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Come Up To Meet You ~Peter & Moana ~

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❝Come Up To Meet You❞
Peter  & Moana
La nuit était tombée sur la ville et l'université. Peter avait décidé d'y aller. C'était risqué mais il n'était plus à ça de près. Il venait de mettre une élève enceinte. Une femme de 20 ans sa cadette. Il avait déjà 20 ans, était déjà à l'université, une libido, lorsqu'elle était née. Tout cette histoire, c'était quelque chose de fou. Il avait réfléchi, un tas de questions restaient sans réponses. Certaines semblaient cependant avoir été répondues par son esprit. Il avait regardé pendant des heures l'échographie. Le petit haricot flottant dans le noir de la photographie. Il avait encore dû mal à se dire que c'était son bébé, mais après quelque verres d'alcool, son coeur eut une révélation. Peter n'était pas fait pour être un père, cela a toujours sonné comme une évidence au monde entier. Il ne serait pas un bon père, une autre évidence qui sonnait pour lui. Cependant, Moana comptait en quelque sorte sur lui. Ils étaient deux à avoir fait la bêtise. Deux, lorsqu'ils avaient conçu le bébé, c'était injuste qu'elle paye les frais de cette liaison toute seule. Elle ne devait pas être seule dans cette situation et même si Peter était un homme immature, irresponsable mais il savait d'être juste et honnête lorsqu'il fallait être. Marchant sur la pelouse, menant à la maison de la fratrie de Moana. Il avait fait sa petite enquête auprès des élèves de Harvard. Contournant la maison, il vit de la lumière à la fenêtre qui devait être celle de Moana d'après certains élèves. Vêtu d'une veste en cuir noir très coûteuse, un pull en lin blanc et un jean bleu délavé. Comme l'adolescent qu'il fut, Peter se souvenait comment monter sur la charpente de la maison, de cette maison. Il l'avait fait des milliers de fois quand il était à la fac et qu'il allait voir des filles. Il monta doucement grâce à l'arbre à côté. Sur le toit, malgré son âge quelque peu avancé même s'il faisait plus jeune, il ressentait parfois ses 45 ans. Heureusement, qu'il avait réussi sans trop de difficultés. Il la vit, devant le miroir, assise, une mine pensive au visage. Elle était très belle, elle était intelligente et drôle d'après ses souvenirs. Elle incarnait la douceur de vivre, alors que lui, c'était l'extravagance, une vie remplie de luxure. Comment allaient-ils pouvoir conjuguer les deux vies, pendant la grossesse ? Peter se le demandait. Il venait à toquer à la fenêtre, attendant qu'elle lui ouvre. Elle vint à sursauter avant de se retourner, elle vint à lui ouvrir. Peter vint à se glisser à l'intérieur. Il faisait plus chaud.

- Ca n'a pas changé depuis des années ! S'exclama-t-il avec un sourire en coin.

La situation n'était pas à rire. Peter ne savait pas par où commencer, ne savait pas quoi dire maintenant qu'il était en face de lui.




