle concernant ce qu’elle avait pu provoquer en Isaiha « Ma belle, il a été blessé certes, mais il n’est pas idiot ! Je suis sûre que dans le fond, il a dû se dire exactement la même chose que nous en cet instant : C’est la peur qui t’as fait et tu réaliseras bien vite que tu t’es trompée…t’en fais pas pour ça » avant de la faire taire gentiment d’un petite geste de la main lorsqu’elle osait dire qu’elle s’était lamentée alors que ma situation était plus compliquée que la sienne « Hey, Amy choupie….je t’ai parlé d’Ash et de moi, simplement pour que tu comprenne que tu n’es pas la seule à passer par des moments de doutes. Je n’ai jamais dit cela pour que tu penses ta situation moins importante ou je ne sais quoi encore. » Une de mes mains se levait pour venir s’échouer sur le visage de la blonde, à qui je souriais tendrement, lui caressant délicatement la joue et le dessous d’un œil rougie et gonflé par les larmes « Tu ne sais plus quoi faire ?...eh bien si tu commençais par respirer lentement, pour te calmer…Tu es stressée comme je ne sais quoi et …si y’a bien un truc que je sais, c’est que le stress c’est pas bon pour qui tu sais ! » je lui décochais un clin d’œil avant de glousser légèrement pour détendre un peu l’atmosphère. Amanda continuait de se poser tout à un tas de question, ce à quoi je répondais le plus calmement du monde, posant mes mots sous un ton maternelle et protecteur « Tu réfléchis trop tout court ma belle, et surtout, trop rapidement... Comme je te l’ai dit : Prends du temps, pose toi quelques jours, tranquillement, en pensant à des choses bien plus positive que ce que tu es en train de faire là » ma main jusqu’ici sur sa joue, avait remonté sur sa tempe puis dans ses cheveux pour recaler quelques mèches « plutôt que de penser à ce que cet enfant n’aurait pas … tu devrais penser à ce qu’il aura, à savoir : de l’amour ! Il sera aimé. Par toi, par Isaiha…par ses oncles et ses tantes… » Soufflais-je en pensant à Bona et moi pour ces rôles. « Personne ne nait ‘mère’ Amanda…on parle de l’instinct maternelle oui, mais….il se découvre, il s’apprend, il se développe avec le temps. Et Isaiha est là pour toi. Il t’aime, il t’a prouvé que tu pouvais lui faire confiance alors laisse-lui la possibilité de te guider et de te montrer le chemin pour cette vie à trois ?»

 
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