You're looking perfectly ugly (Macsia)

" Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. " Tu ne dénigrais pas ses tatouages loin de là surtout qu'il s'agissait là d'une forme d'art comme une autre. Et tu pouvais comprendre qu'on veuille incruster en soi des moments de sa vie. Toi tu ne pourrais pas, ton corps serait empreint de noirceur à tout jamais. Il vaut mieux laisser le passé là où il est. Enfin c'est ce que tu dis mais tu es loin d'appliquer cette règle pour ta propre existence." Je ne suis pas susceptible! Juste une artiste qui n'a pas envie de voir son travail détruit. Tu tiens à tes tatouages comme moi je tiens à ce maquillage. " Il ne pourrait pas répondre à cela. Le dernier mot c'est toi qui l'avait. Tu souriais à sa réflexion." Je te l'accorde, les filles maquillés comme des voitures volées il vaut mieux les éviter. " C'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle tu ne traînes que très rarement avec des filles, toutes des fake autant extérieurement qu'intérieurement." Tu vas arrêter de ronchonner ? Sinon on y est encore demain matin ! " dis-tu en posant le crayon pour pouvoir appliqué de la poudre histoire de fixer tout ça !" Ne t'avises pas à me foutre la trouille ce soir sinon je te jette une malédiction ! "

« Je sais que tu ne l’as pas dit, je fais ça pour t’emmerder. » dit-il avec un sourire au coin. Si elle n’aimait pas ces tatouages, elle lui aurait déjà sûrement dit depuis longtemps. Son caractère montrait bien qu’elle n’avait jamais sa langue dans sa poche, forcément… « Je ferais attention à ton œuvre promis, mais il va falloir que je le retire avant de dormir tout de même…. A moins que je dois vivre jusqu’à la fin de ma vie avec, sans pouvoir prendre une douche ? » dit-il en continuant de se moquer d’elle. Même s’il était tout de même un peu sérieux dans ses paroles, il se demandait vraiment s’il pourra le retirer sans qu’elle ne lui en veuille pendant trois mois. Macsen n’a jamais été attiré par les filles maquillés comme des putes, c’était clairement pas son type… On ne sait pas ce qui se cache derrière tout ce maquillage. C’est un rochon professionnel, tout le monde le sait. « J’aime ronchonner, cela fait mon charme. » dit-il en haussant les épaules. « Pourquoi veux-tu que je te foutre la trouille ? il y a une raison particulière ? » dit-il en penchant la tête sur le côté. En réalité, il y en avait beaucoup de raison dont le simple plaisir de la voir hurler de peur. Il est sadique parfois, enfin c’est même très souvent.

Tu te demandes sincèrement comment il fait pour te supporter et inversement. Comme on dit qui se ressemblent s'assemblent et cette citation s'applique plutôt bien quant à votre relation. De l’amour il y en a beaucoup entre vous mais vous n'aimez pas le mettre à nu. Déballer tes sentiments à tout va c'est pas ton truc. Trop de déceptions par le passé. Tu te protégés c'est tout. S'équiper d'un bouclier est la seule solution de nos jours. Enfin Macsen a tout de même un peu de chance. Il t'arrive de t’ouvrir à lui. Pas souvent mais ça arrive et notamment quand t'es au fond du trou. Sinon la plupart du temps, tu te la joues amour vache avec lui." Si tu ne prends plus de douches de toute ta vie, je ne t’approche même plus. J'ai rien contre les sdf sec mais non merci je préfère éviter." Tu n'es peut être pas une prout prout chic chic malgré ton statut social plus qu’aisé mais il y a un minimum à respecter." Te prends pas non plus pour le prince charmant ca te va pas. " Et ce n'est pas dans le thème de la soirée." Je te connais trop bien pour savoir que tu aimerais profiter de cette soirée pour me faire chier plus que tu ne le fais déjà." Mais il ne t'aura pas aussi aisément. " Prochaine étape: le rouge à lèvres." Il va adorer c'est certain.

Les filles étaient compliquées, elles faisaient tout pour faire plaisir aux hommes mais elles gueulaient toujours à la fin. La preuve, Macsen lui avait dit qu’il ne se laverait plus pour éviter de retirer le maquillage et ainsi se faire engueule par la belle… Et là voilà en train de lui dire qu’elle ne l’approcherait plus si c’était le cas. « Il faut savoir ce que tu veux aussi hein ! » dit-il en soupirant. Il l’aimait cette tarée mais parfois, elle était d’un compliqué… Cela donnerait presque mal au crâne. Il ouvrit la bouche choquée avant de secouer la tête doucement. « Je suis clairement un prince charmant, sauf que je suis peut-être beaucoup moins charmant qu’on le pense. » dit-il en haussant les épaules. Il était loin d’être un prince charmant, il l’avait bien remarqué depuis le temps. Surtout qu’il a eu sa période de gros connard et cela ne l’a pas vraiment aidé pour sa réputation. Il hausse les épaules aux paroles de son amie, elle n’avait pas tort… Tant qu’il pouvait la faire chier, il en était heureux. « Je ne suis pas si mauvais que cela voyons… » dit-il avec un sourie au coin. Cela se voyait à sa tronche qu’il pensait totalement autre chose. Voilà qu’il devait subir le rouge à lèvre maintenant, cela collait tellement cette merde… Il espérait au moins avoir un petit goût pour que cela soit plus agréable.