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Moana s’apprêtait pour une fois à se coucher pas trop tard, commençant une nouvelle semaine de stage en hôpital le lendemain. Ce n’était pas franchement le moment de surestimer ses forces, étant donné qu’elle était bien secouée par les nausées matinales dernièrement. Autant dire que c’est avec application qu’elle se mit à brosser ses cheveux devant le miroir, avec application, bien loin de s’imaginer que non loin de là, à l’extérieur, Peter jouait à Tarzan sur sa liane… ou tout du moins cherchait-il à escalader le mur conduisant à sa chambre à elle, chez les Cabots. En entendant toquer à sa fenêtre, la jolie sicilienne eut bien entendu un sursaut colossal, ne s’étant aucunement attendue à avoir de la visite à cette heure, et encore moins en passant par sa fenêtre. Bien entendu, elle vint lui ouvrir sans attendre, s’imaginant combien il devait se cailler les miches à être dehors à cette heure-ci. Face à son commentaire, elle se contenta de s’écarter, referma la fenêtre derrière lui avant de se retourner vers lui et d’éclater de rire. « On m’avait jamais fait ce coup là, t’es très fort ! » reprit-elle, amusée et surprise en même temps. Moana n’avait aucune raison de l’enguirlander en lui disant qu’il était fou, qu’il aurait pu se rompre le cou… jouer les moralisatrices n’avait jamais été son fort, ce n’était pas aujourd’hui que cela risquait de commencer. « T’as du te les geler non ? » fit-elle, toujours amusée, essayant de détendre l’atmosphère alors qu’elle l’imaginait tendu comme la corde d’un arc. « Par contre je sais pas du tout comment t’as su que j’étais Cabot et mieux encore, où étais ma chambre ! T’avais pas envie de m’appeler pour me le demander, j’imagine… la surprise aurait été moins fun ! » s’amusa-t-elle avant de l’inciter à s’installer sur l’un des fauteuils de sa chambre. « Tu vas comment toi ? Je suppose que t’es venu pour me parler et je t’ai pas trop laissé en placer une parce que j’ai la trouille de ce que tu vas me dire… »

@Peter A. Wilson
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❝Come Up To Meet You❞
Peter  & Moana
Peter avait eu quelque peu froid mais il avait été habitué à faire cela dans sa jeunesse. Cela faisait longtemps qu'il avait escaladé un mur, de se cacher pour aller voir une fille. La dernière fois, cela remontait à la fac. La fac, c'était il y a longtemps, très longtemps chez lui. Après cela, il montrait clairement sa décadence, et sa débauche au monde entier. Moana avait eu un rire. Peter arquait un sourcil étonné. Généralement les filles enguirlandaient leurs copains avant de leur sauter dessus et de rouler sur le lit pour faire une partie de " cache-cache".  Pour l'heure, ce n'était plus du cache-cache. Ils devaient parler, ils devaient discuter de leur situation mais il n'arrivait pas à commencer sur quelque chose. Depuis l'annonce, Peter s'était calmé. Généralement, il ramenait une femme ou deux par nuit, mais là, aucune. C'était le désert. La grossesse avait réussi à refroidir sa libido. Il était maintenant seul, la nuit et il détestait ça. Il détestait d'être seul. Peut-être que ce bébé changerait tout. Non, le bébé était plus à Moana qu'à lui. Il était certes le géniteur, le bébé héritera de ses gênes mais est-ce qu'il sera le père du bébé ? Est-ce que dans quelque années quand elle trouvera un mari, il sera toujours le père du bébé à ses yeux ? Est-ce que quand elle aura un compagnon, Moana n'essayerait pas de le mettre à l'écart ? Tous un tas de questions sur l'avenir, Peter était toujours perdu. Pour l'heure, Moana avait besoin de lui. Le petit haricot aussi. Il eut un petit rire nerveux.

- Jamais ? Quand j'étais à la fac, à Harvard en tant qu'élève, je montais les maisons pour voir les filles, cela se faisait beaucoup. Non, je ne me suis pas gelé les miches, je suis habitué, déclara-t-il avec un petit sourire malicieux. Pour ce qui est de te trouver, j'ai mené ma petite enquête, n'oublies pas que je suis professeur dans cette université, expliqua-t-il d'un air banal.

Peter hochait la tête, et s'apprêtait à la faire arrêter de parler. Il posait une de ses grandes mains calleuses sur le bras de la jeune fille tout en douceur. Il ne voulait pas s'asseoir. S'asseoir, c'était s'attarder. Peter voulait commencer avant de changer d'avis.

- Je vais bien, je suis encore un peu perdu. J'essaye de comprendre encore. Le Karma m'aime pas c'est ça ? Bref, je suis venu pour te parler du petit haricot, du ...bébé, déclara-t-il.

