Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAt the end of the day, we can't endure much more {Lukà} - Page 2
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At the end of the day, we can't endure much more {Lukà}

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Mais c’est qu’il essaierait de te menacer. Tu souris, amusée par sa pseudo menace, sourire aux lèvres, joueuse, tu ne réponds même pas à sa menace, ça n’en vaut clairement pas la peine, mais tu ne sais pas si tu vas rester encore longtemps ici ce soir. Il ne t’amuse pas, à ne jamais répondre à tes provocations, alors tu vas chercher la petite bête, tu ne sais pas encore comment, mais t’y arriveras. Il serre sa main sur ton bras, tu grimaces, mais ne réponds pas, ça ne sert à rien d’utiliser la violence. Mais de toute façon, qu’il te menace ou pas, la boulette tu vas quand même la faire ce soir. Puis tu n’as rien à regretter, il ne connaît pas ton adresse, ni ton numéro de téléphone et vous ne côtoyez pas les mêmes cours, donc c’est déjà ça. La seule chose que vous avez en commun, c’est Harvard, parfois à se croiser dans les couloirs mais ça s’arrête là.

Il te lâche enfin, tu laisses échapper un rire enfantin de tes lèvres et pars rejoindre tes potes, attrapant au passage une bouteille bien chère pour te servir un autre verre. Du courage liquide en quelque sorte. Une fois tes amis retrouvés, tu files un coup de coude à ton acolyte de la soirée, lui montrant le sms prêt à être envoyé à tout ton répertoire, plus quelques trucs sur Lukà. C’est peut-être la goutte d’eau en trop, tu hésites, mais finalement l’info est divulguée (ça peut être n’importe quoi ), ainsi que l’adresse de l’immeuble du blondinet.
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S'il avait décidé de prendre part à cette soirée dans un premier temps avant d'accepter d'offrir un lieu pour y célébrer l'after, ce n'était sûrement pas dans l'optique de finir par faire le gendarme. Le but était à l'inverse de se reposer et de passer un bon moment, loin des préoccupations qui n'allaient clairement pas manquer de l'assaillir dès son réveil lendemain matin. S'il ne connaissait pas Aileen plus que cela, il en savait néanmoins suffisamment sur elle pour savoir qu'elle était suffisamment fière pour ne pas se laisser intimider. Alors qu'il lui demandait sur un ton menaçant de se tenir calme et si possible loin de lui (c'était sans nul doute bien meilleur pour son moral que de se trouver éloigné d'elle), il ne croyait pas vraiment en son habileté à se faire respecter si aisément. Il ne manquait pas d'aplomb ni d'autorité, mais avec certaines personnes, il aurait tout autant pu s'adresser à une porte et il ne faisait nul doute pour lui qu'Aileen Walker était de ces gens-là. Malgré cela, il se détourna de la jeune femme, répugnant à se gâcher la fin de soirée pour la simple raison de devoir la tenir à l'oeil. Se détournant d'elle, il rejoignit donc ses amis, décidant de la laisser manigancer dans son coin en espérant qu'elle allait avoir la décence de ne pas foutre en l'air un moment propice à la détente. L'appartement de Lukà était suffisamment vaste pour lui permettre de se trouver au même endroit qu'Aileen sans avoir à se préoccuper d'elle et il comptait bien mettre à profit son avantage pour finir sereinement cette nuit vouée à la relaxation.

Oubliant Aileen et ses manigances, Lukà retourna vaquer à ses propres occupations, allant se caler avec ses amis dans un des canapés en cuir gris acier du salon, discutant de tout et de rien et tâchant de passer un bon moment comme c'était son but initialement. Une bonne dizaine de minutes s'étaient écoulées et il commençait à penser qu'il avait surestimer l'aptitude d'Aileen à riposter lorsque la sonnerie de la porte d'entrée se fit à nouveau entendre. Surpris, Lukà fronça les sourcils en dévisageant ses amis. Ils n'attendaient plus personne. Néanmoins, Lukà ne s'en formalisa pas, se disant que deux ou trois personnes de plus ne pouvaient décemment pas être de trop. Il alla donc ouvrir et à peine avait-il ouvert la porte qu'une petite vague d'étudiants s'engouffra dans l'appartement. Le laissant ébahi. Deux ou trois, oui, mais là, il était question de tout autre chose. Il avait à peine refermé la porte, toujours assailli de questions sans réponses, qu'un nouveau groupe d'étudiants échevelés se pressa sur le pallier de l'appartement. « Qu'est-ce que... »
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Soirée open bar que Petrov, voilà ce que tu as balancé sur la toile, tous les réseaux sociaux, quelques photos du blondinet dans son coin à discuter avec un de ses potes, plus les bouteilles qui ont été sorties pour l'after. T'es fière de toi, à 100%, mais par contre ça se devinera facilement que ça vient de toi, y'a que toi pour orchestrer ce genre de conneries. Tu attends un peu, que l'info soit bien diffusée pour tout le monde, et t'as ce sourire encore malsain aux lèvres quand tu entends sonner à la porte de l'appart du blondinet. L'info est bien passée, plus que prévu d'ailleurs, puisque c'est toute une vague d'étudiants qui est apparue à l'entrée.

