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COKY ► Quand on veut, on peux. Je te veux, donc je peux.

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Est-ce que cette légère froideur que dégage tes yeux fait de toi un être cruel  ? Est-ce parce que tu fais partie des mathers que t'es un monstre sans cœur  ? Même si la question se pose, tu te moques de la réponse tout comme un grand nombre de choses. Un fin soupire s’échappe d’entre tes lèvres alors que le temps passe avec les balivernes que raconte ton interlocuteur. Ton cerveau sature, tu n'en peux plus d’essayer de retenir ces choses compliquées. La psychologie, il n’y a pas à dire, ce n’est pas si simple qu’on le croirait. Tu hausses les épaules et laisses échapper un murmure. « Ses "mauvaises graines" ont au moins cherché plus en profondeur... Ses mauvaises graines comme tu dis, seront toujours là pour moi. » Tu as confiance en eux, ils ont confiance en toi et c'est tout ce qui compte au final. Lui, il ne cherchait pas plus loin qu'une étiquette qu'il se plaisait à coller. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu le pensais différent des autres, un homme qu'on ne pouvait classer dans aucune catégorie, un unique, mais faut croire que les faits commençaient à te prouver le contraire. Et si ton entourage avait raison  ? Et s'il t'endormait avec ses baisers et ses caresses uniquement pour avoir un accès VIP à la mather  ?. Pourquoi t'arrives pas à y croire  ?. Pourquoi tu penses qu'il ne jouait pas  ? Pourquoi tu ressentais dans chaque baiser et chaque caresse, une sincérité  ? Pourquoi t'as l'impression que vous êtes dans la même merde  ? Impossible de vous éloigner plus longtemps l'un de l'autre  ?. Et pourquoi malgré ses nombreuses accusations, t'arrives pas à le détester, à le virer de ta vie bordel. Au-delà de tout ça, tu ne le sens pas au mieux de sa forme, comme si un tout nouveau Cole avait vu le jour, comme si l'ancien Cole dormait profondément laissant place à une version de lui totalement parano et douteux sur les bords. Qu'est-ce que l'incendie a provoqué chez lui  ?. Tu lui demandes de partir, d'aller se reposer, mais il te demande de le lâcher. C'est ce que t'allais faire à compter de demain de toute façon. Il ne sera plus obligé de supporter ta présence. Il sera plus tranquille dorénavant. Et puis le voilà repartit dans sa parano juste parce que t'as mentionné aller voir quelqu'un. Il brandit même son index vers ton visage et tu hausses les sourcils. À ton tour, tu empoignes son index que tu baisses rapidement. « Joue pas à ça avec moi. » Genre ça là, son geste presque menaçant. Il pouvait brandir son index sur son ex, sur une autre fille, mais pas sur toi. « Arrête merde  !. » Que tu balances sur le coup de la colère. Est-ce que c'est le moment de lui mettre une baffe pour qu'il se réveille ou comment ça se passe  ?. Puis, pour ton plus grand plaisir, il retourne enfin dans sa voiture. Tu fourres tes mains dans les poches de ta veste et tu soupires avant de te mettre à marcher. Mais conne que tu es, t'as pas pu t'empêcher de lui jeter un dernier regard et... Tu le vois mal. Putain, pourquoi t'avais mal aussi  ?. Tu fixes le ciel un air totalement furieux. « Fais chier  !. » Que tu balances en faisant quelques pas en arrière pour grimper dans sa voiture. Tu retires sa main de sa tempe et tu tires son col pour l'obliger à s'allonger de dos, tête sur tes cuisses, genoux peu importe. « Tais-toi  !. » Que tu ordonnes en lui fermant les yeux et en posant tes doigts sur ses tempes pour un petit massage. « Chut... » L'empêchant de parler coûte que coûte. Tu voulais qu'il fasse un peu le vide dans sa tête, sinon, celle-ci allait finir par exploser avec toutes les idioties qu'il sortait. « Ma meilleure amie se trouve à la Eliot et il n'y a pas qu'elle, des gens que j'apprécie s'y trouvent. Je ne vais pas prendre le risque de les tuer en déclenchant une incendie, puis, en quoi cela me servirait de kidnapper Noah  ? Au contraire, j'ai été d'une bonne oreille pour lui et j'espère qu'il reviendra vite parce que crois-moi, je serais la première à lui botter le cul d'être partie comme ça sans prévenir... Et puisque c'est la dernière fois que nous nous voyons, je vais prendre ce risque, ce risque de te dire que je tiens à toi aussi... » Tu continues ton massage et ce, peu importe s'il t'en empêche. « Et c'est vraiment regrettable que tu ne le vois pas... » Tu