Peter avait parlé d'un ton doux, bas, presque rauque. C'était sensuel mais à la fois si sincère. Peter la regardait dans les yeux. Il était sur un terrain glissant mais il devait l'aider.









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Moana avait rit, pour la simple et bonne raison qu’elle n’agissait jamais comme le commun des mortels. Et puis autant être honnête, Peter et elle ne formaient pas un couple, de quel droit aurait-elle pu lui faire la morale ? Non, le cœur n’y était pas alors que dans le fond, la jolie sicilienne était contente de le voir. Contente aussi de voir qu’il avait escaladé le bâtiment sur le côté pour atteindre sa fenêtre, sûrement histoire de ne pas être vu par les vigiles de nuit ou tout autre élève curieux comme un bon stalkeur qui se respecte, mais tout de même. Le simple fait qu’il soit là lui faisait plaisir, étrangement. La situation n’était pas idéale, ils se retrouvaient dans une belle merde et pourtant elle arrivait encore à être contente de le voir… « Bah faut croire qu’on me jette jamais de p’tits cailloux à ma vitre et qu’on me chante pas la sérénade ! » rit-elle encore un peu, pour le plaisir. « Plus sérieusement, c’est rarissime qu’un homme vienne ici. En tout cas chez moi, j’sais pas pour les autres ! Mais justement ça m’étonne que tu aies enquêté. C’est… mignon. » Moana allait s’asseoir, réflexe naturel pour commencer une conversation dans de bonnes conditions mais Peter l’arrêta nette l’une de ses mains sur son bras frêle et nu. En même temps, elle n’était qu’en nuisette. « Tu ne veux même pas poser ton cul deux minutes sur un fauteuil ? » Ce n’était pas forcément une question, ou alors rhétorique puisqu’elle connaissait d’ors et déjà la réponse. Il avait fait tout ce chemin pour bavasser cinq minutes et sûrement se tirer après par où il était venu, histoire de ne pas être vu. Le secret, toujours le secret. « J’ai jamais cru au Karman, j’suis trop scientifique sans doute… je vois pas ça comme quelque chose de négatif perso. Mais plutôt comme un… nouveau départ. » Il n’existait ni reproche ni autre chose que de la douceur dans le ton et le regard de Moana. Elle le regardait sans fuir. « C’est mignon le haricot, j’achète… je peux savoir ce que tu voulais dire à propos du p’tit haricot alors ? » osa-t-elle demander en posant sa main contre la sienne

@Peter A. Wilson
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❝Come Up To Meet You❞
Peter  & Moana
Moana eut un rire cristallin. Il était rare qu'il fasse rire une fille en faisant ce qu'il avait toujours fait. L'écart, la différence de génération se firent sentir. Autrefois, les coureurs de jupons, à son époque, quand ils étaient à la fac, pour ne pas se faire prendre, il venait à faire le mur et à grimper sur les maisons pour toquer à la fenêtre des filles. Dans les années 80-90, la plupart était de l'amour mais chez les Mathers, c'était plus pour le sexe qu'autre chose. Enfin surtout pour Peter. Depuis que son premier amour l'a lâché comme une merde, il n'avait plus voulu ouvrir son coeur. Les seules personnes avec qui il avait voulu ouvrir son coeur, l'avaient soit rejeté, soit humilié. Sa mère l'avait rejeté, l'humilier, son père l'avait rejeté et violenté tandis que son premier amour l'avait utilisé avant de le rejeter. Elle était partie avec un autre. Il l'avait haï, pour elle, il aurait été prêt à tout. Il avait attendu de le faire alors qu'en général, il n'attendait pas. Il voulait, il prenait. Cela avait été aussi simple et après cet épisode douloureux dans sa vie, il avait continué son petit train de vie d'avant. Il voulait, il prenait, se fichant des conséquences. Maintenant, la conséquence était là, et grandissait dans le ventre d'une jeune de 25 ans. Il avait voulu, il avait pris et maintenant, il s'était fiché des conséquence et maintenant il était dans la merde. Il n'en voulait pas à Moana. Elle était aussi dans la merde avec lui. Le bébé ressemblait déjà bien à lui, un vrai petit emmerdeur.