T'en reconnais quelques-uns, d'anciens de la Mather que tu as fréquenté seulement quelques mois, puis d'autres, des amis que tu as croisé à Boston qui ont aussi reçu l'info. Tu regardes la scène de ton petit coin, la bouteille toujours dans la main, voyant un Lukà dépassé par la situation, incapable d'empêcher tous ces étudiants d'entrer chez lui. Bon okay pour le coup t'as peut-être un peu exagéré, ça fait trop d'un seul coup, et à coup sûr il va retrouver son appart tout sens dessus dessous le lendemain matin.

Si tu regrettes ? Absolument pas, enfin du moins pas pour le moment, certains Mather viennent te voir, attrapant au passage des bouteilles extrêmement chères, la musique mise à fond, enfin une vraie soirée digne de ce nom. Et ça Lukà s'en souviendra.
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Lukà n’avait jamais été particulièrement fan des grosses soirées. Il ne s’agissait là nullement d’une quelconque timidité, au contraire, il s’était toujours illustré de par son assurance et son aptitude à aller vers les autres pour engager la conversation. Il n’éprouvait aucune gêne à discuter avec quelqu’un qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam et était suffisamment bien élevé pour se montrer agréable envers des personnes avec lesquelles il était pourtant peu disposé à s’entendre. Cela faisait tout bêtement parti de son éducation. Néanmoins, en dépit de cette aptitude à bien se comporter en société, il n’éprouvait aucune satisfaction à se retrouver au cœur d’une soirée tendant à partir dans tous les sens, témoignant là entre autre chose son amour pour le contrôle. Pour Lukà, tout était question de contrôle et de modération. Il aimait à faire les choses avec goût et adorait à sentir qu’il gardait une belle emprise la situation. Or, la situation était justement en train de lui échapper et dieu savait qu’il n’avait pas besoin de cela, lui qui se sentait actuellement totalement dépassé de par les récents évènements et notamment la prise d’otage qui s’était déroulée à l’issu du mariage de son père le mois précédent. Bien sûr, un surplus de personne à une soirée n’était en rien aussi dramatique que tout ce qui se passait actuellement autour de son cercle familial, mais il n’avait pas besoin de cela. Alors que l’appartement se remplissait d’étudiants déjà bien alcoolisés, Lukà demeura un moment planté sur place,  comme noyé dans le flot de nouveaux arrivants. Il resta là, maître des lieux passifs, enseveli, avant d’éclater brusquement. Il la laissa remonter sans opposer la moindre résistance, cette colère qui n’avait de cesse de débattre en lui. Il la laissa émerger, cette frustration qui demeurait cadenassée en lui. Il avait suffisamment contenu ses émotions en lui et peut-être qu’à défaut de pouvoir profiter d’une soirée tranquille avec quelques amis, il pouvait profiter du chao de cette dernière pour s’y laisser aller. Peut-être que c’était ce qui l’empêchait de dormir, ce besoin viscéral de demeurer inébranlable, serein au milieu d’une tourmente qui le brisait petit à petit. Peut-être qu’il pouvait s’autoriser à laisser jaillir tout ce ressentiment. Il n’allait pas se gêner, elle était allée trop loin pour cela. Elle car l’identité de la responsable de cette arrivée de masse ne faisait guère de doute pour lui. S’arrachant à sa léthargie passagère, Lukà embrassa l’appartement du regard avant de la repérer, entourée de monde. Sans plus attendre, Lukà se fraya un chemin jusqu’à elle, écartant les gens sur son passage sans se soucier de faire particulièrement preuve de politesse ou de courtoisie. Sa patience s’effilochait à vitesse grand v et son champ de vision s’était coloré de rouge écarlate lorsqu’il arriva à sa hauteur. A nouveau, il la saisit par le poignet, mais avec plus de force cette fois-ci, enfonçant légèrement ses ongles dans sa peau, juste assez pour lui faire mal. Il ne saurait dire si l’alcool ingéré dans la soirée tenait également un rôle là-dedans, mais il se sentait tout bonnement excédé et son regard d’ordinaire limpide lançait des éclairs lorsqu’Aileen fut forcée de lui faire face. « C'est quoi ton problème au juste ? » Lança-t'il d'une voix forte et tranchante sans la lâcher ni desserrer sa poigne. Autour d'eux, il sentit quelques têtes se tourner et les ignora, son attention accaparée par Aileen.
