adam et victoria ▬ mad about you

Quelque chose se trame, elle le sent, elle en est persuadée. La première réaction de Victoria est d'avoir peur, de paniquer légèrement. Il n'y a aucune raison pour qu'il se passe quelque chose de négatif, pourtant, vraiment aucune .. Mais la blonde a si peu l'habitude de ne pas contrôler les choses, de ne pas savoir à l'avance, que l'incertitude la fait angoisser. Tu l'as sans doute déjà remarqué, mais c'est ici même qu'une fille insupportable est venue me réquisitionner pour construire un château de sable. Elle ne comprends pas pourquoi il lui dit ça. Victoria est encore dans sa peur, le fait qu'il ne réponde pas à ses questions, le fait qu'il change de sujet l'inquiète plus encore. Pourquoi a-t-il ce ton si solennel, pourquoi est-ce qu'il la regarde comme ça ? Depuis ce jour, on ne s'est jamais plus lâché. Depuis ce jour, j'ai su que tu aurais une grande importance dans ma vie. Plus que je ne l'aurais imaginé. Tu as ponctué ma vie de fou rire, de moments mémorables, de tristesse aussi, mais on en est toujours ressorti plus forts, et mains dans la main. Dans les moments les plus durs, le simple fait de penser à toi, me redonner le sourire. Car oui Victoria, tu es ma force, mon soleil, ma raison d'aimer dans la vie. La peur est toujours là, plus forte, plus pressante. Son cœur bat de plus en plus vite .. et s'arrête, lorsqu'elle comprend. J'ai mis... enfin.. on a mis du temps à réaliser qu'on était fait l'un pour l'autre. Car au final, malgré tout ce qu'on a pu vivre, tu es la seule à être restée à mes côtés. Mais surtout, tu es la seule que je n'ai jamais cessé d'aimer et que j'ai envie d'aimer et chérir jusqu'à la fin de ma vie. La bouche de Victoria est entrouverte, ses traits se relâchent. Elle sait où mène son discours, et bon Dieu, elle ne l'avait pas vu venir ! Adam, grand, beau, tellement beau dans toute sa vulnérable sincérité, se met à genoux. Il sort un petit écrin qu'il lui présente, qu'il ouvrira quelques secondes plus tard. Lavinia Victoria Aldora
Smythe-Wildingham.. Je te proute, Adam Headon Casse-Noisette Katrya-Moore. Me ferais-tu l'honneur de devenir ma femme ? Elle est .. ailleurs. Une main contre son cœur, le regard fixé sur la bague qu'Adam lui présente, Victoria pleure. Elle n'a pas su réprimer les sanglots, ni le flot d'émotions qui s'était emparé d'elle. Des passants se sont arrêtés, ils guettent la réaction de la jeune femme qui elle, n'a plus conscience de ce qui l'entourent. Ses joues sont couvertes de larmes. Elle aurait pu mourir sur place, tellement tout ça était fort. Tellement elle le sentait vrai, tellement son amour était intense. Il est l'homme de sa vie, elle le sait depuis un bon moment déjà.
Un fin sourire se dessine sur ses lèvres. C'est certainement l'un des moments les plus beaux qu'elle ait jamais vécu, un tournant pour eux, la fin d'une époque et le commencement d'une autre, plus grande. Oui.

▬ HUGUETTE & RAYMOND ▬

“ I felt it from the first embrace I shared with you
That now our dreams
They've finally come true ”

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Westminster Abbey, quelques mois plus tard,

Après des mois de préparation, ils y sont enfin. Amis, famille, tous sont venus célébrer avec eux la promesse qui s'apprête à être faite. Victoria aurait aimé que son père soit là, lui qui, entre tous, avait été le premier à dire qu'Adam était l'homme qu'il fallait à sa fille. Il aurait été si heureux de les voir aujourd'hui, c'est certain.
La portière s'ouvre, une main se tend. Victoria sort, elle est accueillie à Westminster par celui qui la mènera à l'autel. Je suis tellement contente que ce soit toi. Merci. souffle-t-elle doucement à Cole. Ils se sourient l'un à l'autre, et traversent ensemble le parvis. Quelques dernières paroles, quelques conseils de dernières minutes, et ils arrivent en haut des marches. Victoria est submergée, par la beauté des lieux, par l'émotion qu'elle lie sur les visages tournés vers elle. C'est le grand jour.
Un dernier regard ému à Cole, et elle tourne le visage vers la nef. La musique retentit, ils avancent.

