Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCome Up To Meet You ~Peter & Moana ~ - Page 2
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Come Up To Meet You ~Peter & Moana ~

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❝Come Up To Meet You❞
Peter  & Moana
Peter eut un petit rire en écoutant Moana lui parler de nourrices. Il n'en connaissait pas vraiment. Ses amis, ses contacts étaient soit célibataires et ils n'ont point d'enfant ou tout simplement, ils ne s'en occupaient pas du tout, voir ils étaient illégitime. Il ne voulait pas devenir ce genre de père. En les regardant, il se demandait même comment ils faisaient pour snober leurs enfants qui devaient souffrir de leurs absences et n'en ressentaient aucunement de la culpabilité. Peter hésitait mais il se savait incapable de vivre une vie remplie d'excès et de folie, tandis que Moana vivait seule avec la conséquence de leurs jours. Il ne pouvait vivre, se prenant des femmes, des hommes, vivant sans aucune attache, aucune responsabilité tandis que son enfant, sa chair, son sang vivait avec son absence. Si c'était un petit garçon, il fallait qui lui montre comment devenir un homme. Peter en ressentirait sans doute de la culpabilité. Cependant, il comprenait ses personnes, peut-être au final, ils protégeaient ces enfants d'une vie remplie de mauvaises langues, de jalousies et de vices. Ou, tout simplement ces hommes n'en avaient rien à faire de leurs enfants.

- Euh, mes contacts sont soit célibataires ou soit ils en ont rien à foutre de leurs enfants, c'est triste pour eux, Déclara-t-il.

Peter la regardait. Certes on ne naissait pas parents. Certes lorsqu'on finissait par avoir un enfant, on pensait différemment. Comment pouvait-on donner de l'amour à un bébé alors qu'on ne savait pas ce qu'était ? Comment pouvait-on ne pas le frapper à la moindre bêtise alors qu'on avait vécu dans la violence extrême ? Comment pouvait-on tout simplement lui sourire alors que toute ta vie, on t'avait rejeté ? Comment ? Peter cherchait à savoir tout cela. Il avait une menace plus sérieuse à surveiller mais ses questions le tourmentaient énormément. Il ne pensait qu'à ça.

- Moana, je sais qu'on ne naît pas parent, qu'on le devient. Mais je ne serais pas un bon père. Comment peut-on aimer un enfant ? Lorsqu'on ne sait pas ce qu'est l'amour. Comment lui sourire ? Alors qu'on a toujours connu le rejet et un visage froid de ses parents. Comment ne pas le frapper à la moindre bêtise ? Lorsqu'on a connu qu'un père qui te bat sans aucun remord. Je suis une personne qui vit à mille à l'heure, qui ne pense pas aux conséquences, qui parle haut et fort, qui clame haut et fort son irresponsabilité et là, je vais avoir un bébé. Imagine le bébé dans mon milieu, as-tu déjà vu un metteur en scène connu sortir avec son enfant ? Imagine un enfant dans les soirées où je vais, il n'a pas sa place dans mon monde mais pourtant, lorsque je me dis combien ses enfants de riches doivent être malheureux, presque autant que je l'ai été, je n'ai pas le coeur à le laisser derrière moi, s'enquit-il en baissant les yeux.

Sa vie n'était pas faite pour un enfant , il baisait, vivait de la drogue, de l'alcool. Ce n'était pas que des insomnies. Il fallait que Moana comprenne son univers, son monde. Il fronçait les sourcils avant d'avoir un petit sourire.

- Voyons Moana, tu me connais, je ne fais pas si je ne veux pas. Qu'importe si c'est un devoir, si je ne voulais pas le faire, je ne le ferais pas, murmura-t-il. Le monde n'est pas utopique, nous n'avons qu'un seul et il n'est pas parfait, il faut faire avec, ajouta-t-il avec une voix remplie d'une sagesse oubliée.

Peter eut un petit sourire tandis que sa main calleuse caressait son bras frêle d'un air paresseux comme si on caressait un chat. Moana devait comprendre ce qu'il avait à dire. Un bébé n'était pas une chose simple.