Est ce que t'es compliquée ? Oui. Tordue ? Aussi. Contradictoire ? Egalement. A croire que tu ne sais jamais vraiment ce que tu veux dans la vie, du moins en matière de relations sociales. Trop de déceptions, d'abandons que tu ne sais plus trop quoi penser des autres et encore moins comment t'attacher. On te reproche ton manque de tact, tes excès de colère, ton impulsivité mais si seulement les gens savaient par quoi tu es passé ? Certains s'imaginent que porter le nom de Ferrari t'exempte de tout malheur sous prétexte que l'argent fait le bonheur mais c'est loin d'être le cas. T'en aurais rien à faire d'être pauvre si t'étais heureuse. Là tu profites de tes privilèges de riche mais en étant mal dans ta peau. C'est pas une vie. Tu te confortes comme tu le peux. Et parler avec Macsen, même si ça ressemble plus souvent à des joutes verbales qu'autre chose te permet d'oublier cette douleur qui te consume peu à peu, qui fait de toi cette personne si détestable." Arrêtes de te rabaisser. Tu me conviendrais totalement en prince charmant. " Tu le connais que trop bien pour savoir que sous sa carapace se cache une personne extraordinaire qui ne mérite pas de finir avec une fille comme toi, c'est certain." Etre gentil ça craint, vaut mieux être mauvais pour notre survie ! " Trop bon, trop con, comme on dit et hors de question que tu sois catégorisée comme tel. Sortant ton rouge à lèvres de couleur noir, tu lui en mettais une bonne tartine histoire que ça tienne assez longtemps." Comme ça je pourrais voir toutes les filles que tu as embrassés, elles seront marquées pour la soirée. " Allant chercher un miroir, tu lui permettais d'admirer le rendu." Cela convient-il à monsieur ? " De toute façon, il vaut mieux pour lui qu'il réponde par l'affirmatif.

Macsen était bien l’un des seuls à pouvoir comprendre Asia. Il avait vécu le côté volage de son père sous ses yeux, il n’a jamais été vraiment élevé depuis l’âge de 8 ans. Forcément, l’argent ne faisait pas le bonheur, loin de là. Il a eu sa période désagréable, il était même le pire des connards à ce moment-là. Si cela lui est passé aujourd’hui, c’est grâce à ses propres expériences que la belle n’a pas pu vivre. Il ne put s’empêcher de sourire aux paroles de son amie. « Imagine moi sur un cheval blanc pour voir. » dit-il amusé. Il n’était pas un prince charmant et celles qu’il a toujours aimé, sont toujours partis sans se retourner. Elle n’avait pas tort, on se fait souvent à voir quand on est gentil mais il ne faut pas trop abusé de la méchanceté non plus. « Faut pas trop être méchant non plus, ça n’aide pas. » dit-il en la regardant. Macsen se retrouvait maintenant avec du rouge à lèvre noir et c’était loin d’être agréable. Il soupira doucement avant de lever les yeux au ciel. « Je ne vais sûrement pas être le seul avec du rouge à lèvre noir ce soir. » Il se tourne pour se regarder et approuver de la tête doucement. « Eh bien, ça rend vraiment bien madame ! Je serais presque horrible ! » dit-il en lui faisant un clin d’œil. Il se lève pour remettre ses cheveux en place avant de se retourner pour lui embrasser la joue. « La première victime. » dit-il en lui faisant un clin d’œil.

Ca l'embêtait que le jeune homme n'est pas de chance lui non plus en amour. Peut être qu'il n'était pas tout blanc aux yeux de certains mais pour toi il était parfait, un homme envers qui il est facile de s'attacher. Il méritait de connaître le bonheur, d'avoir une fille qui le comblerait. Ce n'est pas ton style que de vanter les mérites de quelqu'un mais quand tu le fais c'est de manière sincère et véritable. Tu dis ce que tu penses, comme toujours." C'est assez comique à imaginer mais je suis certaine que tu transformeras comme ça un jour. Enfin tant que tu ne deviens pas un mec niais à souhait, ça me convient. " Ouais il a le droit d'avoir des sentiments mais pas de se transformer en guimauve. Soulignant le fait que d'avoir un coeur de pierre, n'arrangeait jamais les choses, tu préférais te taire. T'es clairement visée mais ça fait longtemps que tu ne parviens plus à paraître agréable. Ca sert à rien de te forcer, t'es un cas désespéré. Point final. Tandis qu'il approuvait ton oeuvre, tu étais tout sourire." Tu vois je peux faire des choses bien de temps en temps. " Même si ce n'est pas un maquillage d'Halloween réussi qui t'ouvrira les portes du paradis, soyons honnêtes. Ayant le dos tournée, il en profite pour te faire une attaque bisous." Non mais t'abuses. Je ressemble plus à rien désormais. " De ta main, tu tentais d'effacer la trace noire." Allez viens on y va avant que tu m'attaques de nouveau. "

Sérieusement, Macsen était loin d’être le prince charmant de ses dames. Il n’en avait pas la carrure et pas la façon de penser. L’amour était trop difficile pour lui et malgré son côté romantique, cela n’allait s’en doute pas être assez pour toutes ces femmes en quête d’amour tendre. « Imagine moi bien, cela risque d’être dans trèèès longtemps. » dit-il en secouant la tête. Enfin, son maquillage était maintenant terminé et ce n’était pas plus mal pour lui. Le rouge à lèvre allait le gêner mais bon, il en aura plus beaucoup dans quelques heures. « Tu fais beaucoup de chose bien voyons ! » dit-il en secouant la tête. La première marque fut faite sur la joue de la belle Asia. Il lui fit un sourire au coin presque angélique quand elle commença à gueule mais bon… Il était temps pour eux de bouger. « Allons-y ma belle, qu’on aille faire peur à d’autre personne. » dit-il en lui prenant le bras pour la faire sortir de la chambre puis de l’appartement une fois habillé.