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Quand on veut, on peut alors
je te veux, donc je peux !
je te veux, donc je peux !
Est-ce que cette légère froideur que dégage tes yeux fait de toi un être cruel ? Est-ce parce que tu fais partie des mathers que t'es un monstre sans cœur ? Même si la question se pose, tu te moques de la réponse tout comme un grand nombre de choses. Un fin soupire s’échappe d’entre tes lèvres alors que le temps passe avec les balivernes que raconte ton interlocuteur. Ton cerveau sature, tu n'en peux plus d’essayer de retenir ces choses compliquées. La psychologie, il n’y a pas à dire, ce n’est pas si simple qu’on le croirait. Tu hausses les épaules et laisses échapper un murmure. « Ses "mauvaises graines" ont au moins cherché plus en profondeur... Ses mauvaises graines comme tu dis, seront toujours là pour moi. » Tu as confiance en eux, ils ont confiance en toi et c'est tout ce qui compte au final. Lui, il ne cherchait pas plus loin qu'une étiquette qu'il se plaisait à coller. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu le pensais différent des autres, un homme qu'on ne pouvait classer dans aucune catégorie, un unique, mais faut croire que les faits commençaient à te prouver le contraire. Et si ton entourage avait raison ? Et s'il t'endormait avec ses baisers et ses caresses uniquement pour avoir un accès VIP à la mather ?. Pourquoi t'arrives pas à y croire ?. Pourquoi tu penses qu'il ne jouait pas ? Pourquoi tu ressentais dans chaque baiser et chaque caresse, une sincérité ? Pourquoi t'as l'impression que vous êtes dans la même merde ? Impossible de vous éloigner plus longtemps l'un de l'autre ?. Et pourquoi malgré ses nombreuses accusations, t'arrives pas à le détester, à le virer de ta vie bordel. Au-delà de tout ça, tu ne le sens pas au mieux de sa forme, comme si un tout nouveau Cole avait vu le jour, comme si l'ancien Cole dormait profondément laissant place à une version de lui totalement parano et douteux sur les bords. Qu'est-ce que l'incendie a provoqué chez lui ?. Tu lui demandes de partir, d'aller se reposer, mais il te demande de le lâcher. C'est ce que t'allais faire à compter de demain de toute façon. Il ne sera plus obligé de supporter ta présence. Il sera plus tranquille dorénavant. Et puis le voilà repartit dans sa parano juste parce que t'as mentionné aller voir quelqu'un. Il brandit même son index vers ton visage et tu hausses les sourcils. À ton tour, tu empoignes son index que tu baisses rapidement. « Joue pas à ça avec moi. » Genre ça là, son geste presque menaçant. Il pouvait brandir son index sur son ex, sur une autre fille, mais pas sur toi. « Arrête merde !. » Que tu balances sur le coup de la colère. Est-ce que c'est le moment de lui mettre une baffe pour qu'il se réveille ou comment ça se passe ?. Puis, pour ton plus grand plaisir, il retourne enfin dans sa voiture. Tu fourres tes mains dans les poches de ta veste et tu soupires avant de te mettre à marcher. Mais conne que tu es, t'as pas pu t'empêcher de lui jeter un dernier regard et... Tu le vois mal. Putain, pourquoi t'avais mal aussi ?. Tu fixes le ciel un air totalement furieux. « Fais chier !. » Que tu balances en faisant quelques pas en arrière pour grimper dans sa voiture. Tu retires sa main de sa tempe et tu tires son col pour l'obliger à s'allonger de dos, tête sur tes cuisses, genoux peu importe. « Tais-toi !. » Que tu ordonnes en lui fermant les yeux et en posant tes doigts sur ses tempes pour un petit massage. « Chut... » L'empêchant de parler coûte que coûte. Tu voulais qu'il fasse un peu le vide dans sa tête, sinon, celle-ci allait finir par exploser avec toutes les idioties qu'il sortait. « Ma meilleure amie se trouve à la Eliot et il n'y a pas qu'elle, des gens que j'apprécie s'y trouvent. Je ne vais pas prendre le risque de les tuer en déclenchant une incendie, puis, en quoi cela me servirait de kidnapper Noah ? Au contraire, j'ai été d'une bonne oreille pour lui et j'espère qu'il reviendra vite parce que crois-moi, je serais la première à lui botter le cul d'être partie comme ça sans prévenir... Et puisque c'est la dernière fois que nous nous voyons, je vais prendre ce risque, ce risque de te dire que je tiens à toi aussi... » Tu continues ton massage et ce, peu importe s'il t'en empêche. « Et c'est vraiment regrettable que tu ne le vois pas... » Tu cesses ton massage et tu brandis tes paumes devant son visage. « Ces mains n'ont eu pour but que de te faire du bien et non du mal... » Tout comme tes lèvres et chaque partie de ton corps. « Arrête de penser, fais le vide dans ta tête, vas te reposer et j'espère que tu te sentiras mieux à l'avenir. Pas de raison que ce ne soit pas le cas, puisque je ne serais plus là. » Si c'était toi la cause de tous ses maux, alors autant le laisser tranquille. Tes doigts reposés sur ses tempes, tu te penches vers son visage pour poser tes lèvres sur son front. Ce n'était pas un baiser pour soigner le bobo, mais c'était le... dernier baiser. Tu te redresses et du bas de ta paume, tu nettoies la trace de ton rouge à lèvre. « Je vais y aller, mais je tenais à te dire tout ça avant. » Maintenant, t'attendais plus qu'il se lève pour que tu puisses partir, aussi regrettable qu'est le moment... Ce moment, ces presque adieux qui te fondent le cœur pour une raison inconnue, ou du moins, inavouée. Non, t'allais pas chialer, t'as cessé de pleurer pour un homme et t'étais pas une pleurnicharde aussi. Mais t'avais juste mal, là, à cet instant.
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