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Alekseï (+) Boulot, boulot, boulot.

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Je n'étais pas habitué à voir ce genre de conversation et de lien même tout nouveau avec aucun chirurgien ici puisque j'étais tout de même nouvelle, c'est pas comme ci je travaillais ici depuis des années mais j'avais l'impression qu'il y avait des cases pour chacun et qu'il ne fallait pas ce mélanger, du moins avec certains et au final je n'étais pas au boulot pour me faire des amis mais pour y gagner ma vie du coup je ne prêtais pas tellement attention à tout ça. J'aimais la simplicité avec laquelle on parlait Alekseï et moi du coup je ne prenais pas peur en affirmant qu'il était séduisant et je pense que je ne serais pas là seule à le dire. "Je suis d'accord mais tu l'es avec moi là donc c'est que tu l'es et sa n'enlève rien au physique agréable que tu as." Je n'allais pas lui donner tort parce que c'est vrai qu'au départ il me faisait peur à être si froid et distant avec les gens qui l'entouraient au boulot mais bon là il arrivait à être sympa avec moi c'est qu'il en était capable. Autant je me foutais de ce que les gens pensaient de moi autant j'étais tout l'inverse de lui, j'étais plutôt du genre sociable même si je ne cherchais pas à me faire des amis, tant qu'on était respectueux avec moi je l'étais en retour et je n'avais rien contre le fait de parler avec d'autres personnes même inconnus si l'occasion s'y présentait. Je sirotais mon café en parlant avec lui qui était maintenant installer en face de moi et je trouvais cela assez perturbant de parler du boulot alors qu'on y était présent. "Peut être que sa viendra avec le temps." Je le regardais et avec un petit sourire je le questionnais. "Tu es aussi négatif sentimentalement parlant??"
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SALLY & ALEKSEÏ.

Absolument pas habitué à recevoir des compliments aussi ouvertement, Alekseï en restait stupéfait, mais n'en montrait rien. Il recevait plus régulièrement des phrases comme celles-ci de la part des très jeunes étudiantes qui étudiaient dans son cours et qui ne rêvaient que d'une seule chose : sortir avec un professeur. C'était plutôt flatteur d'être ainsi vu par les yeux d'une jolie femme dont l'âge se rapprochait plus du sien et donc, qui avait plus de maturité. Le russe se contenta de hausser les épaules et riant, elle ne niait pas le fait qu'il était désagréable et cela l'amusait.
Elle lui demanda si cette négativité omniprésente était habituelle. Malheureusement, la secrétaire en avait plus d'une fois fait les frais. Que ce soit avec Sally ou d'autres collègues, Alekseï n'avait jamais mâché ses mots et avait put sembler terriblement odieux. Combien de fois s'était-il retrouvé à hurler sur quelqu'un en plein milieu des couloirs ? Il avait la réputation d'être un bon praticien mais un collègue très coléreux.
« Ce que je vais te dire n'est pas un scoop mais je ne suis pas quelqu'un de très jovial dans la vie de tout les jours, alors les chamailleries de blocs opératoires, soit je hurle, soit je fuis mais je ne serais jamais celui qui va apaiser les tensions. »
Il bu une énième gorgée de café, ne quittant pas Sally des yeux. Elle semblait intéressée par le russe, par son quotidien et lui, il avait perdu l'habitude d'avoir une discussion normale avec quelqu'un au sein de cet hôpital.
« Tu me poses des questions mais toi, parles moi un peu de toi, comment t'es arrivée ici ? » 