cesses ton massage et tu brandis tes paumes devant son visage. « Ces mains n'ont eu pour but que de te faire du bien et non du mal... » Tout comme tes lèvres et chaque partie de ton corps. « Arrête de penser, fais le vide dans ta tête, vas te reposer et j'espère que tu te sentiras mieux à l'avenir. Pas de raison que ce ne soit pas le cas, puisque je ne serais plus là. » Si c'était toi la cause de tous ses maux, alors autant le laisser tranquille. Tes doigts reposés sur ses tempes, tu te penches vers son visage pour poser tes lèvres sur son front. Ce n'était pas un baiser pour soigner le bobo, mais c'était le... dernier baiser. Tu te redresses et du bas de ta paume, tu nettoies la trace de ton rouge à lèvre. « Je vais y aller, mais je tenais à te dire tout ça avant. » Maintenant, t'attendais plus qu'il se lève pour que tu puisses partir, aussi regrettable qu'est le moment... Ce moment, ces presque adieux qui te fondent le cœur pour une raison inconnue, ou du moins, inavouée. Non, t'allais pas chialer, t'as cessé de pleurer pour un homme et t'étais pas une pleurnicharde aussi. Mais t'avais juste mal, là, à cet instant.
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  Le retour de ma psychose semblait creuser un peu plus le fossé entre nous. A nouveau, j’accusais ses amis, les –mauvaises graines-. A nouveau elle les défendait. L’éternel débat… Il n’empêchait qu’avec son - si j'mourrais demain- elle m’avait inquiété. Entre les conso illicites, les trafics et les magouilles qui devaient se jouer entre les murs de cette sulfureuse confrérie, aucun scénario ne semblait improbable pour mon cerveau parano, qui envisageait facilement le pire, imaginant une Lucky empêtrée jusqu’au cou dans des affaires louches… Alors oui, malgré tous mes soupçons, toute ma colère, toute ma rancune, je lui soufflai d’être prudente, avec cette lueur quelque peu soucieuse dans les yeux qui trahissait le fait que je m’inquiétais quand même pour elle, comme lorsque je lui avais déconseillé de toucher à d’autre poudre que de la farine, y’a plusieurs semaine de cela, lors de notre cours de cuisine bien particuliers… Mais aussi vite que l’inquiétude était apparue, elle se dissipa remplacée par de nouvelles accusations, par de nouveaux soupçons. Elle allait voir quelqu’un… Louche, très louche surtout juste après l’altercation qu’on venait d’avoir. Est-ce qu’elle allait faire un rapport à ses complices ? Prévenir les coupables de l’incendie et de l’enlèvement de Noah que j’enquêtais, que j’allais remonter jusqu’à eux ? Qu’elle y aille donc, et qu’elle leur dise qu’il ne m’aurait pas, voilà ce que je lui criais, index accusateur pointait sur elle, bien qu’elle l’attrapa pour le faire baisser en m’ordonnant de me calmer sur le champ. Mon regard lançait des éclairs, et comme elle me criait d’arrêter je fis volte face pour retourner dans ma voiture, derrière mon volant, assailli par de nouveaux et violents maux de tête. Je me maudissais d’avoir voulu jouer au grand et d’avoir congédié mon chauffeur. Je serais bien rentré en limo. J’avais l’impression que mon crâne allait exploser, assourdi par les acouphènes qui bourdonnaient dans mes oreilles. Je ne réalisais qu’au bruit de portière qu’elle n’était pas partie, que Lucky était restée, qu’elle avait fait demi tour pour prendre place près de moi, dans l’habitacle de la voiture. « Va-t-en… » réussis-je à articuler entre mes mains sans la regarder. Mais elle me répliqua sèchement de me taire et attrapa mes doigts pour qu’ils cessent d’emprisonner mon visage, attrapant le col de ma chemise pour me faire m’allonger sur elle. « Qu’est-ce que… » Mais son –chut- m’invita au silence alors que ses mains s’activaient désormais à la place des miennes de chaque côté de mon crâne, me massant avec douceur alors qu’elle reprenait la parole, comme si ces mots + l’action de ses doigts allaient enfin faire s’ancrer cette vérité dans ma tête. J’essayais de me débattre, d’échapper à ce massage, avant de rendre les armes, de me détendre sous ses gestes. Mes paupières se fermèrent pour essayer d’entendre, d’imprimer, d’intégrer ce qu’elle me répétait encore une fois, à savoir qu’elle n’aurait jamais rien fait qui risquerait de mettre en danger la vie de mes camarades, parlant également de Noah, qu’elle espérait qu’il reviendrait, terminant par avouer qu’elle m’incluait également dans les personnes à qui elle tenait… Je rouvris les yeux au moment