- On était pas au moyen-âge, merci de me traiter plus vieux que je le sois déjà. Non, moi, je les rejoignais pour faire des parties de cache-cache dans le lit, si tu vois ce que je veux dire, c'était rare de croiser de vrais amoureux quand j'étais adolescent, déclara-t-il avec un petit sourire enjoué. Je l'ai fait parce que je devais te parler, ajouta Peter.

Il vint à s'asseoir, ses yeux bruns venaient se plonger dans les siens, avant de se poser sur plus bas, sur son ventre encore plat. En apparence, Peter n'aurait jamais douté qu'elle était enceinte, qu'il y avait un bébé. Peter prit une grande inspiration, il devait le dire avant qu'il part la queue entre les jambes.

- Moana, je ne sais pas encore ce que je vais faire à propos du bébé une fois qu'il soit sorti: si je vais être présent, le rendre légitime ou quoi , je ne veux pas me faire passer pour un enfoiré de première non plus. Cependant, le temps que tu sois enceinte, je vais t'aider, demandes-moi ce que tu veux, je te le donnerais, argent, vêtement pour toi ou le bébé, payer le gynécologue, le meilleur qui soit. Pour ce qui est du bébé, lorsqu'il sera né, je réfléchis encore, il y a tant de choses à voir. Ma carrière en tant que professeur, les journalistes, et je dois te protéger des polémiques ainsi que du bébé, et me protéger ici, s'enquit-il d'une traite, il prit une grande pause. Si on apprend que j'ai mis enceinte une fille qui a l'âge d'être ma fille, une de mes élèves, si cela s'apprend, on est tous les deux cuits, mais je n'ai pas envie que ce petit haricot me haïsse plus tard parce que je n'aurais jamais été là, ajouta Peter d'un ton plus bas.


Il avait peur qu'on les entende, car il savait que cela résonnait beaucoup dans les maisons, il en avait l'expérience. Peter avait parlé en regardant le ventre plat de la jeune femme, jamais dans les yeux mais tout cela rendait son monologue plus intense.






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« Mais t’es pas vieux arrête tes conneries ! » leva-t-elle les yeux au ciel, n’aimant toujours pas qu’il se traite de vieux. Durant les quelques jours qu’ils avaient passé ensemble, Moana n’avait eu de cesse de lui dire que justement, les mecs de son âge étaient d’une nullité grasse et d’aucun intérêt, alors que lui avait l’expérience, des anecdotes plein la tête, une façon de croquer la vie que la jolie sicilienne lui enviait presque. Elle adorait son état d’esprit bien que son existence soit surtout faite d’excès. Qu’importe, on n’a qu’une vie et à aucun moment le futur médecin n’avait parlé. Seulement la jeune femme. Ce soir, alors que Peter s’asseyait pour se lancer dans un long monologue, la brunette s’interdit de l’interrompre, s’asseyant simplement en face de lui pour mieux l’écouter. Elle sentait combien il avait besoin de vider son sac et pour le coup, elle refusa même de le toucher pour qu’il n’interprète pas mal son geste. Ce n’est qu’à la fin, alors qu’il en venait presque à murmurer ses propos, qu’elle se redressa pour aller s’asseoir sur ses genoux, déposant au passage un frêle baiser sur ses lèvres. « J’suis touchée que tu veuilles nous protéger, petit haricot et moi… j’ai envie de te dire ça : on peut prendre un jour après l’autre, d’accord ? Je sais, ça va pas être évident, y’a des tonnes de trucs qui vont nous tomber dessus si ça s’apprend mais pour le moment on est les seuls à le savoir. Je ne dirai à personne que tu es le papa. Je t’avoue que je n’ai pas besoin d’argent ni que tu me promettes de le reconnaître… je t’ai déjà dit que je ne comptais pas te mettre la pression là-dessus et je tiendrai parole. C’est stupide, j’voudrais que tu viennes avec moi aux échos, qu’on partage les étapes de la grossesse. Mais j’sais que ça sera pas possible, pas sans se griller je suppose… » Moana s’était lancée dans son propre monologue, de façon extrêmement discrète, d’une voix suffisamment basse pour que Peter soit le seul à profiter de ses dires. Inutile de le crier sur tous les toits… « P’tit haricot te détestera pas. J’ferai tout pour qu’au contraire il t’aime. Puis si on peut pas aller aux rendez-vous ensemble, déjà pour commencer, je peux toujours venir te faire un débrief ? Histoire d’y aller… p’tit à p’tit… qu’est-ce que t’en penses ? » Les journalistes, les risques n’effrayaient pas Moana. La preuve… elle était toujours sur ses genoux, souriante, lumineuse, à trouver des solutions.