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@Sally L-A. Mendoza
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Je le connaissais en tant que collègue ici et je savais qu'il était super distant et froid, au départ je pensais qu'il était comme ça parce qu'il se pensait au dessus des infirmières mais ensuite j'ai appris qu'il était comme ça avec tout le monde ici du coup j'avais fait avec et j'avais essayé de le fuir comme la peste avant aujourd'hui et là tout d'un coup j'arrivais à lui parler comme à un homme normal qui n'était pas désagréable et c'était tellement plus agréable. Il avait le physique et en plus la personnalité mais il gâchait tout en étant presque toujours de mauvaise humeur et là tout de suite j'avais une autre opinion de lui parce qu'il était super joviale avec moi et il me parlait sans m'agresser pour une fois donc j'appréciais la personne que j'avais en face de moi. "Là tout de suite tu l'es avec moi d'ailleurs je peux savoir pourquoi?? D'habitude j'ai pas tellement le droit à plus qu'un bonjour et encore." Je ne savais pas pourquoi aujourd'hui c'était avec moi qu'il était si gentil, je n'étais pas habituer et je voulais comprendre pourquoi tout d'un coup il l'était. C'est vrai que j'essayais de le cerner et que je le questionnais mais quand la question ce retournait vers moi je souris et j'haussais les épaules. "C'est assez simple, je rêvais d'être danseuse mais je suis tombé enceinte, j'ai laissé tomber pour m'occuper de ma fille et me voilà ici parce qu'il faut bien bosser dans la vie."
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❝ Boulot,
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SALLY & ALEKSEÏ.

Tu es en effet quelqu'un de plutôt aigri dans la vie de tout les jours alors la question que Sally venait de te poser était totalement pertinente. Pourquoi aujourd'hui ta mauvaise humeur est restée dans ton lit ? Tu ne le sais pas toi même, ou alors pas vraiment. Tu te contentes de la regarder puis de lui adresser un sourire amusé « Je sais pas, il faut croire que je me suis levé du bon pied ce matin ». Tu sers les dents pour freiner l'envie que tu as d'ajouter qu'il fallait qu'elle en profite puisque demain serait un autre jour. Tu le sais très bien, tu n'es pas tout les jours aussi avenant mais maintenant que vous aviez fait connaissance, il est hors de question que tu te remettes à l'ignorer. Tu finiras par passer pour un homme complètement bipolaire si tu te comportes comme ça.
Tu viens de lui demander comment elle est arrivée ici. Elle te répond par un haussement d'épaule puis elle t'explique qu'elle voulait être danseuse. En effet, rien à voir avec le milieu hospitalier. Elle continue son récit par sa grossesse ainsi que la naissance de sa fille. Tu ne peux pas empêcher cette pointe de tristesse qui envahit ton cœur lorsque tu penses à l'enfant que tu auras du avoir, à cet enfant qui est mort en même temps que sa mère puisque tu n'as pas su les protéger. Tu ne laisse rien paraître de ce remords qui t'envahit soudain, continuant d'écouter la secrétaire qui s'ouvre à toi. « C'est dommage de ne pas avoir continué ton rêve, tu ne comptes pas essayer quand même de l'accomplir ? Quand ta fille sera un peu plus grande par exemple ? », tu trouves ça dommage que les gens s'arrêtent dans un carrière qui était probablement la leur alors que tu ne sais même pas toi même ce qu'aurait changé dans ta vie la naissance de ton enfant si Anna était toujours en vie.

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@Sally L-A. Mendoza

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Je dois dire que j'étais étonnée de sa bonne humeur et c'était une question qui me brûlait les lèvres, pourquoi aujourd'hui et pourquoi avec moi, il ne m'avait jamais montrer aucun intérêt et pareil dans le sens inverse puisque sa mauvaise humeur m'avait toujours tenu éloigné même si je comptais lui montrer qu'il avait perdu au change en ne pas m'ayant fait la conversation plus tôt. "Moi qui pensait que c'était parce que tu avais succombé à mon charme.. Je lâchais un rire avant de reprendre. "J'espère qu'à présent je n'aurais plus le droit à la mauvaise humeur." Je ne demandais pas qu'il m'accueille tous les jours avec un grand sourire et de longues conversations mais je dois avouer que je le prendrais pour un malade s'il venait à m'ignorer un prochaine fois, je ne demandais pas non plus qu'on est une conversation mais un bonjour et un au revoir avec un petit sourire serait plutôt cool pour une prochaine fois. Il me questionnait sur m vie privée et je lui confiais des choses sur moi sans savoir que lui avait failli être papa et je ne vois pas comment j'aurais pu le deviner sans qu'il me le dise. "Non c'était mon rêve avant que ma fille arrive, aujourd'hui je veux profiter d'elle, la voir grandir et ne pas me séparer d'elle pour faire une tournée mondiale et courir après les casting, je ne regrette pas d'avoir abandonné."

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SALLY & ALEKSEÏ.