où elle s’arrêtait, où elle me montrait ses paumes en affirmant qu’elle n’était pas là pour me faire du mal mais du bien. Peut être que son irruption dans la voiture, ce petit moment allongé sur elle, ses doigts qui s’activaient sur mes tempes, ça avait fini par me détendre un peu parce qu’à ces mots, un petit sourire salace se dessina malgré moi sur mon visage. Elle me conseilla le repos, écrasa ses lèvres contre mon front, et affirma qu’elle allait partir… Je la regardais un instant, sans bouger d’abord, restant lové sur ses cuisses, un peu scotché de me sentir bizarrement mieux, puis je finis par me redresser, me remettre en position assise, mouvement qui eut l’effet immédiat de faire resurgir les maux de tête. « Lucky attends… » Je grimaçais en sentant de nouveau les pointes qui tiraillaient mon cerveau. «  Je crois que je ne suis pas trop en état de conduire.» avouai-je alors.  
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Tu prends le risque de t'ouvrir à lui, tu prends le risque de mettre ton cœur à nu, mais pas totalement quand même. Tu prends ce risque de lui dire que tu tiens à lui et d'une sincérité inébranlable. Tu prends ce risque sans te poser de questions sur les répercutions que cela pourrait avoir sur lui, sur toi. À vrai dire, tu t'en moques, t'avais besoin de le lui dire avant ce dernier échange, parce que tu sais que si tu ne le lui dis pas, tu regretteras. Maintenant, t'as le cœur plus léger. Ton regard soutien le sien lorsque tu perçois son sourire, salace, mais un sourire quand même et bordel ce que tu aimais le voir sourire. Son sourire contagieux te contamine, parce que sans te rendre compte, tu le partages avec lui. C'est fou ce qu'entre vous ça peut partir de l’extrême à la douceur, au calme puis à l’adrénaline et à la passion, en fait, il y avait trop de sensations pour tous les citer et tu aimais bizarrement toutes ces différentes sensations, quelles soient bonnes ou mauvaises. Sensible au fond, fière et redoutable, la rose blanche est vraiment un symbole que tu aimerais porter comme étendard, mais pour l’heure, tu n'es guère plus qu’une petite ombre, du moins, ne sera plus qu'une petite ombre à ses yeux. Ça te faisait chier parce que tu auras toujours l'impression d'inachevée entre vous. Tu secoues la tête lorsqu'il se relève afin de chasser toutes ces vilaines pensées de ton esprit. T'ouvres la portière, une jambe dehors et soudain, il te stoppe. Encore une fois, il te retient, il te retient toujours, mais n'est pas fichu de te demander de rester, de rester auprès de lui et de ne pas l’abandonner. Certes, il le sous-entendait, mais ne le disait jamais cash. Tu fixes la portière hésitante, ton cœur bat, ton cerveau est tiraillé entre partir et rester. Partir, rester, partir ou rester  ?... Mais il est mal et t'as pas la force, ni l'envie de le laisser dans cet état, tout seul. Alors tu refermes la portière et tu plonges tes prunelles dans les siennes. « Tu veux que j'reste  ?. » Vas-y, tu veux l'entendre dire, tu veux qu'il dépose les armes pour la toute dernière fois, parce qu'après, vous ne vous verrez plus non  ?. « Tu veux que je te prête encore mes cuisses  ?. » Que tu demandes en les tapotant histoire qu'il pose à nouveau sa tête. « Ou bien tu veux que je te conduise quelque part  ?. » Ce qui est risqué, car si jamais on te voit avec lui, il allait en prendre pour son grade et c'était de loin, ce que tu désires. Chez toi, Nina squattait. Rhaaaa, parfois, tu te dis que tout serait tellement plus simple si vous ne vous cachez pas. Franchement, qu'est-ce que vous avez à battre des autres  ? Il y a bien eu un mariage entre une verte et un bleu alors ein... « Qu'est-ce que tu veux  ?. » Osais-tu demander en attendant les ordres de monsieur le vice-président. Pour l'heure, il était mal, il n'allait pas bien, il avait une mine de déterré et une énorme poche de cerne sous les yeux. Il ne dormait pas, c'était certain. Alors si tu pouvais lui faire passer au moins une nuit paisible sans douleur et sans crainte, tu feras tout ton possible pour. Après tout, le silence d'une tombe fait parfois du bien. Tu pouvais te taire et le laisser dormir sur tes genoux, même que tu pourrais aussi le regarder dormir toute la nuit s'il le fallait. Veiller sur lui et le masser à chaque fois qu'il grimacera de douleur. Tu pouvais, parce que t'étais pas prête à le détester, tu n'arriveras jamais à le faire de toute façon.