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Du monde, de l’ambiance, c’est tout c’que tu voulais, rien de bien méchant, peut-être pas gérable pour Lukà, mais tant pis, tu t’en fous en fait. Toi tu picoles tranquillement, un Lukà planté sur place, toujours à l’entrée de son appart, impuissant face à cette situation et toutes ces vagues d’étudiants qui débarquent. Tu rigolerais bien, mais tu seras vite cramée, du coup tu préfères éviter, laisser les choses se tasser, patiente. Mais tu sais très bien qu’il ne va pas tarder à venir te retrouver, à piquer une crise de nerfs, parce que de là où tu es, tu arrives facilement à lire toutes les expressions qui défilent sur son visage. Même de là où tu es. Et la scène est plutôt rigolote, du moins jusqu’à présent, ne t’attendant pas vraiment à ce qu’il te repère aussi rapidement malgré tout le monde qu’il y a dans son appart. « Oups, je crois que j’vais vite mettre les voiles… » tu sors aux potes qui t’entourent, alors que le blondinet commence à se frayer un chemin pour te rejoindre.

Ouais la colère se lit clairement sur son visage, t’es peut-être allée un peu trop loin ce soir, mais t’es déchirée, t’as pris une petite pilule d’ecstasy, donc t’as ce sourire idiot aux lèvres qui veut pas partir. Et il t’attrape par le bras, violemment, furieux, tout ça, le regard glacial, tu trembles un peu, mais pas plus que ça. « J’vois pas de quoi tu parles, j’ai fait que rameuter du monde pour que y’ait un peu plus d’ambiance ce soir. C’est tout. » Quelques têtes qui se tournent vers vous, tu ne sais pas trop comment tu vas t’en sortir ce soir, mais bon, tu vas tout tenter. « Lâche moi tu m’fais mal connard. »
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Alors qu'il referme sans ménagement sa main sur son poignet et qu'elle se tourne vers lui, il perçoit une vague forme d'angoisse sur son visage, vision qu'il ne manque pas de savourer. Et ça ne lui ressemble pas, mais il n'est pas homme à se laisser marcher sur les pieds et vu qu'elle, du haut de ses vingt-six ans, ne semble pas le moins du monde décidée à prendre un de peu de plomb dans le crâne, il lui faut réagir, quitte à se donner un peu en spectacle. Elle a choisit le mauvais moment pour se lancer dans ce petit jeu de provocation qu'elle affectionne visiblement tellement. Ce soir, son choix s'est porté sur le mauvais adversaire et il devine qu'elle le comprend à l'expression fugace dessinée sur son visage avant qu'elle ne rabatte à nouveau son masque de fierté. « J’vois pas de quoi tu parles, j’ai fait que rameuter du monde pour que y’ait un peu plus d’ambiance ce soir. C’est tout. » Et la voilà qui s'acharne à défendre l'indéfendable, se foutant ouvertement de lui alors que tout, absolument tout, la trahi. Clairement, elle sous-estime sa capacité à débiter autant de mensonges éhontés. « Lâche moi tu m’fais mal connard. » Il ne lâche pas sa prise, se foutant éperdument de ses insultes, s'en allant d'un rire roc, lourd de lassitude, vibrant de fatigue. Il la regarde avec condescendance de l'adulte qui doit faire face à une gamine récalcitrante, une adolescente en crise qui se confère dans des plaisirs cupides, qui rage et enrage sans but ni raison. Une gamine idiote qui l'épuise et qu'il compte bien remettre à sa place une bonne fois pour toute. « C'est vraiment tout ce que tu as ? Des insultes injustifiées ? Injustifiées car tu n'as rien contre moi, je t'ai jamais rien fais, rien qui justifie tes petits coups d'éclats à deux balles. » Il lâcha brusquement son bras, la marque de ses ongles légèrement imprimées sur sa peau, comme si tout à coup ce contact lui était devenu tout bonnement insupportable. « Tu n'es qu'une idiote, une fille totalement larguée qui s'insurge que tout le monde ne soit pas aussi bousillé, aussi à la ramasse qu'elle. Alors maintenant, lâches moi et retournes à ta petite vie pathétique. »
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Lukà est vraiment énervé, au début ouais ça te faisait sourire, mais là plus trop, surtout que bon, vous êtes devenus le centre d’intérêt de tous les étudiants présents ce soir, ça te met légèrement mal à l’aise, mais tu sais assurer pour ce genre de situation. Mais jamais tu n’aurais cru que Lukà puisse être quelqu’un qui s’énerve pour ce genre de mauvaise farce, tu n’as fait que de proposer à d’autres étudiants de venir squatter ce soir, rien d’autre. Ce n’est pas comme si tu avais balancé une rumeur sur lui, ou que tu avais cassé quelque chose, ou peut-être si, c’est son calme qui s’est brisé.