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Peter  & Moana
Moana était une magnifique en cette belle soirée. Sa nuisette. Elle avait l'air d'être une petite fille frêle. Une petite fille qui avait la vie devant elle. Malgré son apparente jeunesse, Peter avait eu sa vie à la fac, sa jeunesse remplie de débauche. Il n'était pas vieux. Pas du tout vieux mais en comparaison, il avait vécu des choses, plus de choses qu'elle. Il s'était assis, il avait parlé sans prendre une pause, il avait parlé d'une traite afin d'éviter de se contredire, de changer d'avis. Moana l'avait écouté patiemment sans l'interrompre. Il la regardait, ses yeux d'un bleu étincelant, lui rappelant ceux de son premier amour mais il y avait une autre lueur. Son premier amour était un chaton, tout était de la douceur, tandis que Moana était plus sauvage, plus dure bien que gentille, elle ressemblait d'avantage à une lionne.

- Je suis plus que toi, et ça se voit, Moana, répondit-il.

Elle vint s'asseoir sur ses genoux, déposant un léger baiser sur ses lèvres auquel Peter y répondit doucement avant de se détacher. Pour la première fois de sa vie, Peter l'écoutait patiemment, sans omettre un son. Le petit haricot le haïrait même si elle ferait tout. Comment expliquer à un enfant que son père ne pouvait pas l'aimer, passer du temps avec lui, le rendre légitime? Si sa mère donnait que des compliments de lui alors que le petit n'aurait jamais la preuve de ce qu'il dirait, il finirait par le haïr. Papa était gentil avec maman, mais il s'est barré quand il a su que j'existais, c'était sans doute ce que le petit finirait par penser, qu'importe ce que Moana dirait. Toute sa vie, Peter n'avait jamais rien assumé, mais à ce moment, il réfléchissait pour la première fois d'assumer quelque chose.

-Je tiens à t'en donner, Moana, je ne sais pas comment assumer et donner de l'argent est pour moi la seule chose que je peux faire, déclara-t-il. Oh, si te plaît, Moana , tu pourrais un millier de fois me complimenter face au petit, la chose sera là, si je ne le rends pas légitime, il verra surtout mon absence, Moana, il finirait par me haïr, ajouta Peter d'un ton doux.

Il vint mettre sa tête dans son cou, enlaçant la jeune femme, posant une main sur son genoux frêle, sa tête dans son cou, il respirait la douce odeur de la jeune femme. Cela avait le tendance de le calmer.

- Soit, j'essayerais d'être là pour ta grossesse, déclara-t-il. Pour tes échographies, si tu y tiens, murmura-t-il.