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 Ca ne dura que quelques secondes. Le temps d’un battement de paupière. Ses mots. Ses paumes qu’elle brandissait devant mes yeux. Le sous entendus de ses paroles. Et un sourire éphémère réapparut sur mes lèvres, de ces sourires pervers qui en disaient long sur la façon dont on s’occupait habituellement lorsqu’on était ensemble. Quelques secondes où l’on redevint Lucky et Cole. Cole et Lucky. Et non plus l’accusée devant le tribunal. Et puis l’instant passa et je me redressai, comme pour reprendre mes esprits, comme pour ne pas me laisser attendrir, adoucir, endormir par ses paroles. Et mes céphalées réapparurent sur le champ. Est-ce que j’étais bien tout de suite parce qu’allongé ? Ou est-ce que j’étais bien parce qu’allongé sur Lucky ? J’étais trop assommé par mes maux de tête pour me poser la question véritablement en fait. Tout ce que je savais, c’était que ça allait être compliqué de rentrer comme ça, avec Woody Woodpecker dans mon crâne. Alors que la portière passager s’ouvrait, ma voix s’éleva donc, prononçant son prénom, la retenant dans cette fichue voiture. Elle hésita un instant, puis referma la portière avant de se tourner dans ma direction. Ses prunelles accrochèrent alors les miennes, et elle me demanda ce que je voulais, posant clairement des mots sur ce que j’avais plus subtilement laissé sous entendre avec mon –attends- Je me contentais d’abord se secouer la tête pour acquiescer, mais pressentant que la demoiselle ne se contenterait pas de ce semblant de réponse, qu’elle attendait des paroles plus assumées qu’un vague hochement de menton, je repris : « Oui, je veux que tu restes. » Je voulais qu’elle reste alors que je venais de lui demander de s’en aller quelques minutes plus tôt, que je l’avais envoyée bouler, que je lui avais dit qu’on ne devrait plus se revoir… Tout en ambivalence. Tout en contradiction. Mes neurones qui bourdonnaient m’hurlaient la méfiance, le danger, l’évitement, et mon corps, encore une fois, il la réclamait. Il réclamait ses genoux, qu’elle m’offrait comme oreiller à nouveau si je le souhaitais. Il réclamait sa main dans la mienne. Il réclamait ses doigts sur mes tempes. Elle avait ce double effet incompréhensible sur moi : le poison et l’antidote à la fois. Elle se proposa même de me conduire quelque part, finissant par me demander ce que je voulais. L’étau se resserra à nouveau sur mon crâne et mes paupières se fermèrent alors. Mes doigts retournèrent instinctivement masser mes tempes alors qu’une grimace de souffrance déforma mes traits. La seconde d’après, la pointe douloureuse passée, je rouvris les yeux pour affronter son regard et pour répondre simplement : « Je veux juste que ça s’arrête bordel ! » J’avais surement l’air d’un fou, mais y’avait quelque chose qui se passait, je le sentais bien que rien n’était normal. Pourquoi j’étais le seul à avoir ce fichu mauvais pressentiment ? Pourquoi personne ne le voyait qu’on en avait après moi ? Qu’on s’acharnait sur ma personne ? Qu’on cherchait à me détruire ? Mes prunelles se perdirent un instant sur la devanture du bâtiment devant lequel elle m’avait conduit, et je repris : « Je ne suis pas fou Lucky, il se passe quelque chose… »  L'angoisse refaisait son apparition en même temps que la migraine, les délires n'allaient pas tarder à déferler à nouveau. Il me fallait un peu de mon antidote...