▬ ADAM & VICTORIA ▬

“ Mariage ”

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Fini le stress des préparations, le grand jour était arrivé. Le jour j. Le jour tant attendu. Le jour qui allait lier à vie Adam et Victoria. Il est là, à l'autel, vêtu de son plus beau costume. Il s'est fait beau pour l'assemblée, mais surtout pour elle. Il n'a qu'une hâte, découvrir la robe de sa bien aimée. Plus que quelques secondes, et sa fiancée rentre dans l'église, habillée d'une robe de mariée somptueuse. Il en a le souffle coupé, les yeux plein d'étoile et le coeur qui palpite à cent à l'heure. Il en a rêvé de ce moment, à présent il est devenu réalité. Bientôt Victoria est à ses côtés, Adam lui glisse un Tu es magnifique, avant que qu'un sexy bg de l'église -parce que ça fait plaisir à Cyrielle- ne commence à parler. Il sort l'habituelle discours, Adam n'écoute qu'à moitié, il est envoûté par la beauté de sa future femme. Ils échangent leurs voeux, son coeur bat la chamade et c'est l'explosion, lorsque le bg prononce l'ultime phrase Je vous déclare marié et femme, vous pouvez embrasser la mariée. Sans se faire prier, Adam s'approche de la belle Victoria. Ils échangent un tendre baiser. Un baiser sincère et passionnel. A cet instant, la foule qui les applaudie, leur semble bien loin. Doucement les deux mariés retournent à la réalité et remontent l'allée centrale pour monter dans leur voiture. Il était temps de fêter dignement le mariage d'Adam et Victoria.

Le lendemain, les jeunes mariés s'envolent vers le doux soleil de la Croatie pour leur lune de miel. Ils visitèrent les plus beaux endroits du pays. Puis ils continuèrent leur voyage à l'ile Maurice où le futur Edward Charlie Wildingham-Katrya fut conçu. Eh oui, ils ne perdent pas leur temps les amoureux.

▬ ADAM & VICTORIA ▬

“ I'll chase all the dragons for you, for you
I'll build you a castle silver gold, it's your favorite color i'have been told ”

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Zagreb, neuf mois plus tard,

Putain Adam, plus jamais t'entend ! Plus jamais !! Elle laisse s'échapper un cri et serre la main de son époux un peu plus fort. Les médecins sont attroupés autour d'elle, c'est l'heure. C'est de ta faute, merde ! La douleur est insoutenable, bien plus forte qu'elle ne l'aurait cru. Victoria se demande comment elle a fait pour se retrouver là : comment elle a fait pour accepter d'avoir un enfant, et comment elle a fait pour se retrouver là, à accoucher en Croatie autour de personnes qui, pour la plupart, ne parlent pas sa langue. Une nouvelle contraction arrive. Il faut y aller madame, encore un petit effort ! Adam soutient sa nuque, il aide sa femme du mieux qu'il peut. Vous, la ferme ! Des heures qu'ils sont là .. elle n'en peut plus. Victoria est exténuée, vide de toute énergie et pourtant, il y a cette force insoupçonnée qui l'encourage à continuer. Allez-y, maintenant ! Elle sert à nouveau la main d'Adam et pousse à la contraction suivante.

L'instant d'après, elle entend un cri, le premier cri de son fils. Edward Viktor Charlie Katrya-Wildingham.

▬ ADAM & VICTORIA ▬

“ I still fall for her everyday day ”

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Londres, 60 ans plus tard,

Une belle vie qu’ils ont eue. Une vie remplie d’amour, de bonheur et de joie. Victoria et Adam ont eu trois merveilleux enfants. Tout d’abord, leur fils Viktor qui a hérité de la beauté de son père et de l’intelligence de sa mère (Mon Dadam il est pas concon, juste un peu parfois). Puis, il y a eu les jumelles quelques années plus tard. Daphné et Astoria. Cette fois-ci, elles ont plutôt hérité de la cassecouillerie de leur mère, mais elles restent des filles adorables et bien enlevées. Toute la petite famille grandit à Londres, les enfants réussissent dans leurs scolarités, et leurs études. Que voulez-vous avec des parents tels que Victoria et Adam on est obligé.

Les années s’écoulèrent, les saisons défilèrent, les rides se dessinèrent doucement sur leurs visages, mais les amoureux gardèrent toujours le sourire sur les lèvres. Leur amour resta aussi passionnel que le premier jour. Rien n’avait changé entre eux. Ils étaient toujours aussi complémentaires l’un à l’autre. Deux inséparables, deux meilleurs amis, deux amants pour la vie. Même s’il y avait d’autres vieilles à mater à leur maison de retraire, Adam ne regardait qu’une seule femme. La sienne. Sa Victoria. Il ne se laçait jamais de son regard bleu comme l’océan. Et il ne se laçait pas de lui dire  « Je t’aime. »

THE END.