© Pando
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Moana ne put s’empêcher de regarder profondément Peter alors que ce dernier se lançait dans un long monologue. Pas la peine de sortir d’une grande école pour comprendre qu’il avait dû connaître des parents désastreux, froids, violents. Du moins la sicilienne entendait cela ainsi et ne pensait pas se tromper. Elle attendit qu’il termine pour s’exprimer, ayant pensé à son tour à ce qu’elle pourrait dire, aux arguments qu’elle pourrait avancer. Si Peter partait battu d’avance, pour sûr, ils ne risquaient pas d’y arriver. « Comment aimer un enfant ? Honnêtement, je ne sais pas. Si tu es si persuadé que tu vas reproduire un tel schéma de désespoir, de violence… je ne vois pas très bien ce que je peux répondre. Mais oui, il y a des metteurs en scène qui ont des enfants, et pas qu’un ! Ton exemple n’est pas forcément bon… tu as juste peur d’être un mauvais père et je le comprends tout à fait, mais tu oublies que dans l’affaire, tu n’es pas tout à fait seul. Je suis là, aussi… si notre enfant fait des bêtises, les punitions c’est à deux qu’on doit les prendre. Si on doit le féliciter, c’est à deux également. A t’entendre, on croirait toujours que tu vas être tout seul, abandonné, que je ne compte pas… c’est pas banal notre histoire okay mais personnellement mes parents sont mafieux et tu vois je ne suis pas violente pour autant. Rien ne dit que tu seras comme… tes parents… » Une façon délicate de lui faire comprendre qu’il pouvait aussi décider d’agir autrement. De prendre cet enfant comme une chance, un nouveau départ, un non un boulet à traîner à la cheville, qui allait forcément le détester parce que c’était la seule solution. « Peut-être que tu ne fais pas ce que tu veux pas, mais comprends aussi que j’ai besoin de savoir si on forme une sorte de couple parental ou si pour tout ce qui concernera le bébé à la naissance… je serai la seule à m’en occuper. »

@Peter A. Wilson
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❝Come Up To Meet You❞
Peter  & Moana
Peter la regardait et eut un soupire. Il ne voulait pas être un mauvais père. Il ne voulait pas être violent, il ne voulait pas être comme son père qui l'avait battu, humilié et poussé à lui faire des choses qu'il ne voulait pas faire. Son père l'avait poussé à bout pour ses études. A 7 ans, il savait déjà faire des équations difficiles tant son père le poussait à l'extrême. Il ne voulait pas être ainsi, comme il n'avait jamais voulu être son père. Parfois, ce n'était pas aussi facile. Les douleurs du passé étaient parfois trop ancrées dans les personnes que c'était impossible qu'il ne reproduise pas les mêmes erreurs que leurs parents. Peter ne savait pas de quoi était fait l'avenir et c'était ce qui le faisait peur. L'avenir était quelque chose qui échappait à son contrôle. Peter était un maniaque du contrôle et de la sécurité, si quelque chose lui échappait, il ne se sentait pas en sécurité. Il arquait un sourcil, elle n'avait pas vraiment répondu à ses questions. Les metteurs en scène en avaient, mais sortaient-ils si souvent que cela avec eux. Peter n'avait jamais joué enfant, comment allait-il faire ?

- Moana, je ne veux pas reproduire les mêmes erreurs de mes parents. Je ne veux pas le frapper cet enfant mais j'ai..j'ai eu des problèmes avec l'alcool et la violence quand j'étais jeune et même si ça va beaucoup mieux, je ne sais pas ce que l'avenir est fait. C'est ce qui me fait peur, en réalité. J'ai déjà vu des cas comme les miens et ils s'en sont mal sortis, certes, je sais, je ne suis pas eux et j'ai une chance de ne pas redevenir violent mais il y a un risque. J'ai peur pour lui, pour toi, pour nous trois. Que sait-on de ce qui va se passer ? J'ai envie d'être père mais j'ai peur de ne pas être à la hauteur, vois-tu ? Certes, on sera deux dans ce cas mais toi t'es une maman, tu ressens déjà de l'affection pour le bébé , non ? Alors que moi, je ne ressens pas vraiment quelque chose pour lui, sans vouloir te vexer, déclara-t-il.

Il s'ouvrait pour la première fois, sur ses craintes. Il savait surtout que la vie était une belle pute mal-baisée, que tu devais la baiser avant qu'elle te baise. Il savait que le passé était quelque chose qu'on traînait toujours derrière soit, qu'importe ce qu'on faisait pour l'oublier.

- Je croyais qu'on devait vivre cette grossesse au jour le jour selon toi, souffla Peter avec incompréhension.

Peter la regardait dans les yeux. Moana était en soit quelqu'un a qui il se confiait facilement, c'était étrange mais cela lui faisait du bien.




© Pando
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