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Tu ne sais pas expliquer ce qui se passait, ce Cole là, te rendait triste. Tu as mal de le voir mal et tu ne peux lui en vouloir de te faire du mal. Retenant ton souffle, tu laisses tes pupilles parcourir le reste de son être. Son teint pâle, ses yeux, ses poches de cernes, ses tremblements de peur, tout passe au peigne lorsqu'il assume enfin ses sous-entendus. Alors  ? C'était la mer à boire  ? Est-il mort  ?. Étais-ce si difficile  ?. Juste quelques petits mots qui pourraient faire toute la différence. « Je reste. C'est tout ce que je voulais entendre. » Ces quelques petits mots qui ne vont pas lui ôter la vie. Il souffre à nouveau, tu le vois son mal de tête, tu le vois fixer l'établissement et te demander que ça s'arrête, qu'il n'était pas fou et qu'il se passait bien quelque chose. Oui, il se passait vraiment quelque chose, mais ce n'était certainement pas ce qu'il s'acharnait à penser. Il faisait peut-être fausse route. Ton coeur s'oppresse un peu plus chaque seconde à le voir dans cet état et toi, t'es impuissante face à son mal. T'as rien sur toi, tu n'as pas prévu de medocs et ça te faisait chier. Tu t'en voulais pour le coup, de l'avoir guidée jusqu'ici, prise d'une colère. « Hey... » Murmurais-tu en retirant ses doigts sur ses tempes pour l'allonger de nouveau sur tes genoux. Tu reprends ton massage, installant un calme absolu. « Je n'ai pas de médicaments pour soulager ton mal, tout ce que je peux faire pour t'apaiser même si ça ne suffira pas, c'est ce massage... » Tes prunelles se perdent à nouveau sur les siennes. « J'suis désolé de t'avoir emmené ici, j'étais en colère. » Il n'était pas fou, mais un petit peu trop soucieux et méfiant peut-être  ?. L’humain est malheureusement doté d’une chose qui se nomme l’imagination et cela s'est traduit par la création d’une multitude de prévisions, de méfiances, de doutes et de peurs, chez Cole. « Oui.. Il se passe bien quelque chose, t'es comme ça depuis l'incendie. » Tu arrêtes un peu le massage, méritant une petite pause à tes doigts et en attendant, tu les glisses dans ses cheveux pour les caresser. « Cet incendie t'a peut-être choqué, ce choc à peut-être provoqué le doute qui a emmené ces craintes, cette peur, ces maux... » Que tu expliques en douceur sans pour autant les affirmer, juste les supposer. Tu cherches, essayes de trouver des réponses à son comportement. « Je ne t'ai jamais vu dans cet état. Et ça me fait chier d'être si impuissante. » Ô combien tu aimerais l'aider, l'apaiser, le rassurer. « Et pour savoir si c'est un choc, il faut que tu en parles à un psy, ou un médecin qui te guidera vers un bon psy, mais il ne faut pas que tu restes sans rien faire. T'es pas fou, mais t'as juste besoin de parler de tout ça à quelqu'un qui saura véritablement trouver ce que tu as. J'aimerais pouvoir t'aider, mais je ne connais absolument rien à la médecine... » Ces maux de têtes sont bien là et ils le font souffrir, l'empêchent d'avoir les idées claires. Tu entends soudainement des bruits de pas et de bouches et te penches instinctivement vers le visage de Cole, front contre front histoire de ne pas vous faire repérer. Tu fermes les yeux et te laisse emporter par ce contact. Même après que le calme soit revenu dehors, tu restes là, quelques petites minutes en plus avant de t'en rendre compte. Les yeux soudainement ouverts, tu te redresses et reprends ton massage.