Il vint embrasser tes cheveux, Peter n'était plus trop nerveux, il était tranquille avec elle. Ils étaient sur la même longueur d'onde malgré que ce genre de situation aurait pu les pousser à se forvoyer.




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Clairement, Peter était plus vieux que Moana, pas besoin d’un doctorat en Physique Quantique pour s’en apercevoir. Mais la réponse de ce dernier la fit rire doucement. Tout en discrétion, bien entendu. La demoiselle craignait que leur entrevue ne soit gâchée par une tierce personne, qui n’aurait rien à y voir justement. Certes, ils n’étaient pas un couple et la jolie sicilienne n’avait aucun doute sur le fait qu’ils ne le seraient probablement jamais, mais tout de même… le fait d’avoir un enfant de Peter, avec Peter changeait considérablement la donne. Difficile de voir leur relationnel de la même façon qu’avant. Le seul souci, c’est qu’elle n’avait aucune idée de sa pensée à ce sujet. Et pas folle, elle s’interdisait à lui demander des précisions là-dessus. « Okay, je rends les armes. Va pour le fait que tu payes mes frais médicaux, ça te convient ? » tenta-t-elle. Apparemment, plus elle cherchait des solutions, plus l’homme à côté d’elle se bornait à penser que le bébé le haïrait quoi qu’il advienne. Reconnaître un enfant sur un bout de papier n’était pas la finalité de la chose, à vrai dire… il devait y avoir quelque chose d’autre, de plus profond. « Clairement si tu comptes être totalement absent de sa vie, rien faire avec lui, ne jamais t’y intéresser c’est pas la peine que j’me casse la tête, il te haïra c’est net. Mais c’est vraiment c’que tu veux ? Attends Peter, j’veux pas dire, c’était pas prévu mais c’est pas comme si on t’amputait d’un membre, pas vrai ? Tu vas vraiment juste payer les frais et t’en laver les mains après ? » Moana n’était ni nerveuse, ni colérique, ni moralisante. Elle voulait savoir ce qu’il comptait faire. S’il ne voulait pas faire partie de sa vie, même en secret, elle aurait clairement du mal à saisir la raison. Pourquoi ? Parce que ce n’était pas la peine dans ce cas de payer les frais, elle pouvait très bien se démerder seule dès maintenant… ceci étant, elle le berça doucement contre elle, tentant de calmer les battements effrénés de son cœur actuellement. « J’ai la trouille. J’ai pas envie que tu fasses tout ça en te sentant obligé. Et d’un côté être encore solo… j’ai beau avoir l’habitude… »

@Peter A. Wilson
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Peter  & Moana
Peter avait toujours pensé que la jeunesse était dans l'esprit. Que tout partait de là. Alors il s'était dit que rester jeune d'esprit, lui permettait de rester jeune physiquement. Peter faisait plus jeune que son âge mais parfois après une grosse cuite, il ressentait les effets de son âge. Oui, Peter prenait soin de lui, faisait rire la galerie par ses frasques. Au point que tout le monde s'était mis à le surnommer Peter Pan. Etrangement, il n'avait jamais aimé ce dessin animé, ce personnage. Oui, Peter Pan était pour lui, une personne qu'il ne saura jamais. Il ne l'était toujours pas. Son apparence en publique, ses frasques donnaient l'impression du contraire, mais non, il ne l'était pas. Il avait trop de dommages dans son esprit pour être pleinement un enfant. Il ne le saurait jamais mais il aimait s'en donner l'impression. Au moins temporairement. Le temps d'un soir, avec de l'alcool, il redevenait un enfant qu'il n'avait jamais pu être.

- Que les frais médicaux ? Pas même des vêtements ? Des jouets ? Des nourrices ? Demanda-t-il avec un petit sourire.