Au départ c’était une victoire pour toi, mais tu regrettes vite, surtout la façon dont il te parle, c’est vrai, il ne t’as rien fait, ou bien c’est sa façon dont il te juge, dont vos mondes sont si différents que tu as eu envie de le titiller un peu. Ou alors autre chose, qu’il t’attire d’une façon ou d’une autre, que tu es jalouse peut-être de son monde, de son style de vie, de cette richesse qu’il a. Qu’il est heureux comme il est, qu’il ne manque de rien, contrairement à toi.
Il a réussi à te cerner, ses paroles sont blessantes, « Ta gueule… Ferme là, tu sais rien de moi ni de ma vie, tu n’as pas le droit de me juger comme tu le fais si bien ! Ma vie est peut-être pathétique, mais la tienne n’est qu’une putain d’illusion… Tu ne sais pas tout ce que j’ai traversé pour avoir une vie un semblant correcte alors que toi tu as tout en claquant des doigts et quelques billets vert. » Ta gorge se noue, ton cœur se serre, non, il ne sait pas ce que ça fait d’avoir son nom de famille traîné dans la boue. Tu t’éloignes de quelques centimètres de lui, lui adressant un regard glacial, mais les larmes qui prennent le dessus « T’es vraiment qu’un pauvre type Petrov… »
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Elle avait choisi le mauvais moment pour lui prendre la tête. En temps normal, il faisait parfaitement bien abstraction de ce genre de puérilités, tâchant toujours de préférer à l'attaque l'ignorance dans l'espoir qu'elle s'essouffle, qu'elle réalise qu'elle n'avait rien à gagner à le prendre ainsi pour cible. Son rôle de grand-frère lui avait inculqué entre bien d'autres choses une certaine aptitude à la patience et il ne manquait pas de la mettre en pratique avec les gens, s'en aidant pour conserver cette espèce d'image de perfection apparente qu'il réussissait à maintenir continuellement, demeurant au quotidien quelqu'un de fort et de stable, le genre de mecs dont on se demande ce qui pourrait bien réussir à les ébranler tant ils semblent solidement campés dans le sol. Oui, d'ordinaire il arrivait à demeurer calme, même dans la tempête, quitte à prendre énormément sur lui. Il avait pour habitude de se taire, y compris quand il avait envie d'hurler, d'exposer sa rage contre tout et tout le monde. Ce contrôle était une bonne chose bien sûr, il est nécessaire d'avoir le contrôle de sa personne, mais il y avait un risque à cadenasser ainsi en soit sa colère et sa frustration. Fatalement, à un moment ou à un autre, une explosion. D'ordinaire, Lukà parvenait à se débrouiller pour que ces moments d'apogée ne surviennent qu'en privé. Il ne s'autorisait à lâcher prise et à se laisser aller à ces émotions une fois à l'abris des regards, s'assurant ainsi de délester le poids emmagasiné sur son coeur à l'abris de tous, mais pas ce soir-là. Aileen était allé trop loin et Lukà n'avait sut se retenir, s'autorisant à se laisser à sa colère. Les mots se déversèrent de sa bouche sans qu'il ne fasse aucun effort pour les retenir. Des mots durs, prononcés sur un ton cinglant. Il ne s'était pas emmagasiné d'une forme de douceur quelconque. Sa patience, sa belle patience, était arrivée à son bout. La vue de l'expression d'Aileen au fur et à mesure qu'il parlait lui assura qu'il avait sans conteste viser juste. Il l'attaquait là où ça faisait mal, en tâchant de repousser toute forme de culpabilité. Elle l'avait longuement cherché et elle l'avait trouvé. Ce n'était pas faute de