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  A peine assis, les maux de tête revenaient à la charge. J’avais le crâne qui allait exploser, ça n’allait pas, je me sentais oppressé, et bizarrement j’avais envie qu’elle s’en aille, parce que menaçante et que mon cerveau me criait qu’elle était l’ombre au dessus de ma tête, l’ennemie qui agissait dans mon dos pour me détruire, et qu’elle reste parce que je les entendais aussi, ses paroles à elle qui me criaient tout le contraire, je le sentais le bien être que la douceur de ses gestes, de son massage, de ses doigts qui s’activaient sur mes tempes, provoquaient… Elle m’avait d’ailleurs attiré de nouveau sur ses genoux pour recommencer l’opération et mes paupières se fermèrent en espérant que les bouffées d’angoisse et ce fichu étau qui m’enserrait la tête allaient s’atténuer… Les yeux fermés, j’essayais de faire le vide, d’oublier cette sensation angoissante et oppressante d’être traqué et persécuté. J’essayais de me concentrer uniquement sur sa voix, sur ses excuses. C’est moi qui pétais un plomb, qui l’agressais et l’accusais, et c’était elle qui s’excusait… Je rouvris les yeux, j’allais protester, lui dire qu’elle n’avait pas à le faire, parce que de nous deux j’étais celui qui devrais m’excuser, mais ses paroles suivantes me firent changer d’avis. Même si elle y mettait le tact, même si elle y mettait le don, j’étais encore en plein déni de mon état et ça m’insupportait qu’elle puisse penser que moi, Cole Smythe Wildingham, je me serais potentiellement laissé ébranlé par l’incident du feu. Et lorsqu’elle prononça le mot, CE mot, psy, celui qu’on redoutait tous d’entendre, même au fond du gouffre, celui qu’on associait forcément à la folie, je chassais ses mains avec agacement de ma tête pour objecter : « Je suis pas fou Lucky ! Je ne suis pas dingue ! Je ne suis pas déprimé non plus, ni choqué et je n’ai absolument pas peur. » Réfutant ainsi une à une chacune de ses affirmations : « On cherche à me détruire, je suis lucide. Mais ils n’y arriveront pas. » Oh, peut être que je devrais le dire le dire une troisième fois que je n’étais pas taré, parce que là avec cette lueur démente et les bourdonnements qui sifflaient dans mes oreilles en me faisant grimacer, j’avais surement l’air d’un échappé de l’asile. Et comme pour alimenter mon délire, des bruits dans la rue, de pas, de discussion, résonnèrent et forcèrent Lucky à se pencher instinctivement sur moi, ne se relevant qu’après quelques minutes de troublant rapprochement entre nous. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, là, nos deux visages à quelques centimètres l’un de l’autre, j’eus quelques vagues secondes de lucidité, un instant éphémère où j’étais de nouveau moi même et où l’envie de l’attirer un peu plus contre moi m’habita. Mais lorsqu’elle se redressa, reprit son massage, s’était passé et agacé, je chassais à nouveau ses mains : « Arrête ça Lucky ! Tu vois ? T’as entendu ces bruits ? Tu vois bien qu’on me chasse ? Qu’on m’observe ? Qu’on me traque… » Je me redressai, tournai le contact sans réfléchir, démarrant la voiture. « Faut qu’on se tire… Faut qu’on se tire d’ici et vite… »
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Tu ne sais pas ce que tu fais encore ici, mais quelque chose te retient, enfin, IL te retient par tu ne sais quelle force. Une minute, tu crois l'apaiser et puis l'autre, il se déchaînait. Pourquoi toi  ? Qu'est-ce que tu lui as fait de si horrible pour que tout te retombe dessus  ?. Tu lui as donné ton corps et ta raison et ton... non, t'as pas envie de dire ce mot, c'était trop dangereux parce que tu allais finir brisée comme les précédentes fois, non comme la seule et unique précédente fois où tu as tout donné à un homme. Mais tu ne voulais pas refaire la même erreur et pourtant, t'es encore là, à essayer de le calmer, de l'aider à y voir un peu plus claire sur sa paranoïa. Il évince tes mains hors de sa tête et tu ne peux t'empêcher de grimacer. Bordel, pourquoi tu ne lui mets pas cette claque ?. Pourquoi tu t'excuses quand des excuses, c'était à lui de te les faire  ?. Peut-être parce que t'es aveugle. « Pourquoi maintenant  ? Pourquoi maintenant quelqu'un chercherait à te détruire  ?. » Oui, pourquoi maintenant alors que jusqu'ici, il menait une vie tranquille  ?. Tu es convaincu qu'il ne va pas bien, tu es convaincu qu'il a reçu un choc, parce que subir ce changement du jour au lendemain ?, ce n'était pas