Il se faisait une maigre consolation quant à cela. Il voulait être présent pour le bébé mais avec un tel père qu'il avait eu. Le fait qu'il n'avait jamais rien assumé de sa vie et que d'un seul coup, tout lui tombait dessus. Assumer quelque chose était une preuve de responsabilité. Peter était irresponsable. Il avait tellement de questions qu'il se posait. Beaucoup. Si l'université finissait par apprendre, que cela a un effet de boule de neige et qu'il fit par terminer quelque part. Peter la regardait.

- Ne comprends-tu pas, la teneur de cette grossesse ? Je ne sais pas, je ne sais rien. Je suis perdu, complètement perdu. Je me pose un tas de questions et je veux pour le moment, t'aider au mieux l'arrivée du bébé, mais ensuite, je ne sais pas. Moana, déclara-t-il avant de soupirer au prénom. Je ne serais pas un bon père, regarde moi, regardes ma vie, je ne serais pas un bon père, ajouta-t-il.

Il était clair que Peter ne le serait pas. Il vivait à mille à l'heure. Dans l'excès de tout. Il se laissait bercer tout en caressant le bras frêle et le genoux de la jeune femme. Il ne voulait pas lui mentir, c'était ce qui le travaillait le plus. Sera-t-il un bon père ?

-Je ne veux pas te laisser seule, Moana, du moins, pendant ta grossesse et je le fais parce que je dois le faire, c'est mon devoir n'est-ce pas ? Demanda-t-il.

Il voulait être sûr que ce qu'il faisait n'était pas mal, pas du tout même. Il en avait marre d'être seule mais Moana était jeune, elle devait faire sa vie, avoir un copain de son âge, c'était mieux mais le destin avait décidé que Moana sera maman d'un petit né d'un homme qui était 20 ans plus vieux. Pauvre Moana, elle aurait pu avoir une meilleure vie.






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Moana esquissa subitement un petit sourire. « Pour tout ça aussi… en plus tu connais plus de monde que moi, du coup tu pourras sûrement me conseiller des gens qui connaissent de bonnes nourrices ! » Histoire de ne pas le mouiller, encore une fois. Mais à force de penser surtout à la réputation de Peter, à sa carrière et à tout le reste, la jolie sicilienne se rendait bien compte que ce bébé, une fois né, n’aurait sûrement qu’elle. Oh bien sûr, la demoiselle n’était jamais seule. Ses amis l’aideraient, ses frères également, et ses parents prendraient certainement le relai une fois que la nouvelle serait digérée. Mais le vrai papa ne serait pas là, présent, à former ne serait-ce qu’un couple parental avec elle… et cette idée la rendait malade d’avance. Pour le moment, l’étudiante en médecine encaissait, seule, mais combien de temps tiendrait-elle avant de craquer ? Nul ne pouvait le savoir. « On ne naît pas parent Peter. On le devient, sur le tas, en faisant des conneries, et réparant et en recommençant. Tu crois que mes parents sont parfaits ? Loin de là ! Je suppose que les tiens ne l’étaient pas non plus mais on n’est pas comme eux… nous avons notre propre personnalité ! C’est plus facile à dire qu’à faire je sais mais être parent c’est un apprentissage comme un autre. Faut surtout le vouloir en fait. Tu crois que j’ai pas une trouille monstre ? Que j’me dis pas que je vais être la pire mère de la création ? Insomniaque, qui s’nourrit quand elle a le temps soit pas souvent, toujours le pif dans mes études ou à faire la fête… faut pas croire que je suis mieux que toi Peter » expliqua-t-elle sans bouger de la position dans laquelle ils étaient, embrassant doucement son front. La lionne laissait un brin de côté sa sauvagerie pour montrer de la fragilité… qu’on lui méconnaissait. « Dans un monde utopique j’aurais préféré que tu le fasses parce que tu le veux et pas par devoir mais bon… je savais que tu ne voudrais pas vraiment de ce bébé, c’était pas prévu. J’te jette pas la pierre. Après la naissance, je me débrouillerai t’inquiètes. »

@Peter A. Wilson
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