l'avoir prévenue. « Ta gueule… Ferme là, tu sais rien de moi ni de ma vie, tu n’as pas le droit de me juger comme tu le fais si bien ! Ma vie est peut-être pathétique, mais la tienne n’est qu’une putain d’illusion… Tu ne sais pas tout ce que j’ai traversé pour avoir une vie un semblant correcte alors que toi tu as tout en claquant des doigts et quelques billets vert. » Il ne prit guère la peine de répondre, sa mâchoire serrée. Il ne pouvait décemment pas la contredire quand au fait qu'il avait eut une enfance ainsi qu'une adolescente vernie. Il provenait d'un milieu aisé et ce avec tous les avantages qu'une telle situation comportait, mais sa vie n'en était guère pour autant colorée de rose. Il connaissait la peine comme tout le monde via l'acharnement dont sa famille était actuellement la cible, mais il n'allait guère s'embêter à le lui expliquer. Il ne lui devait absolument aucune justification. « T’es vraiment qu’un pauvre type Petrov… » Sa voix vibrante de rage ne suffisait pas à faire oublier ses larmes. Le coeur de Lukà se serra légèrement, mais il ne répondit pas et ne tâcha pas davantage de la rattraper. Il avait de la peine car il était humain, mais pour autant, il estimait qu'elle l'avait bien cherché. N'était-ce pas ce qu'elle avait tâché de provoquer chez lui ? Une réaction ? Et bien elle l'avait eut, qu'elle l'assume désormais. Lui allait le faire. Se détournant, il lâcha un regard encore glacé aux personnes qui l'entouraient, n'ayant rien manqué de la scène.  « Le spectacle est terminé et cette soirée avec, partez maintenant » lança-t'il d'un ton fort et abrupte, ancien eliot à bout de nerfs entouré d'un attroupement essentiellement constitués de mathers. Sur ces mots, il fendit sans ménagement le petit attroupement, arrachant au passage l'une de ses bouteilles de la main d'une personne déjà bien saoule.
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Tu l’as cherché Aileen, vraiment, t’es allée trop loin ce soir, d’habitude tu sais toujours t’arrêter avant que les choses n’empirent, mais là, c’est à cause du regard qu’il avait sur toi que t’as décidé de le pousser à bout. Une erreur stupide. Jamais tu n’aurais cru qu’il puisse lui aussi être aussi blessant, tu te vois un peu en lui, parce que toi aussi t’en as déjà balancé des choses blessantes. Peut-être pas pour lui, mais ouais, quand tu étais encore en contact avec ton père tu lui en as dit des horreurs. Même à ta défunte grande sœur, avant qu’elle ne tombe malade, des choses affreuses ont été également dites, et tu n’as pas vraiment eu l’occasion de t’excuser.

Et y’a ces foutues larmes qui commencent à couler, tes potes qui ont assisté à toute la scène, les horreurs balancées des deux côtés, certains qui ricanent, probablement des potes de Lukà, des Eliot, à qui tout leur sourit. Des crétins, des personnes qui pètent plus haut que leur cul. Une gueguerre éternelle, stupide, immature. « Ouais la fête est finie… » tu murmures, et pourtant tu n’as pas la tête à partir d’ici, un peu troublée, blessée, alors que Lukà commence à virer les gens de chez lui. Tu regardes autour de toi pendant que ça se vide, remarque qu’un beau bordel a été laissé derrière les gens qui se barrent sans prendre la peine de nettoyer leurs saletés. Des gobelets renversés, des cendres de clopes et pas que, tu culpabilises un peu du coup, frottant tes yeux, pour sécher ces larmes qui ont coulé quelques secondes plus tôt.