possible. « Personne ne veut ta peau Cole, surtout pas moi... Enfin, si j'veux ta peau, mais pas de la manière dont tu penses... Bref... Tu comprendras tôt ou tard que je n'ai rien à voir dans tout ça. » Et peut-être qu'à ce moment-là, tout vous séparera, peut-être à ce moment-là, tu ne voudras plus l'écouter, ni entendre ses excuses. Mais alors que tu as entendu des voix, tu t'étais penchée vers son visage pour passer inaperçue, loin de te douter que l'eliot allait repartir une nouvelle fois, dans son délire. Il chasse à nouveau tes mains qui n'ont que pour but de lui faire du bien, il se redresse pour balancer des mots en désordre et démarrer la voiture. L'air totalement déboussolée, avec même une pointe de peur, tu le fixais. Oui, ce Cole là te faisait peur. T'as peur de lui et ton cœur bat à mille à l'heure. T'as envie de sortir de cette voiture, mais putain pourquoi t'y arrives pas. Tu le regardes et... Tu comprends qu'il fait une crise de panique. « Cole !. » Que tu cries la voix tremblante, le souffle saccadé comme si tu venais de courir un marathon. « Arrête ! Arrête !. » Quelques larmes perlaient sur les coins de tes yeux, mais tu les refoulais. Tu ne pleurais pas pour avoir été déçu d’un individu. Ce n’est pas comme s’il sera le dernier. Mais, par peur de cet individu, par peine aussi. Tu te redresses rapidement et passes tes jambes de chaque côté de son corps. Tes fesses se posent sur son bassin et tes yeux le fixe effrayés. « Chut, calme-toi... Cole. » Que tu murmures lorsque soudain, ta bouche s'empare de la sienne avec force, te redressant même légèrement. Tes doigts agrippent ses joues pour accentuer ce baiser. Tu retiens ton souffle et capture le sien. Puis, tes mains glissent le long de son visage accompagnés de tes lèvres qui quittent les siennes quelques secondes plutard. Et tu ouvres enfin les yeux... C'était tout ce que tu avais trouvé à faire pour le calmer. Un silence s'installe et tu baisses la tête tandis que tes doigts s'emparent de son chemisier que tu serres. « Ne m'oublie pas... » Juste ça, juste ces quelques mots. « Et s'il te plaît, fait attention à toi. » Roule doucement, arrive en bonne santé peu importe où tu vis et avec qui tu vis, mais arrive juste en bonne santé. Tu relèves la tête et tu lâches sa chemise. « Promets-moi de faire attention à ta conduite et que tu arriveras sain et sauf chez toi ?... » Ces derniers mots avant que tu ne décides de partir et cette fois-ci, sans faire marche arrière.
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  Elle essayait de me faire retrouver la raison, de me faire penser avec logique. Pourquoi maintenant ? Pourquoi plus maintenant que six mois plus tôt ? « J’en sais rien Lucky, mais ça a commencé depuis plusieurs semaines. Je le sais… Je le sens… » En vérité, j’étais bien incapable de dater avec précision avec quel moment ce sentiment d’insécurité et de persécution avait débuté. Etait-ce après la fusillade ? Etait-ce après l’incendie ? Ou était-ce déjà un peu latent avant ? Tout ce que je savais c’est que chaque événement qui s’était produit depuis la rentrée m’avait mené à cette conclusion : on ne pouvait faire confiance à personne. Strictement personne. Et Lucky avait beau me répéter, encore et encore, combien elle était inoffensive, qu’elle n’avait aucune mauvaise intention à mon encontre, je n’arrivais à pas à l’imprimer dans mon crâne et ce malgré ses doigts qui me massaient, malgré ses genoux rassurants en guise d’oreiller. Parce qu’il suffisait d’un rien, de voix dans la rue, de bruit de pas, pour qu’aussitôt, l’étau se resserre à nouveau et que l’idée obsédante d’être suivi, traqué, chassé, s’impose de nouveau dans mon esprit. On était donc pourchassés, jusqu’ici, dans cette voiture et il fallait qu’on s’échappa, qu’on s’échappe très vite. Je tournai le contact, le moteur de ma ford vrombit mais Lucky m’empêcha de faire quoi que ce soit, me stoppant d’un –arrête- avec un air paniqué. Si je paniquais, pour ma part complètement emporté dans mes délires d’être pris pour cible, elle, elle paniquait plutôt de me voir agir ainsi, de me voir devenir complètement délirant. Elle se redressa à son tour pour venir s’asseoir sur moi, face à moi, ses jambes autour de moi, son regard effrayé dans le mien, me murmurant en vain de me calmer. « Qu’est-ce que tu fais ? A quoi tu joues ? Ils vont nous trouver, on n’a pas le t… » Ma phrase mourut sur mes lèvres lorsque les siennes s’en emparèrent, me coupant