Tu écoutes le rire de Sally, lui répondant par un aimable sourire. Elle vient de te dire que ta bonne humeur aurait put être la conséquence de ses charmes. Cet humour te fait rire, elle est naturelle et spontanée et tu aimes ce genre de femmes qui ne laissent impressionner par rien ni personne. « Lorsque tu me vois, souris moi et je te promets que ma potentielle mauvaise humeur s'envolera », tu la complimente sur son sourire, après tout tu aimes qu'on te fasse du charme, sérieusement ou non, alors tu te permets de faire de même. Tu t'avoues aussitôt que Sally est une très belle femme. Elle ne porte aucun des traits de sa grossesse pourtant récente et elle a l'énergie du sang latin qui coule dans ses veine.
La discussion s'est orientée vers vos vies respectives, tu l'écoutes attentivement car elle te parle de sa fille, du rêve qu'elle avait de danser qui est aujourd'hui remplacé par l'amour qu'elle porte à son enfant. Tu ne peux que comprendre, toi même tu as tout quitté pour Anna et le petit être qui grandissait en elle. Tu as laissé de côté les facettes sombres de ta vie et tu t'étais préparé à devenir père. Deux vies qui n'ont strictement rien à voir. « Tu as raison de profiter de sa présence, elle doit rentre ta vie intensément plus mouvementée », le ton que tu emplois est doux, presque nostalgique. Les femmes sont un des tes points faibles, mais les enfants le sont également. Non pas que tu aimes les enfants, au contraire, tu as horreur de ça, mais tu es ému par cet amour maternelle. Bien évidemment, tu ne laisses rien paraître de ces tourments qui se fracassent en ton fort intérieur.  

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@Sally L-A. Mendoza
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C'était la première fois qu'avec Alekseï on arrivait à avoir une discussion et c'était agréable qu'il soit autant de bonne humeur pour une fois, il m'impressionnait par le passé vu son tempérament froid mais du mauvais côté, là j'avais l'impression d'avoir une autre personne en face de moi et je ne me cachais pas pour être la Sally que j'ai toujours été, je le complimentais et j'étais extrêmement quand il m'a complimenter à son tour. "C'est un bon point pour moi, je promet de toujours t'offrir ce sourire." D'ailleurs je souris pour prouver mes dires, j'étais vraiment ravie de pouvoir être moi même et d'avoir accepter son invitation, on restait dans le domaine professionnel puisqu'on était au boulot mais on partageait un agréable moment, je sirotais toujours mon café avant qu'on parle de nous et je lui parlais surtout de ma vie puisqu'il m'avait questionner la dessus. Zoé était ma raison de vivre et là seule qui m'accompagnait au quotidien, je savais très bien que sans elle je serais au plus bas. "C'est le cas, je n'ai que elle dans ma vie." En gros sans elle ma vie ne rimerait à rien, je ne savais pas que le jeune homme avait failli être papa, je ne lui posais même pas la question parce que je me disais que si c'était le cas il m'en aurait parler.
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SALLY & ALEKSEÏ.

Un sourire au coin des lèvres, tu observes aisément l'amour maternel que porte la secrétaire pour sa fille. Tu n'es pas un grand sentimental, loin de là même, mais force est de constater que tu as prit de la maturité et que la vie d'adulte, la vie de famille te fait envie, malgré les apparences et malgré le besoin de solitude qui se lit dans tes yeux.
Soudainement, tu te souviens que tu es sur ton lieu de travail. D'un geste brusque tu lève ton poignet afin de poser tes yeux sur la montre qui se trouve à ton poignet. Trente minutes. Tu as prit trente minutes de retard à discuter avec Sally. D'un bond tu te lèves et poses un regard sur la jeune femme « merci pour ce café, c'était agréable mais mes patients ne vont pas être ravis de voir que leur praticien a 30 minutes de retard ... ». Tu pinces les lèvres en haussant les épaules, comme pour te rassurer toi même sur ton retard et sur ta journée qui allait finir plus tard que prévu. Tant pis, le travail ne te fait pas peur, au contraire, il occupe ton temps et te vide l'esprit. D'un signe de la tête, tu salues la jeune femme puis te retournes, plongeant tes mains dans les poches de ta blouse pour reprendre ta place dans ton bureau.   

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@Sally L-A. Mendoza
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