Tu soupires, alors que Lukà est toujours occupé à virer les gens de chez lui, toi, tu veux essayer de te racheter un peu, ta manière de t’excuser quoi, donc tu te décides de chercher un sac poubelle pour nettoyer un peu tout ce bordel. Des bouteilles cassées, par terre, te voilà à genoux pour prendre les morceaux de verre, mais douée comme tu es, tu arrives à te couper « Putain ! » tu pestes contre toi-même alors que du sang commence à couler de la paume de ta main. Mais tu ne réagis même pas, des larmes de colère qui coulent de nouveau sur tes joues. « Quelle conne… » tu murmures à toi-même.
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C’est pas dans ses habitudes de se laisser ainsi aller à la colère, de même qu’il n’est pas du genre à verser dans les méchancetés et les paroles hyper crues par plaisir. Même alors qu’il était véritablement un membre de la Eliot, il n’avait jamais été très engagé dans la guerre opposant sa maison à la Mather et ce quand bien même il n’avait jamais manqué de constater qu’un monde s’étirait entre ces principes et ceux défendus par la confrérie des fêtards d’Harvard. Malgré cela, malgré ce manque de compréhensions, il n’avait jamais été de ceux qui s’enflamment, qui jugent. Il avait son point de vue, mais l’art et la matière de le partager sans faire trop de dégâts sur son passage. Enfin, ça, c’était en général, quand il n’était pas totalement excédé comme cela avait été le cas ce soir. En dépit de ce la culpabilité qu’il avait ressenti à voir Aileen craquer, des larmes salées se mettant à rouler sur ses joues, malgré cela il continuait à lui en vouloir. Il lui en voulait de l’avoir tant et si bien cherché et d’avoir réussi à le mettre dans un tel état de colère. Elle l’avait poussé à réagir ainsi, d’une façon dont il était peu fier quand bien même il était suffisamment grand pour l’assumer. Le mal était fait de toute façon et il voulait juste retrouver le calme de son appartement, appartement qui semblait désormais avoir abrité une véritable tempête. Cela ne l’ennuyait pas tant que ça de ranger, il s’en remettrait, mais il ne se sentait pas l’envie de gérer encore longtemps cette after ayant viré au fiasco. Par chance, les gens ne luttèrent pas trop alors qu’il les poussait vers la sortie, le tout en s’efforçant de retrouver un soupçon de patient. Il se sentait à bout, exaspéré et l’alcool n’aidait pas des masses. Ca aurait pourtant pu être une bonne soirée.

Une fois l’appartement vidé à l’exception de quelques uns de ses potes qui étaient restés pour l’aider à ranger par solidarité, Lukà s’efforça de remettre son chez lui en ordre, rassemblant les bouteilles et les verres et tâchant de ramasser ce qui traînait par terre. Du coin de l’œil, il avait remarqué qu’Aileen (dont il aurait pourtant cru qu’elle se tirerait sans demander son reste après les propos qu’il lui avait balancé devant un auditoire aussi bourré que curieux) était toujours là, ce qu’il apprécia quand bien même il n’alla guère à son rencontre, n’ayant pas encore décoléré. De plus, au delà de ça, elle n’avait sans doute pas davantage envie de lui adresser la parole. A la place, Lukà continua à ranger verre et bouteille, un copain lui prêtant main forte. Alors qu'il entassait les verres dans le lave-vaiselle, son ami lui adressa la parole en désignant quelqu'un d'un geste vague de la main. « C'est la faute de cette fille alors ? Ces gens respectent vraiment rien » il avait parlé suffisamment fort pour qu'elle l'entende et Lukà pris le parti de ne pas le répondre. Il n'avait pas un mauvais fond en dépit de l'impression qu'il venait de donner aux gens et ne comptait pas en rajouter, sachant qu'Aileen se sentait suffisamment piteuse comme cela. Ne prenant guère davantage part à la conversation, il continua de ranger et ne s'interrompit que lorsque la voix d'Aileen lui parvint. « Putain ! » Il la chercha du regard et la trouva accroupie sur le sol, la paume de sa main en sang. Lukà grimaça à cette vision et plaça un verre dans le lave-vaisselle avant de faire une pause pour aller lui prêter main forte. Il n'allait pas la laisser comme ça en dépit de ce qui s'était passé et ce pas seulement car il ne manquait plus que le beau sol de son appart soit maculé de gouttes de sang. « Quelle conne… » Prenant sur lui, Lukà alla la rejoindre et se baissa légèrement à son côté avant de s'adresser à elle. « Laisses ça et viens, je vais te faire un bandage » lança-t'il d'une voix plus douce, plus posée avant de commencer d'ores et déjà à prendre le chemin de sa salle de bain.
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