dans ma phrase, mon souffle, mon délire… L’espace de quelques secondes, il n’y avait plus de persécuteurs, je n’étais plus poursuivi, je ne devais plus m’enfouir. Ma tête n’allait plus exploser. Il n’y avait plus que Lucky. Ses fesses contre mon bassin. Ses doigts contre ma joue. Sa bouche dévorant la mienne. Je finis par me détendre, après quelques secondes de ce surprenant baiser. Mes mains allant se poser dans le creux de ses reins, mes paupières se fermant, ma crispation diminuant… Quelques secondes et le contact prit fin. Les pseudos assaillants dans la rue avaient disparu, s’étaient dissipés de mon esprit, désormais reconnecté partiellement avec la réalité. On était seuls, elle et moi, dans cette voiture, dans cette rue. Ses prunelles accrochèrent les miennes et ses doigts glissèrent sur le tissu de sa chemise alors qu’elle formula cette étrange demande : ne pas l’oublier. Puis elle me demanda d’être prudent, me lâchant avant de carrément me faire promettre de faire attention.  « Promis… » soufflai-je avant de la relâcher, ma main voyageant jusqu’à la poignée pour lui ouvrir la portière. « Va-t-en… Vite… » Et cette fois, mon ton était différent. Parce que ce n’était clairement plus elle la menace. Dans un accès de lucidité, en voyant son regard apeuré, en sentant son inquiétude sincère, je pris conscience du danger que je pouvais être, pour elle, pour moi même, pour nous deux…
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COKY ► Quand on veut, on peux. Je te veux, donc je peux. - Page 2 1f4a5 Quand on veut, on peut alors
je te veux, donc je peux ! COKY ► Quand on veut, on peux. Je te veux, donc je peux. - Page 2 1f51e

Franchement, tu ne le suivais plus, t'es là à essayer de l'aider, de le calmer, mais au fond, tu ne comprenais pas comment il a pu en arriver là. Comment serait-ce possible de se réveiller un matin avec la sensation d'être pourchassé, d'être une cible à irradier de la planète  ?. Tu n'en vois aucun remède si ce n'est le psy. À vrai dire, t'es plus paumée que lui et lorsqu'il commence à s'exciter, à partir de nouveau en couille, tu ne trouves qu'une seule façon de le stopper. L'embrasser, lui couper le souffle, l'empêcher de réfléchir quelques secondes. Bordel, faut croire que ses lèvres t'attiraient comme un aimant que tu ne pouvais voir sans toucher ne serait-ce qu'une fois. Tu profitais un petit peu de ce baiser puisque ce serait le dernier. Et rien qu'à le penser, tu revenais à la raison et ton cœur se serrait. Lorsque vous êtes ensemble, vous vous créez un monde à vous où les autres n'ont pas leurs places. Mais depuis quelque temps, c'était ce monde qui s'écroulait petit à petit et tu craignais qu'il n'en reste plus que des souvenirs. T'es prise d'un grand frisson qui te parcours l'échine aux mains du bleu sur tes reins. Tu apprécies son touché, ses caresses, sa chaleur et même son odeur. T'es chamboulée de l’intérieur, mais t'as pas le temps de penser à tout ça. Vos lèvres se séparent avec regret pour ta part, mais tes yeux capturent rapidement les siens pour lui faire promettre d'être prudent. De faire attention parce qu’aujourd'hui, s'il lui arrivait quelque chose, tu ne le supporterais pas. Tu le sais, quelque chose se briserait en toi. Même si tu l'es déjà avec ces presque adieux ce soir. « Une promesse, est une promesse. » Et c'est quelque chose qui pouvait te faire devenir rancunière si jamais elle n'était pas tenue. Tu as confiance, tu sais qu'il ne fera pas de bêtise, tu sais qu'une fois partit, il chassera toutes ces idées noires puisqu'il t'en tenait pour responsable. Ton regard captivé par le sien, il t'ouvre la portière et te demande de vite t'en aller. Il t'a fallu quelques secondes pour quitter son regard et revenir à la réalité. « Fais attention à toi. » Que tu murmures en te redressant et en attrapant ses joues que tu serres précieusement dans tes paumes. Fais attention et ne laisse pas ses idées sombres te faire broyer du noir. Un dernier regard et tu lâches ses joues, tu quittes son corps, puis sa voiture, puis son champ visuel, puis sa vie et puis c'est la merde. Un gros bordel, un gros merdier, une vague déferlante de sentiments qui t'attendaient, une prise de conscience qui allait te chambouler, qui allait t'empêcher de dormir et te pousser à tout oublier, l'oublier.



THE END, TO BE CONTINUED COKY ► Quand on veut, on peux. Je te veux, donc je peux. - Page 2 1001568715
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